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Sénéchal tome 3 sur 3
EAN : 9782354086787
Editions Mnémos (18/10/2018)
4.52/5   42 notes
Résumé :
« Aimeriez-vous vous confesser, mon fils ?
— Je ne le veux pas, monseigneur. »
Le froid… toujours le froid. Est–ce la fin ? Nos ennemis ont-ils eu raison de nous ? Il y a une chose que je sais : l’espoir, la loyauté, l’amour, la foi… rien de tout cela ne pourra plus nous sauver.
Alors que l’empereur Lysander de Castlewing et le séraphin Démosthène assiègent toujours la cité, Philippe Gardeval est emprisonné et relevé de sa charge. Le roi est pe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Au moment de refermer le dernier tome de cette trilogie je balance entre plusieurs sentiments contradictoires, l'admiration, l'agacement, l'émerveillement et le regret.
Admiration pour le style, brillant, admiration pour l'intrigue, subtile et diaboliquement efficace, admiration pour ce parti-pris narratif, le fait de tout centrer sur le personnage principal qui fait de nous tout du long son confident n'était pas une entreprise évidente, chapeau bas.
L'agacement, pas l'agacement classique, celui que l'on ressent pour un génie qui aurait pu faire tellement mieux, bien sûr il s'agit d'une première oeuvre qui incite à la tolérance mais p... quel dommage que ces "sautes de rythme" qui gâchent le plaisir. Des moments de pur bonheur, d'envolées sublimes suivies de périodes lentes qui font retomber l'intérêt, comme si un mauvais plaisantin éteignait la lumière au pire moment...
Sans spolier je fais, entre autre, allusion au "combat" magique entre Gilmenas et Demosthène qui en plus de sembler durer un siècle nous perd dans des descriptions impossibles à visualiser.
L'émerveillement oui, pour ce qui me concerne il s'agit ni plus ni moins que du meilleur final qu'il m'ait été donné de lire !
Nous y lirons la justification pleine et entière de tout ce qui aura précédé, machiavélique, tellement vraie et logique dans sa complexité, bellement argumentée et captivante comme rarement.
J'ai terminé cette lecture en apnée et complètement envoûté. En termes d'émotions de lecture j'ai vécu un moment rare avec cette conclusion fabuleuse.
Alors un regret bien sûr, celui qui naît de l'exigence que l'on peut ressentir quand on estime qu'un grand potentiel n'a pas été exploité comme il aurait pu l'être.
Il est évident qu'il n'est ni dans mes intentions ni dans mes compétences de juger l'oeuvre, je n'exprime ici qu'un ressenti profond qui, même s'il prend une forme étrange, reflète avant tout une admiration sincère.
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Cette trilogie est juste de la bombe…. elle gagne en intensité au fils des tomes. Et ce dernier et troisième opus est un feu d'artifice impressionnant et bluffant.

Je tenais déjà a parler de la couverture qui est magnifique. le choix des couleurs donne une apparence de bijoux.. ce que ce roman est en réalité.

J'aime toujours autant l'écriture de l'auteur , qui correspond en tout point a la narration du roman. Mais il faut aussi souligner l'intelligence du maître d'oeuvre car il est manichéen a souhait et emmène le lecteur là ou ce dernier ne s'attend pas à aller..

Je crois que j'ai croisé le chemin d'un très grand auteur avec cette trilogie. J'en profite pour le remercier une nouvelle fois pour ses belles dédicaces et pour m'avoir permis de croiser le chemin de Philippe.

