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EAN : 9782266086448
154 pages
Pocket (31/05/1994)
3.25/5   16 notes
Résumé :
Je m'appelle Amédée. Clodo, c'est mon ami. Comme il refuse qu'on lui apporte à manger, maman dépose, chaque jour, un sac de nourriture au fond de la poubelle la plus proche de la cabane de Clodo. C'est qu'il a sa fierté ! Mais maman ne pouvait pas se douter que cette fichue poubelle servait de planque à des truands...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Amédée Petitpotage... vous parlez d'un blaze... si les auteurs le veulent, j'ai plein d'idées en stock... Stanislas Grossebouffe, Venceslas Fritemolle, Fulgence Soupegrasse... Stop au massacre, ou plutôt gare au carnage...

Amédée porte un nom à se fendre la poire en deux. Et il assume. Il vit la vie d'un jeune garçon, à l'aube de l'adolescence, pris entre obéissance et désir d'indépendance, et il s'y entend pour vivre sa vie.

Là, le pauvre Amédée va se retrouver au centre d'une affaire d'adultes... une affaire de drogue, de schnouff, de pure, de blanche, de neige. Et que dire des règlements de compte qui s'ensuivront !

Tout démarre avec son copain, Clodo. Là, comme son nom l'indique, Clodo est un ... clodo, là où Petitpotage est un jeune garçon. Nous avons donc droit à quelques belles pages sur les SDF et la vie à l'hôtel 1.000 étoiles comme le dit Clodo.

Puis tout bascule le jour où Clodo récupère un sac plastique. Les mecs patibulaires mais presque qui le planquaient dans une poubelle de parc public entendent bien le récupérer, ce sac. Alors, ils font le coup de feu. Et Clodo termine à l'hosto... ça rime.

Amédée hérite du chien de Clodo. Clodo est un clodo alors le chien s'appelle le Chien, normal dans le monde de Petitpotage.

S'ensuit une enquête policière menée tambour battant, où Amédée rivalise d'ingéniosité et de ruse, essayant de doubler la police qui est aussi sur le coup. Qui arrivera à démêler les fils ? Ludivine... Je ne vous ai pas parlé de Ludivine? Quel oubli de ma part. C'et la chérie d'Amédée... rien de plus simple. C'est la fille du boulanger. Celui qui pétrit les miches de... oups, je m'égare.

Au final, mon ressenti est que l'on a un polar sans concession, très dur, qui n'a rien à envier aux livres destinés aux adultes, drogues, coups de feu, meurtres, règlements de comptes, adultes pervers... qui me semble un peu trop radical pour le public visé, vers 9-10 ans. On dira que les enfants d'aujourd'hui en voient davantage sur le Net... mais est-ce vraiment une raison pour leur en resservir plus dans des lectures d'initiation? Des types estourbis pour un trafic de diamants... cela le ferait sans doute pareil.

Peu de poésie aussi dans ce monde de brutes. Et c'est dommage. le jeune lecteur apprendra que l'on devient SDF sans vraiment le vouloir et regardera ces laissés pour compte de la société d'un autre oeil (peut-être).

La fin est un peu abrupte avec Amédée revenant sur le fait que Clodo est un être humain et puis rien... C'est chouette, mais un peu court comme fin. J'aurais attendu un peu plus de développements, et pourquoi pas une happy end. Là on tire-bouchonne pas mal avec une fin qui n'en est pas une. Que devient Clodo, et son chien... va-t-il retrouver un travail, comment, etc. Je suppose que cela fera partie d'une suite... et je trouve que ce serait bien. Clodo est le vrai personnage principal du livre. Clodo Grosrougequitache, cela faisait moins chouette sur la couverture d'un livre pour enfant... quand je vous disais que j'avais plein d'idées de noms de héros...
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Ce livre parle de la vie des SDF. C'est l'histoire d'un homme pauvre qui devient ami avec un petit garçon qui s'appelle Amédée PETIPOTAGE. Amédée appelait tout le temps son ami Clodo. Un jour, Amédée lui demanda s'il pouvait garder son chien. Clodo réfléchit et accepta. Un soir, alors qu'Amédée regardait par la fenêtre pour voir si tout se passait bien pour son ami, une voiture noire mystérieuse passa avec trois homme habillés tout en noir et un petit chien. Quelques jours plus tard, la voiture revint...
J'ai trouvé ce livre facile car l'histoire était courte avec peu de personnages et des lettres écrites vraiment grosses. J'ai aimé ce livre car il est intéressant avec beaucoup de rebondissements. Je l'ai aussi aimé car il tient en haleine avec du suspense.
Anaïs

