L'étoile du désert de
Michael Connelly s'ouvre sur Harry Bosch prêt à prendre des comprimés pour en finir avec sa vie ! Étonnamment ! Incrédulité ! Un an qu'il s'est fâché avec Ballard et du coup, même plus de jazz dans sa maison !
Mais, comment va-t-on faire, même si toi, Hieronymus, tu te fais la malle ! Car, vraiment,
Michael Connelly par deux fois dans L'étoile du désert nous place dans un stade de prédépression littéraire !
Heureusement, la sonnette retentit ! Et le plus grand flic du LAPD redevient le héros qu'on aime tant retrouver !
Renée Ballard est à la direction des affaires non résolues. Seule titulaire, elle peut engager des réservistes, des volontaires et des contractuels. Pour être réserviste, Harry ne passerait pas le premier test. Mais contractuel ou volontaire, pourquoi pas !
La famille Gallagher liquidée en 2013 par McShane est la seule affaire en cours qu'Harry détestait n'avoir pas pu clôturer en arrêtant le coupable. René lui propose de la reprendre.
Connaissez-vous la fleur de l'étoile du désert de Mojave, aux pétales blancs et coeur jaune ?
Et, bien, après ce vingt sept tome, le site sacré où elle pousse recevra la quiétude qu'il faut aux morts, notamment pour les deux enfants qui l'ont rencontré avant qu'elle ne les cueille.
Ahmanson Center est le nouvel endroit où ils travaillent. le meurtre non élucidé de Sarah, la soeur du conseiller qui s'est battu pour ouvrir cette nouvelle unité de recherches, est la priorité de Ballard.
L'étoile du désert mélange, comme on l'aime, les intérêts politiques et ceux de la résolution des enquêtes. Ballard devient chef, mais Harry est toujours ingérable, même pour son amie.
Michael Connelly semble préparer son lecteur à la disparition littéraire de son héros. Pourtant, Harry Bosch reste un flic de polar terriblement juteux tant son auteur le maîtrise à merveille dans ses livres mais aussi dans les séries. Est-ce que Ballard a trouvé son incarnation cinématographique ? Et, n'est-ce pas encore elle qui a aussi besoin de lui pour exister ainsi indépendante !
En tout cas, au-dessus du bâtiment, la devise est « Tout le monde compte, ou personne. » L'intrigue est toujours aussi bien menée. Les personnages vieillissent avec nous et vraiment, moi j'aime !
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