AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 106 notes
5
10 avis
4
16 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis
On m'avait conseillé Les amours d'un fantôme en temps de guerre et j'aimais bien le concept du roman/album sur un fantôme Résistant qui découvre l'amour, je me suis donc laissée tenter. Malheureusement l'histoire ne ressemblait pas du tout à ce à quoi je m'attendais. On peut même dire que je me suis ennuyée tout au long de cette lecture.

Je n'ai pas non plus accroché aux dessins. Les paysages sont réussis, mais je n'ai pas du tout aimé le style des personnages - les fantômes et le chien. Ils sont particulièrement glauques, mais à la fois très enfantins comme s'il s'agissait simplement de personnes qui partent faire la tournée d'Halloween avec un drap par dessus leurs têtes.

Le concept de l'histoire était bien trouvé, les fantômes qui vivent en avance ce que vivront les humains par la suite, mais ça n'a pas du tout pris la route espérée. J'ai même trouvé ça assez absurde quand on rencontre des figures connues de la seconde guerre mondiale. J'avais du mal à accepter que cet univers étrange se mélange à la vraie Histoire.

L'annonce des émois amoureux du fantôme est un peu sur-vendue dans le résumé également. On suit le personnage lorsqu'il est un bébé fantôme puis 70 ans plus tard et entre temps il erre, donc ne vous attendez pas à de la romance.

Les amours d'un fantôme en temps de guerre est un objet assez étrange, soyez prévenus ! J'ai dû mal à voir qui peut en être la cible, il a pourtant reçu le Prix Vendredi en 2018 et les critiques sont majoritairement bonnes sur Babelio. Il a été acheté pour le CDI du lycée désormais donc je vais tester sur mes élèves, on verra bien. Pour moi ça sera seulement 2/5, je n'ai absolument pas adhéré à l'univers de Nicolas de Crécy.
Commenter  J’apprécie          10
Le narrateur est un tout jeune fantôme dont les parents (fantômes aussi) disparaissent subitement. On suit sa vie sur plusieurs décennies et notamment dans les années 1930-1940, période synonyme d'instabilité et de guerre chez les fantômes… La Seconde guerre mondiale, traitée sous le filtre d'une histoire de fantômes : tout ce qui se passe chez les fantômes préfigure ce qui se passera chez les humains.

L'histoire est sombre, avec une fin extrêmement pessimiste. Il faut déjà avoir de bonnes connaissances de la Seconde Guerre mondiale pour faire tous les rapprochements nécessaires (éléments déclencheurs, idéologie, Résistance, Anne Frank…). A conseiller à partir du lycée, peut-être.
Pourtant, n'étant pas fan des histoires de guerre, j'ai été étonnée d'accrocher aussi bien aux aventures de ce petit fantôme, à sa quête initiatique. Les illustrations sont magnifiques et complètes superbement le texte. La lecture est fluide, sans temps mort. Un très beau roman.
Commenter  J’apprécie          10
De la poésie, les couleurs passées des aquarelles, automnales et diffuses. Et la vie de ce jeune fantôme qui raconte les années les plus dramatiques de sa « vie ».

Un monde parallèle au notre où les événements se produisent toujours avec un temps d'avance … La tragédie de ces années terribles du XXème siècle, sous le prisme de cette civilisation fantomatique. Leur méthode, pas si loin des nôtres. de nombreuses versants de la guerre 40-45 sont abordées, même superficiellement et avec une grande finesse.

(Suite sur le site)
Lien : http://www.oldwishes.net/les..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai vraiment beaucoup le récit tissé par Nicolas de Crécy. Son parti-pris est intéressant car il met en écho l'histoire des fantômes et celles des humains. On retrouve donc tout au long du parcours de son héros des références à la Seconde Guerre Mondiale. Que ce soit dans l'idéologie des Fantômes Acides (qui ne veulent que des ectoplasmes purs) dans la Résistance qui se mobilise, ou dans le traitement de la population occupée, l'auteur trace une belle chronique mêlant éléments totalement fantastiques et d'autres beaucoup plus concrets pour créer une fable intemporelle...

[Suite de la chronique en cliquant sur le lien]
Lien : http://boumabib.fr/2019/02/1..
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman graphique pourrait être l'histoire d'un jeune orphelin, pendant la guerre et qui assiste effaré à la montée du fascisme. Mais ici le narrateur, c'est un fantôme, un bébé qui va vivre une épopée terrible en recherchant ses parents.

