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Dans le monde clos et énigmatique d'un couvent, la rencontre entre deux soeurs que tout semble opposer. Anne est là depuis vingt ans, elle vit sa vocation presque comme un combat, une lutte pour enfin "Mourir et monde" et accueillir pleinement sa foi.
La toute jeune Jeanne elle, vient tout juste de rentrer dans les ordres, et pour elle au contraire tout semble simple et évident.
La mère supérieure confie à Anne le soin d'accueillir Jeanne au sein de leur communauté et les deux religieuses vont devoir se côtoyer avant de se lier.

"Mourir au monde" est un livre singulier, dans le bon sens du terme.
Singulier par le sujet d'abord, la vocation religieuse que l'on voit rarement traité dans la littérature contemporaine il me semble.
Singulier aussi par sa construction. Point d'avancée linéaire, de logique et de chemin tracé.
C'est un texte un peu chaotique que nous propose Claire Conruyt, exigeant et parfois mystérieux, lumineux aussi souvent, à l'image du lien qui se tisse entre ses deux héroïnes, du chemin emprunté par elles.

Un roman doté d'une belle et forte personnalité...



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Pour dire vrai, à la lecture de la quatrième de couverture, ce roman n'avait strictement rien pour me convaincre au sujet complètement inintéressant. Puis, je me suis lancé dans les premières pages, et je me suis laissé envahir par le silence au doux fond de violoncelle dans ce couvent à la rencontre de Soeur Anne et de Jeanne.

Soeur Anne est entrée au couvent il y a plus de vingt ans, mais elle ne se sent pas à sa place, des questions par centaines lui trottent dans la tête. La Mère supérieur lui propose donc de s'occuper d'une nouvelle vue, Jeanne. Mais est-ce vraiment le bon choix fait par la Mère supérieur ? Chapoter une petite nouvelle ne va t-il pas réveiller de nouvelles questions ? de nouveaux sentiments ?

A travers les pages, on suit la rencontre en Jeanne et Soeur Anne, son apprentissage, le lien et les sentiments naissant entre les deux femmes. le récit est rythmé par des flash-back de l'ancienne vie de Soeur Anne, quand celle-ci était enfant et s'appelait encore Axelle. Ou encore, à des rencontres avec son frère et quand la Mère supérieur l'avait envoyé en Espagne.

Claire Conruyt révèle un regard sur l'amour en huis clos au sein d'un couvent entre deux jeunes religieuses. Une rencontre qui va tout remettre en cause pour Soeur Anne, qui se retrouve troublée par l'arrivée de cette jeune recrue. Claire Conruyt dévoile, démêler avec une plume douce, poétique, fluide les sentiments confus des Soeurs.

Un premier roman tout en subtilité, en douceur, au sujet complètement inattendu. Comme quoi, il ne faut jamais se fier au quatrième de couverture et toujours laisser un chance a un roman ! Bienvenue au couvent !
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Etonnant à plus d'un titre ce premier roman de Claire Conruyt. Tout d'abord par la maturité dont il fait preuve alors que son auteur n'a que 25 ans. Ensuite par le sujet particulier si peu dans l'air du temps, qui n'a pas rebuté un éditeur aussi prestigieux que Plon. Alors assistons-nous à un prodige ? Possible car, de façon surprenante et quasi unanime, Mourir au monde est reçu favorablement par les critiques des lecteurs comme celles de la presse.
Un sujet particulier : l'appel de Dieu et la vocation religieuse. Et un autre, plus singulier encore : l'amitié entre deux religieuses. Rien d'équivoque cependant, ni de scandaleux fort heureusement.
Soeur Anne, au retour d'un temps de réflexion à l'écart du monastère, se voit confier la tâche de maîtresse des novices afin de conduire Jeanne, jeune postulante, dans les premiers pas de sa vocation. Les rôles vont vite s'inverser : Jeanne viendra au secours de la souffrance de son aînée qui en est arrivée à douter de sa foi et de sa vocation. Peu à peu la joie de Jeanne, son enthousiasme, la pureté de sa foi, la musique de son violoncelle vont réconcilier Soeur Anne avec une mémoire oubliée. La foi de l'une va fortifier celle de l'autre. La lumière de l'une va éclairer la réalité de la vocation de l'autre.
Si l'on peut trouver dans ce livre une description très juste, précise et exaltante de la vie religieuse, il n'épargne pas les difficultés qui suivent la réponse à l'appel qui fait quitter le monde pour un amour plus grand, et ne rechigne pas à montrer l'âpreté de cette vie librement donnée. D'où l'importance du discernement d'une vocation.
Mais outre la vie religieuse qui ne pourrait intéresser tout un chacun, ce livre traite d'un sujet universel : l'amitié. Ainsi ce livre touche et trouve résonnance en chaque lecteur. L'amitié de Soeur Anne et de Jeanne en fera découvrir toutes les facettes. Ce qui la fait naître, ce qui la nourrit, ce qui la dépasse, et même ce qui en son nom pousse à y renoncer. Toute amitié est appel et toute réponse est sous-tendue par l'amour. Avec celle de Jeanne et de soeur Anne, nous assistons à une rencontre qui les dépasse et les transcende.
Oui, Claire Conruyt maîtrise à la perfection son sujet et du haut de ses 25 ans surprend par son expérience tant sur le plan spirituel que sur la vie affective. Un gros coup de coeur !
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Dans ce roman, soeur Anne doit s'occuper de l'intégration de Jeanne, une nouvelle postulante. On ressent dès les premières pages sa mise en retrait et peut-être ses doutes sur sa vocation. Ainsi l'arrivée de Jeanne et les responsabilités, qui lui incombent, l'obligent à se confronter à cette foi naissante évidente. S'ensuit une dépendance mutuelle qui les lie dans une relation intense.

