AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 359 notes
5
32 avis
4
51 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Commencer un nouveau Connelly c'est comme retrouver son vieux jogging fétiche et son plaid doudou ! 

Depuis "Les égouts de Los Angeles" je suis Harry Bosch. Et depuis cette découverte j'ai lu tout Connelly. Il y a eu du très très bon, du moins bon mais toujours des enquêtes passionnantes. Connelly maîtrise à la perfection tous les rouages de la police et de la justice (n'oublions pas qu'il a aussi créé Mickey Haller, avocat et demi frère d'Harry). 

Avec "L'étoile du désert" il nous livre non pas une mais DEUX cold case! 

Harry rejoint, bénévolement,Renée Ballard (apparue pour la première fois dans " En attendant le jour")au service des affaires non résolues. Renée est opiniâtre et ne lâche jamais rien. Comme Harry.

L'équipe est constituée de "retraités " de la police, de la justice et même d'une empathe chargée, elle de la généalogie à partir d'ADN. 

Mais Harry a déjà 70 ans, je ne peux même pas imaginer le jour où Connelly décidera que c'est sa dernière enquête.


"Tout le monde compte ou personne ne compte"


Vous l'aurez compris, j'ai ADORÉ

Mais ce n'est que mon avis 





Commenter  J’apprécie          70
Noter Connelly, c'est noter un (premier) grand cru. Chaque année, la question se pose : "Il est comment son dernier roman ?". Qu'on s'entende : il est toujours très bon, mais enfin certains, histoire d'ensoleillement, d'humidité, de dates des vendanges, sont meilleurs que d'autres. le millésime 2023 (2022 aux États-Unis) ressortit de la catégorie des meilleurs. Vraiment.

Connelly, c'est avant tout une question de personnages : les intrigues ne sont pas accessoires, tout au contraire elles sont souvent riches, multiples et parfaitement documentées, mais ce qui intéresse avant tout l'auteur, c'est la manière dont "les affaires criminelles travaillent ses personnages et non la manière dont ses personnages travaillent sur des affaires criminelles" - ce sont ses personnages "qui commencent les histoires et qui doivent les terminer". Rien n'est plus vrai ici, dans l'Étoile du désert, qui traite de ce genre d'affaires qui hantent la mémoire des policiers (parce qu'ils ne les ont justement pas "terminées") : les cas non résolus.

Prenez le personnage de Renée Ballard. L'étoile du désert est sa cinquième aventure. Elle y atteint une sorte de régime de croisière : d'un bout à l'autre du roman, elle campe une héroïne remarquable, âpre, sensible, réfléchie, empathique, qui ne renonce jamais. Confrontée à de nouvelles responsabilités, celles de diriger une équipe, c'est à dire d'être en première ligne et d'assurer la cohésion et l'efficacité des lignes derrière, elle souffre mais ne se départit jamais de la devise d'Harry Bosch : "Tout le monde compte ou personne ne compte".

Et Harry justement ? Ah, il n'est pas au top de la forme, Harry. Il se fait vieux, de plus en plus vieux, et souffre de vrais problèmes de santé. Ils jettent sur le roman une lumière oblique d'automne, à la fois vive, pure et mélancolique, au point de nous faire peur de le voir déclarer forfait pour les prochaines aventures. Il n'est pas au top de sa forme donc, et il est pourtant au top de sa forme, toujours aussi obstiné, border et intègre, clairvoyant, dur au mal, entier - ne cherchez pas : l'Etoile du désert, cette fleur qui résiste aux pires conditions climatiques et qui donne son titre au roman, c'est lui.

Un dernier mot. Harry est né en 1950. Il a donc 72 ans au moment du roman. Joe Biden POTUS a été élu à 78 ans, et brigue un nouveau mandat pour 2024. Donald Trump ex POTUS avait été élu à 70 ans, et espère bien se représenter lui aussi aux futures présidentielles : il aura 78 ans. Ici en France, Jean-Luc Mélenchon compte en faire de même en 2027, à... 76 ans. Et je ne parle pas Bruce Springsteen, né en 1949, ni des Rolling Stones. Ceci pour dire qu'Harry a un avenir : long life!
Commenter  J’apprécie          70
L'étoile du désert - Michael Connelly

«Tout le monde compte, ou personne ne compte » tel est le crédo d'Harry Bosch repris par Renée Ballard sur la porte d'entrée de l'Unité des Affaires Non Résolues dont la direction vient de lui être confiée par la municipalité de Los Angeles.

