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2.5/5   2 notes
Résumé :
Madame Récamier - Louise Cornaz (sous le pseudonyme de Joseph Autier) : « Elle était, pour ainsi dire, une des curiosités de la capitale ; on allait la voir un peu comme on allait visiter le Louvre ou le Panthéon. » « Son salon a été un rendez-vous de gens célèbres, une sorte de carrefour des nations où se sont entrecroisés, sans jamais s’entrechoquer, les rangs, les races et les opinions »

Juliette Récamier, dite Madame Récamier, née en 1777, épouse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce petit volume n'est pas une biographie de Julie Récamier la plus grande salonnière de l'Empire, de la Restauration et de la Monarchie de Juillet; c'est plutôt une réflexion sur son essence. Il augmente mais n'éclaire pas le mythe d'une belle femme avec un très grand coeur.
Des politiciens de marque ont fréquente ses salons: Wellington, Murat, le Prince Auguste, de Prusse, Caroline Bonaparte, et d'autres. Parmi les écrivains on compte Chateaubriand, Constant, De Staël, Tocqueville, Mérimée, Lamartine, Sainte-Beuve, et Balzac. Canova et Chinard ont fait des bustes d'elle. David, Fragonard, Morin, Girard, Massot, Lefèvre et Cosway ont fait des portraits.
La conclusion de Cornaz est aussi surprenante que décevante. Jule Récamier n'était la muse de personne. Elle était une amie et une confidente qui n'influait pas. D'après Cornaz: '"Elle était plus calmante que stimulante. ... Ces grands artistes ont beau répéter qu'elle était leur inspiratrice; elle ne leur a inspiré qu'une affection aussi pure qu'exaltée." (p. 66)
Cornaz semble avoir fait très peu de recherches pour ce livre qui aussi mince qu'un documentaire télévisé et n'informe pas plus. En dehors de la période de confinement (Covid-19), ce livre aurait été une perte de temps. Pourtant, j'étais bel et bien en confinement et j'ai passé une soirée bien agréable à le lire.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Juliette Bernard était déjà, quand elle arriva chez ses parents, très jolie, aimable et gaie. Elle n’avait pas encore l’incomparable beauté qui devait la faire tant remarquer plus tard, mais déjà elle ne passait point inaperçue. Sa mère, une femme élégante, aimant le faste et le bruit, se plaisait à la parer comme une idole et à la produire dans le monde, ce que la fillette trouvait infiniment plus ennuyeux qu’amusant. Cela n’empêchait cependant point Mme Bernard de veiller à ce qu’elle reçût une éducation soignée. Juliette fut bientôt bonne musicienne, – elle chantait, jouait de la harpe et surtout du piano, qui resta, jusqu’à la fin de sa vie, son instrument préféré. Elle dansait avec une grâce extrême et pendant les premières années de sa jeunesse elle aima la danse avec passion, mais elle l’abandonna de bonne heure. Les arts d’agrément ne formaient point d’ailleurs sa seule étude, car Mme Bernard tenait à ce que son intelligence ne fût pas moins développée que ses talents.

Chapitre I
Premiers succès et premiers revers
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On recevait une société nombreuse et cultivée chez M. et Mme Bernard. Ils menaient un grand train de vie ; leur hospitalité très large et leur amabilité attiraient chez eux beaucoup de gens d’esprit. Ils avaient une loge aux Français ; ils donnaient des fêtes fréquentes. Juliette prit ainsi, de bonne heure, une si grande habitude du monde que jamais, dans la suite, elle n’éprouva le moindre embarras à se trouver en contact avec la société la plus haute et la plus distinguée non seulement de Paris, mais de l’Europe entière.

Chapitre I
Premiers succès et premiers revers
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« Je quittai à regret une époque si calme et si pure », écrivait-elle plus tard à propos de sa sortie du couvent, « elle me revient quelque fois comme dans un vague et doux rêve, avec ses nuages d’encens, ses cérémonies infinies, ses processions dans les jardins, ses chants et ses fleurs. »

Jamais assurément la jeune pensionnaire ne devait retrouver des jours « si calmes et si purs ». Elle allait au-devant d’une existence exceptionnellement brillante, pleine de triomphes et de succès dont bien peu de femmes ont connu l’équivalent ; des admirations, des adorations sans bornes allaient s’offrir à elle ; pourtant ce qu’elle quittait est resté certainement ce qui a le plus ressemblé au bonheur dans la longue carrière à la fin de laquelle elle disait parfois : « La vie que j’ai menée n’est pas enviable. »

Chapitre I
Premiers succès et premiers revers
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