AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 49 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
En Australie, les animaux féraux, c'est à dire des animaux domestiques retournés à l'état sauvage, causent des dégâts considérables sur l'écosystème indigène.
C'est encore plus vrai, quand il s'agit d'un énorme cochon, d'une intelligence anormale et particulièrement retors.
Dans ce roman Kenneth Cook, nous conte la lutte que vont mener Alan Treval, son fils Mickaël, épaulés par une jeune pilote d'avion contre cet animal, décidemment très coriace...
J'ai pensé, vu le thème du livre, au film "Razorbak", où sévissait aussi un sanglier géant.
Mais, il ne semble pas y avoir de relations entre ce roman (paru en 1980) et le film sorti en 1984, mais tiré de l'oeuvre d'un autre auteur.
J'avoue avoir été un peu partagé à la lecture de "La bête", ce roman d'aventures, est bien mené et sans temps morts, les rapports entre les personnages sont bien décrits,en particulier entre le père et son fils, mais je crois que j'attendais plus de Cook, dont j'ai lu de très élogieuses critiques, et qui est présenté comme un des meilleurs auteurs australiens.
Cependant, loin d'être décevant, ce roman, me donne envie de continuer à découvrir cet auteur, et en particulier ses écrits dans le domaine plus léger de l'humour...
Commenter  J’apprécie          276
La bête? Un monstre, une meute, un animal féral!
Sa tanière? Un des îlots des marais du bush australien.
Les pisteurs? Un agent de l'environnement accompagné de son fils, un fermier et sa bru...
D'une chasse "conviviale" à une quête effrénée, le lecteur est happé par cette traque systématique et organisée qui aboutira à un duel sauvage et maîtrisé.
Un récit captivant.
Commenter  J’apprécie          200
Tel est pris qui croyait prendre….. ou pas.
Road trip dans le bush australien à la recherche d'un cochon" marron ", (animal domestique rendu à la vie sauvage), pour un représentant du département de conservation et son fils , d'abord à pied puis à cheval, puis en avion pour finir à pied .
la traque est longue, tout comme sa description qui tire sur des pages et des pages, au début on trouve cela instructif mais ensuite un peu trop redondant.
Commenter  J’apprécie          190
Cochon géant ou sanglier sauvage, quelle est donc cette créature dangereuse et bien trop intelligente qui terrorise les fermiers au fin fond de l' Australie e qui se moque d'eux et de leurs pièges , qui est capable de libérer ses congénères d'un labyrinthe et qui se place exactement hors de portée de fusil tout en regardant son ennemi humain
Au début du livre, on a un peu de mal à croire que cette histoire va nous tenir en haleine
Puis , on se prend au jeu de cette traque,encore plus quand on se met à la place du chasseur dans un petit avion piloté par une femme qui fait des prouesses par s'approcher le la proie
Habile ( le personnage de la pilote est vraiment bien trouvé dans cet environnement viril) et haletant
Ce n'est pas le plus grand livre de Kenneth Cook , auteur australien , capable d' écrire sur des sujets extrêmement variés
Un bon moment de lecture
Je vous conseille aussi Cinq matins de trop et , sur un sujet plus grave, le passionnant Vin le la colère divine
Commenter  J’apprécie          180
Pig
Donc il aura fallu presque trente-cinq ans pour traduire PIG en français en sachant que le premier Kenneth Cook (cinq matins de trop) est sorti en 2006 . Mieux vaut tard que jamais et ce roman d'aventure sans aucun moment de relâche est tout simplement extraordinaire de simplicité et d'intelligence littéraire.
On connait les nouvelles, les koalas, les crocos, les wombats, les marsupiaux bourrés mais cette fois le récit s'élève au niveau de l'épopée avec une incroyable noblesse.
Un cochon sauvage peut-il être intelligent, peut-il déjouer les pièges des hommes, peut-il concevoir des plans d'attaque, avoir l'esprit de vengeance ?
La réponse est oui.
Les héros humains ou animaux sont des héros et les bagarres sont dignes de John Ford.
Les personnages sont vraiment sympathiques. le père, le fils se comprennent comme des potes et ont de l'humour.
L'aventurière est belle et courageuse.
La bête est à la hauteur.
6 étoiles si possible.

