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sur 136 notes
Nous avons donc deux couples qui se sont connus sur un bateau, et ont tout partagé depuis, la vie de couple, puis les grossesses, les enfants, la vie de famille donc. Brusquement, un des conjoints de chaque couple décide de mettre fin à cette union, qui n'apporte plus rien semble-t-il. Les enfants sont partis, syndrome du nid vide et cela pèse à certains.

Il s'agit de Piero et Laura D un côté et Andrea et Marta de l'autre et curieusement, la rupture ce fait de façon asymétrique, un des conjoints ne supportant plus l'autre, d'un côté, c'est le mari qui part de l'autre,la femme. En effet, Piero, qui ne se sent plus aimé comme il le voudrait, enfermé dans un rôle de père, futur grand-père, sa fille étant sur le point d'accoucher, dont il ne veut plus, car il est encore jeune met fin brutalement à son couple.

Il a une maîtresse, plus jeune que lui bien-sûr, et curieusement c'était drôle, quand il trompait sa femme, en la quittant cela a beaucoup moins de charme… Laura apprend qu'elle a un cancer du sein et décide de consulter une amie médecin à Milan, pas à Rome, et surtout de ne rien dire et d'affronter la maladie seule, Marta l'accompagne quand même à sa consultation.

Marta s'éclate dans son travail d'architecte d'intérieur, les enfants sont élevés alors, Andréa devient un poids mort, et du jour au lendemain, elle lui dit que c'est fini, sans aucune explication, en gros c'est à lui de trouver, et il sombre dans la tristesse, mais Marta a aussi un plan B (Q serait plus adapté !) …

L'auteure a choisi de rythmer son histoire sur celui des saisons, ils se quittent en hiver, et la deuxième période, celle peut-être des bilans est en été. Ce qui est plutôt pas mal…

J'ai choisi ce roman pour ce concept de couple miroir, celui qui part étant chaque fois celui qui domine l'autre dans l'union, mais ce n'est pas forcément aussi simple.

La personnalité de Piero, parfait macho dans sa manière de traiter les femmes (la sienne ou sa maîtresse), misogyne est un terme qui lui convient bien, il a détesté sa mère, n'a absolument pas gérer la maladie de celle-ci, c'est sa femme qui s'en est occupée, avec beaucoup de compassion et de bienveillance, comme avec les maladies de ses enfants quand ils étaient petits, c'est son côté Mère Térésa. Évidemment, la mort faisait peur à Piero, donc absent jusqu'au bout, et pourtant il a détesté sa femme pendant trois ans, car elle, elle avait su gérer. « Oedipe toi-même » dirait Marcel Rufo avec son petit sourire…

C'est le personnage qui m'a le plus intéressée tellement il est caricatural. Par contre, j'ai eu plus de mal avec son pendant féminin, Marta, car elle est encore pire et cela contraste trop avec la douce Laura. Son comportement avec son époux Andrea est horrible, mais autant on peut trouver des explications pour la personnalité de Piero autant pour elle, on a l'impression que c'est gratuit. Si, son père est parti quand elle était jeune et elle reproduit la même chose dans son couple…

Cristina Comencini a choisi deux couples vraiment très caricaturaux, beaucoup trop même, ce qui m'a laissée perplexe, et je me suis posée beaucoup de questions sur la fin, ou la non-fin de ce roman, qui par ailleurs est truffé de citations, ce que j'ai apprécié. L'auteure aurait pu étoffer davantage son sujet, à mon humble avis. D'où le bémol, je suis restée sur ma faim, comme on peut le constater dans les extraits choisis.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Stock qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

