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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le tandem de choc Bosch & Ballard reprend du service dans le dernier roman de Michael Connelly, « L'étoile du désert », du nom des fleurs improbables qui poussent au coeur du désert de Mojave, sur le lieu maudit où une famille a été enterrée après avoir été massacrée.

Harry Bosch n'est plus le jeune flic du LAPD qui fumait ses deux paquets de clopes par jour. Il a soixante-dix ans, et est à la retraite. « Ça ne change pas un homme, un homme ça vieillit », chantait Johnny Hallyday. Si Bosch a le bon goût de préférer le jazz, et écoute religieusement Clifford Brown, force est de reconnaître que les paroliers de « l'idole des jeunes » ont vu juste. Harry reste cet homme intègre et indompté pour qui « tout le monde compte ou personne ne compte ».

Renée Ballard, jeune policière sans peur et sans reproche, évoque une sorte de double au féminin de notre héros vieillissant, avec qui elle partage une opiniâtreté sans limite ainsi qu'une difficulté chronique à obéir à une hiérarchie souvent plus attentive à ses propres intérêts politiques qu'au funeste sort des victimes.

Elle vient de prendre la direction de l'unité des Affaires non résolues récemment reformée sous l'impulsion du conseiller Jake Pearlman dont la petite soeur a été sauvagement assassinée des années plus tôt. Elle recrute une équipe restreinte composée de volontaires, et entreprend de convaincre Harry de reprendre du service. Hanté par le massacre de la famille Gallagher, « la seule affaire en cours qu'il détestait avoir laissé derrière lui », ce dernier renâcle pour la forme, mais finit par accepter l'offre de Renée.

Le duo va devoir résoudre au plus vite le meurtre inexpliqué de la soeur de Jake Pearlman afin de légitimer l'existence de la petite unité, que Bosch qualifie ironiquement d' « escouade ». Tandis que Renée s'échine à gérer l'équipe dont elle a la charge et à rassurer son commanditaire, Harry entrevoit la possibilité d'affronter enfin sa Némésis, un dénommé Mc Shane, le meurtrier présumé de la famille Gallagher.

Menée tambour battant, la double enquête conduite par Bosch et Ballard nous emporte dans un vortex au réalisme saisissant qui est la marque de fabrique de Connelly. L'inversion des rôles entre Renée qui est devenue la supérieure de son ex-mentor et un homme vieillissant qui n'a rien perdu de ses dons d'enquêteur n'est qu'apparente. En le plongeant au coeur d'une intrigue crépusculaire, l'auteur focalise son récit sur son héros de toujours, l'ancien combattant des tunnels piégés du Vietnam, l'ex-inspecteur du LAPD qui ne lâche jamais sa proie, l'écorché vif qui a toujours considéré que « flic » n'était pas un métier mais une vocation.

Comme à son habitude, Connelly privilégie une efficacité ultra-documentée au détriment d'une forme de poésie, qui surgit pourtant lorsque le héros contemple le ciel orangé de la Cité des Anges en écoutant du bebop des années cinquante.

Le supplément d'âme de « L'étoile du désert » ne se niche pas seulement dans la complicité sans faille qui unit Renée et Harry, ni même dans la pudeur mêlée de tendresse de la relation qu'entretient ce dernier avec sa fille Maddy. Il tient avant tout à l'ombre maléfique qui plane, tel un vautour dessinant de longs cercles concentriques dans les ténèbres du désert de Mojave, sur la destinée du « Dernier Coyote ».

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Michael Connelly fait partie depuis longtemps de mes écrivains fétiches. A une époque je lisais ses livres dès leur sortie, Et puis comme beaucoup d'autres écrivains, je l'ai un peu laissé de côté, vu l'ampleur de ma PAL.

Je ne regrette jamais d'y revenir, et celui-ci n'a pas failli à la règle, et pour une première fois sous forme audio. Encore une bonne pioche dans ce format pour lequel je me félicite d'avoir franchi le pas malgré mes réticences injustifiées. L'interprète sait adapter sa voix aux différents personnages et aux différentes situations, et c'est ce que j'attends d'un livre audio.

