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4,18

sur 654 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un très beau roman. Je pense que d'une certaine manière il peut être considéré comme un roman naturaliste.
De belles descriptions, une magnifique relation père-fille, un passé compliqué. Je viens de le terminer et j'ai encore un peu les yeux qui piquent.

J'ai beaucoup aimé le style narratif, les allers retours dans le passé qui expliquent cette tension qu'on ressent tout au long des pages.

Il faudra que je surveille les prochains récits de cette auteure. Une très belle découverte.
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Cooper et sa fille de huit ans, Finch, vivent dans une petite cabane perdue en plein milieu des bois dans les Appalaches. Isolés du monde, ils vivent une vie simple, au rythme des ballades en forêt, du froid, de la chasse. Un petit potager et leurs quelques poules leur fournissent les légumes et les protéines nécessaires. La cabane ne dispose pas de l'eau courante ni de l'électricité. Ils ne sortent jamais pour aller en ville faire les courses, les règles sont strictes. C'est Jake, un ami de Cooper, que vient les voir une fois par an pour leur porter les réserves de nourriture et de matériel pour l'année. Mais cette année, Jake ne vient pas, les réserves s'amenuisent et l'hiver approche inéluctablement...

Qui est cet homme, Kenny qui se fait désormais appeler Cooper ? Que fait-il avec sa petite fille depuis bientôt huit ans caché dans la forêt ? Que fuient-ils ? Cooper, hanté par les démons de son passé, reste sur le qui-vive, toujours prêt à devoir prendre la fuite, allant même jusqu'à établir un code avec Finch. Si un étranger approche de la maison il crie "terrier" afin que la petite aille se cacher dans le garde manger et qu'il saisisse son arme ou encore si quelqu'un approche alors qu'ils sont à l'extérieur, le cri de l'engoulevent est leur code d'alerte.
Dans le silence de la forêt, outre la visite annuelle de Jake, leur seul compagnon est Scotland, un voisin un peu trop bienveillant, qui les surveille régulièrement avec sa longue-vue et apparaît à chaque fois par surprise. Finch aime beaucoup Scotland mais Cooper se méfie et reste sur ses gardes.

La tension est palpable au fil du récit, plus nous en apprenons sur l'histoire de Cooper plus l'atmosphère devient tendue. Leur vie paisible est perturbée lorsque qu'ils aperçoivent dans la forêt une jeune fille rousse avec un appareil photo et qu'une voiture approche, à son bord une femme qui semble connaître l'emplacement du chalet. Leur monde n'a jamais semblé si proche de vaciller...

Ce roman est une très belle réussite, bien sûr, il y a le huis clos en pleine nature et le côté survie mais pas simplement, il y a aussi toute la tension dramatique jusqu'au point final magistral de l'histoire. C'est aussi un livre sur l'amour inconditionnel d'un père pour sa fille, prêt à tout pour défendre et protéger l'être qu'il aime le plus au monde. La fin est très émouvante mais j'en n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la lecture de ceux qui voudraient lire ce très beau livre.

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Une cabane perdue au milieu d'une forêt, au nord des Appalaches. Cooper et Finch. le père et la fille, vivant là depuis le décès de Cindy, la mère de Finch.
Tous les ans, le 14 décembre, Jake, un vieil ami de Cooper, les ravitaillent pour une année entière.
Cette année, il ne vient pas.
Pas loin, un voisin, corbeau à l'épaule, AK 47 en bandoulière, l'air peu amène.
Dans les bois, une jeune fille et son appareil photo.
La situation ne peut que déraper.

Quel pitch ! J'ai foncé et j'ai bien fait ! Coup de coeur !

Tous les ingrédients sont réunis pour transporter le lecteur hors du temps pendant sa lecture.
Tout d'abord le décor, magnifiquement décrit, cette nature à la fois bienfaitrice et hostile qui entoure les protagonistes tel un cocon protecteur. Bruissement dans les feuilles, chant des oiseux, éclat neigeux, l'écriture se veut sensorielle et n'est pas sans rappeler la douceur de « Là où chantent les écrevisses. »

Les personnages sont parfaits. Chacun leurs forces et leurs faiblesses, leurs fêlures et talents inattendus. Une Finch à l'intelligence pragmatique et acérée, curieuse et piquante, loin des bancs de l'école. Un père au lourd passé qui veut et sait se réinventer. Des personnages secondaires qui sauront vous attendrir. Niveau casting, rien à redire.