Lors de la constitution de son équipe de bénévoles ayant eu des expériences passées dans le domaine d'enquêtes policières, Renée Ballard pense tout naturellement à Harry Bosch pour renforcer son effectif, tous deux ayant collaborés au préalable avec succès lors d'enquêtes particulièrement délicates.

Le récit met en avant le progrès des techniques scientifiques d'investigation permettant d'exploiter des éléments de preuves laissés sur les pièces à conviction en attente dans les entrepôts. C'est aussi l'occasion de découvrir certaines procédures de la justice américaine, l'importance du montage des dossiers juridiquement inattaquables avec des preuves recevables, tout en respectant les droits aux libertés individuelles des suspects.

L'histoire est bien rythmée avec une intrigue complexe, captivante et immersive, mélangeant deux enquêtes menées en parallèle. le récit, bien construit et maîtrisé, avec un suspense nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Un vrai moment de plaisir!

Personnellement, j'ai découvert Michael Connelly et Harry Bosh il y a plus de 20 ans avec «Le Dernier Coyotte» et j'ai été tout de suite séduit par le caractère complexe de l'enquêteur. Depuis j'ai dévoré et adoré tous ses romans, appréciant plus particulièrement le côté attachant de son personnage fétiche.

Pour ceux qui le connaissent déjà, une nouvelle occasion de se régaler avec une nouvelle aventure d'Harry Bosch. Encore un coup de coeur!❤️

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Revoilà du très bon Connelly, pas excellentissime mais vraiment à lire.
Harry Bosh est retraité, vous vous souvenez ? Rangé des voitures, comme on dit. Renée Ballard (nouveau personnage récurrent de l'auteur) est maintenant à la direction des Affaires non résolues, une unité qui vient d'être remise en place. Financée par un conseiller municipal dont la petite soeur a été assassinée il y a très longtemps. L'occasion pour lui de demander à ce que les recherches reprennent afin de coincer le meurtrier. Ballard a quelques personnes pour l'aider, dont certaines sont plutôt imposées … Elle décide de proposer à Harry de venir investiguer avec elle. Il hésite mais finit par dire oui car il pense qu'il pourra remettre son nez dans une enquête qui lui est restée en travers de la gorge. Quatre membres d'une même famille (parents et enfants) tués avec sang-froid et des méthodes horribles.
Renée, qui est quand même sa chef, aimerait qu'il se consacre à la jeune femme morte et après à l'autre événement si c'est possible. Elle est agacée quand il fait ce qu'il veut, parfois même sans la tenir au courant. Mais Bosh est un électron libre, il aime bien faire cavalier seul et il déteste qu'on lui donne des ordres. Il essaie de tout mener de front. Malgré tout, dans le récit, pas de risque de se mélanger, tout est bien distinct et on suit les deux intrigues sans aucun problème.
Bosh vieillit avec nous, il se fatigue, il n'est pas très en forme (il a bien bu et fumé, trop sans doute) mais, même bougon, grognon, il est toujours attachant. C'est comme un vieil ami qu'on voit évoluer au fil des histoires. On suit les recherches des uns et des autres, c'est fluide, facile à comprendre et le vieux policier a plus d'un tour dans son sac pour arriver à ses fins (j'aime bien l'idée de rester sur le perron, l'ai r de rien après avoir quitté une maison pour tendre l'oreille au cas où). Les situations, au bureau, avec les autres enquêteurs, sont amusantes, par contre, les rangées de classeurs de cold case font froid dans le dos….
L'écriture est très plaisante. Robert Pépin connaît l'auteur par coeur et ses traductions sont parfaites. Elles collent aux lieux, aux individus, à l'atmosphère, on est au coeur du texte, on croirait presque voir un film. Il y a juste ce qu'il faut de suspense, de rebondissements pour que notre intérêt soit maintenu et qu'on ait envie de savoir la suite au plus vite.
L'ambiance est moins sombre que dans les premiers livres de Michael Connelly. Je me suis même interrogée : est-ce que Bosh est blasé et de ce fait il déteint sur les propos de l'écrivain ? Évidemment, je sais que ce n'est pas possible mais …
le côté psychologique est moins approfondi également mais ça reste une lecture prenante et très appréciée.



