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Lucien Maricourt (Traducteur)Michel Le Houbie (Traducteur)Louis Chantemèle (Traducteur)
EAN : 9782277300519
92 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.87/5   124 notes
Résumé :
Gentleman cambrioleur ! Le titre sied plutôt à Arsène Lupin. Mais à l'occasion, Sherlock Holmes, soi-même, ne dédaigne pas s'adonner à la cambriole. Monte-en-l'air de première bourre, s'il se munit de sa pince-monseigneur, c'est pour pénétrer chez Milverton, le roi des maîtres chanteurs. Le procédé est osé mais l'acte justifié dès lors que l'odieux personnage détient des lettres compromettantes sur la belle Lady Eva. Chevaleresque, Holmes ? Oui. Toujours prêt à sec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Dernièrement, une amie babeliote a fait resurgir cette nouvelle d'Arthur Conan Doyle "La cycliste solitaire".
Intriguée, j'ai plongé dans la bibliothèque de mon mari et, dans un coffret de 4 petits livres librio, j'ai trouvé la nouvelle en question. Cela convenait à merveille à une petite histoire, pour se poser un soir où la maison regorgeait d'enfants en vacances à peine endormis.
Nous retrouvons Watson en tant que narrateur et la jeune Violette Smith qui arrive à Baker Street pour confier ses soucis au célèbre détective Sherlock Holmes.
Nous sommes précisément le 23 avril 1895.
Cette demoiselle donne des cours de musique dans le Surrey au château de Farnham. de la gare au château, elle effectue le trajet en vélo. Elle se plaint d'être suivie par un mystérieux cycliste. En même temps, cette demoiselle semble courtisée de toutes parts.
Entre parenthèses, à cette époque, nous n'étions pas très loin de l'invention de la bicyclette.
Sherlock ne semble pas très intéressé au départ et c'est Watson qui part en premier lieu pour se rendre compte du danger.
L'histoire ne se termine pas mal mais l'intrigue est bien décevante. En même temps, une nouvelle ne peut pas être très riche en détails.
Par contre le style, l'écriture et l'époque m'ont beaucoup plu et c'est avec plaisir que je me suis souvenue de la visite faite au 221B ( je crois) Baker street merveilleusement reconstitué d'après les romans ainsi qu'une reproduction du chapeau de Sherlock Holmes, très élégant et de belle fabrication que nous avons rapporté et qui a déjà servi à une pièce de théâtre à l'école.
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Quatre aventures, comme d'habitude assez brèves (de 20 à 30 pages), du célèbre détective privé. Quatre nouvelles policières sans autre prétention que de distraire à l'origine le lecteur du journal "Le Strand". Avec succès, puisque les parutions se renouvellent et s'étalent de 1892 à 1903.

La cycliste solitaire est une jeune femme, pas encore mariée, qui est suivi sur son trajet de travail par un mystérieux homme à vélo. Un prétendant? le sens de l'observation aiguisé et la perspicacité de Sherlock Holmes sont à l'oeuvre pour dénouer cette affaire.

Par contre, Watson se montre plus à l'aise pour conter ces aventures plutôt qu'à participer à cette enquête où il se montre, il faut bien le dire, sans éclat. Ce dont le célèbre détective ne se prive pas de le lui reprocher :" Grosse erreur, mon cher Watson, [...]Vous vous êtes vraiment mal débrouillé". le talent de Holmes n'en est ainsi que plus éclatant.

Les trois autres nouvelles, plus courtes, évoquent les méfaits d'un agent véreux qui fait chanter de futurs mariés (" Milverton"), la vie peu recommandable d'un notable et la mystérieuse disparition d'un joueur de rugby.

Quatre bons divertissements!
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"Rendons à César ce qui appartient à César" : Arthur Conan Doyle, en créant son personnage de détective, Sherlock Holmes a été un innovateur dans le roman policier. La lecture actuelle de ses nombreux récits reste tout aussi désuète que charmante.