Le récit parvient à doser des événements sans temps mort avec des retours en arrière qui nous permettent de découvrir peu à peu pourquoi Finch et Cooper sont retirés du monde. Ancien soldat en Afghanistan, Cooper brode une couverture patchwork au fur et à mesure qu'il nous offre des pans de sa vie. le texte est habile et très travaillé. le suspense monte crescendo et on en vient à se croire en compagnie des personnages dans cette fameuse cabane.

Cerise sur le gâteau, le dénouement tire quelques larmichettes au bord des cils.

Un seul défaut : le roman est bien trop court !

À classer parmi les « Dans la forêt » ou « Le lac de nulle part. ». D'ailleurs, je me demande pourquoi @gallmeister n'a pas ajouté ce titre à sa collection !
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La force de ce roman tient en peu de choses. L'auteur fait naître un tel suspense que la fin vous heurte sans que vous puissiez rien y faire.

Kimi Cunningham Grant entoure son héro d'un brouillard de mystère : des évènements passés dramatiques expliquent son désir d'isolement et son obsession pour fuir le monde civilisé. Pourtant la vie sauvage qu'il mène avec sa fille de huit ans est tranquille et paisible. Tout est organisé, Jake, un vieil ami, passe chaque année apporter les provisions pour les 12 mois à venir, le cycle des saisons leur apporte le reste. Mais cet équilibre fragile bascule lorsque Jake ne se présente pas au rendez-vous annuel. Impossible de survivre en pleine forêt sans ces provisions. Cooper va devoir sortir des bois au risque de se faire rattraper par les évènements passés. Doit-il laisser emmener Finch ou bien la laisser seule au refuge avec un voisin intrusif rodant dans les parages ?

L'amour que Copper porte à sa fille est un véritable rayon de lumière. L'osmose du couple père-fille est magique, leur entente, leur complicité, la prévenance de l'un envers l'autre est extrêmement touchante. Aussi, j'ai vécu la fin comme un déchirement et, vous ne vous imaginez pas à quel point je remercie l'auteur d'avoir adoucit sa violence dans les dernières pages me permettant de sécher mes larmes et de refermer ce roman le coeur tranquille.

Néanmoins, sous ses airs de roman à suspense le silence des repentis soulève également des questions profondes sur le rôle et la place des parents dans la construction de leurs enfants, sur les limites de l'éducation ou de la transmission face à un monde et à un société en constante évolution.

En bref : coup de coeur !
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Cooper et sa fille Finch vivent dans une cabane loin de toute civilisation dans les Appalaches. Ce choix, c'est Cooper qui l'a fait il y a 8 ans et depuis il élève sa fille au milieu de la nature et des livres , base de son éducation.
Un ami vient une fois par an les ravitailler mais cette année il n'est pas au rendez-vous obligeant Cooper à faire des choix qui auront des conséquences pour leur sécurté…

Ce roman, difficilement classable se lit d'une seule traite tant il vous maintient en haleine.
Nous sommes tout de suite immeergés dans ce presque huis-clos que constitue la cabane dans laquelle père et fille vivent. Peu à peu, les causes de leur isolement se révèlent et la tension monte quand un évènement va venir perturber la vie de Cooper et de Finch. Finch, qui, en grandissant veut explorer de plus en plus le milieu dans lequel elle évolue malmenant la volonté de Cooper de la protéger elle mais aussi son secret.
J'ai beaucoup aimé tous les personnages qui ont une réelle épaisseur psychologique et qui ont tous un rôle dans le récit.
Enfin, ce roman est porté par une écriture tout en finesse et pleine d'empathie. Il fait aussi la part belle à la nature et devrait plaire à beaucoup de monde.