On retrouve Harry Bosch, embauché ... au service des Affaires non résolues nouvellement reformé, et sous l'autorité de ... Renée Ballard. Pour ceux qui suivent un peu l'auteur, ces deux points sont surprenants.
Harry vieillit, et il est seulement bénévole dans cette unité. Il a toujours autant de mal avec l'autorité, même si celle-ci est incarnée par Renée. Cependant le duo fonctionne bien, et collabore avec efficacité.

Deux enquêtes en parallèle, comme souvent avec l'auteur, dont une sur laquelle Bosch avait travaillé quand il était flic et qui lui tient particulièrement à coeur. Et ceci va l'emmener très loin ...
Une autre dans laquelle la politique se mêle à l'enquête, et toute l'ambiguïté du système judiciaire américain où les juges pour ne citer qu'eux sont élus.

J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Harry, je crains qu'on ne le voie plus beaucoup. Il m'a paru bien désenchanté dans cet opus, et les soucis de l'âge sont de plus en plus envahissants pour lui. Il reste mon héros préféré de l'auteur.

Merci à NetGalley et aux éditions Audiolib pour ce partage #LÉtoiledudésert #NetGalleyFrance
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C'est toujours un plaisir de retrouver Harry Bosch, notre policier préféré...
Ici il devient volontaire dans l'Unité des affaires non résolues, récemment créée, et dirigée par son ancienne collègue, Ballard.
Cette unité, mise en place grâce au soutien de l'élu municipal Pearlman, reprend des anciennes affaires non résolues, dont l'assassinat d'une famille entière retrouvée enterrée dans le désert et le meurtre de la jeune soeur de l'élu.
Grâce aux progrès de la science, des correspondances ADN sont découvertes avec un autre assassinat de jeune femme, qui va leur permettre de préciser leurs investigations.
Les scénarios de Connelly sont toujours sobres et efficaces et le rythme soutenu.
Dans ce roman, Connelly n'élargit pas la réflexion sur la société américaine et ses démons comme dans « Le dernier Coyotte », « Le Poète » ou "Les égoûts de Los Angeles",...mais il propose un polar efficace et sombre comme on les apprécie.
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Je le dis retrouver Bosh c'est revoir un vieux chum. C'est comme le confort de vieilles chaussettes et d'un vieux pull.
L'étoile du désert est une jolie fleur. Elle marque également le lieu où sont enterrés, dans le désert, les membres assassinés d'une même famille: les parents et les deux enfants Gallagher. Meurtre horrible que Bosh n'a pas résolu et surtout qu'il n'a pu oublier
René Ballard, qui précédemment avait claqué la porte du LAPD, est maintenant à la tête de la nouvelle section des enquêtes non résolues, section créée et cautionnée par l'élu municipal Pearlman dont la soeur fut assassinée mais dont le meurtre ne fut jamais élucidé.
Ballard doit se composer une équipe faite de volontaires ou de retraités et se doit de donner des résultats. Faire plus sans que cela n'entraine pas grands frais. Et c'est là qu'elle relance Bosch. Bosh qui est maintenant à la retraite, la vraie parait-il.
On le connaît bien notre Harry et on sait qu'il acceptera. Avec Maddy, son métier de policier, c'est tout ce qu'il a, non ? Alors, sans grande surprise, il accepte de faire partie de l'unité de Renée. Bosch pose une condition: pouvoir justement travailler sur le meurtre de la famille Gallagher même si leur priorité est la résolution du meurtre de la soeur du conseiller municipal Pearlman.
Bosch a soixante-dix ans, il dégaine peut être un peu moins vite mais il n'a rien perdu de son mordant, de son acharnement, de son entêtement, de son sens de la justice qui a fait de lui un flic cowboy, porte-flingue comme l'a surnommé une journaliste. Mais oui, je le sens vieillissant et je sais qu'il est malade. Et comme Connelly, je ne veux pas me séparer de Bosh. L'auteur m'a bien accrochée dès la présentation de Bosh il y a ouf ...plus de trente ans déjà dans Les égouts de Los Angeles.
Il a bien formé sa relève l'ami Bosch. Ballard est empathique et sympathique. Courageuse et persévérante. Pour cette rentrée, gâtez-vous avec ce dernier titre. Connelly maîtrise. Super comme d'habitude.
La narration est fluide, limpide et l'intrigue se suit clairement. On tourne les pages sans s'en rendre compte mais c'est facile avec des personnages aussi tenaces qu'attachants.
De quoi sera fait le prochain titre ? Je ne sais mais je serai au rendez-vous.
Merci à Jacques Chaussepied pour sa lecture. C'est trop bien.
Gros gros merci à #Netgalleyfr #audiolib #letoiledudesert

