AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 5131 notes
Soyons clairs, cette saga est un méga-giga coup de coeur ! Il y a bien longtemps que mon âme d'enfant n'avait pas autant voyagé et ne s'était pas autant surprise à rêver dans un monde imaginaire construit de toutes pièces par une grande auteure ! Pour moi, cet univers est aussi prenant et déroutant que celui d'Harry Potter… J'ai eu un énorme coup de coeur pour Ophélie, son côté très maladroit, sa timidité, sa douceur, sa détermination… de nombreux points communs que je partage avec elle ! Et puis Thorn, Thorn quoi, le gros bourru en apparence mais en réalité un « nounours en guimauve » comme dirait ma meilleure amie ! 🙂

Ce dernier tome n'est pas mon préféré… Je ne sais pas précisément comment vous expliquer cela mais j'ai trouvé que, par moment, ça trainait trop en longueur – par exemple le coup des manèges dans l'observatoire des Déviations ou bien les passages concernant Eulalie Dilleux…

En réalité, je pense que je n'ai pas encore réussi à digérer ce dernier tome. Chacun des tomes précédents avait un soupçon de légèreté, d'espoir alors que dans celui-ci nous retrouvons une Ophélie qui a bien grandi et qui s'est affirmée et c'est déroutant ! Et puis… il y a l'absence, l'absence de personnages « clés », j'aurai vraiment voulu savoir ce qu'ils devenaient, ce qu'ils ressentaient ou bien comment ils vivaient les choses… Je ne suis pas contre un cinquième tome vous le comprenez car pour moi il reste de nombreuses choses à découvrir ! :-))

En revanche, suite à la lecture de ce tome, j'ai eu la sensation que toutes mes questions ont trouvé une réponse… Christelle Dabos répond à toutes les questions que j'ai pu avoir en tête suite à la lecture des tomes précédents et ça c'est un excellent point !

La tempête des échos porte bien son nom, elle nous fait passer par divers états et j'ai même eu les larmes aux yeux lors des dernières pages…

Malgré quelques fausses notes – pour ma part dans ce dernier tome -, je vous recommande chaudement la lecture de cette saga qui vous emmènera dans un univers insolite et très surprenant !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
Commenter  J’apprécie          240
J'éprouve toujours des sentiments contradictoires en découvrant la conclusion d'une histoire qui m'a tenue en halène pendant plusieurs tomes. A la joie suscitée par la sensation d'avoir pris part à une formidable aventure se mêle en effet la profonde mélancolie causée par la séparation avec un univers et surtout des personnages qu'on considère bien souvent au terme de sa lecture comme de vieux amis. Cette sensation, c'est celle que j'ai éprouvée en refermant le quatrième et dernier tome de « La Passe-miroir ». Un ultime volume qui tient toutes ses promesses et répond enfin aux nombreuses interrogations formulées depuis le début de l'histoire d'Ophélie, cette animiste maladroite cachée derrière de grosses lunettes et une écharpe encombrante mais dotée d'un esprit vif et d'une capacité d'adaptation à toute épreuve. [Attention, si vous n'avez pas encore eu l'occasion de vous pencher sur les précédents volumes je vous conseille de passer directement à la conclusion au risque de vous voir révéler plusieurs pans de l'intrigue.] On retrouve donc notre héroïne pour un dernier baroud d'honneur face à Dieu et l'Autre, deux entités dont on est loin de connaître encore tous les secrets mais qui semblent en tout cas responsables de l'effondrement progressif des arches. En effet, ce sont des pans entiers, voire l'intégralité de petites arches secondaires, qui en viennent à sombrer de manière totalement inexplicable, entraînant avec elle les habitants qui y avaient élu domicile. Ophélie et Thorn, eux, savent qui se cachent derrière ces tragédies et entendent bien mettre à terme au phénomène par tous les moyens possibles. Mais pour cela, connaître la véritable identité de Dieu ne suffit pas, il leur faut maintenant collecter davantage d'informations afin de mieux cerner leur ennemi et la puissance dont il dispose. Quelle est exactement la nature de l'Autre ? Dans quelles circonstances a t-il été créé ? Quel est le véritable objectif poursuivit par Eulalie Dilleux ? Pourquoi les échos se multiplient-ils partout sur les arches et d'où viennent-ils ? Autant de questions auxquelles notre attachant duo est persuadé de trouver la réponse dans un endroit bien spécifique de Babel : l'observatoire des déviations.