Merci aux #éditionsbuchetchastel et à #NetGalleyFrance pour cette belle découverte
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Lui, il s'est baptisé Cooper, comme l'épervier, « ce rapace est une créature discrète : il lui arrive d'adopter un vol rasant puis de s'élever brusquement pour franchir un obstacle et surprendre sa proie. » Elle, c'est Finch, petit oiseau. C'est le prénom qu'il a choisi pour elle dans le grand manuel des oiseaux d'Amérique du Nord, le second livre qu'il a emporté avec lui lors de sa fuite. Ce ne sont pas leurs vrais noms. Lui seul les connaît et les a fait disparaître. Cooper et Finch sont des oiseaux migrateurs, ils ont fait leur nid au coeur de la forêt, loin de toute civilisation, loin de tout danger. Loin des hommes. La cabane qui les abrite est sommaire, mais sécurisante. Ils vivent au rythme de la nature et de ses saisons, grâce au gibier qui la peuple, et aux provisions livrées par Jake, ami fidèle de Cooper, une fois par an. Toujours le 14 décembre, à la veille de l'hiver quand il est plus difficile de se sustenter, quand il faut se préparer à hiberner. Mais cette année, Jake ne vient pas. L'angoisse de Cooper monte. D'autant que Finch grandit, interroge son père, questionne le monde et que les réponses deviennent de plus en plus difficiles à donner. « Dans ce petit monde isolé, rien qu'à nous, il règne une telle simplicité qu'il est difficile d'expliquer la complexité de la vie. La frontière hasardeuse et souvent mouvante entre le bien et le mal. » Finch ne connaît rien d'autre que la vie que Cooper a choisi pour elle, là dans la cabane, peut-être coupée du monde, mais surtout protégée de la violence de celui-ci. « Je me contenterais de dire ça : il arrive que des drames se produisent sans qu'on y soit préparé, qu'on prenne des décisions qui paraissent judicieuses sur le moment, puis plus tard, avec le recul, on aimerait pouvoir les modifier en partie, mais on ne peut plus, et voilà. » « le silence des repentis » explore l'amour. Infini. Profond. Viscéral. D'un père pour sa fille.

C'est à travers les yeux de Cooper que Kimi Cunningham Grant déploie son récit. C'est à travers ses yeux que le lecteur voit, entend, respire, goûte, et ressent. Cooper est un vétéran qui a achevé trois missions militaires. La dernière lui a laissé tous les symptômes d'un stress post-traumatique qui ne dit pas son nom. Il est instinctif, organisé, précis et protecteur. Il a appris à Finch tout ce qu'il sait sur la nature, lui a raconté plusieurs fois l'essentiel de ce qui les a amenés là. « Parce que tu as fait une chose que tu n'aurais pas dû faire, autrefois. Pour qu'on puisse rester ensemble toi et moi. » S'il est soucieux de protéger Finch à tout prix, il n'en est pas moins lucide sur les années à venir. Il sait que son pinson devra prendre son envol, un jour ou l'autre, certainement sans lui. En attendant, elle a « Une vie saine. En ce qui concerne ses besoins essentiels, elle ne manque de rien. Elle est prise en charge. Aimée. » N'est-ce pas là au fond l'essentiel… Pourtant, au coeur de cette nature sauvage, la menace gronde. D'abord, par l'intermédiaire de leur voisin en aval, Scotland qui a l'air de parfaitement savoir qui est Cooper. Puis, par l'intermédiaire d'une photographe en herbe venue troubler le calme relatif que Cooper a mis tant de temps à insuffler dans leur vie pour faire taire toutes les envies d'ailleurs de Finch. La cabane doit rester ce havre de paix, continuer à procurer cette sécurité qui les soustrait des regards de tous. « Cet endroit… il m'a réparé. Enfin, autant que je pourrais jamais l'être après ce que j'ai vu. Après ce que j'ai fait. »

« le silence des repentis » est un roman qui questionne la parentalité. « Ce que j'essaie de dire, c'est que ça n'est pas contre-nature de mettre tout en oeuvre pour protéger son enfant. Ce n'est pas mal. » Non, ce n'est pas contre-nature, c'est la preuve d'un amour intense, profond, d'un père pour sa fille, plus précieuse à ses yeux que n'importe quel acte. Mais, comme n'importe quel parent, Cooper doit faire face au fait que sa fille grandit, pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. Finch interroge le monde, et à travers lui, sa propre existence, l'histoire de sa famille, sa naissance, la personnalité de sa mère. Elle veut savoir qui elle est, ce qu'elle fait là, pourquoi elle n'a jamais mis les pieds dans un magasin, pourquoi le vaste monde lui est étranger. « Un jour elle ne s'en contentera plus, évidemment. Elle voudra non seulement entendre parler du monde mais aussi le voir de ses propres yeux. Connaître son goût, le sentir. En faire l'expérience. Impossible de le lui reprocher. Et elle y aura droit, mais pas tout de suite. Car je ne lui ai pas encore raconté la longue et terrible histoire qui explique notre présence ici, les détails de ce que j'ai dû faire pour la récupérer. Elle n'a pas besoin de savoir, enfin pas encore. Elle a huit ans, elle pense que je suis quelqu'un de bien, et je ne cherche pas à la détromper. »