J'ai trouvé l'écriture poétique et pudique, mais sans emprise sur moi. Je n'ai pas été sensible à l'histoire et le manque de rythme rend certains passages soporifiques.
Un roman qui a toutefois le mérite d'aborder un sujet peu exploité en littérature et qui touche chacun d'entre nous car au delà de la foi, il amène à l'introspection.
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Choisir de vivre au sein d'un ordre religieux concerne une infime partie des croyants, pour autant leur aura est grande. Ce livre pose la question du choix de vie de 2 soeurs au sein d'un ordre religieux régulier. L'une plus âgée en plein doute et l'autre jeune postulante exaltée. La première influencera t elle la seconde ou alors l'inverse ? Doit on abandonner la vie telle que nous autres la vivons, parfois ses proches, et "mourir au monde" pour mieux vivre sa foi ? le genre humain est rempli de croyances. Même le non croyant doit parfois prier d'une certaine façon, pour ses proches, pour lui même vers la fin, une forme de mémoire collective est prête à ressurgir. Un livre à lire au calme, apaisant, qui interroge, que l'on soit croyant ou pas.
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Soeur Anne est rentrée dans les ordres au sortir de l'adolescence. Pendant un temps, cette vie monacale la satisfaite mais le décès de son père aimé vient tout chambouler. Au point que la mère supérieure l'envoie dans un couvent perdu en Espagne pour qu'elle se retrouve. Après son retour, elle se voit confier la haute mission de chapronner Jeanne, une jeune postulante pleine d'entrain et en quête de savoir. Sa vie reprend des couleurs et une amitié forte lui permet de revenir peu à peu parmi la vie du couvent.

L'autrice interpelle le lecteur sur ce qu'il nous reste quand on donne tout à Dieu ; quand on remet sa vie aux tâches quotidiennes qui rythment chaque heure. Où se situe la personne que l'on est ? Quand l'amitié vous apporte de l'espoir et vous permet de sortir de la torpeur, est-ce mal ? Soeur Anne voit son quotidien boulverser mais dans une petite communauté, même de religieuses, il y a toujours le jugement et les messes basses. Doit-on tout sacrifier pour se plier à l'ordre établit même si cela veut dire s'effacer et mourir à petit feu ? Là est la question.
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Un roman plein de douceur alors que la thématique n'est pas facile.
Une Soeur, Soeur Anne, dans un couvent est en perte de repère. Elle se voit confier l'arrivée d'une postulante, Jeanne, pleine d'optimiste et qui est certaine de son appel de Dieu.
un roman qui aborde la religion mais ce n'est pas forcément le sujet principal. Ici Soeur Anne n'est plus sûr du choix qu'elle a fait à 20 ans : rentrer dans les ordres. Quelle est son histoire, ses questionnements ?
ce roman bien écrit est lumineux; la naissance de l'amitié en Soeur Anne et Jeanne est sublime.
#Mouriraumonde #NetGalleyFrance
J'en ressors avec un sentiment d'extrême douceur.
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Je lis peu de livres traitant de la religion catholique et celui-ci est le premier en littérature blanche abordant une communauté de femmes. L'autrice avec ce roman parle de foi mais surtout de conviction, de choix, de regrets et d'amitié. Soeur Anne a voulu très jeune donner sa vie à Dieu, elle a choisi de "mourir au monde" pour renaître exclusivement dans sa foi. Elle s'est éloigné de ses parents et de son frère pourtant elle vient d'une famille aimante où elle était très proche de son frère avec lequel elle entretenait une relation fusionnelle mais cet amour ne l'a pas détourné de sa vocation. On la sent fragile, un incident à visiblement eu lieu des mois auparavant ébranlant la jeune Soeur, nous le découvrirons au fil des pages. Avec l'arrivée de Jeanne, elle va devoir guider la jeune fille retrouver l'innocence, l'insouciance, la soutenir. Les doutes qui l'habitent vont aussi lui permettre de l'orienter, la rassurer. Entre les deux femmes, une amitié sincère et forte va se créer mais cela va déranger l'équilibre de la communauté. Une attention réciproque va éclore car Jeanne sent les failles de cette Soeur et va faire en sorte de la protéger. 