Contrairement aux précédents volumes qui proposaient chaque fois de découvrir une nouvelle arche (Anima pour le premier tome, le Pôle pour le second, Babel pour le troisième), « La tempête des échos » prend de nouveau place à Babel. Une cité sans dessus dessous depuis l'effondrement de plusieurs pans d'arche et dont les autorités profitent de la situation pour imposer des lois liberticides et discriminantes pour une partie de la population. La stigmatisation et la mise au ban de la société (voire l'éradication) de toute une catégorie d'individus est une thématique qui avait déjà été abordée en filigrane dans les précédents volumes, mais elle est ici au coeur du roman. Recensement de population en fonction des origines, apposition de signes obligatoires visant à reconnaître l'appartenance à telle ou telle catégorie, rafles organisées par les forces de l'ordre… : on voit bien ici quelles sont les références qui ont inspiré l'auteur, et leur identification immédiate par le lecteur permet de créer efficacement et rapidement un climat oppressant. La question de la différence est aussi abordée par le biais de l'observatoire des déviations, une sorte d'asile dans lequel sont enfermés des individus « inversés » sur lesquels des expérimentations sont pratiquées. C'est là que Thorn et Ophélie devront mener leur enquête, et celle-ci se révèle passionnante. le fait que les deux protagonistes soient forcés de passer une bonne partie du roman sous une autre identité que la leur dans un espace confiné où tous leurs faits et gestes sont contrôlés permet évidemment de maintenir une tension dramatique constante, le lecteur ne pouvant s'empêcher de trembler en permanence à l'idée de voir le secret des deux héros découvert. Les explications révélées au fil de l'investigation sont, pour leur part, tout à fait satisfaisantes et la théorie élaborée par l'auteur se révèle à la fois cohérente et astucieuse. En dépit du grand nombre de mystères accumulés depuis le premier tome, Christele Dabos réussit en effet à rassembler tous les fils de l'immense toile patiemment tissée depuis « Les fiancés de l'hiver » et offre au lecteur une conclusion remarquable, tant par la qualité de la réflexion qu'elle propose que par le champ libre qu'elle laisse à l'imagination du lecteur. Car si l'histoire de la « Passe-miroir » se termine, l'autrice offre à ses lecteurs une sorte de petit cadeau d'adieu en ne clôturant pas tout à fait celle d'Ophélie et Thorn.

Or « La Passe-miroir », c'est aussi et avant tout une sacrée galerie de personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Ophélie arrive bien évidemment en tête, et c'est avec beaucoup de tristesse qu'on doit se résoudre à dire au revoir à cette héroïne peu ordinaire. Catastrophe ambulante après qu'un accident de miroir l'ait rendu dangereusement maladroite, myope comme une taupe, constamment vêtue d'une écharpe animée qui n'en fait qu'à sa tête : la jeune animiste remporte immédiatement l'adhésion du lecteur par son petit côté fantasque, et celui-ci ne sera jamais déçu par la suite. Car la jeune animiste révèle au fur et à mesure de l'histoire de nombreuses qualités : courage, honnêteté, loyauté, sens de la dérision, sans oublier son talent pour lire le passé des objets, traverser les miroirs, et surtout aller constamment fourrer son nez là où elle ne le devrait pas. le personnage de Thorn est lui aussi très réussi, tout en retenu et en froideur, une armure qui, à défaut de disparaître, se fissure malgré tout peu à peu au contact de la jeune fille. Il faut d'ailleurs bien admettre que la relation entretenue et développée entre les deux protagonistes figure parmi les aspects les plus séduisants du roman, tant il est agréable de voir se tisser progressivement une histoire d'amour qui échappe à toute mièvrerie et s'éloigne des codes habituels. Les personnages secondaires gravitant autour du couple sont eux aussi de la partie pour ce quatrième et dernier volume, que ce soit le temps d'une scène ou deux, juste histoire de dire au revoir, ou bien un peu plus longtemps, leur rôle dans l'intrigue se révélant plus important qu'on ne pouvait le prévoir. Là encore, difficile de rester de marbre à l'idée de ne plus recroiser l'ambassadeur Archibald et son sourire charmeur, ni la splendide et féroce Bérénilde, la protectrice et sympathique tante Roseline, sans oublier Renard, Ambroise, Elizabeth, Octavio et tellement d'autres encore.