Pour être tout a fait honnête je suivrais avec attention le chemin de Grégory Da Rosa mais je reverrais de le voir dans un autre registre..; juste pour confirmer l'énorme potentiel de cet auteur
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Car jamais on ne vit Coq porter fourrure,
Le piège est bien fermé, et la mort future.
Jamais on ne vit Renard porter plumage.
Que viennent morsures ! Morts sûres ! Carnage !
C'est un feu d'artifice ! Un bouquet final pétillant, pétaradant, explosif, on en voit trente six chandelles. Une histoire édifiante qui donne à réfléchir. Tous les personnages sont de retour, à part ceux déjà occis dans les tomes précédents. Lysimaque va vivre des heures bien sombres où le vrai et le faux seront bien difficiles à démêler. J'ai tremblé avec et pour Philippe, j'ai partagé ses indignations, ses chagrins, ses colères et ses craintes. Gardeval a une propension à se fourrer dans des pétrins inextricables. Grégory Da Rosa a réuni toutes les conditions pour nous donner un troisième tome mémorable avec un final édifiant, stupéfiant digne d'un Game of throne : il y a de la magie, des combats, des intrigues, des rebondissements et un dénouement qui m'a laissée pantoise.
Un grand merci à Grégory Da Rosa qui m'a offert cette magnifique trilogie qui me permets d'écrire ma deux-centième critique. Je comprends qu'il soit comparé à Jean-Philippe Jaworski . C'est un tout jeune talent fort prometteur doté d'une incroyable imagination.
Bien trop d'histoires se narrent,
Sur un renard qui prenait trop la plume...
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Je termine cette très bonne trilogie un peu stupéfaite de me faire surprendre comme ça ^^
On reprend le tome 3 dans les sombres cachots du roi où Philippe semble bien diminuer . Mais pas le temps de s'en inquiéter car l'histoire avance très vite et les évènements se précipitent ! Il y a tellement de problèmes internes que j'en avait oublié le siège de la ville ! Mais il va très vite se rappeler à nous ...Un troisième et dernier tome riche en actions et retournements de situation , tout ce qui rend la lecture addictive . Les dernières pages sont assez terribles , les révélations fracassantes ( ! On a presque envie de tout relire du coup ! Les personnages sont bien travaillés ,complexes et parfois on ne sait plus bien qui a raison.
Si il y a eu quelques petites longueurs et un manque d'attachements parfois à certaines personnages , ce n'est que minime. Je suis donc très contente de cette trilogie , l'auteur est vraiment prometteur , je suivrai donc les prochaines publications.

Challenge mauvais genre
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Le siège de Lysimaque est sur le point de prendre fin. Que ce soit par les armes ou la traîtrise, la cité est en passe de tomber sous les coups de l'empereur de Castlewing et du séraphin Démosthène qui entendent faire payer au roi Édouard le prix fort pour son impiété. Aux créneaux, les combats se font toujours plus meurtriers pour les rares défenseurs de la ville dont l'essentiel des forces armées a traîtreusement été envoyé à l'extérieur des murs. En coulisse, les nobles de la cour rivalisent quant à eux de machinations et autres coups bas pour tirer partie de la situation et discréditer leurs adversaires. Parmi eux, Philippe Gardeval, sénéchal du royaume, est passé maître dans l'art de tirer les ficelles dans l'ombre du roi. Seulement ils sont nombreux, à la cour, à ne pas pardonner à ce roturier d'avoir été promu à l'un des postes les plus prestigieux du royaume et à vouloir le lui faire payer. Or, si le sénéchal bénéficiait autrefois de la protection du roi avec lequel il partageait une amitié sincère, leur relation semble désormais avoir atteint un point de non retour. A tel point d'ailleurs qu'Édouard a fini par se laisser convaincre de la possible traîtrise de son plus proche conseiller qui croupit dans les geôles en l'attente de son procès. Voilà donc notre héros en plus mauvaise posture que jamais, et ce alors que la cité est agitée par des courants de plus en plus menaçants, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des murs. Troisième et dernier tome des aventures du sénéchal, le roman a su s'attirer les éloges du public qui s'accordent à saluer le talent de conteur et le sens du coup de théâtre de Grégory da Rosa. Je serais pour ma part plus mitigée, même si cet ultime volume vient effectivement rehausser le niveau d'une série à la fois extrêmement prometteuse, mais aussi plombée par de nombreuses maladresses.