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C'est un roman policier. L'histoire se passe à Paris. Le héros est un enfant de 11 ans qui s'appelle Amédée. le petit garçon est ami avec un clochard qui mange dans les poubelles. Amédée prit donc l'habitude de mettre un sac de nourriture dans la poubelle pour que son copain puisse manger. Mais un jour clodo trouva à la place un sac plein de drogue caché là par des trafiquants de drogue...
J'ai aimé ce livre car j'aime bien les romans policiers avec de l'action.
Je conseille ce livre à ceux qui aiment les enquêtes de police avec beaucoup d'action.
Noam
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L'histoire se passe en hiver à Paris. C'est un roman policier et d'aventure. Il parle d'amitié et d'enquête.
C est un personnage qui s'appelle Amédée Petipotage. Il habite chez ses parents. Il a un ami, Clodo, qui couche dehors. L'histoire commence par un meurtre...
Il est facile à lire et il n'y a pas de mots que je n'ai pas compris.
J'ai bien aimé ce livre parce que j'aime les enquêtes policières.


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Une histoire avec un héros sympatique et attachant.
On suit à la fois une histoire policière avec de vrais bandits peu recommandables et un récit social où l'on aborde le thème des sans-abris.
C'est plutôt bien fait.
Pour les 10-11 ans.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
J'étais à bout. Les mots ne venaient pas. Sur le canapé bas, lové contre papa qui me réconfortait, je me suis lentement apaisé.

Il fallait que je parle. Je n'avais plus la force de tout garder. Papa patientait en silence, devina qu'il n'aurait pas à forcer mes dernières résis tances.

Alors, depuis le sac trouvé par Clodo au dernier épisode de ce soir, j'ai tout raconté, même le pas sage à l'hôpital.

L'école buissonnière m'était restée sur la cons cience comme un haltère.

J'évacuais.

Tu comprends, p'pa, c'était pour revoir Clodo, pas pour manquer l'école...

Je comprends, fiston, je comprends...

Tu pardonnes?

Evidemment, fiston. Ce qui importe, vois c'est que tu dises les choses. On est là pour aider J'ai fait oui, j'ai reniflé, je me sentais tout à co plus léger.


- page 76


D'ailleurs, a repris papa en me tendant mouchoir, ta mère et moi nous étions au courant de ton escapade. A table, je me suis énervé à cause de tes cachotteries, pas de ta fugue... Mouche-toi, vas tacher mon pull.

- page 78



C'est vrai, la drogue, c'est une vraie cochonnerie. Ça tue. En plus, on a très mal quand on en manque et on se traîne par terre comme une vraie serpillière. C'est nul.

- page 85



-Le coma, ça fait peur ?
- Non. C'est un trou dans le temps. Une tranche de vie qui manque au réveil, du noir sans rêve...
- alors, j'ai dit, tu m'as menti, t'as pas pu voir l'étoile !

Vraiment, c'est dur d'avaler qu'on sert à que dalle quand un ami va mal. La déception devrait se lire sur ma figure, Clodo m'a pris le bras, il m'a secoué :

- Ne dis pas ça, Amédée, ton étoile, je l'ai vu sans les yeux. Avec le cœur, si tu préfères, comme un bébé tortue sans la mère de l'éclosion.

- page 102-104
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"Avec elle, j'avais appris que les silences n'ont pas toujours le même goût. Celui que réclamait le prof de maths, par exemple, était fragile et plein de rires rentrés ; celui de mes parents, après une dispute à cause de mon travail ou de pépé Romain, était lourd et je le détestais ; celui que nous fabriquions, Ludivine et moi, en revenant de Paul-Valéry, était plutôt de cristal, aérien. Je m'y sentais bien."

- page 45


"Mes parents il m'avaient toujours fait confiance, leur mentir, c'était les trahir..."

- page 51


"J'avais tellement confiance en Clodo que ça ne m'était pas venu à l'esprit"

- page 53
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Il a craché son chewing-gum et, sortant d'un chiffon un rouleau de réglisse, il se l'est enfilé sans respirer comme une nouille immense. Il me tuait, ce grossier. Une vraie boulangerie à lui seul.
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Il n'y a qu'à la publicité que les mamans sont joyeuses de laver les taches. (p.22)
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La crasse, c'est le costard du pauvre... (p.7)
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