« La tempête des échos » offre une conclusion parfaitement à la hauteur de cette belle aventure qui rassemble toutes les qualités que l'on souhaite retrouver dans n'importe quel récit de fantasy : une intrigue ambitieuse et bien construite, un univers plein de mystères et de trouvailles originales, des personnages haut en couleur et surtout une héroïne inoubliable que l'on peine à quitter. Si vous n'avez pas encore franchi le pas, je vous envierais presque : de très belles heures de lecture vous attendent.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
Commenter  J’apprécie          230
Je ne trouve pas vraiment les mots pour parler de la fin de cette saga. Je ne parlerais pas vraiment de déception, car j'ai beaucoup apprécié la série dans son ensemble, que ce soit l'histoire, les personnages ou l'écriture. Mais je n'ai pas été autant happée par cette fin que ce que j'espérais.
Il y avait beaucoup de choses bizarres. Un peu comme pendant tout le long de la série, vous me direz. L'univers est étrange et c'est bien la base des aventures d'Ophélie. Mais là, il y a vraiment une accumulation d'évènements qui m'ont donnée l'impression de se perdre en chemin. C'est devenu un peu fouillis. Ce fouillis, je l'avais déjà ressenti dans le premier tome, et très vite pardonné devant la promesse de cette belle saga. Seulement, pour clore la série, j'espérais quelques chose de moins brouillon, de plus structuré, pour me donner un réel regret de quitter tous ces personnages. D'autant plus que je n'ai pas aimé un aspect de cette fin.
Je me rends compte que je détaille pas mal les points négatifs, en oubliant de préciser que ce fut une lecture agréable, avec une plume maîtrisée, un univers qui emporte son lecteur pour un voyage inoubliable.
Il me faut préciser aussi que j'adore commencer une nouvelle série, mais que je suis toujours frustrée lorsque je tourne la dernière pas du dernier tome.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          220
//Attention spoilers//

J'ai terminé cette saga depuis une semaine, mais je redoutais beaucoup d'écrire cette Critique. En fait, je n'avais pas envie de l'écrire. Parce que dès que j'y repense, tout ce que je ressens est mon amour pour cette série mais surtout ma déception dû à la fin...
Cette fichue déception.
Et je ne voulais pas la concrétiser pour de bon en écrivant cet avis. Mais bon, je ne pouvais pas retarder l'inévitable indéfiniment...

Avant de découvrir ce tome 4, j'appréhendais beaucoup cette lecture parce que bien que j'étais avide de savoir la suite de cette saga que j'aimais tant, ce dernier volet avait malheureusement reçu énormément de critiques négatives. Toutes les personnes de mon entourage qui m'en avaient parlé avaient exprimé leur déception vis-à-vis du dernier tome de cette série si populaire. J'ai donc commencé ce livre avec énormément d'appréhension.

Je ne voulais pas croire ces gens. Je voulais vraiment qu'ils se soient trompés.

Mais la vérité, c'est que... effectivement, j'ai eu beaucoup de mal avec ce tome 4.

Tout allait bien au début. Je me suis dit "Ça n'a pas l'air si catastrophique que ça !"
Et puis... je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé.
J'ai l'impression que cette suite est parti en cacahuète (désolée, je n'ai pas cherché à dire ça de manière plus "soutenue", pardonnez-moi). Je ne comprenais plus rien. Pendant un moment, je me suis réellement sentie idiote. Je me suis entêtée à me dire que c'était de ma faute, que je n'étais pas assez attentive à la lecture, pas assez concentrée, et que c'était pour cela si le sens du scénario m'échappait. Et Puis j'ai fini par lire des critiques sur le livre et je me suis aperçue que non, je n'étais pas la seule.

Alors non, je n'ai pas détesté cette lecture. Loin de là. Mais j'ai ressenti beaucoup d'incrédulité et d'incompréhension. J'ai eu cette impression tout au fil du roman que ça partait dans tous les sens et je n'ai pas réussi à suivre jusqu'au bout la pensée de l'autrice.

Et cette fin ?

Je suis perplexe, déçue.
Vraiment déçue.
Pourquoi Thorn ? Pourquoi le sacrifier de la sorte ?
C'était un personnage que j'aimais profondément et j'aurais sincèrement voulu que les choses se finissent autrement. Pas avec ce goût d'inachevé, de déception.