NB : si en plus, vous lisez le roman en écoutant les mêmes musiques qu'Harry (qui est un fin mélomane), ce ne sera que du bonheur.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          60
Les polars de Michael Connelly sont à la fois des romans divertissants et instructifs. de fiction en fiction, ils nous en apprennent progressivement sur le travail d'enquête des policiers américains, plus spécialement du LAPD, les relations entre divers corps policiers, les liens entre la protection publique et le politique, les différentes organisations, les relations avec la hiérarchie, les systèmes informatiques, le matériel et le système judiciaire.

L'étoile du désert n'y déroge pas avec les deux investigations palpitantes du binôme Ballard et Bosh de retour dans l'unité des Affaires non résolues « ressuscitée » par un conseiller municipal de Los Angeles. Peut-être la dernière qui mettra en scène un Hieronymus Bosch vieillissant, au souffle court, qui s'est converti aux nouvelles technologies et dont le passé militaire et sa réputation de policier lui collent aux baskets. Sans oublier son intoxication radioactive dont il était question dans À genoux (2008) qui refait surface alors qu'il avait « retrouvé du césium qui avait disparu ». :

« … ma maladie est revenue, et les pilules qu'on me donne ne servent qu'à repousser le truc. C'est passé dans ma moelle épinière. […] j'ai eu des rayons. — Et le pronostic ? Combien de temps avant que... — Je n'ai pas demandé parce que je ne veux pas savoir. »

Un mot d'abord sur le titre référant au Monoptilon bellioides, cette plante annuelle à fleurs blanches à port rampant qui forme un buisson bas ne dépassant guère les 3 à 5 cm de hauteur, mais qui peut atteindre jusqu'à 25 cm de diamètre.

Les étoiles du désert poussent sur les replats sablonneux ou graillonneux des déserts du sud-ouest du continent nord-américain, dont entre autres dans le désert de Mojave, près de Los Angeles, où les corps de quatre membres d'une même famille ont été retrouvés en 2013. Une affaire non résolue par Bosch à l'époque et qui le hante toujours neuf ans plus tard. À laquelle il s'attaquera après avoir d'abord contribué à identifier un meurtrier en série dans un autre cas remontant aux années 1990.

D'entrée de jeu, Michael Connelly nous accroche en nous invitant à découvrir en compagnie de son personnage fétiche les composantes du livre de meurtre de la première enquête : le tome premier contenant la table des matières et la chronologie des événements, le deuxième où sont regroupés les rapports des interrogatoires et les déclarations des témoins et le troisième où sont classées dans des pochettes en plastique les photos de la scène de crime et de médecine légale. Comme si on se penchait par-dessus l'épaule de l'inspecteur.

S'ensuit une enfilade de recherches, de rencontres d'anciens témoins, de parents survivants des victimes, le tout dans un style efficace, sans descriptions inutiles, intégrant des dialogues directs d'un nombre limité de personnages évoluant dans des environnements bien circonscrits. Résultat : une lecture dynamique, un tourne page dont le rythme s'accélère progressivement jusqu'à une finale dramatique à Key West, célèbre pour ses couchers de soleil.

Parlant de truc du métier, en voici un que pratique Bosch après un interrogatoire chez un témoin :

« Il quitta la maison, […] il s'arrêta sur la marche du haut. Lorsqu'il n'était encore qu'un jeune inspecteur qui se grillait deux paquets de cigarettes par jour à l'Homicide Special du centre-ville, il suivait une petite routine dès qu'il sortait de chez quelqu'un qu'il venait d'interroger. On ne sait jamais comment la visite inattendue d'un inspecteur de police peut affecter un témoin ou un suspect. Il restait donc juste devant la porte et sortait ses cigarettes. En allumait une avec un briquet qui mettait toujours un temps fou à produire une étincelle. Et là, il pivotait légèrement comme pour se protéger du vent, mais en fait pour tendre une oreille vers la porte et il écoutait dans l'espoir d'entendre une parole prononcée après son départ. Et plus d'une fois, il avait perçu des dialogues tendus, voire pleins de colère. Un jour, il avait même entendu quelqu'un déclarer: ‘' Il sait que c'est nous ! ‘' »