J'aime beaucoup la façon qu'à l'auteur de croquer ses personnages : on pourrait en tirer un dessin caricatural. La plume reste, malgré le temps écoulé, fluide (merci les traducteurs) et agréable. Mais n'étant pas fan des nouvelles, je n'ai pas été réellement emballée par l'assemblage de 4 d'entre elles. Le récit trop court ne nous laisse pas vraiment le temps de s'imprégner de l'ambiance si "Holmesienne", contrairement par exemple au roman "Le chien des Baskerville" où l'histoire plus longue nous plonge davantage dans l'atmosphère brumeuse de ce coin du Devonshire. Ici, c'est le Docteur Watson qui se fait narrateur des exploits de son ami, exploits auxquels il n'a pas toujours participé. J'ai préféré les deux premières nouvelles "La cycliste solitaire" (1903) et "Charles Auguste Milverton" (1904) car notre détective y prend plus de risques pour parvenir à ses fins. Quant aux autres, "Le Gloria Scott" (1893) et "Le trois quarts-aile manquant" (1904), le suspense présent ne m'a pas apporté la dose d'adrénaline nécessaire à ma satisfaction. Je n'accorde donc qu'un 10/20 à cette lecture.
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John Watson nous rapporte cette fois-ci une histoire qui ne tire son intérêt que dans sa mise-en-scène et son humour pince-sans-rire. Sans grande envergure, il arrive toutefois à nous la rendre particulière car il joue de son rôle de narrateur en nous dépeignant des actions ridicules où tout le monde en prend pour son grade… La lecture est alors très visuelle et s'aligne plus sur la commedia dell'arte que sur la trame habituelle d'une chronique criminelle.
Il commence par nous dire que dans ses écrits, il y a différentes affaires. Celles qui sont complexes, sanglantes, et qui plaisent au public et puis d'autres qui n'ont rien de spectaculaire, sauf qu'elles ont une cocasserie pétillante.

Londres 1895,
Mlle Violet Smith est une jeune femme impétueuse qui sait se faire entendre. Elle arrive un jour au domicile de Sherlock Holmes en lui proposant de se pencher sur un fait bien étrange… Elle s'impose presque, face à un détective déjà accaparé par une enquête et un peu agacé de voir une demoiselle aussi « énergique ». Tel est l'adjectif qu'il utilise pour la décrire. Sans cérémonie, il la fait taire et lui prend d'office sa main pour l'étudier, montrant ainsi ses capacités d'analyste. Dans la texture de la peau, il voit que c'est une sportive et une musicienne. Et en effet, Mlle Violet est professeur de musique et fait du vélo…

Elle raconte qu'à la mort de son père, elle s'était retrouvée avec sa mère sans argent en quête d'un emploi. de condition plus que modeste, elle avait accepté de donner des leçons de musique particulières à la fille d'un ami de son vieil oncle parti en Afrique du Sud pour faire fortune. le pauvre homme était mort dans la misère en s'inquiétant de sa parenté en Angleterre et avait chargé deux de ses connaissances d'aller rendre visite à cette nièce qu'il ne connaissait pas et qui était la seule descendante de la famille.
C'est ainsi qu'elle avait rencontré Messieurs Carruthers et Woodley. En se rendant compte de sa pauvreté, le premier avait proposé de l'embaucher. Charmant, très gentleman, il était la figure contraire du second, un homme rustre et concupiscent.

Dans la maison de Mr Carruthers, Violet s'y sent bien et son élève est une jeune fille délicieuse. Perdue dans la campagne de Charlington, la propriété est loin de la gare la plus proche et c'est donc à bicyclette que tous les samedis, elle s'y rend pour prendre le train de Londres où elle retrouve sa mère. Un travail agréable, une petite rentrée d'argent, un fiancé ingénieur qui bâtit sa carrière dans l'électricité, tout serait idyllique si Mr Woodley ne venait pas aussi souvent la voir. Son comportement et ses regards déplaisants incitent alors Violet à envisager de démissionner de son poste.
Le point inquiétant, dans le genre « icing on the cake », survient tous les samedis lorsqu'elle se retrouve seule à pédaler sur le chemin qui la mène à la gare. Un homme, également sur un vélo, nanti d'une barbe noire très fournie et coiffé d'un chapeau, la suit sur le même rythme qu'elle, à une distance telle qu'elle ne peut voir les traits de son visage. Lorsqu'elle ralentit, il ralentit, lorsqu'elle s'arrête, il s'arrête. La singularité et le comique de la situation n'enlèvent toutefois pas l'impression de menace qu'elle perçoit.

