Depuis que j'avais découvert (rendons grâce à Babelio) que Michel Cousin se cachait sous le pseudonyme de Pierre Héro pour écrire des romans coquins, je n'avais de cesse d'espérer la rencontre d'un de ces livres, un dimanche matin de brocante matinale, afin de me déniaiser un bon coup. Le miracle a eu lieu et pour quelques euros je pouvais emporter Muriel Montossey dans sa tenue d'Ève qui ne laissait aucun doute sur les intentions de l'auteur.
Mais ce que je ne pouvais envisager, c'est que Pierre Héro allait supplanter Michel Cousin sur le plan littéraire. Je pensais avoir entre les mains un livre pour bidasse qui doit se consoler d'être en caserne à Remiremont alors que sa poupée se fait bronzer à Biarritz. Du brut de décoffrage en quelque sorte. Je me mettais le doigt dans l’œil ! C'est réaliste mais jamais vulgaire (nous sommes très loin de certains livres de Michel Brice et consorts), fort bien écrit, avec une pointe d'humour à l'occasion pour accompagner un scénario qui n'a rien d'hurluberlu.
L'auteur semble bien connaitre le monde du cinéma dans lequel pour percer il est préférable d'être jeune et jolie. Peu farouche peut aider aussi à l'occasion...c'est ce que vous allez découvrir si vous avez l'intention de vivre l'enlèvement de Sabine.
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Il ne désirait plus Maud depuis longtemps et quand sa langue chercha la sienne, il faillit la repousser, horrifié de la peine supplémentaire qu'il allait lui faire.
Ils avaient été amants, passionnés et il était comme un poisson mort tandis qu'elle le serrait contre elle et qu'il goûtait la saveur amère de ses larmes qui se mélangeaient à sa salive.
Quand Sabine revint à elle, le froid la fit presque grelotter et elle était seule.
Machinalement elle vérifia que ses vêtements étaient toujours là puis elle ouvrit son sac et constata que les trois billets qui s'y trouvaient avaient disparu.
Quand elle venait à Sarcelles, la jeune comédienne n'emportait qu'une petite somme avec elle.
Comme il ne répondait pas, essayant instinctivement de lui faire croire qu'il dormait, la jeune femme accéléra sa caresse, dirigea adroitement ce qu'elle tenait dans sa main vers une vallée dans laquelle il commença à se perdre, desserra ses jambes, cambra sa taille et il eut la sensation délicieuse qu'une petite pieuvre soyeuse et brûlante l'aspirait irrésistiblement.
La Rolls avait été construite pour le président à vie d'une obscure république centre-africaine presque vingt années plus tôt mais un coup d'Etat avait empêché son propriétaire d'en prendre livraison et de la payer.
La pensée qu'elle se donnait au neveu de son mari la surexcita et quand elle fut certaine de jouir très vite, elle le laissa aller à sa fantaisie, fermant les yeux, oubliant qu'elle était chez elle, dans sa chambre, tandis que le sommier reprenait sa chanson familière.
La grande galère du
rock français : le Havre
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