Nicolas de Crecy nous amène dans un univers fantastique original. A travers les yeux de son fantôme, c'est la violence humaine qui nous explose au visage. Un personnage courageux qui entre dans la résistance contre les fantômes acides si ressemblants aux tristement célèbres nazis.

Lauréat du jeune prix Vendredi 2018, cet ouvrage propose un voyage initiatique dans le temps, à découvrir.

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
Commenter  J’apprécie          10
Nicolas de Crécy vient du monde de la bande dessinée et il a fait une entrée fracassante dans la littérature jeunesse, remportant entre autres le prestigieux prix Vendredi, avec cette oeuvre singulière. On est ici toutefois dans une zone floue entre littérature jeunesse et littérature adulte. Si le fantôme est assez jeune et raconte son monde d'une voix assez naïve (et que son histoire interpelle forcément l'enfant en nous), le propos général et les illustrations s'adressent clairement à un public mature qui comprendra les multiples références à l'Histoire, particulièrement à l'Occupation et à la Résistance (avec une référence surprenante et très chouette à une jeune fille fort marquante).
C'est une lecture différente, qui appelle une certaine lenteur, à la fois pour déguster le texte et pour observer les illustrations en pleine page qui dégagent une certaine mélancolie et fourmillent de détails. Celles-ci enrichissent par ailleurs la narration : on comprend que chaque élément est porteur de sens. Il y a plusieurs niveaux de lecture dans ce texte qui s'adresse tant aux plus jeunes, avec une intrigue fantastique qui pourrait être prise simplement pour ce qu'elle est, et aux plus âgés, qui pourront aussi voir tout ce qui se cache entre les lignes et peut nourrir la réflexion : sur ce monde des fantômes dans lequel le narrateur se demande si on peut vraiment mourir, puisqu'on n'y est pas vraiment « en vie », sur la famille, sur l'entraide, sur le besoin de résistance, sur les forces de la propagande, sur le danger du basculement.
Parce que la finale de ce roman est très dure, mais aussi tout à fait d’actualité avec un retour des pensées qui ont été le déclencheur de la Deuxième Guerre mondiale et de ses horreurs. À lire. À apprécier. À réfléchir.
Le petit plus ? Il est fascinant de voir comment l’auteur a su rendre attachant un fantôme qui n’est en fait qu’un bout de drap blanc sur l’image. Un tour de force qui rend d’autant plus percutant son récit.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
Commenter  J’apprécie          10
"Les amours d'un fantôme en temps de guerre" est un roman illustré qui m'a laissé une impression mitigée. Les dessins, soignés et nombreux, sont très beaux et participent grandement au plaisir de la lecture (à vrai dire, ces illustrations sont ce que j'ai le plus aimé ; leur qualité, tout au long des 200 pages, est même bluffante !). Mais il s'agit bien de simples illustrations, au sens où elles n'apportent rien de plus à l'histoire : elles apportent un plaisir esthétique, bien entendu !, mais elles ne viennent pas enrichir le texte. Or j'aurais aimé que les dessins, si riches et si fouillés, apportent des éléments supplémentaires ; en un mot, que la relation texte / image soit plus complexe et stimulante pour le lecteur.
L'histoire du roman se fonde sur le parallélisme entre les fantômes et les humains : les fantômes vivent, avec quelques années d'avance, des événements similaires à ceux que vivent les hommes. le principe est plutôt original (mais pas assez exploité à mon goût) et l'auteur se focalise sur la seconde guerre mondiale. Les références à Hitler, à l'Holocauste et à la résistance sont permanentes pendant la majeure partie du récit. Nicolas de Crécy souhaite clairement mettre en garde les jeunes lecteurs face à la montée des idées totalitaristes, xénophobes ou/et antisémites. Il est difficile, évidemment, de critiquer un tel projet, mais celui-ci donne lieu à un univers très sombre, oppressant même. On me dira que les enfants ne sont pas en sucre et qu'il faut les confronter à la triste réalité du monde et de l'Histoire ; certes, mais l'ensemble reste inquiétant et même effrayant jusqu'à la dernière page (incluse). Aucun espoir ne vient éclairer la lecture et il faut en avoir bien conscience, je crois, avant de proposer ce livre aux plus jeunes.
Commenter  J’apprécie          00
L'histoire est racontée par un petit fantôme, un adolescent qui va se retrouver au milieu d'une guerre. Notre héros qui a perdu ses  "parents" est recueilli par son oncle, Boris. Il va le conduire dans une ferme où il va faire la connaissance de Lili, également orpheline. Très vite l'ennui va les obliger à se sauver en entrainant avec eux Boulette, la chienne "être vivant" qu'ils ont pris en affection. Notre héros bientôt séparé de sa compagne va prendre part activement au conflit qui oppose les FA (Fantômes Acides) aux FR (Fantômes Résistants). Une situation qui sera sans rappeler les faits réels de la seconde guerre mondiale transposée chez les Fantômes. On y reconnaitra les SS, Goebbels, De Gaulle, ainsi qu'Anne Frank
Un livre magnifique. Une écriture, poétique accompagnée par la puissance des aquarelles de l'auteur et comment les tribulations d'un petit fantôme dans un monde en guerre, nous rappelle notre destinée, nos faiblesses... L'amour ou la haine, la vengeance ou la fidélité, l'amitié ou la trahison ...La Documentaliste