En peu de pages, l'autrice nous happe, je me suis inquiétée pour Soeur Anne, j'ai été touchée par cette amitié si forte et sincère. L'autrice m'a immergée dans cette communauté, la solitude de Soeur Anne qui n'y est pas intégré qui passe pour une dérangée. La réaction des autres Soeurs vis-à-vis de Soeur Anne m'a choquée, je me serais attendue à beaucoup plus de bienveillance mais les doutes de la jeune femme mettent à mal l'équilibre tout comme son affection envers Jeanne car seul l'amour envers Dieu compte. Soeur Anne va alors faire un geste d'amour ultime qui m'a beaucoup émue. Ce roman poétique porté par une plume délicate nous offre une véritable introspection sur ce qui guide les choix. Les flashbacks dans la jeunesse de Soeur Anne mais aussi dans les mois précédents l'arrivée de Jeanne nous permettent de comprendre la Soeur mais apportent en plus du rythme à la lecture et une légère tension.

J'ai été séduite par ce court roman que j'ai trouvé très poétique et subtil. L'amitié des deux femmes m'a vraiment émue, leur sincérité l'une envers l'autre était très touchante. Un premier roman prometteur qui traite avec justesse d'un sujet qui sort des sentiers battus. 
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RL, Prix Premières paroles 2022, premier roman
découverte de la vie conventuelle avec ses règles très strictes
comment deux femmes dont le rapport à la foi est aussi différent peuvent se rejoindre
connaissance de soi
expérience mystique
une vie de recueillement à la fois attirant et répulsif
confusion des sentiments, vocation, sacerdoce, sacrifice,
incompréhension de la famille d'Axelle (frère Jean, père malade
Soeur Anne ne se sent pas à sa place dans le couvent, plus de vie privée, plus d'intimité (lettres volées)
Un jour viendraGiulia Caminito – Gallmeister
Bakhita de Véronique Olmi
Retrouve la foi (la joie de vivre ?) grâce à Jeanne, se sacrifie pour que Jeanne, faite pour être l'épouse de Dieu, accomplisse ses voeux
Besoin d'amour d'Anne qu'il émane de Dieu ou de Jeanne
Les autres soeurs prennent Anne pour une folle
Les Filles de la Charité et de la Pauvreté, ordre fondé en 1658
Jeanne devient Sour Marie-Blandine, à la fin du roman, Jeanne croit reconnaître Anne, tenant la main d'une petite fille, dans une boulangerie
Anne s'est-elle suicidée ?

« Mourir au monde » - quel joli titre emprunté à la théologie ! - , c'est en quelque sorte renoncer à la vie matérielle pour se donner à Dieu.
Soeur Anne, les « yeux bleus et tristes », traverse une crise profonde l'amenant à remettre en cause les engagements pris, vingt ans plus tôt à son entrée au couvent, et à sombrer dans la dépression.
Pour l'arracher à sa prostration, la Mère supérieure lui confie la formation des nouvelles arrivées. Lorsque Jeanne, à peine sortie de l'adolescence, serre la main d'Anne, c'est la révélation... Jeanne est le miroir dans lequel Anne retrouve celle qu'elle a été. Par la grâce de la jeune postulante, Soeur Anne se souvient du « frisson de la foi » qui l'a abandonné, de sa famille qu'elle a quittée pour fuir un mal-être que l'amour de Dieu n'a pu guérir. Comme si la religion n'était qu'un leurre, comme si nous, pauvres humains, n'étions que des solitudes confrontées à notre petitesse et à notre peur du monde.
Comment deux femmes dont le rapport à la croyance - l'une doute, souffre et vit dans l'idée qu'elle se sacrifie, l'autre vit son engagement dans la joie et la paix intérieure - est aussi différent peuvent-elles se trouver avec autant d'évidence ?
C'est le propos de ce magnifique premier roman tout en nuances, empreint de poésie et de spiritualité qui, au-delà de la description minutieuse des rites régissant l'existence monacale, à la fois attirante pour la quiétude qu'elle exige et répulsive parce qu'elle nie toute intimité, et du dévouement énigmatique des soeurs à Dieu, fait le récit d'un coup de foudre entre deux femmes, réunies dans leur ferveur pour la musique, seule entorse à la monotonie des jours consacrés à la méditation.
Claire Conruyt nous rappelle que seul compte l'amour qu'il soit de Dieu ou d'un être humain.
« Mourir au monde » fait partie de la sélection du Prix premières paroles 2022.

