Une traduction de
Confucius par un Jésuite,
Séraphin Couvreur qui fait autorité, mais pas seulement puisqu'il a fait l'erreur de traduire Qiling par licorne, alors qu'il s'agit en fait d'une créature fantastique chinoise, qui aurait annoncé la naissance de
Confucius à la mère, en lui disant qu'il sera un roi sans couronne. Il y a donc dans l'introduction de cette édition, des informations sur la vie de
Confucius, la part de légende et la part de réalité qu'on a pas dans la première traduction que j'ai lu.... et on se dit... à oui.... J.. Rowling n'a pas inventé le Qiling.... elle l'a mis tel qu'elle en rajoutant une histoire de danse... par rapport à ce qu'on lit sur la légende de
Confucius (il y a une description physique c'est exactement ce que l'on voit à l'écran...) et l'on se dit qu'est-ce qui est si important dans cette traduction réputé d'un jésuite du XIXe ? D'abord au début de chaque chapitre, il y a un petit texte, qu'il n'y a pas dans l'autre... il serait intéressant de savoir d'où notre jésuite sort ces quelques lignes supplémentaire... en tout cas, cela ne gâche rien... le sens ne semble pas être trahit, même si je n'ai ni le texte en chinois, ni les connaissances pour traduire ( je ne possède que quelques vagues rudiments), mais d'après mes études de Shiatsu (avec des bases de MTC) et mes différentes lectures, rien ne semble trahir la pensée chinoise, même si je ne suis pas une experte...
Prenons un texte, et regardons les deux traductions dans le premier chapitre :
La traduction du jésuite
Séraphin Couvreur :
1.5 le Maître dit : "Celui qui gouverne une principauté, qui entretient mille chariots de guerre, doit être attentif au affaires, et tenir sa parole, modérer les dépenses et aimer les hommes, n'employer le peuple que dans les temps convenables".
On y ajoute une note : afin de ne pas nuire aux travaux des champs, (sans doute parce que c'est sous entendu dans le texte chinois, mais pas explicitement cité, il faudrait vérifier...)
Dans la traduction de Pierre Rickmans :
1.5 le maître dit : " Pour gouverner un Etat d'une certaine importance, il faut traiter les affaires avec dignité et bonne foi, cultiver la fragilité et la compassion, n'imposé de corvées au peuple que durant les périodes prescrites."
On le voit, en gros les traductions sont les mêmes, le sens général est le même, mais l'un a un sens plus poétique, et l'autre est plus sec, plus directe... difficile de savoir quel est le style de
Confucius, quand on n'ai pas Chinois... même avec le texte, vue qu'un sinogramme a plusieurs sens, ce n'est pas forcément évident pour quelqu'un qui n'est pas chinois...
Je dirais prenez cette version si vous voulez un texte plus poétique, et l'autre version si vous voulez un texte plus court et concis... mais à première vue... il ne semble pas y avoir grande différence de traduction à ceci prêt que notre Jésuite fait ressortir toute la beauté de la langue française, ce qui n'est pas une mince affaire quand on traduit du Chinois.... il n'est pas facile déjà de faire des phrases correctes... en français... alors j'aurai tendance à aimer les deux traductions, 'une pour sa concision, très certainement proche de celle du chinois, et l'autre pour sa poésie sans doute déguisé sous les multiples sens de certaines caractères chinois... et je pense qu'on peut s'amuser longtemps avec tout cela... et seul le très instruit pourrait nous en dire d'avantage... bref, intéressons-nous, notons les différences... mis ne chinoisons pas trop!