Progressivement, Kimi Cunningham Grant fait monter la tension. C'en est d'ailleurs troublant puisque nous sommes dans un endroit où tout n'est que calme et pureté, où chaque chant d'oiseau annonce un évènement, où chaque saison demande une nouvelle adaptabilité. Dans ce « huis-clos » à ciel ouvert, l'absence de Jake impose un changement de routine, et c'est par ce bouleversement que la tension monte progressivement. La relative protection s'efface petit à petit pour laisser place à un danger imminent dont on ne sait d'où il va surgir tout en ayant la conviction qu'il va jaillir. L'écriture est aussi simple que le mode de vie, sans fioriture, sans ornementation futile, mais d'une redoutable efficacité. Au plus près des émotions, Kimi Cunningham Gran nous fait aimer follement ce père, humble, lucide, aimant, et cette petite fille intelligente, douce et rebelle à la fois. Ne cherchez pas d'action délirante dans ce roman, il se déroule au rythme de la saison hivernale qui approche. Si tout semble silencieux, ces deux coeurs qui battent à l'unisson en sont le métronome. Il se passe beaucoup de choses dans ces deux coeurs, surtout dans celui du père extrêmement soucieux du jugement de sa fille.

J'ai été immensément touchée par « le silence des repentis ». Ce père se bat avec ses armes, et chaque jour, il s'interroge sur lui-même, sur la vie qu'il a menée, sur le chemin qui lui reste à parcourir.« Et puis, s'il y a bien une chose que j'ai apprise au cours de mon existence, c'est que l'esprit est la plus cruelle de toutes les armes. Accrochages, batailles…Les combats se terminaient toujours après avoir fait leur sale boulot. Mais les blessures de l'esprit, elles, restaient : croûtes, marques, cicatrices. Elles ne disparaissaient jamais complètement. Elles pouvaient réapparaître, se réveiller.. » Finch, cette petite fille qui n'appelle pas son père papa, émerveillée par de petites choses offertes par l'existence, désireuse de plaire à son père tout en volant au temps un peu d'indépendance. Et cette fin, magnifique, qui redessine le mot « humanité », qui brille par son altruisme, la bienveillance à l'état de plus pur, et l'altruisme comme dernier sacrifice. Une merveille !
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Cooper et sa fille de 8 ans Finch vivent au fond des bois dans une cabane .
Cooper est un ancien militaire qui est allé en Afghanistan et est revenu avec un gros traumatisme. Quand sa femme meurt et que ses beaux parents veulent lui prendre sa petite fille , il réalise des actes qui mettent sa tête à prix .
Dans la nature il est heureux seul avec sa fille mais toujours sur le qui vive .
Mais l'extérieur va soudain se rappeler à lui et il faudra qu'il fasse preuve de courage et d'abnégation pour redevenir un homme respectable .