Parfois, dans certaines oeuvres que j'ai pu lire ou voir, je pleurais à la mort d'un (ou plusieurs) personnage que j'aimais beaucoup, mais néanmoins parfois cela me faisait aimer l'oeuvre encore plus (c'est sûrement très contradictoire ce que je dis, mais je ne sais pas comment formuler ma pensée...). Je trouvais que ça apportait quelque chose et même si ça me rendait triste, c'est aussi ce qui me faisait aimer l'oeuvre. (j'ai énormément d'exemples en tête mais je vais éviter de les citer pour ne faire aucun spoilers)
Et je sais que quelque part, ça aurait aussi pu le faire pour la Passe-Miroir. Mais là... je n'ai pas du tout été satisfaite de l'issue finale de cette saga. Et j'en suis la première navrée, parce que je voulais vraiment aimer cette série jusqu'au bout.

D'un côté, je sais que je garderai un souvenir extrêmement positif de cette saga, c'est indéniable. J'ai aimé l'histoire, cet univers incroyable, ces personnages. J'aime énormément cette série, et mon avis général dessus restera très positif.
Mais d'un autre côté, je ne peux passer outre ma déception sur cette fin, et même sur le dernier tome de manière générale. Je n'ai pas détesté ma lecture mais bon… c'était long, chaotique, et je ne suis pas sure d'avoir bien tout compris.

Néanmoins, je continuerai de conseiller cette saga autour de moi. Pour l'univers, les personnages. Parce que ça vaut quand même le coup, je trouve. Ça reste une excellente découverte. Ces personnages vont profondément me manquer.

Au revoir, Ophélie.
Commenter  J’apprécie          221
Spoil !

La tempête des échos vient conclure une tétralogie qui jusqu'à présent était excellente.
Dans ce tome, les arches s'effondrent à un rythme toujours plus rapide, les échos envahissent peu à peu le monde et Ophélie et Thorn vont percer les derniers mystères de Babel et enfin se confronter à l'Autre.
Malheureusement...
Le récit est terriblement embrouillé. Est-ce la volonté de Christelle Dabos ? Embrouillé le lecteur comme le sont sûrement ses personnages face à l'effondrement de leurs mondes ? En tout cas, je n'ai pas passé un agréable moment de lecture. le vocabulaire choisi est parfois inutilement pompeux, on se perd également dans certaines tournures de phrases et quasiment tout au long du développement de l'intrigue.
L'intrigue, parlons-en ! Elle n'est pas, mais alors pas du tout, à la hauteur des tomes précédents. C'est très décevant. Il y a beaucoup trop d'incohérences, de zones d'ombres… On a l'impression que les tomes se suivent mais ne s'imbriquent pas les uns aux autres.
Par exemple, dans le tome 3, la recherche de l'arche d'Arc-en-Terre, tant par les héros que par l'ennemi lui-même, est un des grands enjeux du récit... On pouvait donc s'attendre à ce que cette arche soit au centre du tome 4, mais il n'en est rien (?!)
Autre exemple, le personnage de Victoire. L'autrice fait monter la tension autour de son pouvoir, de ses changements d'espace, pour au final simplement l'inclure dans le thème des échos sans que cela apporte finalement à l'intrigue générale.
D'ailleurs, concernant les personnages secondaires, là encore Christelle Dabos les évacue à la va-vite, malgré leur développement au fil des trois précédents tomes, à croire qu'ils n'avaient rien à apporter au récit.
Enfin, la confrontation finale, grand moment attendu par tous, est vraiment reléguée aux dernières pages du livre et c'est carrément dommage. Même si au fil du récit, on sentait bien arrivé le truc, le destin de l'Autre, des esprits de famille et des héros est expédié vitesse grand V. le calice a été bu jusqu'à la lie selon moi, lorsque contrairement aux précédents tomes et à la logique de l'intrigue dans son ensemble, nos amoureux se trouvent séparés définitivement (?) à l'issue du roman.
Au final, je ressors de ma lecture déçu et en même temps curieux des éventuelles suites.
Commenter  J’apprécie          210
Quelle déception que ce dernier tome... tout ce qu'il me reste, c'est un sentiment amer et un vide dans le coeur.

