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EAN : 9782234086692
Stock (18/03/2020)
3.19/5   135 notes
Résumé :
Marta et Andrea. Laura et Piero. Deux couples. Quatre amis inséparables qui ont partagé chaque moment clef de leur vie : rencontre, mariage, enfants. Quand, à l’approche de la soixantaine, leurs mariages respectifs volent en éclats au même moment, c’est la sidération. Il y a d’abord Marta qui décide de partir, sans raison véritable, si ce n’est cette envie irrépressible d’être enfin seule. Puis c’est au tour de Piero, mari chroniquement infidèle, de quitter Laura, s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 135 notes
En lisant le résumé, le pitch est formidable., la façon dont cela est conté...
Deux couples , amis depuis environ trente ans, se séparent à l'approche de la soixantaine, lorsque les enfants sont tous partis du nid.
Dans le couple n°1, (Marta et Andrea) , c'est la femme qui décide de partir. Elle a un besoin vital d'être seule.
Dans les faits , l'explication est plus compliquée et prend sûrement racine dés l'adolescence, lors du départ du père, qu'elle ne reverra jamais.
Dans le couple n°2, c'est l'homme qui part. Officiellement, il ne se sent pas assez aimé... Dans les faits, il a trompé sa femme durant des années avec tout ce qui bouge et elle faisait , par "plus envie de souffrir", chambre à part.
Ces quatre personnes nous racontent à tour de rôle leur mariage, leur séparation.
Un roman comme ça , ne marche que si la finesse des portraits, les descriptions psychologiques vous prennent à bras le corps. Il faut s'identifier, ou avoir de l'empathie, ou reconnaître des gens autours de vous. Cela ne m'a pas touchée. Pas assez sensible, pas assez fortiche du point de vue psychologique. des portraits esquissés à gros traits . le macho qui veut tout et son contraire, la mère de famille nombreuse. le mari du couple n°1 qui se lamente sur son amour perdu, qui aime sa femme, qui continue à l'aimer malgré qu'elle ne veuille plus de lui. Sauf, que dans les faits, il l'a trompée des années avant, avec une collègue de boulot ( au temps pour le pauvre mari quitté qui ne se remettra jamais de l'abandon de sa femme)
En fait les auto-analyses de ces couples bourgeois qui n'ont pas d'autres problèmes que ceux qu'ils se créent ( à part Laura , et il faut voir comme cela est traité ! ...) m'ont ennuyée, ça m'a rappelé les films français ou italiens des années 70/80 . Ce roman est terriblement daté.
Les citations ou références culturelles ont contribué à m'agacer, comme si Cristina Comencini, n'était pas assez grande pour penser par elle-même, qu'elle voulait avoir la caution de plus grands qu'elle ... Ou comme si connaître Natalia Ginzburg ou Winnicott donnait l'accès, la compréhension à ce livre, que sans cela vous n'avez pas la carte du club, d'une certaine élite intellectuelle qui ,ELLE saura l'apprécier .
Avec le même sujet , une romancière du nord de l'Europe ou anglo-saxonne aurait fait quelque chose de plus percutant, plus sensible, plus fin, plus efficace, quelque chose qui serait resté dans ma mémoire. Là, je crains de l'oublier très vite...
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Nous avons donc deux couples qui se sont connus sur un bateau, et ont tout partagé depuis, la vie de couple, puis les grossesses, les enfants, la vie de famille donc. Brusquement, un des conjoints de chaque couple décide de mettre fin à cette union, qui n'apporte plus rien semble-t-il. Les enfants sont partis, syndrome du nid vide et cela pèse à certains.

Il s'agit de Piero et Laura D un côté et Andrea et Marta de l'autre et curieusement, la rupture ce fait de façon asymétrique, un des conjoints ne supportant plus l'autre, d'un côté, c'est le mari qui part de l'autre,la femme. En effet, Piero, qui ne se sent plus aimé comme il le voudrait, enfermé dans un rôle de père, futur grand-père, sa fille étant sur le point d'accoucher, dont il ne veut plus, car il est encore jeune met fin brutalement à son couple.