C'est à Watson que Holmes confie les prémices de l'enquête. Il sera ses oreilles et ses yeux. Mais pas tout le monde peut se considérer détective et Holmes, déçu par les qualités de son ami, reprendra l'affaire en faisant une petite incursion dans la campagne de Charlington pour récolter informations et… quelques ecchymoses !
Qui est ce mystérieux cycliste, qui sont réellement Carruthers et Woodley, et Violet doit-elle craindre pour sa vie ? le rideau est tiré…

Les histoires de Sherlock Holmes sont très différentes les unes des autres. Conan Doyle arrive à donner de la nouveauté dans chacune. Comme Watson nous le confie au début de la nouvelle, il y a celles qui font peur et celles qui font sourire. le dénouement est heureux, mais il s'en est fallu de peu qu'il vire au tragique…
Une lecture plaisante et bucolique qu'il vous faut lire !
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La cycliste est solitaire mais elle n'en est pas moins mal accompagnée puisque tous les jours un sinistre individu la suit à bonne distance dès qu'elle enfourche son vélo. Lasse et effrayée, la jeune femme vient demander de l'aide à Sherlock Holmes.

Celui-ci, occupé par une autre affaire, envoie Watson pour mener l'enquête. Mais comme Watson est plus habile à soigner la coqueluche qu'à emboîter les pièces du puzzle, il se montrera totalement navrant (ce qui permettra à Sherlock Holmes de montrer tout son génie et de briller comme un soleil).

Cette nouvelle est joyeusement tordue et la conclusion est surprenante. Une fois n'est pas coutume, Holmes sauve une jeune femme d'un sort funeste.

Les autres nouvelles du recueil sont très bonnes (encore que mon amour pour le canon holmésien ne me permette pas d'être impartiale), surtout Charles Auguste Milverton qui met en scène un criminel vicelard au-delà de l'imaginable.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
J'ai failli faire l'erreur de croire que vous faisiez de la dactylographie. Naturellement, c'est de la musique, ça saute aux yeux. Vous remarquez, Watson, l'extrémité spatulée des doigts, qui est commune aux deux professions?
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_ Diriez-vous que je suis homme à me marier, Watson ?
_ Certes non !
_ Cela vous intéressera certainement d'apprendre que je suis fiancé.
_ Mon cher ami ! mes félicit...
_ A la bonne de Milverton.
_ Juste ciel !
_ Il me fallait des renseignements, Watson.
_ Vous êtes tout de même allé un peu loin, dites ?
_ C'était nécessaire. Je suis plombier, à la tête d'une maison qui commence à marcher. Je m'appelle Escott. Je suis sorti avec elle tous les soirs et on a causé. Seigneur, quelles conversations ! Quoi qu'il en soit, j'ai eu tout ce qu'il me fallait. Je connais la maison de Milverton aussi bien que le creux de ma main.
_ Mais la fille, Holmes ?
_ On n'y peut rien, mon cher, dit-il avec un haussement d'épaules. Il faut jouer ses cartes de son mieux quand il y a sur la table un pareil enjeu. Je suis d'ailleurs heureux de dire que j'ai un rival abhorré qui me supplantera sitôt que j'aurais le dos tourné. Quelle nuit magnifique !
_ Ce temps-là vous plaît ?
_ Il me convient, Watson, j'ai l'intention de cambrioler la maison de Milverton ce soir.
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Eprouvez-vous, Watson, une furtive sensation d'angoisse quand vous regardez, au zoo, les serpents, visqueux, rampants et venimeux, avec leurs yeux mauvais et impassibles et leurs têtes plates ? Eh bien, c'est l'impression que me fait Milverton. J'ai eu, dans ma carrière, affaire à cinquante assassins, mais le pire ne m'a jamais causé autant de répulsion que cet individu.
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La paisible journée de campagne de Holmes eut une fin pas banale, car il revint à Baker Street tard ce soir-là, avec la lèvre fendue et une bosse incolore sur le front, sans parler d'une tendance générale à la dissipation qui eût fait de toute sa personne un digne objet d'investigation pour la police régulière. Il était absolument ravi de ses mésaventures et rit de grand cœur en me les racontant.
- Je prends si peu d'exercice que c'est toujours un régal pour moi, dit-il. Vous n'ignorez pas que je suis assez habile dans ce bon vieux sport national anglais qu'est la boxe. Cela sert, à l'occasion. Aujourd'hui, par exemple, j'aurais sans cela connu d'ignominieux déboires.
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- J'ai failli faire l'erreur de croire que vous faisiez de la dactylographie. Naturellement, c'est de la musique, ça saute aux yeux. Vous remarquez Watson, l'extrémité spatulée des doigts, qui est commune aux deux professions?
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