A lire tout de suite entre deux niaiseries
Commenter  J’apprécie          141
Quel cochon !!! Un très bon livre de Kenneth Cook, peut-être mon préféré de tous ceux déjà lus. Un face à face entre l'homme et l'animal... et quel animal ! Et à noter, un personnage féminin bien présent, plutôt rare dans ces histoires du bush.
Commenter  J’apprécie          40
Un très bon thriller un peu western qui immerge dans le bush australien.
Thriller car au fur et à mesure du bouquin la tension monte, on angoisse de tourner la page!!! Les personnages ne sont pas des héros sans peur et sans reproches, bref des personnages humains.
Au-delà de l'histoire très bien rythmée l'écrivain fait réfléchir sur les problèmes d'invasion de ce territoire par les espèces domestiques emmenées par l'homme et totalement hors de contrôle.
Un très bon livre que je conseille. La seule chose qui m'a déstabilisée est le manque de chapitres, en effet tout le bouquin est en un seul bloc. impossible donc de s'arrêter de le lire.
Commenter  J’apprécie          40
Il est australien, pèse la bagatelle de 500 kilos, court aussi vite qu'un taureau de corrida, est reconnaissable à la rayure blanche qui zèbre ses soies noires et à sa défense gauche plus longue et plus acérée que la droite. Lui, c'est un cochon retourné à l'état sauvage, un cochon féral dans le lexique du bush australien, La bête pour le traducteur de Kenneth Cook.

Direction la région d'Adalone dans la Nouvelle Galles du Sud en Australie. Les éleveurs sont confrontés à des hordes de cochons sauvages qui déciment leurs troupeaux. Parmi ces cochons sauvages, on en trouve un, le « Roi de la savane » : « La bête était acculée à la muraille, face aux chiens. Pour la première fois, les hommes la voyaient distinctement. C'était un énorme sanglier de plus d'un mètre au garrot. Debout, il aurait avoisiné les deux mètres. Il était couvert de longues soies d'un noir intense, à l'exception d'une raie blanche qui partait de son oreille gauche, descendait sur le côté de sa hure jusqu'à son groin pour s'arrêter à sa défense. Côté gauche, sa défense faisait au moins vingt centimètres tandis que la droite était plus courte de trois ou quatre centimètres. Sa gueule baveuse et ses mâchoires maculées d'écume lui donnaient une apparence grotesque. La rayure blanche et la longueur inégale des défenses ajoutaient à la bête une touche repoussante, presque obscène. » (p.11)

Ce cochon-sanglier est devenu affreusement méchant… il piétine les chiens-molosses, éventre les chevaux, s'évade avec perte et fracas des tentatives d'encerclement menées par les fermiers.
C'est alors qu'intervient Alan Treval du National Departement of Conservation. Il arpente le bush australien pour étudier les animaux marrons du territoire. Un cochon marron ou féral, apprend-on, est un cochon domestique relâché dans la nature ou qui s'est échappé de son enclos et qui de fait retourne partiellement ou complètement à l'état sauvage. Il débarque chez Tom Robbins, fermier dont les terres sont des concessions que l'Etat souhaite récupérer et transformer en parc national. Mais auparavant, Alan Treval est missionné pour des recherches sur les cochons ensauvagés et le meilleur moyen de les supprimer. Accompagné de son fils, le garde forestier s'installe à proximité des marais et commence son étude, non sans compter fleurette à Anne Robbins, la belle-fille du propriétaire terrien.
Et il suffit d'un piège à cochons pour que Treval et son fils fassent connaissance avec le sanglier monstrueux. Un cochon rusé et qui fait preuve d'une cruauté impitoyable. S'engage alors une traque mi-animale mi-humaine où la rage n'émane pas forcément du bipède. Une traque à la vie à la mort où les humains devront faire preuve d'ingéniosité pour tenter de vaincre ce cochon peu amène.
Treval, écologiste dans l'âme et scientifique de formation, refuse toute forme d'anthropomorphisme vis-à-vis de ce cochon hors-norme : « Je ne pense pas qu'un cochon soit venu sauver les autres. Ce qui a pu se passer, et je dis bien « a pu », c'est un autre genre de scénario : un gros cochon sauvage est entré en force dans le piège, attiré par les carcasses. Il a détruit le grillage, créant un trou par lequel les autres cochons sont sortis. Ce qui ne veut pas du tout dire qu'il ait volontairement pratiqué ce trou pour libérer ses congénères. » (p. 73)

