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EAN : 9782800134024
104 pages
Dupuis (04/06/2003)
3.14/5   22 notes
Résumé :
C’est une bande dessinée entièrement muette. Un récit sans bulle et sans parole. Une succession de cases envoûtantes et déroutantes à la fois, portées par le trait tout en liberté de Nicolas de Crécy. Tout commence de manière en apparence classique. Quelque part en ville – New York? Cela y ressemble, en tout cas –, un homme se fait tuer en sortant de sa limousine. Ses gardes du corps prennent en chasse le tueur qui s’enfuit à travers le dédale des ruelles. Peine per... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Superbes illustrations un peu fouillies, avec un trait un peu tremblant, j'aime les options graphiques de Nicolas de Crécy, il crée un univers bien à lui, un peu mystérieux, feutré, et pourtant dur et cruel.
Ici, on est dans un cadre citadin. L'histoire démarre par un assassinat en pleine rue, l'assassin va parvenir à s'enfuir. Et soudain, on dérive vers le fantastique, avec une sorte de monstre gentil qui vient hanter la vie du tueur, le Prosopopus.
J'ai aimé les illustrations, mais je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire. C'est un peu Totoro au pays des tueurs à gages. Pas de parole, juste une ambiance troublante, mais servie par une ambition intellectuelle qui tient plus de l'exercice de style que du récit allégorique. le côté “mafia” dénature l'ambition poétique.
Ce n'est qu'une histoire de règlement de compte et de trafic mafieux après tout, et je n'ai pas réussi à m'immiscer dans l'univers fantastique, qui reste trop mystérieux, un délire qui reste trop personnel à l'auteur, et qui a du mal à atteindre le lecteur. C'est souvent ce que je reproche à Nicolas de Crécy. Autant dans Période Glaciaire, le lien entre fantastique et archéologie fonctionne totalement, ici, entre le fantastique et le polar, la magie n'opère pas.
Globalement, c'est une bonne bande dessinée, mais les ambitions fantastiques n'évitent pas un certain snobisme intello. Il y a une préface de trois ou 4 pages en début d'album, intéressantes, qui donnent quelques clés de lecture, mais s'il faut lire trois pages de texte bien ardues pour entrer dans la lecture d'une bande dessinée muette, c'est, à mon avis, que le résultat est passé à côté de son objectif.
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Sans intérêt, heureusement que je l'ai empreinté à la bibliothèque sinon j'aurais de quoi me mordre les doigts d'avoir payé pour une insulte pareille.

Sans intérêt car les dessins sont dignes d'un enfant de 10 ans qui s'essaye à la bande dessinée avec ses crayons de couleurs alors que le dessinateur à sûrement voulu donner un genre différent de ce qui se fait d'habitude mais pour le coup c'est loupé.

Sans intérêt car il n'y a pas un seul texte, pas une bulle rien qu'une petite explication en quatrième de couverture et qui ne reflète même pas ce que l'ont viens de voir.

Sans intérêt car on ne sait pas si l'auteur à voulu rendre cela drôle ou gore, au final c'est drôlement gore et je dirais même plus sale et un peu pipi caca, digne d'un mélange entre Freddy Krüger et les Barbapapa.

Sans intérêt car on se demande si c'est un mec rempli de coke qui a autorisé le financement pour publier ce torchon.

Je dit rarement beaucoup de mal d'une BD ou d'un livre, souvent bon joueur, j'ai même tendance à trouver des excuses à un auteur quand il dérape du moment que quelques bon côtés ressortent de son oeuvre, mais ici je me suis senti insulté qu'on ai essayé de me vendre ce truc, c'est d'ailleurs le but de l'auteur et de l'éditeur qui lance le concept génial de prendre les lecteurs pour des vaches à lait (ah bon cela existait déjà ? Oui bon autant pourr moi, mais ici c'est le pompon).

Et donc je fait un commentaire "sans intérêt" car c'est la seule chose que cette "chose" mérite.
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J'ai souvent entendu parler de cet auteur que l'on présente dans les milieux comme le prodige de la bande dessinée de ces dernières années. J'avais déjà lu une de ses oeuvres qui ne m'avait guère convaincu. Voilà que j'ai l'occasion d'essayer de comprendre ce qui fait de lui un auteur exceptionnel avec ce nouveau one-shot au titre déjà bien pompeux.