Il a une maîtresse, plus jeune que lui bien-sûr, et curieusement c'était drôle, quand il trompait sa femme, en la quittant cela a beaucoup moins de charme… Laura apprend qu'elle a un cancer du sein et décide de consulter une amie médecin à Milan, pas à Rome, et surtout de ne rien dire et d'affronter la maladie seule, Marta l'accompagne quand même à sa consultation.

Marta s'éclate dans son travail d'architecte d'intérieur, les enfants sont élevés alors, Andréa devient un poids mort, et du jour au lendemain, elle lui dit que c'est fini, sans aucune explication, en gros c'est à lui de trouver, et il sombre dans la tristesse, mais Marta a aussi un plan B (Q serait plus adapté !) …

L'auteure a choisi de rythmer son histoire sur celui des saisons, ils se quittent en hiver, et la deuxième période, celle peut-être des bilans est en été. Ce qui est plutôt pas mal…

J'ai choisi ce roman pour ce concept de couple miroir, celui qui part étant chaque fois celui qui domine l'autre dans l'union, mais ce n'est pas forcément aussi simple.

La personnalité de Piero, parfait macho dans sa manière de traiter les femmes (la sienne ou sa maîtresse), misogyne est un terme qui lui convient bien, il a détesté sa mère, n'a absolument pas gérer la maladie de celle-ci, c'est sa femme qui s'en est occupée, avec beaucoup de compassion et de bienveillance, comme avec les maladies de ses enfants quand ils étaient petits, c'est son côté Mère Térésa. Évidemment, la mort faisait peur à Piero, donc absent jusqu'au bout, et pourtant il a détesté sa femme pendant trois ans, car elle, elle avait su gérer. « Oedipe toi-même » dirait Marcel Rufo avec son petit sourire…

C'est le personnage qui m'a le plus intéressée tellement il est caricatural. Par contre, j'ai eu plus de mal avec son pendant féminin, Marta, car elle est encore pire et cela contraste trop avec la douce Laura. Son comportement avec son époux Andrea est horrible, mais autant on peut trouver des explications pour la personnalité de Piero autant pour elle, on a l'impression que c'est gratuit. Si, son père est parti quand elle était jeune et elle reproduit la même chose dans son couple…

Cristina Comencini a choisi deux couples vraiment très caricaturaux, beaucoup trop même, ce qui m'a laissée perplexe, et je me suis posée beaucoup de questions sur la fin, ou la non-fin de ce roman, qui par ailleurs est truffé de citations, ce que j'ai apprécié. L'auteure aurait pu étoffer davantage son sujet, à mon humble avis. D'où le bémol, je suis restée sur ma faim, comme on peut le constater dans les extraits choisis.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Stock qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

#Quatreamours #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Dans 4 amours Cristina Comencini nous parle avec beaucoup de psychologie de 2 couples Marta et Andrea, et Laura et Piero. Ils se sont connus sur un bateau et depuis ont partagé les grands moments de leur vie. Ces 2 couples vous connaître en même temps une séparation dans le premier couple, c'est Marta,la femme qui rompt et dans le second couple, c'est Piero, l'homme, qui décide de partir. Il y a une certaine asymétrie dans cette symétrie des faits. A tour de rôle ces personnages vont faire l'objet d'un chapitre et revisiter leur vie. On va alors avoir 4 façons de voir l'amour, le mariage, la vie, le rapport à l'autre. Ce roman est un roman sur L'amour l'amitié et le temps qui passe.
Cristina Comencini a marqué ce temps par les saisons, l'hiver qui va être le moment de la rupture et l'été qui va être un temps pour la redécouverte de l'autre. Ce roman fait réfléchir et montre ô combien, il est difficile de se sentir en osmose dans un couple et met en exergue la complexité des relations et leur mouvance.
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J'ai eu envie de lire ce roman parce qu'il a pour thème principal les couples qui se séparent après trente ans de vie commune et quand on sait qu'un grand nombre de divorces se produisent souvent au moment où les enfants quittent le nid, où on se retrouve face à face, seuls, où le temps a passé et laissé des traces, où on ne se reconnaît plus, je trouvais intéressant de voir comment le sujet était traité.