Au fil des pages, Treval passe d'une capture éventuelle pour étudier ce cochon féral à une volonté de débarrasser les marais de ce cochon-tueur :
» – Bien sûr que ce bâtard se venge ! éructa Robbins. Je l'ai regardé bien en face, l'enfoiré, et je vous le dis : j'ai vu de la haine. Ce n'est pas un cochon comme les autres ! » (p. 217)

Et Kenneth Cook va s'amuser durant tout le roman à transformer le duel de Treval et du cochon XXL en jeu du chat et de la souris dans le grand bush australien… Mêlant écologie et suspense, La bête est un vrai page-turner ! Il faut bien avouer que ce cochon rappelle furieusement le sanglier meurtrier du film d'horreur australien Razorback, sorti en 1984. Et on se demande vraiment comment cette traque à la bête du Gévaudan australien va finir.

Un drôle de thriller écrit par Kenneth Cook, cet écrivain-journaliste-réalisateur-scénariste considéré comme l'un des principaux écrivains australiens contemporains. Ce roman fut publié en 1980 sous le titre Pig mais il n'a pas pris une ride ! Et il faut remercier les éditions Autrement qu'ils l'ont fait traduire en français en 2014 seulement… Et si la thématique animale vous plaît, l'auteur est assez prolifique sur les animaux autochtones australiens ! Koalas, kangourous, wombats ont la part belle dans ses romans. de quoi découvrir l'Australie en restant dans le fond de son canapé !


Lien : https://deambulationsrennais..
Commenter  J’apprécie          20
« Il parlait avec l'assurance de celui qui savait que le serpent était le pur produit de son imagination. » (212)

Je frétille de plaisir à chaque fois que je tombe sur des histoires de bêtes que je n'ai pas encore lues. Je ne me suis pas encore aventurée aux histoires de guerre vues par Kenneth Cook. Et à lire ce livre, j'y développerai même quelque réticence supplémentaire ! Entre citation tirée de l'Apocalypse et ambiance à la Stephen King, qu'est-ce que ce doit être quand on passe du sanglier au bipède !

Un sujet incontestablement original. Qui ne manque pas d'humour. Des personnages sympathiques bien que peu fouillés. Un état des lieux écologique de l'Australie l'air de ne pas y toucher. Et comme on dit de nos jours, un « page turner » qu'on ne lâche plus dans son galop final. Presque du thriller !

Pas le livre de Kenneth Cook qui m'ait le plus fait jubiler, mais je ne suis pas prête de l'oublier !
Commenter  J’apprécie          20
Résumé : Un aventuro-écolo et son fils se lancent sur les traces d'un animal ou plutôt d'un monstre enfin dans tous les cas, d'une bête. Ce sanglier, qui sort tout droit de la mythologie avec ses yeux rouges et ses défenses, sème la terreur en Australie. Celui-ci est aussi intelligent que terrorisant et entraînera nos deux héros sur des chemins dangereux. le tout avec l'humour de Kenneth Cook trait caractéristique de ses ouvrages.

Le mot de la fin : Un ouvrage qui ne casse rien et qui aurait pu tenir dans une des fameuses nouvelles de l'auteur.
Lien : http://lesmiscellaneesdepapi..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (93) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}