Il est aussi intéressant d'en apprendre sur le contexte d'obtention d'un mandat de perquisition :

« Tout est dans la déclaration des causes raisonnables quand on veut obtenir un mandat de perquisition. Elle doit convaincre le juge qu'il y a là suffisamment de raisons juridiques pour qu'il autorise la perquisition et la saisie d'un bien ou d'une personne. Tout le reste n'est en gros que du texte standard que le juge auquel on le soumet ne fera probablement que survoler pour aller droit aux causes raisonnables. »

… sur le comportement de certains juges :

« La question était capitale dans la mesure où chaque juge avait une vision et des pratiques particulières qu'on connaissait dans le milieu à force d'étudier les avocats de l'accusation qu'il engageait et les officiers de police qui allaient le voir pour qu'il accepte leurs demandes de mandats. Certains défendaient farouchement le Quatrième Amendement qui protège les citoyens contre toute perquisition et saisie illégales. D'autres, plus dans la ligne ‘' que force reste à l'ordre et à la loi ‘', ne voyaient jamais rien à redire au moindre mandat de perquisition. En plus de quoi, tous les juges étaient élus. S'ils avaient pour tâche d'user de leur pouvoir sans le moindre biais personnel ou politique, il n'était pas rare que certains risquent un coup d'oeil sous le bandeau de la justice aveugle en songeant aux ramifications électorales de tel ou tel de ses arrêts – du genre autoriser ou défendre à l'État de prélever un échantillon d'ADN sur la personne d'un ancien flic soupçonné de meurtre. »

… et de l'importance de choisir un juge sympathique :

« Les trois quarts des inspecteurs prenaient soin d'établir de bonnes relations avec un juge sur la sympathie duquel ils pourraient compter côté causes raisonnables. Cela revenait bien à choisir son juge, mais cela se pratiquait couramment. »

J'ai souri en lisant ce passage qui rappelle certainement une expérience similaire à tout conducteur de véhicule automobile :

« La pente était si sévère que celle-ci [la porte] se referma aussitôt violemment sous son poids. Ballard essaya de nouveau en sortant le pied pour la pousser à fond et la bloquer. Bosch se débattit lui aussi pour descendre du véhicule ... »

Vous apprendrez peut-être vous aussi la signification d'une « rencontre en 69 » dans le langage policier :

« Bosch entra dans le parking nord du centre commercial d'Hawthorne Boulevard au volant de sa Jeep et n'eut aucun mal à repérer la voiture de fonction de Ballard. […] Il roula droit vers elle et se gara de façon que leur vitre côté chauffeur se trouvant en face l'une de l'autre, ils puissent se parler sans avoir à descendre de leur véhicule. En argot LAPD, cela s'appelait une rencontre ‘' en 69 ''. »

Ou encore sur l'expression américaine DGP « Don't Go Postal » :
« ‘' Ne pétez pas les plombs''. Expression qui a pour origine des tueries de patrons de la poste par des employés en colère, phénomène apparu dans les années 70. »

J'ai noté au passage quelques descriptions imagées :

« L'arc de l'univers moral est long, mais il penche vers la justice. »

« Bosch dormait si profondément que c'est à peine si le premier coup frappé à la porte avait pénétré dans les tunnels dont il rêvait. Il s'y déplaçait sans cesse dans des espaces sombres et resserrés sans début ni fin. »

« L'océan était aussi lisse qu'un drap-mousse dans un lit. »

« … un jeune homme apparut derrière elle, les cheveux emmêlés de sommeil. »

« Au cinéma, les inspecteurs se coulent toujours un petit regard pour faire comprendre au spectateur toute l'importance d'une révélation. Ballard et Bosch ne purent s'empêcher de la faire… »

La traduction du texte original anglais étant réalisée à Paris, il est difficile d'éviter l'insertion de quelques « du coup », de références françaises qui n'ont pas de signification au Québec et d'expressions difficilement imaginables dans la bouche d'une Californienne, telle que « Putain, ça craint vraiment. »

À noter également quelques coquilles évidentes qui n'auraient pas dû échapper à révision rédactionnelle :

