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4,01

sur 5155 notes

Extrêmement difficile pour moi de « raccrocher les wagons » avec ce dernier tome des aventures d'Ophélie et Thorn. Malgré les efforts louables en introduction de Christelle Dabos pour permettre à son lecteur de renouer avec les personnages, j'ai dû aller sur différents blogs pour essayer de me remémorer les différents éléments de l'intrigue...
Faire le bien, annihiler toute guerre et conflit, créer un monde idéal - tout cela a échappé à Élodie Dilleux et les habitants des pôles sont confrontés à l'effondrement progressif de leur monde. On retrouve Ophélie et Thorn confrontés à des puissances qui les dépassent : qu'est-ce que la corne d'abondance ? Quel est son secret ? Ils sont prêts à tous les sacrifices pour sauver l'humanité et découvrir l'origine de ce chaos, quitte à mettre en péril leur couple.

Beaucoup de surprises, de belles trouvailles - l'endroit, l'envers, la contrepartie à tout projet totalitaire - Dabos toujours aussi créative, déploie une mécanique implacable jusqu'à la dernière page. Les personnages révèlent leurs secrets et jusqu'au bout l'auteur parvient à nous surprendre. C'est un monde sombre qui nous est dépeint et une vision peu optimiste de l'humanité. le climat est de bout en bout anxiogène et on attend une happy end…

Thorn reste pour moi le personnage le plus attachant de la saga : muré dans un corps douloureux dont il veille toujours à contenir la tempête permanente, il est empêché de témoigner les sentiments qu'il éprouve pour Ophélie mais est toujours là pour elle, profondément passionné. Dabos a réussi là à créer un beau personnage, romanesque et ténébreux. Je l'ai quitté à regret.

Challenge ABC – 2020/2021
Challenge PAVES 2020
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Et voici la fin de la Passe-miroir, une saga que j'ai beaucoup appréciée, dans tous ses rebondissements et dans toute sa galerie de personnages.
C'est difficile à résumer sans risquer de spoiler qui n'en serait qu'aux tomes précédents, alors disons simplement qu'Ophélie, Thorn et leurs alliés s'engagent dans une bataille finale pour l'avenir de toutes les arches et de leurs habitants.
La Tempête des échos achève le spectacle dans un feu d'artifice mais, un comble vu l'épaisseur totale de la saga, s'arrête un peu trop vite à mon goût. Pas tellement au sujet de Thorn et Ophélie, je comprends cette fin ouverte, mais je trouve que le destin de trop de personnages secondaires est passé un peu trop vite en revue. Peut-être aussi parce que je suis du genre à m'attacher beaucoup aux personnages et que je trouve que ceux qui peuplent la Passe-Miroir sont vraiment excellents. Gaelle! Renard!!! L'excellentissime Archibald! Et les tantes! Ah, qu'est-ce qu'elles sont cools, les deux tantines, chacune dans son genre.
De tous les tomes, mon préféré reste le 2, même si je ne saurais pas dire pourquoi, mais le 4 a été à la hauteur de mes espérances.
La Passe-Miroir a été décidément un bon coup de coeur et je suivrais très certainement le reste de la carrière de Christelle Dabos.
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Je viens d'achever ce dernier tome. J'ai été passablement déçue par ma lecture (je m'y attendais, les retours ont l'air globalement mitigés).
Ce qui fait le charme de la saga m'a manqué : la découverte des arches et l'univers onirique sont le gros point fort de la saga à mes yeux, et ils laissent place dans ce tome à une enquête de conclusion très bancale. Ca part un peu dans tous les sens, c'est fouilli et bancal. On a un peu l'impression que l'autrice raccroche des éléments aux branches pour boucler son intrigue. Et les personnages secondaires, qui constituaient à mes yeux une galerie assez irrésistible, sont transparents dans ce tome, ce qui n'a pas aidé à mon intérêt.

Je garderai tout de même un joli souvenir de la saga, qui a un univers plein de charme. Mais sa fin fait quand même un peu plouf.
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Et voici donc le dernier tome de la Passe-Miroir. Et je dois dire que même si j'ai été ravie de retrouver ces personnages, d'en découvrir de nouveaux, de visiter de nouveaux endroits (peu), bref, de replonger dans l'univers de l'auteure, et bien une fois la dernière page tournée, je suis un peu déçue.

Attention, il va probablement y avoir des spoilers par-ci par-là.