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Depuis que j'ai découvert les livres audio, Michael Connelly fait partie des auteurs dont j'attends avec impatience la sortie de nouveaux romans sous ce format car je sais que je passerai forcément un bon moment d'écoute. Cette fois encore, il n'y a pas eu d'exception à cette règle et j'ai été contente de retrouver la voix grave de Jacques Chaussepied pour interpréter le personnage emblématique d'Harry Bosch.

Comme c'est souvent le cas avec Michael Connelly, c'est avec une grande facilité que je me suis plongée dans le récit alors même que je n'ai pas lu tous les livres de cette série. L'auteur recontextualise toujours très bien ses histoires et donc je n'ai jamais l'impression d'être perdue en découvrant ses récits. Dans "l'étoile du désert" qui pour l'anecdote fait référence à une fleur que l'on trouve dans des zones arides, l'inspectrice Renée Ballard va recontacter Harry Bosch maintenant retraité pour lui proposer un poste au sein de l'unité des affaires non résolues. En reprenant du service, le vieux flic espère bien pouvoir en profiter pour retravailler sur une affaire qui ne l'a pas lâché depuis plus d'une décennie et qui rappellera sûrement des souvenirs à certains.

J'ai apprécié cette écoute que Jacques Chaussepied a su rendre assez vivante et dont la voix correspondait complètement à la représentation que je me fais d'Harry Bosch.

Concernant l'histoire, j'ai parfois trouvé que certaines explications étaient un peu tirées par les cheveux, mais cette impression ne m'a pas dérangée, car l'auteur trouve toujours le moyen de nous proposer de bons rebondissements qui se révèlent fonctionner à merveille.

Je tiens à remercier les Éditions Audiolib et Netgalley France pour ce bon moment d'écoute qui est facilement accessible pour des lecteurs qui souhaitent découvrir la plume de Michael Connelly.
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Distrayant polar, sans plus.

N'ayant plus approché Michael Connelly depuis des lustres, je me suis dit pourquoi ne pas accepter le prêt proposé par un ami et zieuter cette dernière enquête d'Harry Bosch, son tome 24.
Rien de neuf à l'horizon. Michael Connelly est pareil à ses débuts. Son histoire tient la route, on passe un bon moment, on apprend quelques petits trucs sur la criminologie ; bref pas de franche déception mais pas non plus un emballement pour son dernier roman policier.

Dans cet opus, Harry Bosch s'est déjà éloigné du monde de la police depuis plusieurs années et commence à s'adapter à sa nouvelle vie de retraité.
Mais lorsque Renée Ballard, une ancienne connaissance croisée lors d'une précédente affaire, le contacte et lui demande de faire partie de la nouvelle équipe qu'elle vient de créer, il sent son adrénaline lui conseiller d'y aller. L'équipe reprend d'anciens dossiers d'affaires non résolues, le tout sous la houlette d'un politique local Jake Pearlman. Ce dernier leur demande, au-delà des nombreux dossiers à éplucher, de résoudre l'énigme de l'assassinat de sa soeur Sarah : assassinat qui a eu lieu il y a quelques années.