Un poil long à se mettre en place mais ensuite l'histoire nous prend aux tripes . Cooper est t'il un mauvais homme , un lâche ou pas ? Qui est le mystérieux voisin , toujours là quand on ne l'attend pas ? Et comment vont t'ils s'en sortir ?
L'écriture est fluide , le roman pas trop long , il est à lire pour passer un bon moment et nous tirer une larmichette à la fin .
Bonne lecture
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Un livre qui fait du bien, un livre qui m'a fait rêvé, un conte... Un livre qui m'a ramené aux plus beaux souvenirs de mon enfance...
L'histoire : Un homme, Cooper et sa fille de huit ans, Finch, vivent dans une cabane dans les bois, avec pour seuls visiteurs un voisin très étrange, Scotland et, une fois par an, un ami de Cooper, Jake, qui vient le 14 décembre, sans exception, avec des provisions.
Pourquoi ce père n'ose-t-il pas quitter les bois ? Pourquoi se cachent-ils, lui et sa fille, dès qu'un étranger approche leur propriété ? Que craignent-ils ? Cooper a-t-il fait quelque chose ? Pour le savoir, il faut lire ce très beau livre dont l'histoire se déroule dans les Appalaches. Rien d'étonnant que Ron Rash ait aimé ce livre avec toutes ces merveilles de cette nature tellement bien peintes par l'auteure, "le roi des arbres", la rivière, les sons de ces merveilleuses créatures qui habitent ces splendides contrées, les oiseaux, les cerfs…
J'ai soudain pensé à de merveilleux souvenirs de mon enfance. une enfance privilégiée, avec une petite école du village qui trouvait aussi important de nous apprendre à reconnaître les champignons comestibles, les feuilles et les arbres et un tas de choses sur cette nature dans laquelle nous grandissions que le calcul, la lecture, et les autres cours classiques ! Nourrir les poules, manger les légumes du potager de ma mère, couper du bois, faire un feu. Jouer dans les bois, aider ma mère à faire des pelotes de laine qu'elle filait avec son rouet. L'odeur du pain qu'elle faisait elle-même dans la cuisinière à bois. Voilà les souvenirs que ce livre a éveillés en moi !
C'est étrange et beau la façon dont un livre peut vous toucher autant, éveiller des souvenirs. Celui-ci a tout de suite éveillé ces années de bonheur de mon enfance.
Bien entendu, dans le livre, la petite Finch n'a pas d'amies et ne peut se permettre d'en avoir, même si elle reçoit tout l'amour du monde de son père, tôt ou tard, il devra lui donner des explications ! À huit ans, on se contente de ce que nos parents nous disent (ou ne nous disent pas), on accepte les règles sans trop se poser de questions ! Mais plus tard, il est plus difficile de croire sur parole tout ce que les adultes disent, même s'il s'agit d'un père ou d'une mère. Cooper sera bien obligé de tout lui dire, il pense qu'il a encore un peu de temps, mais un évènement va faire le faire douter.
Bien sûr, il y a des incohérences, bien entendu, la fin de livre n'est pas très crédible, c'est un peu pour cette raison que je trouve que ce récit me fait davantage penser à un conte qu'à livre policier ! Je pense qu'il faut vraiment aimer le style "nature writing" pour apprécier ce livre. Voilà pourquoi je dis que c'est un livre qui m'a fait du bien, j'ai aimé chaque détail. J'ai lu ce livre au moment où j'en avais besoin.
Un bon roman à savourer sans se poser trop de questions, se laisser aller par cet amour parent-enfant dans une nature enchanteresse !
Ce livre m'a réellement touché, j'y ai trouvé poésie et magie... et une certaine grâce !
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Wow, quelle lecture. Quel coup de coeur.

Voilà un roman que je n'avais pas hâte de terminer, un roman où je n'avais pas hâte de quitter Cooper et Finch et le confort aussi douillet que rustique de leur cabane dans les bois. Je me suis lancée dans cette lecture sans m'attendre à autant m'attacher à ses personnages, à ressentir leurs liens si étroits, à tourner les pages sans vouloir que ça s'arrête.

J'ai aimé la rapidité, la simplicité, avec laquelle ce roman se lit et se vit. Omniscients dans un coin de la cabane ou au détour de la forêt, on suit Cooper et Finn dans leur petite vie solitaire, où la méfiance est de mise pour contrer les dangers extérieurs potentiels. Mais au delà de ça, c'est l'attachement qui se crée pour ce père et sa fille qui nous fait les suivre avec tendresse tout en craignant, un noeud au ventre, que leur équilibre si précaire ne s'effondre.

La plume qui raconte leur histoire est légère, authentique. Elle nous remue aussi un peu dans nos émotions, sait quelle ficelle tirer pour nous faire ressentir au plus près cette relation père-fille. Meme la tension nous touche en plein coeur, les mystères autour de leur vie se révèlent progressivement et les dangers qui viennent taper à leur porte nous serrent le ventre.

J'ai aimé être prise aux tripes malgré toute la simplicité et la beauté de cette histoire. Un roman qui va tout droit dans mes préférés.

Je n'ai qu'une chose à rajouter : Lisez le !
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