#Quatreamours #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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En lisant le résumé, le pitch est formidable., la façon dont cela est conté...
Deux couples , amis depuis environ trente ans, se séparent à l'approche de la soixantaine, lorsque les enfants sont tous partis du nid.
Dans le couple n°1, (Marta et Andrea) , c'est la femme qui décide de partir. Elle a un besoin vital d'être seule.
Dans les faits , l'explication est plus compliquée et prend sûrement racine dés l'adolescence, lors du départ du père, qu'elle ne reverra jamais.
Dans le couple n°2, c'est l'homme qui part. Officiellement, il ne se sent pas assez aimé... Dans les faits, il a trompé sa femme durant des années avec tout ce qui bouge et elle faisait , par "plus envie de souffrir", chambre à part.
Ces quatre personnes nous racontent à tour de rôle leur mariage, leur séparation.
Un roman comme ça , ne marche que si la finesse des portraits, les descriptions psychologiques vous prennent à bras le corps. Il faut s'identifier, ou avoir de l'empathie, ou reconnaître des gens autours de vous. Cela ne m'a pas touchée. Pas assez sensible, pas assez fortiche du point de vue psychologique. des portraits esquissés à gros traits . le macho qui veut tout et son contraire, la mère de famille nombreuse. le mari du couple n°1 qui se lamente sur son amour perdu, qui aime sa femme, qui continue à l'aimer malgré qu'elle ne veuille plus de lui. Sauf, que dans les faits, il l'a trompée des années avant, avec une collègue de boulot ( au temps pour le pauvre mari quitté qui ne se remettra jamais de l'abandon de sa femme)
En fait les auto-analyses de ces couples bourgeois qui n'ont pas d'autres problèmes que ceux qu'ils se créent ( à part Laura , et il faut voir comme cela est traité ! ...) m'ont ennuyée, ça m'a rappelé les films français ou italiens des années 70/80 . Ce roman est terriblement daté.
Les citations ou références culturelles ont contribué à m'agacer, comme si Cristina Comencini, n'était pas assez grande pour penser par elle-même, qu'elle voulait avoir la caution de plus grands qu'elle ... Ou comme si connaître Natalia Ginzburg ou Winnicott donnait l'accès, la compréhension à ce livre, que sans cela vous n'avez pas la carte du club, d'une certaine élite intellectuelle qui ,ELLE saura l'apprécier .
Avec le même sujet , une romancière du nord de l'Europe ou anglo-saxonne aurait fait quelque chose de plus percutant, plus sensible, plus fin, plus efficace, quelque chose qui serait resté dans ma mémoire. Là, je crains de l'oublier très vite...
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Dans 4 amours Cristina Comencini nous parle avec beaucoup de psychologie de 2 couples Marta et Andrea, et Laura et Piero. Ils se sont connus sur un bateau et depuis ont partagé les grands moments de leur vie. Ces 2 couples vous connaître en même temps une séparation dans le premier couple, c'est Marta,la femme qui rompt et dans le second couple, c'est Piero, l'homme, qui décide de partir. Il y a une certaine asymétrie dans cette symétrie des faits. A tour de rôle ces personnages vont faire l'objet d'un chapitre et revisiter leur vie. On va alors avoir 4 façons de voir l'amour, le mariage, la vie, le rapport à l'autre. Ce roman est un roman sur L'amour l'amitié et le temps qui passe.
Cristina Comencini a marqué ce temps par les saisons, l'hiver qui va être le moment de la rupture et l'été qui va être un temps pour la redécouverte de l'autre. Ce roman fait réfléchir et montre ô combien, il est difficile de se sentir en osmose dans un couple et met en exergue la complexité des relations et leur mouvance.
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Ecrit par la romancière et cinéaste Christina Comencini- fille du grand Luigi Comencini "Quatre amours" peut donner l'illusion d'un badinage léger sur deux couples qui se séparent au bout de vingt cinq ans de mariage.

Autour de deux couples d'amis d'une soixante d'années dont les rutpures sont annoncées, on voit à quel point ces séparations sont comme un deuil (sidération, colère déni ) mais ce qui frappe surtout dans le roman de Comencini, c'est l'immense solitude à laquelle sont confrontés les personnages.

Comment se réinventer,exister autrement à 50 ans passés ?

On aurait certes pu penser que la culture italienne infuserait plus le roman (c'est ce qui nous a sans doute poussé vers lui) mais il s'agit surtout de questionnements universels qui n'en demeurent pas moins captivants.

On aura aimé ce temps passé du temps en compagnie de Marta et Laura et de leurs maris pas toujours parfait mais profondément humain .

Une autopsie de l'âme humaine complexe et sensible .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'avais lu Etre en vie, paru en 2018, de cette même auteure et je me souviens avoir été captivée par cette rencontre entre deux personnes, une femme et un homme comme des frères et soeurs qu'elle avait mis en scène.

Quatre amours , une nouvelle histoire, une histoire de couples, deux couples d'amis.

Un voyage en Italie !

" Notre monde est fait de séparations, d'individus libres et seuls ." nous confie Marta

C'est ainsi qu'après 30 ans de vie commune, Marta comme son ami Piero, décide de quitter leur conjoint. Elle, elle quitte son mari Andrea, du jour au lendemain, parce qu'elle a soit disant envie d'une vie nouvelle et Piero parce qu'il se croit pas aimé par sa femme Laura.

Mais derrière cette réalité que se cache-t-il dans les esprits de chacun, dans leur coeur, quel est le sens, si il y en a un, de ce qui leur arrive à tous les quatre ?

" Qu'est-ce qui nous assure que la vie que nous pensions être la nôtre l'a été vraiment ? "

Au rythme des saisons hivernales et estivales nous allons tout au long de cette lecture découvrir ces personnalités très complexes parfois.

