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Robin Cousin (Autre)
EAN : 9782357611917
64 pages
FLBLB (20/08/2020)
3.17/5   15 notes
Résumé :
– Toutes les espèces finissent par dispa­raître mais soit elles évoluent, soit elles sont déci­mées. Donc Ludo est déguisé en humain du futur, adapté au dérè­gle­ment clima­tique et à la pollu­tion. Et Mimi en cafard, une des rares espèces qui survi­vront au prochain cata­clysme.

– T’as vrai­ment décidé de péter l’am­biance ?!

– T’avais qu’à choi­sir un autre thème de soirée.

– Le thème, c’est Apoca­lypse, pas Dépre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Dans une soirée de fin d'études entre étudiants et quelques professeurs, une soirée déguisée sur le thème “l'Apocalypse”, on boit, on discute, on parle de ce qu'on va faire après et surtout, chacun à travers son déguisement donne sa vision d'une hypothétique apocalypse, en fonction des ses compétences acquises lors du cursus universitaire. Sciences “dures” et sciences “molles” s'affrontent, et à travers ces discussions à bâtons rompus, Jérôme Cousin nous fait l'inventaire de toutes les possibilités, réalistes et plutôt effrayantes malgré l'insouciance de l'ambiance de la soirée. J'ai aimé ce contraste entre cette ambiance et ce que nous raconte réellement l'histoire, Ce n'est pas du tout un récit d'horreur, un récit post-apocalyptique, mais la pléthore d'arguments déployée est vraiment glaçante. Cette bande dessinée est édifiante. Mais malgré sa justesse et l'intelligence du propos, je me suis parfois un peu ennuyé, le rythme est un peu monotone, la tentative d'emballer le récit ne fonctionne pas vraiment, il manque un petit quelque chose, une vraie surprise ou je ne sais quoi pour rendre cette lecture passionnante, je n'ai pas retrouvé le crescendo maîtrisé et haletant de mes lectures précédentes de cet auteur, comme dans “Le profil de Jean Melville” et “Des milliards de miroirs”.
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Apocalypse, tel est le thème d'une soirée déguisée organisée par deux étudiantes pour fêter la fin de l'année scolaire. À côté des inévitables zombies, un biologiste arrive, rongé par la peste bubonique qu'il suppose surgie de la fonte du permafrost, un autre en machine, avec « des poumons artificiels pour la pollution », résulta d'une fusion transhumaniste, un autre en lobbyiste de Monsanto.
(...)
Si le débat au départ est forcément superficiel et part dans toutes les directions, ambiance soirée oblige, il soulève toutefois nombre de questionnements et débouche sur un engagement on ne peut plus concret et des plus enthousiasmants. Surtout lorsque l'on sait que ce projet est né d'une enquête réalisée à l'université de Poitiers, au cours d'une résidence d'artiste, et rapporte fidèlement et très habilement les réflexions des chercheurs et étudiants interrogés. On assiste sans doute au franchissement d'une nouvelle étape, après le surgissement du documentaire dans la bande dessinée, un nouveau dépassement des frontières. L'exposé est mis en scène et en bouche, avec beaucoup de crédibilité. C'est en quelque sorte l'abandon du format « cours magistral » pour une pédagogie impliquant tout le monde dans l'acquisition du savoir. La disruption de l'université a déjà commencé !


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Lou lit les mots de l'apocalypse devant tout le monde. "Je partage l'idée des collapsologues qui président l'effondrement de notre civilisation vers 2030 car comme tout le système dynamique, elle a atteint un stade critique qui la rend très instable. [...] Nous devons donc faire le deuil de notre civilisation. le monde à venir sera difficile à vivre mais aussi plein d'espoir." (p. 37). Cécilia blessé part et d'autres individus la suivent. L'alcool n'aide pas à réfléchir posément. Donc elle s'oriente vers des conneries mettant en danger sa vie et le projet d'une amie. Face à la catastrophe, les vraies amis débarquent à l'université. Ensemble, ils poursuivent leur discussion sur la fin du monde. La monde va t'il disparaître à cause d'un paléovirus? Donc il faut changer. Mais quoi? Comment? Tout se dresse sur papier avec des données sur le capitalisme, le rapport à la nature, le contrat social/société...

Une fois à l'université, l'idée doit se concrétiser. "On doit juste créer la possibilité d'une réflexion et d'une expérience radicale." (p. 56). La maison des étudiants est le bon espace. Ainsi elle devient le bon espace. Ainsi elle devient la maison de tout de l'université parasite.

Comment ne pas se sentir inspiré par ces dissensus inspirés et sourcés? Cela change de bien des programmes creux et hypocrites de nombreux médias. La fin du monde est un sujet auquel tout à chacun peut discuter. Comment gérer l'incertitude de l'avenir? Pourquoi cela ne serait-ce pas au citoyen de l'imaginer? Pourquoi n'auraient-ils pas leur mot à dire? En plus, le terrain est propice avec des étudiants, des chercheur-enseignants et des entrepreneurs. Les idées sont plus réalistes quand elle émerge de conflits. Pas besoin de jeux de pouvoir juste des jeux d'idées pour convaincre. On est pris dans ces turpitudes brillantes. Tout semble réaliste avec ce panel de personnages plus attachants les uns des autres. Les teintes vives et chaleureuses contribuent au dynamisme. le spectateur assiste à l'émergence d'un quelque chose surement pas pérenne. Ce n'est pas le plus important. Cela a le mérite d'exister. On apprécie l'efficacité, la concision et la culture exposée. On croise l'humour, l'amour et l'aventure.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Cette BD est une invitation à l'utopie, sur fond de soirée de fin d'études qui tourne en temps pour refaire le monde.
Le point de départ ? le thème assez débile de cette soirée déguisée : "apocalypse".
Les uns défendent la vision anthropologique de la crise écologique, certains opteraient pour le moteur à hydrogène comme solution ultime, d'autres sacralisent les études scientifiques... La joute verbale est lancée entre étudiant.es de sciences "dures" et étudiant.es de sciences "molles". Qui a tort, qui a raison ? L'alcool manque pour en débattre 😁
Une chouette histoire, presque trop sérieuse pour cette jeunesse sans rêve.
L'illustration est un poil anguleuse pour moi, mais je m'y suis vite faite.
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Cécilia et sa colocataire invitent leurs potes universitaires à une fête de fin d'examens qui a pour thème l'Apocalypse. Les deux organisatrices ont conviés chacune leurs amis de promotion et quelques profs dans le but de discuter des préoccupations écologiques, le tout autour d'une pizza géante. Comme le résume bien Cécilia : "chacun est venu avec sa vision du problème et c'est ça qui fera les délices du débat" Mais à l'image des réseaux sociaux où tout le monde donne son avis sans vraiment écouter celui de son voisin, les arguments fusent tous azimuts et très vite des tensions se créent, opposant les solutions.
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critiques presse (1)
BoDoi
16 février 2021
Une vision réaliste, vivante et pédagogique pour une BD en cohérence totale avec l’œuvre intelligente que construit Robin Cousin depuis la sortie du Chercheur fantôme en 2013.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
On veut toujours plus d’énergie et moins de CO2. On va finir par passer au tout nucléaire. Et un jour, ça finira par péter. Question de probabilités ! 
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— Bonsoiiiir !
— Ah, des survivantes ! Besoin d'éponger les filles ? J'ai un tacos végan : l'avocalypse ! Après ça, vous serez reparties comme en 40.
— "L'avocalypse"... Je rêve !
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