"Dans le mariage, Piero, on se dispute le pouvoir : même dans les couples les plus réussis, les plus solidaires en apparence, la lutte peut éclater. Une lutte souterraine, qui n'est peut-être jamais venue au grand jour. D'un côté il y a la curiosité et l'envie de se connaître et se donner à  fond, et de l'autre, il y a la terreur de succomber.(p79)"

Deux couples amis qui se sont rencontrés lors d'une croisière il y a longtemps et ne se sont jamais perdus de vue. Ils ont la soixantaine, leurs enfants sont adultes et pour certains seront bientôt à leur tour parents. Ils ont tout partagés et sont face chacun à la séparation de leur couple.

Marta, décoratrice d'intérieur a décidé de quitter Andrea, du jour au lendemain parce qu'elle veut vivre libre et seule, être celle qu'elle ressent être au plus profond d'elle,  laissant Andrea désemparé.

"On devrait réussir à se sentir libre aussi quand il y a d'autres personnes rès de soi : si on veut faire quelque chose, on le fait de toute façon. on peut dire que j'ai cherché à remplir mon temps pour ne pas me sentir seul, mais je ne pouvais pas vraiment être avec les autres parce qu'ils me privaient de ma solitude. une sorte de damnation, tu ne trouves pas ? (p89)"

Piero lui quitte Laura parce qu'il ne sent pas aimé comme il devrait l'être. Lui travaille dans la publicité, collectionne les aventures sûr de son charme,  elle est professeure de français et est l'image même de la femme-mère qui s'est oubliée dans ce statut. Ils ont trois enfants dont l'une les fera bientôt pour la première fois grands-parents. Mais une autre naissance s'annonce pour Piero....

Ils sont à un carrefour de leurs vies : comment vont-ils vivre désormais sans celui ou celle qui était à leurs côtés depuis presque 30 ans ......  Tout est remis en question : la solitude, les projets, les lieux de vie et les rencontres vont être les ingrédients du sens qu'ils vont donner à leurs existences. Deux couples, quatre personnalités, des décisions de rupture par une femme et par un homme, qui représentent finalement un large éventail de situations. Autant de couples autant d'histoires, de vécus, de ressentis. En prenant cette option, l'auteure peut ainsi aborder le thème de la séparation sous des angles différents mais qui reflètent les dissonances que l'on peut retrouver au sein des couples après des années de vie commune.

A travers deux saisons : Hiver : le moment de la rupture, Eté : la période où l'on se reconstruit puis Ensemble où de nouvelles perspectives s'offrent à chacun, Cristina Comencini donne à chacun de ses personnages la parole pour évoquer toutes les frustrations latentes qui apparaissent au fur et à mesure du temps, pour des motifs très différents et en particulier dans l'opposition des caractères de ses personnages. Marta la femme active, volontaire, forte, Laura la femme-mère en pleine période de fragilité suite à la découverte d'un cancer. A l'inverse Piero est l'homme-séducteur mais aussi l'homme-enfant qui avait trouvé en Laura une seconde mère et Andrea, l'homme fragile qui vivait dans l'ombre de son couple, dans l'ombre de sa femme, en sécurité, sans se poser ni se remette en questions.

Chacun fait comme il peut et cela l'auteure le rend parfaitement, ne portant jamais un jugement sur aucun de ses personnages (même si nous nous sentons finalement peut-être plus proche de l'un ou de l'autre). J'ai trouvé le ton très juste et très vrai sur le temps qui passe, sur ce qui a construit un couple et ce qui, peu à peu, peut le détruire, ce qui attire et plus tard devient insupportable. Vieillir ensemble n'est pas toujours facile, possible, les personnalités évoluent différemment ou pas au même rythme, les centres d'intérêt et la façon de voir l'avenir.

