Baton Rouge

C'est mon premier Patricia Cornwell. Les réflexions que je fais ici sont uniquement sur ce livre que j'ai trouvé très déplaisant !
Les personnages sont au-delà de la caricature; les descriptions de rappors des autopsies sont exhaustives, avec des détails de voyeurisme (veut-elle montrer sa connaissance ?) ; les actions des personnages sont présentées avec minutie là aussi avoisinant le voyeurisme (sauf à la fin quand on ne sait pas bien ce qui s'est passé).
Les personnages “méchants”
les jumeaux Chandonne, un beau comme Apollon, l'autre un vrai monstre poilu, sont issus d'une famille française des grands vignerons qui “financent avec libéralité le terrorisme”. Il faut croire sur parole parce que l'auteur ne nous donne pas un minimum des faits. Les deux jumeaux sont des assassins des femmes et les détails de leurs actions sont écoeurants.
les personnages “positives”
le médecin légiste Scarpetta et ses amis (dont une nièce) se comportent comme super-héros à qui tout est permit, même le meurtre. Encore des caricatures !

Ce tome là est passionnant et change des précédents en ce sens qu'il n'est pas écrit à la première personne du point de vue de Scarpetta mais les chapitres se succèdent, sautant d'un personnage et d'une action à l'autre, sans répit.
L'action se déroule en Louisiane, où Kay est appelée en tant que consultante pour tenter d'élucider une série de disparitions de femmes. Nous retrouvons les jumeaux Chandonne, Jean-Baptiste se retrouve même à Houston dans le couloir de la mort, dont il parvient à s'évader. Nous côtoyons une autre policière locale, Nic, qui enquête également.
Beaucoup des monstres tueurs sont exterminés à la fin, sauf Jean -Baptiste qui parvient à s'échapper et que nous retrouverons probablement.
C'est aussi dans ce tome que Benton fait sa réapparition, étant considéré comme mort par le programme de protection des témoins. Ils ne se retrouvent avec Kay qu'à la fin du livre.
Souhaitons que les aventures des uns et des autres se poursuivent sur le même rythme.

Un suspense qui se deroule comme son nom l'indique,a Baton rouge en Louisiane.Notre heroine recurrente madame Scarpetta va avoir fort à faire dans ce nouvel opus de ses aventures.Les retrouvailles avec les freres Chardonne promettent de faire des etincelles !

Lu en anglais ma lecture n'en fut pas très simple, déjà à cause des termes médicaux que j'ai dont j'ai dû chercher la traduction puis la signification mais surtout parce que je ne suis pas entré dans le roman.
Douzième volume sur Kay Scarpetta ça commence à faire beaucoup et si le filon s'amenuise, on peut même dire qu'il se tari avec ce volume. de mémoire le précédent se termine avec la mort d'un personnage important, Benton, et j'aurais préféré que ça s'arrête là. Dans ce volume elle démissionne ouvre son propre cabinet médico-légal et c'est long. Autre point négatif, on passe du « je » à la troisième personne ce qui est un peu déroutant, ça contribue à me faire sortir du récit, en tout cas pour cette auteure.
En positif on a quand même le style de l'auteure qui sait mettre de la psychologie derrière ses personnages, le livre a un excellent rythme de lecture avec ses chapitres courts et bien que je lui trouve un peu trop de longueurs, il y a tout de même le point de vue du tueur que l'on n'avait pas avant qui reste une petite révolution chez Patricia Cornwell dans cette saga.

Au final je suis mitigé, si le style d'écriture change c'est pour le meilleur et pour le pire, le roman met du temps à décoller et l'histoire des jumeaux est assez caricatural.

Je continue ma relecture de confinée !

Cet opus mettant en scène K. Scarpetta est plus dynamique que le volume précédent Dossier Benton, que j'ai trouvé très soporifique.

C'est loin d'être le meilleur Cornwell, mais il se lit vite et facilement, et je le trouve finalement assez divertissant.

Cependant, les aspects médecine légale, enquête, qui étaient très poussés au début des aventures du docteur Scarpetta sont mis de côté. C'est dommage, c'est ce qui me faisait acheter les romans les uns après les autres.

Et un roman de plus, le douzième de la série, que je n'ai pas apprécié. Ma première déception était Mort en eaux troubles puis Dossier Benton ne m'avait vraiment pas passionné... Là, je dois dire que je n'avais qu'une envie : que l'histoire des frères Chandonne se finissent... En fait, pour dire vrai, je suis allée jusqu'au bout pour ne pas rater d'éventuels évènements concernant les personnages. Ma patience a eu raison.

A la demande d'un juge local Kay Scarpetta se rend à Baton Rouge, ville ou la violence criminelle bat des records et connu pour ses Bayous; ne s'agirait-il pas là d'un piège : en tout cas Kay fonce.
Au cours de cette longue enquête les collaborateurs habituels, aides de Kay résoudront quelques énigmes. Mais très vite on comprendra que la famille Chandonne est en fait toujours derrière ces affaires.
Vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

Quelle lecture laborieuse. On change de ton et de perspective: Cornwell troque le fameux "Je" de Scarpetta pour reprendre une écriture plus classique. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, car à trop se focaliser sur les sentiments de son héroïne, les histoires partaient trop dans le pathos, ce qui gâchait l'histoire policière.

Seulement voilà, son écriture est devenue lourde: à force de vouloir tirer sur la corde des Chandonne ça finit par casser. Je n'ai trouvé aucune originalité dans le début de ce roman, que ce soit au niveau de l'intrigue, de la révélation qui ne m'a même pas surprise ou des personnages. J'ai eu l'impression à plusieurs moments (notamment ceux avec les frères) de lire une mauvaise copie d'un livre de Thomas Harris: exemple dans la cellule, ou il est clair que Cornwell s'est plus qu'inspiré de Lecter.

L'histoire est plate, ne décolle pas, je me suis forcée à lire jusqu'au milieu puis j'ai abandonné. Rien ne va, on retrouve encore et toujours des incohérences de temps et scénaristiques, ça en devient vraiment lassant. Bientôt la tante et la nièce auront le même âge, logique.

Bref, un livre à vite oublier.

Après avoir lu "Une mort sans nom" qui m'avait plutôt ennuyé, j'ai décidé de donner une seconde chance à Patricia Cornwell. Ce "Baton rouge" aura été sa dernière chance avec moi. Encore une fin bâclée après de pénibles longueurs pseudo-psychologiques, des descriptions vestimentaires bien snobs, et tous les clichés racoleurs d'usages. Cette série est un pur produit commercial sans intérêt autre que l'addiction aux personnages à suivre.

Decevant. J'ai eu l'impression que le livre ne commençait jamais et finalement c'est le cas car il se termine très rapidement. On y retrouve Jean-Baptiste Chandonne qui était déjà apparu dans un des romans de Patricia Cornwell, et qui avait voulu tuer Kay Scarpetta. Et également son frère jumeau Jay Talley.