Ma conclusion: c'est certainement un auteur exceptionnel dans la manière dont il dessine et met en oeuvre son histoire. Ici, il n'y a pas le moindre dialogue. C'est au lecteur d'imaginer. Or, c'est un exercice qui se révèle fort difficile lorsqu'on rencontre un univers absurde. C'est déjà ce qui m'avait rebuté quand j'ai découvert Là où vont nos pères. Pour moi, cela ne le fait pas, d'autant que la description de ce monde est plutôt brutale.

Un album mûr par un auteur au sommet de son art pour certains quand d'autres passeront complètement au travers. Je suis dans la seconde catégorie. Bref, ce n'est manifestement pas mon style de bd, ni d'auteur.
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Voici une oeuvre étrange :
Par le thème, fantastique : une créature de génération spontanée à partir de sang, de sperme et de fumée, avec une tête de clown, plus tendre que cruelle mais inquiétante, qui peut voler, qui vient s'incruster chez un tueur, et dont on ne devine pas bien les intentions.
Par l'histoire : il y a des meurtres, un tableau mystérieux dont la signature est une empreinte digitale, une histoire d'amour
Par le style : un dessin hachuré et très sombre, sépias, sauf le prosopopus qui est très lumineux. Des traveling avant/arrière très cinématographiques, magnifiques. Des gueules, comme sait les faire Nicolas de Crécy. Et une absence totale de paroles, qui laisse libre court à notre interprétation, l'auteur nous donne des indices que l'on ne comprend pas forcément de prime abord et nous déroute, d'autant que le scénario est complexe.
A lire, plusieurs fois, par tous les amateurs de mystère, de cinéma noir, les esprits ouverts et curieux qui aiment être dérangés, qui aiment lorsque tout n'est pas limpide. Une BD qui ne laisse pas indifférent !
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Il y a toujours chez De Crécy une tendance à l'absurde, voire l'abscons. Dans le cas de Prosopopus, il est n'effectivement pas facile de retrouver ses petits. La prospopée est une figure de style qui consiste à faire parler un mort, un animal, une chose personnifiée, une abstraction. Elle est proche de la personnification, du portrait et de l'éthopée (qui est une figure de style qui consiste à peindre des personnages ou des assemblées de personnages en peignant aussi leurs moeurs et leurs passions... wikipedia, mon ami)
Dans ce long récit muet et assez, tout commence par une exécution. le tueur s'echappe, mais est blessé dans sa fuite. C'est alors qu'une étrange créature, bibendum grotesque et à l'air faussement débonnaire, se constitue à partir de divers fluides: sans, sperme, fumée de cigarette... Cet être étrange commence à hanter le tueur.
Exercice de style, assurément, qui prend tout son sens grâce au titre qui renvoie à la prosopopée. J'exagère en considérant que le récit prend tout sopn sens. Disons plutôt que De Crécy aiguille le lecteur pour mieux saisir ce à quoi il assiste. L'exercice est intéressant, mais n'est jamais vraiment convainquant. je n'ai jamais été grand amateur de De Crécy et ce n'est pas cet album qui me fera changer d'avis. Je respecte le travail mais j'y reste étranger.
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critiques presse (1)
Bedeo
25 juillet 2019
La dernière bande dessinée Nicolas de Crécy dépeint un monde très noir, où le Prosopopus, créature baroque et joyeusement terrifiante, s’invite chez les désespérés. Et cette histoire muette nous laisse sans voix.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Etrange bizarrerie de l'esprit humain, on peut convaincre un homme de ses erreurs, et ne pas le convertir.