EXTRAITS
La vie religieuse sonne une fin. C'est mourir au monde. Il y a ensuite une renaissance. Vous vivrez, mue par un amour rédempteur. Vous accepterez d'être détruite en vue d'être créée à nouveau.
Pour Jeanne, la vie est une série de moments dont l'intensité ne varie guère. La religieuse, elle, vit dans l'attente d'une épreuve.
Mais elle n'avait jamais connu le bonheur en Dieu dont toutes parlent avec hébétude ou orgueil.
La vie religieuse est une tempête. […] La paix vient avec le temps mais ne s'acquiert jamais vraiment tout à fait.
Il faut apprendre à vivre pour quelqu'un d'autre que pour vous mêmes. C'est dans ce silence, dans cette solitude, que le Christ vous rejoint.
Ça fait longtemps que je ne t'attends plus, Axelle. Ma grande soeur est morte au moment où elle s'est crue sainte. Ce n'est pas parce que tu sacrifies tout que tu l'es, sainte. Tu confonds souffrance et résilience. […] Par orgueil, tu as décidé de vivre dans la douleur.
Tu t'es tellement détruite que tu adores te faire mal parce que c'est ce qui te prouve que tu vis encore.
L'orgueil de toujours croire qu'on a quelque chose de plus beau à dire que le soleil qui se couche.
Il y a votre coeur, et il y a Dieu.
Qui aurait pu croire que derrière ce beau visage se cachait une peur du monde ?
En obéissant, vous existez.
Votre élan peut se dissoudre dans le sable de l'habitude (lettre de Soeur Anne à Soeur Jeanne).
Je l'aime d'un amour qui ne se nomme pas.
Vous avez répondu à un appel et, aujourd'hui, vous ne l'entendez plus.
La miséricorde des hommes n'est pas celle de Dieu. Les religieuses n'oublieraient pas.
Le Christ n'aime rien tant que les âmes échouées qui le cherchent. C'est leur foi, leur toute petite foi cabossée, qu'Il affectionne.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Premier roman de Claire Conruyt sorti à l'occasion de la rentrée littéraire 2021, l'autrice interroge le choix d'une vie, d'une vocation et les motivations qui peuvent nous conduire sur cette voie.


Avec Mourir au monde, nous entrons dans le secret de la vie d'un couvent où chaque religieuse a une tâche, une fonction qui lui est dévolue au sein de la congrégation, où l'autorité persiste par la présence d'une hiérarchie entre les Soeurs et par la présence d'un prêtre, objecteur de conscience et disposant d'un ascendant sur ces dernières.

Ce roman est une rencontre entre deux femmes dont les vies seront bouleversées.
Si Mourir au monde signifie renoncer à sa vie d'avant pour entrer dans les ordres et obéir à Dieu, ce roman va être exact opposé de ce titre.
Ce roman est le récit d'un sauvetage accompli par une jeune femme, bientôt novice, fervente croyante, qui espère ramener sur le chemin de la foi une religieuse envahie, prisonnière du doute.
C'est une renaissance et une réouverture au monde par la découverte et l'expérimentation d'une amitié pure et sincère, pleinement vécue car libérée des tracas de la vie quotidienne.
C'est la redécouverte de la puissance des liens familiaux, des liens qui unissent un frère à sa soeur qui risquent de se briser à tout moment et qui pourtant résistent.


Avec une plume lyrique, poétique et lumineuse, Claire Conruyt fait le récit d'une amitié hors du commun, d'une communion de deux âmes réunies par la musique et la contemplation de la nature, d'un sauvetage suivi d'une renaissance et d'une liberté retrouvée. Cependant, l'autrice rappelle que même au sein d'une communauté religieuse et dans un cercle plus restreint encore, on peut retrouver des travers de la société avec ses mesquineries, ses sous-entendus et coups bas, sa hiérarchie et l'autorité qui en découle.
Malgré une certaine lenteur dans le déroulé de l'histoire mais qui peut se comprendre par le sujet et le lieu du déroulé de l'histoire, Mourir au monde est un joli premier roman.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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