Troupe 52

L'idée n'est pas nouvelle. Des jeunes laissés seuls et qui vont faire face à une menace mortelle. Tous les ressorts du thriller d'horreur sont réunis. La radio, seule moyen de communication, est détruite dès la première nuit. Des clans se forment en fonction des affinités de chacun. Des ados qui n'échappent pas à la caricature : un costaud pas très malin, un malin pas très costaud, un psychopathe cachant ses démons,…
Rien de bien nouveau sous le soleil canadien me direz-vous ! Que nenni.
L'auteur privilégie l'action tout au long du roman. Les chapitres sont entrecoupés de comptes-rendus « officiels » et permettent de préciser la nature de la menace.
Certaines scènes sont sanglantes. Loin d'être des artifices pour meubler, elles permettent d'affiner les caractères des personnages. Car chacun va se révéler au fur et à mesure que la menace va se préciser. La tension reste palpable jusqu'au point final.
Une très bonne lecture.

C est un roman que j' ai attaqué sans vraiment connaître sur avis d une revue littéraire. J' étais donc très curieux. Mais je dois dire que à la fin de ma lecture je suis resté assez ambigu sur le point de savoir si j'avais aime ou pas. J'ai apprécié la construction de l'intrigue avec les intermèdes très intelligemment utilisés. J ai aimé le frisson ressenti lors de certaines scènes, qui m'a rappelé les frissons de mes lectures de Stephen King. En revanche j' ai trouvé les personnages ados très caricaturaux entre le sociologue, le petit génie, la star du collège, le bagarreur, ils y sont tous. le gore m'a parfois dérangé et je préfère l'horreur suggéré. Au final, je me dis que j'ai frissonné mais pas autant qu'en lisant "Shinning" ou "Ça". Pas inoubliable pour moi.

J'ai rarement lu un livre aussi horrible mais dans le bon sens du terme.
Plusieurs fois au cours de la lecture j'ai eu, n'ayons pas peur de le dire, envie de vomir tant les descriptions sont d'un réalisme impressionnant.
Ce livre est certes très glauque, par moment dérangeant, mais il est surtout très addictif, impossible de le lâcher avant de savoir ce qui allait advenir de cette bande de scouts et de leur chef.
Le livre, à l'instar de Carrie de Stephen King, alterne entre le récit où l'on suit les protagonistes et des coupures de presse qui informent le lecteur de ce qui va arriver aux personnages, c'est une astucieuse construction qui donne toute la matière au roman.
J'ai surtout apprécié la psychologie des personnages. Ils sont fins, réalistes et divinement dérangeant.
Avec ce livre l'auteur nous plonge habilement dans les tréfonds de l'âme humaine.
C'est en tout cas un ingénieux huis clos que je recommande.

Difficile de vous parler de ce livre car je ne l'ai tout simplement pas fini. Troupe 52 est un roman d'horreur qui m'a beaucoup trop dégouté pour que je le termine. Pour autant, ce n'est pas un mauvais roman, mais je l'ai trouvé beaucoup trop répugnant pour avoir du plaisir pendant la lecture.

Pourtant l'horreur et moi et on est copain comme cochon. Mais en ce qui concerne ce roman, j'avais surtout des hauts de coeur plus que des frissons (et ça rime en plus!). Il se trouve que la thématique de ce roman n'est pas le zombi, mais la contagion par le biais d'une sorte de ver solitaire. Autant vous dire qu'il ne faut pas manger pendant cette lecture.

L'auteur ne lésine pas sur les détails et j'ai eu beaucoup de mal à lire certains passages. Ce livre est tellement malsain ! Ce qui m'a fait définitivement abandonner la lecture c'est la scène de torture avec un petit chaton. Merci mais non merci ! Je n'ai pas du tout envie de lire ça.