Harry Bosch sera effectivement d'une grande aide à cette équipe composée de quelques jeunes recrues et avancera progressivement au milieu de tueurs qui ne vont pas se laisser attraper si facilement après tant d'années d'impunités. Les sangs s'échauffent dans l'équipe, Ballard et Bosch joue à celui qui aura la plus forte tête, mais il faut que justice soit faite.
Les personnages sont attachants et plein d'humanité. le livre peut convenir à tout public.
Mais pour ma part je n'ai pas été particulièrement attirée pas l'intrigue ni trouvé la fin une réussite.
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Je découvre l'écriture de Michael Connelly avec son 26eme opus des aventures d'Harry Bosch. Il était temps !
Ce tome m'a donné envie de reprendre la série au début car j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce policier.
Qu'est ce donc que cette étoile du désert? C'est une jolie fleur bien sûr mais c'est surtout l'emplacement où sont enterrés quatre membres d'une même famille, les parents et les enfants Gallagher. Ils ont été assassinés 9 ans plus tôt. Et malgré les bons soins des enquêteurs de l'époque, le coupable n' a pas pu être arrêté. Entre temps Harry Boch est parti à la retraite mais garde cette enquête profondément ancrée dans son âme de policier.
Harry est sollicitée par une jeune femme Renée Ballard qui se trouve à la tête du LAPD pour faire partie de son équipe de bénévoles. Cette section est chargée de reprendre des enquêtes de crimes non résolus et est soutenue par l'élu municipal Pearlmann dont le crime de sa soeur n'a lui non plus jamais été résolu.
Autant dire que la pression sur les épaules de Renée est forte.
Harry accepte le poste. S'il doit enquêter sur l'assassinat de la soeur du conseiller et celui d'une autre jeune femme, il est déterminé à rendre justice à la famille Gallagher.

J'ai bien aimé ce duo d'enquêteurs qui se révèlent persévérants et attachants. C'est tellement triste ces meurtres non résolus.
J'ai attrapé le train en route comme on dit mais je n'ai pas du tout été gênée dans la compréhension du récit et même si notre héros est vieillissant je m'y suis vite attachée. Les chapitres s'enchainent facilement.
Je remercie Babelio et les éditions Calmann Lévy pour leur confiance et l'envoi de ce livre.
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Le dernier Connelly en date ne peut que satisfaire le lecteur déjà accro aux enquêtes menées par l'inspectrice René Ballard et son mentor Harry Bosch. le duo se reforme, car Ballard s'est vu offrir la tête d'une nouvelle unité travaillant sur des cold cases. Un service qui avait disparu de la police de L.A., mais qui réapparaît grâce à l'insistance d'un élu municipal dont la soeur a été tuée il y a des années sans que le coupable ne soit identifié. Aux USA la police n'est qu'une administration municipale, ses chefs ont donc reconstitué une unité oeuvrant sur les crimes non résolus, tout en la dotant de moyens limités ; la plupart des membres étant des bénévoles ou des retraités. Dont le premier sur la liste de Ballard : Bosch évidement.
Bosch en profite pour rouvrir un dossier qui n'a cessé de le hanter : quatre membres d'une famille, parents et jeunes enfants, qui ont été retrouvés dans le désert mojave tués au pistolet à clous. Mais Ballard subit une forte pression pour traiter en priorité l'affaire de la soeur de l'élu. Elle doit orienter l'action de son petit groupe, y compris l'incontrôlable Bosch, vers cette affaire.

La forme est d'une totale fluidité, l'intrigue avance aussi vite que le lecteur tourne les pages. Sans spoiler, le duo complice Ballard – Bosch va réussir à surmonter les obstacles et les chausses-trappes, y compris administratifs. Reste toutefois un gros bémol : avec le temps Connelly a fait vieillir son héros, qui a continué à exercer comme privé ou comme supplétif depuis des années (et autant de romans...). Comme le dit Ballard à un moment : « tu as quel âge Harry, soixante-dix ans ? ». Harry Bosch l'homme qui ne vit que pour ses enquêtes atteint sa date limite de péremption. Les courses poursuites ne sont plus trop pour lui. Et tout cela se ressent dans l'intrigue. Bosch continue à foncer et à bousculer les témoins comme dans ses premières années en fonction, alors qu'il n'est plus qu'un retraité policier honoraire sans pouvoirs, ni arme officielle. Un peu mince par rapport à ce qu'il fait dans ce roman. Connelly n'arrive pas à dire au revoir à Bosch (… nous non plus) et fait passer sa jeune héroïne, qui constitue la relève, au deuxième plan, ce qui n'est guère crédible. Sniff...
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Dernier opus de Michaël Connelly.
Je retrouve avec grand plaisir le duo de Bosch et Ballard. J'avais des doutes à l'arrivée de Ballard dans l'aventure mais finalement je l'aime bien. En plus, on voit quand même bien qu'elle fonctionne beaucoup grâce à notre cher Harry.