Page 118 : « Ballard s'assit à son bureau, disparaissant à la vue. Il [elle, puisqu'il s'agit de Ballard] ne pouvait pas voir Hatteras, mais il [elle, Ballard] l'entendit ouvrir et refermer sèchement un tiroir de bureau avant de remonter brutalement la fermeture Éclair de ce qu'il [elle, Ballard] pensa être son sac à main. Puis elle [Hatteras] se leva et prit la direction de la sortie, Ballard ne soufflant mot lorsqu'elle [Hatteras] la frôla en partant. »

Page 149 : « Je l'ai frappé parce qu'il allait le [me] frapper. »

Page 207 : « … notre suspect à [a] des ancêtres… »

Page 279 : « … la chaîne montra un reportage en direct [du lieu] de la fusillade… » 279

L'étoile du désert est le 38e roman publié en français de Michael Connely qui vient s'ajouter à ma collection.

Ce prolifique auteur m'a fait découvrir dans les années 1990 et apprécier les romans policiers, les polars, un genre littéraire qui se décline en plusieurs catégories (romans à suspens, noirs, historiques, d'espionnage, voire humoristiques) au point d'en devenir un centre d'intérêt. Tant pour ce qui se publie au Québec qu'ailleurs dans le monde. Et Dieu sait à quel point la production de cette littérature de genre est en constante progression.

Les personnages imaginés par Michael Connelly (Bosch, sa fille Maddy, son demi-frère avocat Mickey Haller, ses collègues d'hier et d'aujourd'hui au LAPD, dont Renée Ballard et ceux du FBI) évoluent dans des scénarios qui se renouvellent au cours des années. La disparition éventuelle et inévitable de Bosch de l'univers littéraire de Connelly laissera certainement un vide profond. Un avant-goût de sortie que traduit peut-être ce dernier extrait :

« Bosch écoutait l'album de King Curtis enregistré en live au Filmore West à peine quelques mois avant que ce dernier ne soit assassiné en 1971. Il monta le volume de deux crans avant la piste de ‘' A Whiter Shade of Pale ‘' et songea à toute la musique que ce saxophoniste n'avait jamais enregistrée à cause de son décès prématuré au cours d'une bagarre devant son appartement new-yorkais. Parker, Coltrane, Brown, Baker, la liste des musiciens qui avaient quitté la scène en pleine gloire était longue. […] Un petit coup de Klaxon ayant retenti devant chez lui, il ôta l'aiguille du disque, éteignit la platine, s'empara de ses clés et gagna la porte. »

Au Québec, vous pouvez commander et récupérer votre exemplaire auprès de votre librairie indépendante sur le site leslibraires.ca.