Un court roman plein d'espoir sur le devenir de chacun sous diverses formes. Je pense que beaucoup de lecteurs pourront se retrouver dans les aléas de la vie commune, avec une écriture ciselée, précise, mêlant introspection et constatations sur les attitudes de chacun. Peut-être un peu stéréotypé par rapport aux portraits (homme à femmes, femme-mère)  mais j'ai aimé les suivre, les écouter, retrouver parfois des sensations connues.

C'est juste, concis, peut-être un peu optimiste sur la sortie de crise de chacun mais pourquoi pas après tout ....
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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J'avais lu Etre en vie, paru en 2018, de cette même auteure et je me souviens avoir été captivée par cette rencontre entre deux personnes, une femme et un homme comme des frères et soeurs qu'elle avait mis en scène.

Quatre amours , une nouvelle histoire, une histoire de couples, deux couples d'amis.

Un voyage en Italie !

" Notre monde est fait de séparations, d'individus libres et seuls ." nous confie Marta

C'est ainsi qu'après 30 ans de vie commune, Marta comme son ami Piero, décide de quitter leur conjoint. Elle, elle quitte son mari Andrea, du jour au lendemain, parce qu'elle a soit disant envie d'une vie nouvelle et Piero parce qu'il se croit pas aimé par sa femme Laura.

Mais derrière cette réalité que se cache-t-il dans les esprits de chacun, dans leur coeur, quel est le sens, si il y en a un, de ce qui leur arrive à tous les quatre ?

" Qu'est-ce qui nous assure que la vie que nous pensions être la nôtre l'a été vraiment ? "

Au rythme des saisons hivernales et estivales nous allons tout au long de cette lecture découvrir ces personnalités très complexes parfois.

Ce n'est pas toujours facile à suivre au point de vue structurel, de discerner qui parle avec qui, à l'image de ce qui se passe dans la tête de chacun d'ailleurs, une belle confusion dans leurs esprits comme sur le papier parfois.

#Quatreamours #NetGalleyFrance
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critiques presse (1)
LaCroix
23 avril 2020
L’Italienne Cristina Comencini entraîne dans la complexité et les secrets de quatre personnages des plus attachants, quatre figures de solitude.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Ces deux modalités de mon écriture – la féminine, plus intime, en quête de sensations nouvelles encore sans paroles, et la masculine, héritée de millénaires de culture patriarcale – se côtoient, se chevauchent, en harmonie ou en conflit : elles sont toutes les deux moi. Ainsi en va-t-il pour la douleur, la joie, l’intelligence, la bêtise : je suis double par définition, j’ai deux valises à porter, et pas seulement une comme les hommes.
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Évidemment Andrea me suit partout où je vais. On dit que le temps efface les anciens conjoints, que leur souvenir ne revient plus que de façon sporadique. C’est ce qui s’était passé avec mon premier mari, mais notre mariage avait été de courte durée. Andrea et moi avons eu deux enfants ensemble et trente ans de vie commune, des millions de pensées partagées. Alors je l’emmène partout.
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Par ailleurs, la possibilité même d'être un "nous" n'existe peut-être plus. Il y a un "je" qui rencontre un autre "je" et ils ne restent toujours que deux "je", un point c'est tout, même s'ils font des enfants et vivent un certain temps ensemble.
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"Puis le soir quand ils m'appellent, ils percoivent la tristesse de ma voix, et non la teneur rassurante de mes propos. Surtout Antonio qui porte avec moi l'étendart de la virilité outragée. Mais je ne m'inquiète pas pour eux: je m'inquiète pour moi: comment vais je sortir de cette passe? Combien de temps me faudra t il pour ne plus ressentir cette perte, celle de notre vie commune?"
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Rien ne provoque plus un phénomène d'identification qu'une séparation, résultat vous devez vous farcir pendant tout le dîner la vie sentimentale de ces gens qui ne pensent qu'à vous aider.
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Videos de Cristina Comencini (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cristina Comencini
Cristina Comencini vous présente son ouvrage "Quatre amours" aux éditions Stock.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2412802/cristina-comencini-quatre-amours
Notes de Musique : Youtube Audio Library
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