Ballard replonge donc Bosch dans les dossiers non résolus.
On lui met la pression, elle DOIT retrouver le meurtrier de la soeur d'un homme politique.
De son côté, Bosch veut retrouver l'assassin d'une famille entière. C'est lui qui avait mené l'enquête et elle reste toujours non résolue.
Deux enquêtes donc mais qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre.

Une écriture toujours très prenante. Les chapitres alternent entre Ballard et Bosch.
Les personnages restent attachants, Connelly nous donnant des nouvelles de Maddie et même Mickey Haller sur la fin du roman.
Par contre, pour ceux qui n'ont pas lu tous les romans de l'auteur, il y a pas mal d'allusions à plusieurs des autres romans de l'auteur.

J'aurais aimé avoir un plus d'interactions entre Bosch et la médium, je reste sur ma faim sur ce personnage qui me semblait intéressant.

On sent bien que Connelly arrive un peu au bout de son personnage de Bosch. Il a 70 ans, du mal à se rétablir de ses blessures plus ou moins récentes et pourtant, pourtant, la lectrice que je suis n'a pas envie de le lâcher ce cher Hiéronymus.

Vivement le prochain !
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L'étoile du désert de Michael Connelly s'ouvre sur Harry Bosch prêt à prendre des comprimés pour en finir avec sa vie ! Étonnamment ! Incrédulité ! Un an qu'il s'est fâché avec Ballard et du coup, même plus de jazz dans sa maison !

Mais, comment va-t-on faire, même si toi, Hieronymus, tu te fais la malle ! Car, vraiment, Michael Connelly par deux fois dans L'étoile du désert nous place dans un stade de prédépression littéraire !

Heureusement, la sonnette retentit ! Et le plus grand flic du LAPD redevient le héros qu'on aime tant retrouver !

Renée Ballard est à la direction des affaires non résolues. Seule titulaire, elle peut engager des réservistes, des volontaires et des contractuels. Pour être réserviste, Harry ne passerait pas le premier test. Mais contractuel ou volontaire, pourquoi pas !

La famille Gallagher liquidée en 2013 par McShane est la seule affaire en cours qu'Harry détestait n'avoir pas pu clôturer en arrêtant le coupable. René lui propose de la reprendre.

Connaissez-vous la fleur de l'étoile du désert de Mojave, aux pétales blancs et coeur jaune ?
Et, bien, après ce vingt sept tome, le site sacré où elle pousse recevra la quiétude qu'il faut aux morts, notamment pour les deux enfants qui l'ont rencontré avant qu'elle ne les cueille.

Ahmanson Center est le nouvel endroit où ils travaillent. le meurtre non élucidé de Sarah, la soeur du conseiller qui s'est battu pour ouvrir cette nouvelle unité de recherches, est la priorité de Ballard.

L'étoile du désert mélange, comme on l'aime, les intérêts politiques et ceux de la résolution des enquêtes. Ballard devient chef, mais Harry est toujours ingérable, même pour son amie.

Michael Connelly semble préparer son lecteur à la disparition littéraire de son héros. Pourtant, Harry Bosch reste un flic de polar terriblement juteux tant son auteur le maîtrise à merveille dans ses livres mais aussi dans les séries. Est-ce que Ballard a trouvé son incarnation cinématographique ? Et, n'est-ce pas encore elle qui a aussi besoin de lui pour exister ainsi indépendante !

En tout cas, au-dessus du bâtiment, la devise est « Tout le monde compte, ou personne. » L'intrigue est toujours aussi bien menée. Les personnages vieillissent avec nous et vraiment, moi j'aime !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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