Ce n'est pas toujours facile à suivre au point de vue structurel, de discerner qui parle avec qui, à l'image de ce qui se passe dans la tête de chacun d'ailleurs, une belle confusion dans leurs esprits comme sur le papier parfois.

#Quatreamours #NetGalleyFrance
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J'ai choisi ce roman sans me poser de question sur son thème,juste pour son auteur que j'aime beaucoup pour sa plume légère et fluide bien qu'abordant des sujets profonds. Souvent le thème central est le rencontre entre deux femmes,deux milieux sociaux, deux générations. Ici le thème différe un peu car il question de séparation. Deux couples d'amis qui vivent au même moment la séparation. Chaque individu à sa façon,qu'il en soit à l'initiative ou qu'il la subisse. Mais bien sûr, c'est surtout la question du couple qui est traitée dans ce roman. Qu'est ce qui fait couple? Pourquoi choisi t'on ce conjoint? Que projette t'on sur lui? Quel liens inconscients avec notre enfance? Il est évident que C.Comencini a beaucoup réfléchi à ces questions et son roman est fin, intelligent, émouvant. Il change de la façon dont beaucoup de roman sur ce thème sont écrits. Par de larmoiement ou de crises d'hystérie, mais de la souffrance, de la pudeur, du respect, de la réflexion et...de la résilience.
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J'ai eu envie de lire ce roman parce qu'il a pour thème principal les couples qui se séparent après trente ans de vie commune et quand on sait qu'un grand nombre de divorces se produisent souvent au moment où les enfants quittent le nid, où on se retrouve face à face, seuls, où le temps a passé et laissé des traces, où on ne se reconnaît plus, je trouvais intéressant de voir comment le sujet était traité.

"Dans le mariage, Piero, on se dispute le pouvoir : même dans les couples les plus réussis, les plus solidaires en apparence, la lutte peut éclater. Une lutte souterraine, qui n'est peut-être jamais venue au grand jour. D'un côté il y a la curiosité et l'envie de se connaître et se donner à  fond, et de l'autre, il y a la terreur de succomber.(p79)"

Deux couples amis qui se sont rencontrés lors d'une croisière il y a longtemps et ne se sont jamais perdus de vue. Ils ont la soixantaine, leurs enfants sont adultes et pour certains seront bientôt à leur tour parents. Ils ont tout partagés et sont face chacun à la séparation de leur couple.

Marta, décoratrice d'intérieur a décidé de quitter Andrea, du jour au lendemain parce qu'elle veut vivre libre et seule, être celle qu'elle ressent être au plus profond d'elle,  laissant Andrea désemparé.

"On devrait réussir à se sentir libre aussi quand il y a d'autres personnes rès de soi : si on veut faire quelque chose, on le fait de toute façon. on peut dire que j'ai cherché à remplir mon temps pour ne pas me sentir seul, mais je ne pouvais pas vraiment être avec les autres parce qu'ils me privaient de ma solitude. une sorte de damnation, tu ne trouves pas ? (p89)"

Piero lui quitte Laura parce qu'il ne sent pas aimé comme il devrait l'être. Lui travaille dans la publicité, collectionne les aventures sûr de son charme,  elle est professeure de français et est l'image même de la femme-mère qui s'est oubliée dans ce statut. Ils ont trois enfants dont l'une les fera bientôt pour la première fois grands-parents. Mais une autre naissance s'annonce pour Piero....

Ils sont à un carrefour de leurs vies : comment vont-ils vivre désormais sans celui ou celle qui était à leurs côtés depuis presque 30 ans ......  Tout est remis en question : la solitude, les projets, les lieux de vie et les rencontres vont être les ingrédients du sens qu'ils vont donner à leurs existences. Deux couples, quatre personnalités, des décisions de rupture par une femme et par un homme, qui représentent finalement un large éventail de situations. Autant de couples autant d'histoires, de vécus, de ressentis. En prenant cette option, l'auteure peut ainsi aborder le thème de la séparation sous des angles différents mais qui reflètent les dissonances que l'on peut retrouver au sein des couples après des années de vie commune.

A travers deux saisons : Hiver : le moment de la rupture, Eté : la période où l'on se reconstruit puis Ensemble où de nouvelles perspectives s'offrent à chacun, Cristina Comencini donne à chacun de ses personnages la parole pour évoquer toutes les frustrations latentes qui apparaissent au fur et à mesure du temps, pour des motifs très différents et en particulier dans l'opposition des caractères de ses personnages. Marta la femme active, volontaire, forte, Laura la femme-mère en pleine période de fragilité suite à la découverte d'un cancer. A l'inverse Piero est l'homme-séducteur mais aussi l'homme-enfant qui avait trouvé en Laura une seconde mère et Andrea, l'homme fragile qui vivait dans l'ombre de son couple, dans l'ombre de sa femme, en sécurité, sans se poser ni se remette en questions.