Dans ma critique du tome précédent, j'expliquais que je n'avais rien contre Babel, mais que j'avais hâte de découvrir Arc-en-Terre. Quelle ne fut pas ma déception de voir que ce nouveau tome se passait presque intégralement sur Babel. Pas de nouvelle contrée à découvrir. Et pour le peu que l'on sait d'Arc-en-Terre au final...
Ensuite, depuis le début, Ophélie n'est pas mon personnage préféré. Je trouve de loin Thorn et Archibald plus intéressants. Et bien là aussi, je suis servie....
Dans le tome précédent, je n'avais pas trop aimé le passage à l'école, avec les cours, que j'avais trouvé rébarbatif. Et bien cette fois il y a eu l'observatoire des Déviations... pas mieux.

Mais ce qui m'a le plus déçue, c'est la fin. Je trouve que c'est vraiment une drôle de façon de conclure pour l'auteure, et de laisser définitivement des personnages avec lesquels elle a vécu pendant des années. le bilan :


Je trouve vraiment cela dommage. Je peux comprendre qu'il n'y ait pas un happy ending total, mais là ça laisse un sacré goût amer en bouche.

J'écris sans doute un peu encore sous le coup de la déception. Et puis c'est loin d'être la cata, comme le montre ma note. Au fil des pages on a hâte de percer enfin le mystère. J'avoue d'ailleurs qu'avant la fin, les explications sont tout de même un peu fouillis. le style de Christelle Dabos est toujours agréable à lire, et son imagination est toujours aussi débordante.

Mais le mot qui me reste en bouche au final c'est "dommage".
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Ophelie et Thorn ne peuvent que constater l'évidence, le chute du monde s'accélère comme le prouve la disparition des jardins de Pollux, sur l'Arche de Babel. Il faut désormais trouver la réponse aux dernières questions et agir vite. Et c'est à l'observatoire des déviations que leur enquête les mènent.

Quatrième et ultime tome de la saga de la Passe-miroir qui va apporter un énorme lot de révélation et une fin inattendue.
L'univers et les personnages créés par Christelle Davos sont à la fois unique et déroutant. J'ai aimé ce monde divisé en arches, peuplé d'hommes et de femmes aux pouvoirs divers et dirigés par des Esprits de famille amnésiques mais immortels. Thorn et Ophélie notre couple de personnages principaux sont aussi dissemblables que complémentaires. Tout comme bon nombre de personnages secondaires, ils sont très atypiques et l'on s'attache à eux malgré, ou grâce, à leur nombreux défauts et fêlures.
Alors que dans les précédents tomes, l'action se déroulait sur plusieurs mois, ici le temps va beaucoup plus. On sent l'urgence de la situation, la tension qui augmente avec la destruction de plus en plus rapide des arches. Et l'emballement des dernières pages jusqu'à la résolution finale.
Le point qui m'a par contre souvent laissé un peu perplexe c'est les nombreuses explications sur les échos. Là j'avoue j'ai souvent trouvé ça bizarre, bancal, farfelu voire complètement incompréhensible. Et pourtant c'est le noeud crucial de l'intrigue, tout repose dessus alors accrochez-vous!
La fin ne manque pas d'action et d'émotion. Ce n'est pas vraiment une fin heureuse même si la dernière petite phrase ouvre le champ des possibles et que l'on peut tout à fait imaginer un avenir radieux si on le souhaite !
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Si j'ai été envoûtée par les trois premiers tomes, je suis déçue par cette fin dans laquelle j'avais pourtant mis tant d'espoir.

Cet opus final est celui des révélations tant attendues mais le dénouement de l'intrigue est complexe et confus. J'ai eu du mal à suivre et à tout assimiler.

Le talent de l'autrice reste indéniable et sa plume est toujours de qualité mais j'ai la sensation qu'elle s'est laissée déborder par son imagination. du coup, elle m'a perdue!
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C'est toujours avec un petit pincement au coeur que j'entame le dernier tome d'une série. Surtout lorsque j'y suis attachée, et même si le volume en question comporte plus de 560 pages…les adieux se profilent, la séparation approche.

J'ai donc eu le plaisir de retrouver Ophélie et Thorn pour l'ultime final.
Et au-delà du couple, les retrouvailles ont également concerné la plupart des personnages croisés depuis le début de la saga. le puzzle voit toutes ses pièces rassemblées et prend sa forme ultime.