Une petite question cependant: dans quel catégorie mettre ce livre les romans graphiques ou les romans illustrés. Dans tous les cas à proposer aux jeunes. 

Lien : https://cdilasalle34.blog/
Commenter  J’apprécie          00
Une histoire touchante, sublimée par de superbes illustrations aux allures d'aquarelles, voilà ce que nous propose le talentueux Nicolas de Crecy.

On suit un petit fantôme de quinze ans, encore un bébé en âge fantôme, qui rentre d'une ballade pour découvrir la disparition de ses parents.
Effrayé, il est soulagé de voir arriver son cousin Boris, qui lui raconte que ses parents sont partis en vacances en Ecosse.
Le petit fantôme, qui nous raconte l'histoire dans les 70 ans après les faits avec la lucidité qu'apporte le recul, se raccroche à cette idée, plus rassurante à ses yeux.
On nous explique rapidement que l'histoire des fantômes est liée à celle des humains, qu'elle précède toujours de quelques années.
Dans ces conditions, il n'est pas difficile de voir le parallèle fait avec la 2nd guerre mondiale.

Au fil des pages, l'histoire devient de plus en plus sombre et les illustrations plus angoissantes, avec de plus en plus de rouge.

Le petit fantôme est attachant. Il ne comprend pas tout et notamment, il se pose des questions sur la mort des fantômes, se demandant ce que cela signifie pour des êtres, qui, par définition, ne sont pas vivants.

Il est également question des relations entre fantômes et vivants qui sont mal considérées mais que notre petit fantôme trouve très attrayantes.

Son amitié avec boulette, une petite chienne, est profondément touchante.

Est également mentionnée une jeune fille, qui n'est pas nommée, au sujet de laquelle on parle d'un certain Peter, d'une cachette derrière une cloison, et d'un journal intime…

Le fil conducteur, outre le petit fantôme lui-même, semble être la haine qui glisse du monde des fantômes à celui des humains comme un fleuve dont on se saurait détourner le cours.

Bien que le livre soit estampillé « jeunesse », je trouve que beaucoup de choses sont dites à demi-mots, seulement suggérées, et je ne suis pas sûre que les jeunes de 11-15 ans, public cible de cette littérature, soient en capacité de lire entre les lignes et de décrypter certaines subtilités.

La fin est sombre et plutôt pessimiste quant à l'avenir.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture qui m'a pourtant fait pleurer à plusieurs reprises mais qui m'a surtout touchée par sa douceur malgré les terribles événements qu'elle relate.
Commenter  J’apprécie          00
Beaucoup de poésie, une belle écriture avec une pointe de nostalgie et de mélancolie. On y trouve de la légèreté mais aussi des moments émouvants et poignants.

La guerre des fantômes est tellement proche de la Seconde Guerre Mondiale des humains avec ses FA (Fantômes Acides), sa milice, ses camps, son idéologie haineuse. C'est une manière originale d'aborder cette période de l'Histoire.

Les illustrations sont magnifiques. Une fin un peu sombre mais un message indispensable à transmettre aux jeunes générations. Un livre à découvrir!
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (226) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3229 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}