Pour autant, Troupe 52 n'est pas un mauvais livre. Mais il est juste répugnant et il faut avoir le coeur solidement attaché pour le lire en entier. Moi je passe mon tour !
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> https://booksandrap.wordpress.com/2016/11/30/troupe-52-nick-cutter/


Avis : 6 adolescents composant la troupe 52, un île, une maladie inconnue qui petit à petit ronge ses locataires et les rendent de moins en moins humain. Zombies, cannibales ? Un petit peu de ça oui. Mais surtout un livre diablement bien écrit qui se dévore en quelques jours. Tuer ou être tué, la frontière est mince lorsque survivre devient le quotidien…

Alors j'en ai pensé quoi ?
J'ai eu un peu de mal au début à rentrer dans l'histoire. C'est vrai que c'est pas le genre de lecture vers lequel je me penche d'habitude, mais j'avais envie de tenter, voir ce que ça pourrait donner et pourquoi pas être surprise. Pour le coup j'ai été surprise, mais pas forcement comme je le pensais.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas passé un bon moment car ce livre plaira à coup sur à boooon nombre de lecteur mais moi ça ne m'a pas conquise.
J'ai trouve la première partie du livre un peu lente, je n'arrivais pas à savoir si ce bouquin tournait vers le fantastique ou tout simplement vers un aspect de la folie sa m'a pas mal désarçonnée et perdue. Nick Cutter trouble vraiment son lecteur et l'embrouille du début à la fin. J'ai beaucoup de mal en général avec le fantastique donc c'est vrai que ça m'a quand même refroidie.

Gros point à souligner aussi ce sont les nombreux passages difficiles. Si vous avez 14,15 ans concrètement passer votre chemin c'est violent et pas mal gore. Mais si vous aimez vous faire peur en littérature et que vous êtes assez mature, tentez-le, ça m'a beaucoup fait penser à Walking Dead. Personnellement je lis beaucoup de thriller donc les scènes violentes je connais mais c'est vrai que certain passages sont vraiment détaillés, il y a pas mal de descriptions, il faut avoir le coeur bien accroché, conseil d'ami !


Malheureusement pour moi, j'ai eu également beaucoup de mal avec les personnages. Chacun des jeunes membres de la troupe 52 sont différents et ça c'était vraiment agréable d'apprendre à les connaître un par un, leur passé, leur personnalités etc..
Ils nous sont tous présentés au début mais je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'eux. Je pense que c'est aussi pour ça que j'ai eu du mal à rester concentrée sur le roman. Certains sont beaucoup trop bizarre ou antipathique pour seulement imaginer les apprécier vous comprendrez de quoi je parle durant votre lecture, loin de moi l'idée de vous spoiler.

Gros point positif par contre pour la plume de Nick Cutter qui reste efficace et simple à suivre. J'ai adooooré les passages des registres de preuves ou des interrogatoires ça a rajouté ce petit pep's à l'histoire dans les moments où j'avais envie de lire en diagonale.
Point positif également pour l'ambiance générale du livre et ses passages terrifiant qui donnent la chair de poule. le fait qu'ils soient seuls au monde sur l'île, sans adultes, sans moyen de contacter la ville ça confère une ambiance vraiment particulière et effrayante. C'était très réussi ! Même si cela ne m'a pas empêcher de dormir, ça m'a quand même pas mal secouée par moments.

Comme je le disais plus haut on ne sait pas si c'est fantastique ou juste l'expression de la folie mais c'est la où finalement je deviens contradictoire c'est que c'est terriblement réaliste. Pas dans l'histoire en général mais dans les réactions des jeunes de 14 ans. Cette bande réagit aussi excessivement que le ferait de vrais gosses et c'est bien fait car on comprends leur peur, et certaines de leurs actions. Vrai plaisir de côté là.


Pour conclure, même si pour moi ce ne fut pas une très bonne lecture, c'est un bouquin qui n'est vraiment pas mauvais car il est bien écrit. Je ne suis tout simplement pas le coeur de cible, mais je suis tout de même contente d'avoir tenté la chose et d'avoir découvert la plume de cet auteur que je ne connaissais pas 😊
Si vous êtes friands d'horreur et d'épidémie mystérieuse je ne peux que vous conseiller de tenter l'aventure « Troupe 52 » !


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Un roman que j'ai beaucoup aimé avec une ambiance très pesante. le rythme reste assez lent car toute l'action se situe dans l'inaction, dans les pensées des différents personnages. C'est très loin d'être gore a part deux ou trois passages, l'oppression vient de l'évolution des jeunes et de leurs désespoirs. Ce roman est un huit clos et l'extérieur n'est amené que part des éléments externe comme un journal, un interrogatoire qui pour la plupart se passe après le roman, c'est plutôt bien fait et apporte une certaine profondeur au récit. La fin tient la route surtout comme depuis le début par l'aspect psychologique que par l'action. En tout cas, bonne pioche.