Le cadre dans lequel prend place le récit contribue beaucoup au charme des trois romans, quand bien même l'auteur opte pour la traditionnelle inspiration médiévale-fantastique. L'ambiance crépusculaire dans laquelle baigne le récit lui donne toutefois un petit côté atypique, de même que le vocabulaire désuet volontairement utilisé qui permet de renforcer efficacement l'immersion du lecteur. Pour ce qui est de la narration, il y a des hauts et des bas. du côté des points positifs, il faut souligner le sens indiscutable du coup de théâtre de l'auteur qui atteint ici son apogée. Grégory da Rosa ne cesse de nous surprendre, et c'est tant mieux : le récit y gagne en intensité et en suspens et parvient ainsi plus efficacement à maintenir le lecteur en halène. Certaines scènes sont de vraies réussites et font astucieusement durer un suspens presque insoutenable pour le lecteur qui s'en trouve réduit à faire défiler les pages avec frénésie pour enfin comprendre comment l'épisode va se terminer. Il est également appréciable de voir l'auteur ne pas ménager ses personnages qui subissent des revers importants et se trouvent confrontés à de véritables drames que l'on ne voit généralement pas venir. Difficile d'oublier que deux des influences majeures revendiquées par l'auteur sont G. R. R. Martin et Jean-Philippe Jaworski ! On retrouve d'ailleurs un mode de narration similaire avec celui de « Gagner la guerre », avec un narrateur qui n'hésite pas à s'adresser directement au lecteur et à lui cacher certains pans de sa vie ou de ses activités. Malgré tout, le roman souffre des mêmes maladresses que précédemment du point de vue narratif, à savoir une exposition sans finesse de l'univers par le biais de monologues longs et hors de propos qui sonnent, par conséquent, complètement faux. Ainsi, lors d'une adresse au peuple de la cité censée échauffer les esprits, un prédicateur se lance dans une longue envolée lyrique qui permet à l'auteur d'évoquer en détail le passé de la cité. de même, les déambulations nocturnes d'un sénéchal complètement ivre ne donnent pas lieu à des élucubrations avinées mais à un exposé bien construit et détaillé de l'histoire de la famille Gardeval (exposé fort intéressant, mais qui l'aurait été d'autant plus s'il avait été exposé de manière plus appropriée).

En dépit d'un univers et d'une intrigue bien construits, le récit souffre malheureusement de plusieurs bémols qui viennent contrebalancer l'enthousiasme ressenti à la lecture de certains passages vraiment réussis. Parmi eux, il me faut, comme dans les précédents tomes, citer la lourdeur de l'écriture qui m'a, hélas, empêchée de me concentrer sur l'intrigue. Contrairement aux deux premiers tomes, l'auteur tente ici de limiter le nombre de notes de bas-de-page, mais celles-ci restent bien présentes et surtout complètement inutiles : neuf fois sur dix, la dite note se contente de donner un synonyme au terme médiéval employé, et, neuf fois sur dix, ce terme est aisément compréhensible par son seul contexte, sans qu'il est besoin d'explications supplémentaires. Cela peut paraître anecdotique mais j'ai finalement eu l'impression de passer plus de temps à pester sur la forme qu'à me sentir impliquée par le fond. le second gros défaut que j'aurais à reprocher à l'oeuvre tient au protagoniste et narrateur de cette histoire, le sénéchal Philippe Gardeval, que j'ai trouvé profondément antipathique du début à la fin. Un sentiment de détestation renforcée par la narration à la première personne puisque le personnage semble, lui, avoir une très haute opinion de lui-même et de son intelligence. Constamment en train de se vanter de tout calculer et de réfléchir plus vite que les autres, notre sénéchal passe en fait la plus grande partie du roman à se faire balader par tous ses interlocuteurs qui, eux, passent leur temps à tenter de lui expliquer ce qui se trouve juste sous son nez. Pour l'intelligence politique on repassera ! Il faut ajouter à cela une importante tendance à l'auto-apitoiement qui donne lieu à des scènes trop longues ou répétitives dans lesquelles le sénéchal pleurniche sur ce qu'il aurait du faire, dire, comprendre… Quant aux personnages secondaires, ils peinent malheureusement eux aussi à s'attirer les bonnes grâces du lecteur dans la mesure où tous sont vus par les yeux du sénéchal qui reste très focalisé sur sa petite personne et semble de toute manière détester tous ceux qui l'entourent.