Christelle Dabos place définitivement ce dernier tome sous le signe de l'aventure, initiatique et intérieure, mais aussi de l'équipée et des tribulations en tous genres.
La relation qui unit nos deux protagonistes prend enfin une forme plus réaliste, et ce, malgré les difficultés et les embûches qu'ils décident d'affronter, mais ensemble et en harmonie. Car le danger est grand : les arches s'effondrent irrémédiablement et les esprits de famille semblent bien désemparés, et incapables de soustraire leurs mondes aux hostilités de l'Autre, à moins qu'il ne s'agisse de la colère de Dieu…

Sincèrement, j'ai dévoré ce roman, et ce malgré mes craintes et mes a priori. L'intrigue est haletante et riche en détails et rebondissements. Il me manquera évidemment des éléments pour tout comprendre, mais ne serait-ce pas là ternir la magie des derniers moments ? L'imagination de l'auteure me laisse pantoise et admirative. Et même si je reste réservée sur les toutes dernières pages, je n'en reste pas moins enchantée.

Hâte de découvrir ce que Christelle Dabos nous réserve à l'avenir...
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Et voilà, c'est fini !
Je suis triste de devoir dire au revoir à Ophélie, Thorn et à tous les autres personnages pour toujours. Dire adieu au monde fantastique créé par Christelle Dabos ...
Mais je suis aussi triste car "La tempête des échos" ne m'a pas conquise à 100%. Je ressens beaucoup d'affection pour cette saga mais, honnêtement, ce dernier tome n'est pas tout à fait la hauteur du premier, ni du deuxième d'ailleurs, mais il est mieux que le troisième.
Ce livre n'est pas parfait et je voulais tellement qu'il le soit. Il présente de nombreux défauts à mes yeux, certains plus négligeables, d'autres nettement plus importants.
Tout d'abord, j'ai trouvé ce tome trop déroutant. L'histoire mise en place par l'autrice devient trop compliquée à comprendre et j'ai à peine compris la moitié. Dans ce dernier volume, vous devez vraiment suivre l'histoire très attentivement, sinon vous serez totalement confus, ça part un peu dans tous les sens, je comprends que l'autrice a voulu répondre à nos questions mais, non, pour moi, il y avait trop d'explications qui se perdaient en chemin.
La première partie du livre, bien que belle et intéressante, commence à devenir ennuyeuse à la longue. Il me semblait que je lisais toujours la même scène qui se répétait encore et encore, les personnages restant toujours coincés au même point. Ce n'est que dans la seconde moitié que le récit sera plus dynamique.
le grand final (ça fait mal de le dire) a été décevant pour moi. J'aurais simplement souhaité quelque chose de différent.
MAIS !
Malgré un avis qui semble plutôt mitigé, c'est avec plaisir que je me suis replongée dans l'univers de la "Passe-miroir". J'ai adoré, comme toujours, le personnage d'Ophélie que toujours aimée, depuis le premier livre, et cet amour pour elle ne pouvait s'empêcher de grandir encore et encore. Elle est l'une des meilleures protagonistes que j'ai jamais rencontrées dans un roman. Elle est tellement humaine, réelle et inspirante. Thorn m'a également impressionné. Sa relation avec Ophélie m'a fait fondre à chaque page et son évolution encore plus.
Cette saga mérite d'être découverte et ce fut un voyage incroyable vers l'émancipation, l'amour, l'acceptation et la confiance .

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Terminée la jolie histoire fantasy, quête initiatique doublée de rebondissements palpitants. L'arche de Babel pèse désormais de tout son poids sur notre lecture, qui se fait plus grave, plus dense, plus opaque aussi.

L'atmosphère devient étouffante dans cet abominable institut qui emprisonne ses pensionnaires dans une épouvantable solitude. Il est question d'expériences scientifiques et de manipulations mentales. le monde s'écroule, peu à peu, et ni Dieu, ni Ophélie, ni personne ne semble capable d'arrêter le mouvement. La guerre, la sélection raciale, la chasse à l'homosexualité, la haine de la différence, physique ou mentale, le culte du beau, ont ici des relents plus que douloureux, faisant peut-être référence à l'une des périodes les plus sombres de l'Histoire de l'humanité.