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Videos de Nicolas de Crécy (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas de Crécy
En 1999, au milieu des clips au budget faramineux qui mettent des stars devant et derrière la caméra, une petite vidéo graphique s'échappe. Elle va à la fois définir l'ambiance visuelle de la French Touch électronique, alors en pleine ébullition, et donner le ton de la publicité pour la décennie à venir.
Dans une ville entièrement construite à l'aide de typographies mouvantes, le clip de “The Child”, du DJ Alex Gopher, réalisé par la jeune agence de pub parisienne H5, raconte une histoire visuelle et sonore, en s'inspirant de l'ambiance de l'époque. Celle de bidouilleurs d'électronique pour qui les aspects graphiques et musicaux vont de paire.
Des pubards qui clippent, des clippeurs qui réalisent des pubs, des pubs qui reprennent des concepts de clips… Qu'importe le support alors, l'idée prime et peut même être recyclée. Quelques années plus tard, “The Child” donnera “Logorama”, court-métrage d'animation sorti en 2011 et toujours réalisé par H5 : un petit film où se sont des logos de grandes marques qui forment une histoire. Une mise à jour – avec un ajout de message politique en prime – de leur concept de ville en typographie qui va rafler un oscar, un César et un prix à Cannes. Un peu comme si, finalement, c'est un clip français qui avait gagné de prestigieuses récompenses cinématographiques internationales.
La playlist YouTube des clips cités dans l'épisode 3 : https://www.youtube.com/playlist?list=PLVqfjXoCgKbYpbasiEVulU18WbsVMISEG
Épisodes précédents : 1/ Comment un “Cargo” a placé la France sur la carte du clip https://www.youtube.com/watch?v=isSA-gKlxmc&list=PLVqfjXoCgKbaRd0gJl2__TpyXBzCMBSSo&index=1&ab_channel=Telerama
2/ Comment un clip français a fait tomber toutes les frontières https://www.youtube.com/watch?v=541NDNzYSTc&list=PLVqfjXoCgKbaRd0gJl2__TpyXBzCMBSSo&index=2&ab_channel=Telerama
Prochain épisode : jeudi 16 décembre, à 18h. “Comment le clip de rap est passé du béton (des cités) au sommet (de la Tour Eiffel)”
LE CLIP FRANÇAIS Une websérie de Télérama ÉCRITURE ET NARRATION Jérémie Maire RÉALISATION Pierrick Allain TOURNAGE INTERVIEWS Pierrick Allain François-Xavier Richard PRODUCTION Basile Lemaire Avec l'aide de Thomas Bécard ---- CLIPS et EXTRAITS “Miami”, Will Smith, 1998, Wayne Isham “La nuit je mens”, Alain Bashung, 1998, Jacques Audiard “Ray of Light”, Madonna, 1998, Jonas Åkerlund “The Child”, Alex Gopher, 1999, Antoine Bardou-Jacquet et Ludovic Houplain “Logorama”, 2011, François Allaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain “Le patron est devenu fou”, Étienne De Crécy, 1996, Marie de Crécy “Moon Safari”, Air, 1998 “Around the World”, Daft Punk, 1997, Michel Gondry “Midnight Funk”, Demon, 1999 “The greatest album covers of jazz”, Earworm, 2018, Vox “Une journée en enfer”, 1995, John McTiernan “God Bless the Child”, Billie Holiday, 1956 “Flat Beat”, Mr. Oizo, 1999, Quentin Dupieux “Night Owl”, Metronomy, 2016, Quentin Dupieux “Flat Eric”, Levi's, 1999, Quentin Dupieux “Crispy Bacon”, Laurent Garnier, 1997, Quentin Dupieux “La Ritournelle”, Sébastien Tellier, 2005, Quentin Dupieux “Party People”, Alex Gopher, 1999, Quentin Dupieux “Commute”, Photoshop, 2020, Antoine Bardou-Jacquet “Remind Me”, Royksopp, 2001, H5 “Expert en énergie”, Areva, 2004, H5 “Twist”, Goldfrapp, 2003, H5 “Touran train fantôme”, Volkswagen, 2007, H5 “Brainwashed (The Making Of)”, George Harrison, 2002 Cérémonie des César, 2011, Canal+ Cérémonie des Oscars, 2010
ANIMATIONS Vecteezy REMERCIEMENTS H5 Translab Mastering Studios Réalisé avec le soutien du CNC Talent Télérama - décembre 2021
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