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : ****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
Commenter  J’apprécie          50
Harry Bosch est mon inspecteur préféré de tous ceux créés par Michael Connelly. Je le suis depuis sa première enquête dans « Les égouts de Los Angeles » en 1993. J'ai lu au fils des ans tous les polars de cet auteur prolifique. Jamais déçu ! Dans ce dernier opus, notre inspecteur vieillissant est toujours plus attachant. « Dernier » opus ? Lisez ce remarquable polar pour le savoir ! Ou pas… J'attends le prochain l'année prochaine avec impatience…
Commenter  J’apprécie          50
Un Michael Connelly est toujours construit de la même manière. On pourrait s'en lasser, y voir un manque d'originalité. Et pourtant, à peine rentré dans l'histoire, on est happé et conquis à chaque fois. le détail dans l'écriture, les mécanismes de l'enquête, la psychologie des personnages et le charisme de vieux loup (70 ans dans ce livre) solitaire que nous offre Harry, un peu grincheux, tenace, épris de vérité et d'égalité.
Lire un roman de Connelly, c'est remanger un même bonbon toujours aussi délicieux.
Commenter  J’apprécie          50
Quel plaisir de retrouver Harry Bosch et son fichu caractère ! Cette fois, il est retraité et reprend du service en tant que bénévole à l'unité des Affaires Non Résolues dirigées par Renée Ballard. Cette dernière est missionnée pour retrouver l'assassin de la soeur d'un politique, l'affaire n'ayant jamais été éclaircie, et Bosch, en échange de sa collaboration, est autorisé à rouvrir le dossier de la famille Gallagher, dont les cadavres ont été retrouvés dans le désert...
Un très bon roman, on est en terrain connu, Bosch étant égal à lui-même. Coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          40
Ballard et Bosch, toujours un bon duo. Au début on se dit que ce sera encore une fois la même histoire avec une nouvelle sauce mais Connelly s'en sort très bien et permet à Bosch de revenir sur une vieille affaire qui le touche. La résoudra-t-il ?
Commenter  J’apprécie          40
📚🌟 Chronique Spéciale sur la Sortie Audio du 18/10 🎧
Chers ami.e.s des Papotes Livresques, vous êtes prêts pour une nouvelle aventure audio ? 🕵️‍♂️🕵️‍♀️
Ce 18 octobre, Audiolib nous régale avec un incontournable du polar : "L'Étoile du désert" écrit par le génial Michael Connelly, lu par la voix envoûtante de Jacques Chaussepied. Cette l'histoire mêle le mystère, le suspense et l'amitié, pour cette 32ème aventures des héros Bosch et Ballard. 📖🔍
🗯Si vous ne connaissez pas : Renée Ballard, après avoir quitté le LAPD pour des raisons justes, revient aux affaires et reforme une unité déterminée. Sa mission ? Résoudre une affaire déconcertante où deux jeunes femmes ont été assassinées de la même manière, à une décennie d'intervalle. Mais elle sait que même avec la fine fleur de la police à ses côtés, elle a besoin de l'aide du légendaire Harry Bosch, désormais à la retraite. Tout cela sous la pression d'un mandataire politique frère d'une des victimes.
L'histoire promet des frissons, de l'action et une course contre la montre pour mettre fin à l'impunité des criminels. Mais ce n'est pas tout, les tensions entre Bosch et Ballard pimentent l'intrigue, ajoutant une dose de piquant à ce polar captivant.
Ce que j'ai apprécié également ce sont les symboles comme le titre du livre (je vous en laisse la surprise) et l'absence de poncif moralisateur. Ses héros sont humains avec leurs forces, points de vue et failles !
📘🎃Ce livre s'intègre parfaitement dans notre thématique du mois des frissons, pour ceux qui adorent les enquêtes qui vous tiennent en haleine ! 💥🕵️‍♀️🔪
🎶Et que dire de l'ambiance musicale ? Les interludes sont jazzy et variés, collant à la perfection avec le rythme de l'intrigue et à son ambiance. Une expérience auditive vraiment immersive ! Cela aurait été sympa de pouvoir prendre connaissance des nombreuses références musicales via par exemple un pdf.
🎤Mais le véritable atout de cet audio, en plus de l'histoire, c'est bien évidement l'interprétation magistrale de Jacques Chaussepied. Sa voix épouse les émotions des personnages, donnant vie aux rebondissements et ajoutant une dimension unique à l'histoire. Son grain de voix est tout simplement envoûtant, un régal pour nos oreilles !
Un grand merci à Audiolib et NetGalley de m'avoir offert cette avant-première. C'est une expérience à ne pas manquer pour tous les fans de polar et de l'univers de Michael Connelly. Alors, embarquez pour un voyage captivant au coeur de "L'Étoile du désert" ! 🎧🚗💨
Laissez vos commentaires et partagez vos impressions, chers Papoteurs Livresques. 📢📚
C'est le moment idéal pour plonger dans cette nouvelle enquête passionnante. Profitez bien de cette lecture audio, et n'oubliez pas de discuter de vos théories et découvertes dans notre groupe ! 🗣📢https://www.facebook.com/groups/925211265149422/
https://instagram.com/lespapoteslivresquedelaudio?igshid=¤££¤32Michael Connelly36De Michael Connelly31¤££¤2ZA==

Lien : https://www.facebook.com/gro..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (843) Voir plus



Quiz Voir plus

Michael CONNELLY : les titres avec Harry Bosch

Quand Harry se souvient des tunnels du Vietnam...

LE DEGOUT DE L'OEUF EN GELEE
LES EGOUTS DE SAÏGON
LES EGOUTS DE LOS ANGELES
LOS ANGELES ECHO

11 questions
318 lecteurs ont répondu
Thème : Michael ConnellyCréer un quiz sur ce livre

{* *}