Merci Masse Critique une fois de plus.
Le format est sympa, pas de pages numérotées.
Couverture noire, tellement noire, qu'on se demande s'il porte un titre.
J'ai aimé lire les premières pages.
Ce livre démarre facilement, tu as envie d'en savoir plus.
Les réflexions du détective pourraient être les miennes, en moins littéraires.
Et, rapidement, tout part en vrille.
Dans la tête du détective, une réflexion suit la précédente, suivie, elle-même, par la suivante qui éventuellement rejoint la première.
L'histoire ? Je ne suis pas sûr d'avoir compris pourquoi un détective, pourquoi un mort, si tant est-il qu'il est vraiment mort.
J'ai cru comprendre que l'auteur a voulu se faire plaisir, mais certaines répétitions m'ont parue lourdes.
Vers la moitié du livre, les réflexions ne m'ont plus apporté grand-chose.
Tant, que j'ai parcouru la deuxième partie en la survolant, ne lisant qu'en diagonale pour finalement arriver à la fin d'un livre que je n'ai pas compris.
N'étant pas littéraire du tout, j'ai choisi ce livre en pensant lire un thriller, mais le résultat est que le détective aurait pu être cuisinier, le mort, une dinde, que l'histoire aurait été la même. Une histoire que je n'ai pas comprise.
Je suis désolé de ne pas apporter un éclaircissement avec cette critique, mais ce livre ne m'a apporté un moment d'évasion que lors des premières vingtaines de pages.
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Nous voilà propulsés sur une scène de crime avec un mort (ou non), une arme (ou plusieurs), une pièce avec une unique fenêtre et et une porte, derrière laquelle se trouve un brigadier au téléphone avec sa femme. Un détective et son assistant sont sur place. L'auteur nous immerge immédiatement dans les méandres psychiques du détective, tout en utilisant la 3ème personne. Tout au long du récit, écrit d'une traite, sans chapitres ni paragraphes, nous sommes ballottés au gré des réflexions de ce fameux détective. Son esprit s'égare régulièrement de la scène de crime sur laquelle il est censé se pencher, pour se questionner sur des considérations parfois futiles.
Un roman assez théâtral mais dont la lecture est rendue laborieuse du fait de trop nombreuses répétitions et sensations de retour en arrière.
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Il y avait des découvertes qu'on devait faire par soi-même, se dit-il. Même si l'on croyait parfois découvrir quelque chose quand on ne faisait rien en réalité qu'imiter les autres ou qu'on se trouvait sous l'influence des autres quand ceux-ci prétendaient avoir découvert quelque chose alors qu'ils n'avaient rien découvert du tout, se dit-il. Ou bien si, ils avaient découvert quelque chose, et c'était pour cela qu'ils parvenaient à se frayer un chemin vers la vie tandis que les autres, ceux qui n'avaient rien découvert, s'égaraient parmi des rochers aux arêtes coupantes.
La vie tend à l'imitation, se dit-il. On singe quelque chose et à force de singer on devient autre chose. Ou pas. Parfois, les choses finissent par se confondre et on ne sait plus qui singe qui.
Antonio Soler présente son nouveau roman "Sud", à paraître le 24 août en librairie !
Traduit de l'espagnol par Guillaume Contré : au sommet de son art, Antonio Soler emporte le lecteur dans un tourbillon de voix hypnotique et dresse une cartographie de l'âme d'une justesse éblouissante.
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