🏕 Pour un cauchemar on peut dire que c'est un vrai cauchemar! Comment vous comporteriez-vous s'il vous arrivait des événements qui dépassent l'entendement? Quand une simple "rencontre" vous pousse à dépasser vos peurs, vos limites? Quand vous êtes seul avec vous-même, vos angoisses, vos incertitudes? Comment ne pas sombrer dans la folie?

🎒 Premier point fort essentiel pour ce roman: son réalisme. Car oui, bien que cette histoire horrifique soit véritablement angoissante, parfois même anxiogène, elle est avant tout parfaitement réaliste. La trame fantastique est fondée sur un événement qui pourrait tout à fait avoir lieu. La tension monte crescendo et l'auteur frappe fort en proposant une histoire à laquelle je ne m'étais absolument pas attendue en lisant le résumé. J'ai donc été embarquée et agréablement surprise par son choix de thématique. Je ne peux bien évidemment pas vous en dire plus sur le sujet par volonté de ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

🇨🇦 le lieu de l'intrigue fait office de huis-clos en milieu naturel. Tout se passe sur l'îlot de Falstaff Island, sans moyen immédiat de s'échapper ce qui, je trouve, ajoute au côté angoissant. L'auteur met bien avant ce décor naturel en mettant l'accent sur la faune et la flore environnante. Sera t-elle bénéfique ou dangereuse pour ces jeunes scout et leur chef? Rien n'est jamais certain...

🏞 Je me suis beaucoup attachée à certains personnages et ai été surprise par d'autres. Ceux-ci réagissent chacun à leur manière face à la terreur qui les gagne au fil du récit. C'est véritablement difficile de ne pas s'identifier à eux parfois, même si la majorité d'entre eux sont des adolescents.

Seul bémol : quelques longueurs.

Serez-vous du genre à garder la tête froide ou céderiez-vous à la panique?

C'est la première fois que lis un livre de Nick Cutter, que je ne connaissais pas. Et quelle claque !

Les scènes sont tellement détaillées qu'on s'en fait le film dans la tête. Les articles et interrogatoires ajoutés entre les chapitres donnent un réalisme perturbant à la fiction.
Un suspense tel que j'ai dévoré les pages, je ne pouvais plus m'arrêter.

J'ai malgré tout trouvé les personnages assez clichés, d'ailleurs il n'y a aucun personnage féminin. Mais ils ont quand même tous un aspect intéressant. Néanmoins, je ne les ai pas trouvé spécialement attachants.

alors, moi, j'ai adoré franchement ! C'est glauque, une sorte de huit clos sur une île mais qu'est ce que c'est flippant et prenant , on suit ces jeunes et leur chef scout sur cette ile et on lache pas le livre angoissant ! Je recommande fortement…..................

Ce livre c'est "Sa majesté des mouches" au milieu de ténias génétiquement modifiés, l'histoire en plus de 500 pages d'une infection en milieu insulaire.

Encore une étude scientifico-militaire non maîtrisée (un produit amaigrissant comme arme biologique de destruction massive) qui décime une troupe scoute partie en stage de survie. Aucun badge ne sera remis au survivant.

N'y voyez aucune symbolique ou métaphore, il s'agit juste d'un récit de survival horror fortement inspiré dans sa structure par Stephen King ; groupe d'adolescents (profils archétypaux) confronté à un phénomène horrifique (qui ici ne s'uniront pas pour combattre le Mal), flash back, documents factuels intermédiaires (l'auteur indique pour ça d'ailleurs le roman de King qui l'a inspiré mais se sent obligé d'expliquer l'intérêt que cela représente pour le lecteur).

Dans la lignée d'autres créateurs comme Clive Barker ou Cronenberg, Craig Davidson (auteur à suivre) décrit la métamorphose organique de manière saisissante sans que son histoire soit innovante, en dehors de la nature de l'infection, pour les adeptes de l'horreur écrite ou cinématographique.