Chacun fait comme il peut et cela l'auteure le rend parfaitement, ne portant jamais un jugement sur aucun de ses personnages (même si nous nous sentons finalement peut-être plus proche de l'un ou de l'autre). J'ai trouvé le ton très juste et très vrai sur le temps qui passe, sur ce qui a construit un couple et ce qui, peu à peu, peut le détruire, ce qui attire et plus tard devient insupportable. Vieillir ensemble n'est pas toujours facile, possible, les personnalités évoluent différemment ou pas au même rythme, les centres d'intérêt et la façon de voir l'avenir.

Un court roman plein d'espoir sur le devenir de chacun sous diverses formes. Je pense que beaucoup de lecteurs pourront se retrouver dans les aléas de la vie commune, avec une écriture ciselée, précise, mêlant introspection et constatations sur les attitudes de chacun. Peut-être un peu stéréotypé par rapport aux portraits (homme à femmes, femme-mère)  mais j'ai aimé les suivre, les écouter, retrouver parfois des sensations connues.

C'est juste, concis, peut-être un peu optimiste sur la sortie de crise de chacun mais pourquoi pas après tout ....
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Très joli livre qui fait penser à un clair-obscur.
Deux couples qui se connaissent depuis toujours, et ont passé les années les plus difficiles d'un mariage se retrouvent à la cinquantaine (bien pesées) en difficulté.
Dans chaque couple il y a rupture, d'un côté un homme qui fuit, de l'autre une femme qui , le devoir accompli, enfants partis, à envie de vivre seule.
Ils vont se croiser, essayer de s'oublier, avoir d'autres épreuves à traverser, mais chacun poursuivra son but.
Très joliment écrit, de vraies et belles réflexions sur le couple et les années qui passent.
Peut-être même parfois un peu trop beau , je doute que toutes les séparations se passent ainsi.
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Andrea et Marta. Piero et Laura. Deux couples. Quatre amis. Et c'est une amitié qui dure depuis des années entre eux. Pourtant, un jour, tout change. Lorsque Marta se rend compte qu'elle est mieux sans Andrea, et que Piero décide de prendre le large presque au même moment, c'est le quotidien de tous qui se retrouve chamboulé.

Je ressors conquise de ce roman, qui a réussi à m'offrir une bulle de douceur et de sensibilité. Sous une forme très introspective, l'auteure va disséquer le sentiment amoureux dans diverses situations et elle le fera avec beaucoup de réalisme.

Marta décide de quitter son mari parce qu'elle a un besoin inassouvi de solitude. Quant à Piero, il décidera de quitter Laura parce qu'il se sent à l'étroit et aspire à plus de liberté. Au travers de ces couples, nous allons suivre peu à peu l'évolution de leur relation amoureuse.

L'auteure nous invite à observer ces duos, à prendre part à leurs introspections respectives. On se sent presque privilégié de rentrer ainsi dans les méandres de ces couples qui s'essoufflent. Avec beaucoup de délicatesse, l'auteure va nous rendre des personnages vrais, avec leurs failles, leurs souffrances, mais surtout leur grande part d'humanité.

Les quatre personnages sont très bien dessinés. L'auteure a su leur insuffler une pointe énorme de réalisme et tout est crédible. Je me suis énormément attachée à eux, tout particulièrement aux personnages féminins. J'ai trouvé Marta affirmée et Laura très forte malgré les épreuves auxquelles elles devront faire face.

La plume de l'auteure m'a totalement conquise. Je ne m'attendais pas forcément à retrouver un style aussi fluide. Les pages ont défilé. J'y ai retrouvé beaucoup de sensibilité, de pudeur dans les propos des protagonistes. le schéma narratif m'a paru très judicieux. L'auteure alterne les points de vue entre chacun des personnages.

Un roman d'une grande douceur, au travers duquel l'auteure nous livre, à l'aide de personnages forts, une véritable introspection et une réflexion sur l'amour. le récit est emprunt d'une grande sensibilité. Une très belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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J'ai vraiment aimé ce court roman, sensible et bien écrit, sur le désarroi sentimental de quinquagénaires italiens. On a quatre points de vue, petit à petit on comprend mieux des situations qui sont parfois peu claires. C'est fort bien écrit. On sent que l'autrice a beaucoup réfléchi sur ces questions et c'est une vraie écrivain, on le constate dès la première phrase.
La vision du couple est dure, il y a là un certain tragique. On peut lire notamment : "L'essentiel est de ne pas avoir une seule vie, ne pas fermer les yeux dans l'idée d'une ligne continue : une histoire du début à la fin, c'est la mort. C'est peut-être de cela que j'ai peur."
Un puissant miroir à des interrogations bien contemporaines et qui débordent largement de la péninsule italienne....
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