Toujours est-il que j'ai eu à plusieurs reprises la bouche empâtée à la lecture de ce tome, qui tranche avec les précédents : Ophélie est désormais entrée dans la cour des grands et elle sera confrontée à ce que l'âme humaine a de plus infect. le lecteur n'a de choix que de la suivre dans sa quête de l'absolu, doutant lui-même parfois de l'intégrité de son héroïne elle-même. Parfois, passer le miroir, c'est être confronté à la réalité la plus vile, alors, le déni est une option tout à fait séduisante si l'on ne peut obtenir le pouvoir absolu…

Alors voilà, je sais.

Je sais maintenant qui est Dieu et ce qu'il a fait d'affreux pour en arriver à mutiler la mémoire de ses enfants. Je sais qui est l'Autre, j'ai vu son visage et je l'ai regardé dans le blanc de l'oeil… Il me reste en bouche un goût amer qu'en tant que Serial Lectrice je ne connais que trop : celui d'être venue au bout d'une longue, très longue lecture palpitante, et la conscience que ses personnages me manqueront terriblement.

Cette incroyable saga m'a accompagnée durant toute la période du confinement, et je dois dire qu'à plusieurs reprises, elle a su l'égayer et la questionner. Est-ce le contexte ? J'ai l'étrange impression que le cycle de la Passe Miroir interroge aussi notre rapport au monde. Ne nous susurre-t-il pas, doucement, que si l'Homme continue de se prendre pour Dieu, il risque de perdre son propre monde ? N'affirme-t-il pas que le monde saura se rééquilibrer à sa manière, quoiqu'on en pense, et que notre rythme de vie effréné qui brise l'équilibre de la planète devra forcément donner, un jour, une contrepartie ? L'Homme-Passe-Miroir, qui sait désormais aller d'un bout du monde à l'autre, se mord déjà les doigts de n'avoir pas raisonné suffisamment son propre univers…

Je m'égare, peut-être, mais dans mon esprit de lectrice, cette saga est intimement liée à la crise du Covid, et je ne peux m'empêcher d'y voir une mise en garde pour l'homme-Dieu que croyons trop souvent incarner…

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Cette saga a été le plus gros coup de coeur que je n'ai jamais eu de toutes mes lectures !

Que d'émotions... Ce quatrième tome a été un vrai choc. de savoir que c'est le grand final, le dénouement, cela m'attriste. D'une part, parce que je ne vais plus pouvoir suivre mes deux personnages préférés, Ophélie et Thorn, que j'ai réellement appréciés et auxquels je me suis attachée. D'autre part, parce que j'espérais une autre fin qui m'aurait un peu moins chamboulée.

Cette lecture m'a stressée, rendue heureuse, fait pleurer et fait ressentir tellement d'autres sentiments (indescriptibles pour certains)... J'en suis arrivée à envier la relation d'Ophélie et Thorn (alors qu'il n'y a pas plus compliqué comme relation) au point d'avoir envie d'être à la place d'Ophélie par moment. Ils sont tellement complets ensemble et tout aussi incomplets séparés.

Cette fin différencie cette auteure des autres dans le sens où elle était inattendue. Je ne l'ai pas trop appréciée car j'espérais tellement une meilleure fin, mais ce dénouement, aussi inattendu soit-il, n'a pas fait perdre espoir à Ophélie et donc à moi non plus. Une fin heureuse ne fait pas forcément d'un livre un bon livre, c'est pourquoi, même si cette fin n'est pas forcément heureuse comme je l'espérais, elle ne gâche en rien le merveilleux tome qu'a écrit l'auteure.

J'ai été totalement happée par cette histoire, davantage que par tous les livres que j'ai lu. Suivre tous ces personnages touchants qu'on a envie de soutenir comme Ambroise, Blasius ou encore Elizabeth, et ceux énervants (le mot est faible) qu'on a envie de trucider comme l'Autre ou Lazarus, a été vraiment passionnant et révoltant à la fois.

J'ai vraiment eu l'impression d'appartenir à l'histoire en voyant les personnages évoluer et en découvrant la vérité à leurs côtés. D'ailleurs, la perte de certains personnages a été particulièrement éprouvante pour moi à cause de cet attachement à l'histoire.

J'ai également été un peu déçue de ne retrouver Berenilde que très peu dans ce dernier tome.

J'espère sincèrement retrouver un jour un roman qui me fera ressentir autant de choses car ça m'a vraiment fait du bien, cela m'a permis de penser à autre chose qu'à mes tracas quotidiens.

Dans l'ensemble, ce dernier tome est une véritable perle comme les trois premiers et je ne peux que le conseiller à tous les lecteurs.
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