Grégory da Rosa signe avec « Sénéchal » une trilogie très ambivalente, bourrée de qualités mais aussi de maladresses. L'auteur possède indiscutablement un beau talent de conteur grâce auquel il parvient, par de multiples artifices, à maintenir son lecteur en halène et à le surprendre constamment. On peut en revanche regretter que les personnages soient aussi caricaturaux et antipathiques, ou encore que le style utilisé soit empreint d'une lourdeur qui nuit malheureusement à la fluidité de l'ensemble. Ce troisième tome offre en tout cas une belle conclusion à la série, et c'est avec curiosité que je suivrais désormais les parutions de ce jeune auteur de toute évidence prometteur.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
05 novembre 2018
C’est avec une certaine mélancolie que l’on referme le roman, et même si les dernières pages donnent une vision de Méronne quarante ans après les faits, on laisse dernière nous Philippe Gardeval avec un pincement au cœur, tant la plume de l’auteur nous aura rendue ce personnage proche, attachant et détestable à la fois. Un vrai tour de force.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Car sachez, messire, que si vous jouissez au jour d'hui de la bonne fortune, êtes chancelier du royaume, favori du monarque, baron de Ligias, protégé par la Couronne, lorsque viendra le jour de mon règne, je ferai en sorte de vous broyer si bellement que vos os ne seront bons qu'à alourdir les sacs de farine avant la pesée. Quant au sire Claudin, si mon père s'entête à nous marier, je veillerai, soyez-en sûr, à ce qu'il ne puisse jamais semer la moindre graine. Je réduirai votre coq de fils à l'état de chapon. (p. 33)
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Bien trop d'histoires sur le renard se narrent,
Car chasser le criard pouillard est un art
Que seul l'hoir, dans les couloirs du pouvoir,
Qu'il soit couard ou gaillard, se doit de savoir. (p. 67)
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Edouard se leva de son trône sans crier gare. Son visage était écarlate. Et pour qu'il fût si rouge, nul doute que l'acidité du vin et le feu de l'ire se mêlaient juste dessous sa peau. Le Sanguin régnait. Il claqua du poing sur la table. Le hanap et les manuscrits trésautèrent. (p. 45)
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Car nous devons prémunir le monde de la menace terrifiante qui le guette, et le temps joue contre nous. Sachez seulement que tout, dans cet univers, n'est qu'une question de cycle. Des cycles qui s'achèvent et recommencent sans cesse. Le cercle est puissance, dit-on. L'Ordre laisse place au Chaos, qui laisse à nouveau place à l'Ordre, et ainsi de suite. Ce que je fais au jour d'hui, Philippe, c'est précipiter le Chaos. Mais je le précipite intelligemment, je crois, pour qu'il en sorte à point nommé, dans quelques centaines d'années, l'Ordre qui nous sauvera de l'Extrême Anathème, et ce précisément quand icelui s'en viendra. L'empire de Varme ainsi unifié saura faire face. (p. 303)
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Je ne connais pas d'amour plus sale que l'amour-propre. (p.283)
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Videos de Grégory Da Rosa (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Grégory Da Rosa
A l'occasion de la publication de son premier roman "Sénéchal", Gregory Da Rosa est venu à la librairie pour une séance de dédicace. Voici donc une rediffusion du live facebook réalisé pour l'occasion.
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