Beaucoup de choses m'ont dérangées dans ce volume, les explications alambiquées, les personnages secondaires qui ne sont pas du tout attachants, d'autres personnages que j'ai adoré dans les deux premiers tomes et qu'on ne voit quasiment pas sauf à la toute fin du livre, beaucoup de longueurs et de facilités, l'intrigue en général... le pire reste quand même les dernières pages, la fin de cette saga est la plus frustrante du monde!

Si j'ai mis deux étoiles à mon évaluation, c'est uniquement parce que les passages entre Thorn et Ophélie sont magnifiquement touchants, même si il y en a eu trop peu à mon goût...

Je referme ce livre avec un sentiment d'inachevé et une énorme frustration, j'aurai aimé une intrigue et surtout une fin différente. Je regrette presque de ne pas avoir lu uniquement les deux premiers tomes tellement les 3 et 4 m'ont rebutés
Commenter  J’apprécie          200
Quatrième tome et conclusion de la saga de la Passe-Miroir. Après deux tomes enthousiasmants et un troisième beaucoup trop lent à mon goût, j'avais hâte (mais une hâte mêlée de craintes) de connaître le dénouement final. Il y a beaucoup à dire sur ce dernier opus, en négatif et en positif.

Commençons par le premier point positif : ce tome clôture le récit. Toutes les intrigues développées depuis le départ ont pour moi trouvé une résolution (satisfaisante ou pas, à la hauteur des enjeux créés ou non, ça c'est un autre débat). Ce n'est pas toujours le cas, on ne sent pas ici de volonté de prolonger la série indéfiniment, et c'est pour moi une note très positive. J'aime bien quand les histoires ont des fins, et quand les auteurs respectent cette part du contrat.

Je trouve cependant que ce tome accumule un peu trop de révélations. Pour le coup, il y a du rythme, et il ne s'agit pas d'être inattentif pendant une vingtaine de pages ! Mais il n'est pas possible de deviner ne serait-ce que vaguement la fin à partir des trois premiers tomes. Les règles du jeu sont tellement bouleversées en permanence, avec une foule de nouvelles informations chapitre après chapitre, qu'on ne peut qu'abdiquer, arrêter de faire des suppositions et se laisser tenir par la main jusqu'au bout du livre. Et c'est assez frustrant.

L'ambiance change aussi radicalement. Les trois premiers volumes nous donnaient un rôle d'explorateur, à passer d'île flottante en île flottante, en dirigeable, dans une ambiance steampunk : on découvrait de nouvelles terres, de nouvelles manières de vivre et de nouvelles coutumes, des nouveaux pouvoirs familiaux et les rapports de force entre ceux-ci. Rien de tout ça ici : au contraire, on vit majoritairement un huis-clos oppressant dans un unique bâtiment. Les arches et les pouvoirs familiaux qui faisaient tout le sel de la saga sont devenus plutôt anecdotiques. On explore beaucoup le passé, mais il y a peu d'action dans le présent.

Pour terminer, j'ai apprécié la relation entre Ophélie et Thorn à la fin du récit, même si elle a visiblement déçu beaucoup de monde. Dès les premiers chapitres du premier tome, j'entrevoyais l'agaçant « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Je suis satisfait que l'auteure ait choisi un autre destin, bien plus à la hauteur de deux fortes personnalités.

Je conseille donc volontiers la Passe-Miroir, ne serait-ce que pour l'émerveillement du premier tome. le monde décrit est beau et intéressant, les personnages ont du caractère et s'éloignent assez des clichés du genre de l'imaginaire. On pardonne donc volontiers les quelques problèmes de rythme que l'on peut trouver dans l'histoire.
Commenter  J’apprécie          200
Je comprends mieux, maintenant que je l'ai lu, pourquoi ce dernier tome de la Passe-Miroir a tellement divisé les fans de cette saga.
D'abord il faut saluer l'imagination de Christelle Dabos, la richesse de son imagination se maintient dans ce dernier tome, quel plaisir. Mais en milieu de récit on croule tellement sous les informations, semi-révélations, prophéties, et autres, qu'on perd le fil, tout ça est très confus. Finalement l'auteure retombe sur ses pattes, mais bon, il faut suivre....
Et pendant ce temps, les tribulations d'Ophélie vont crescendo, elle prend vraiment cher, la pauvre, dans ce dernier tome.
Pour finir, une fin qui n'en est peut-être pas une, mais je suis partante pour un tome 5 si l'envie vient à Christelle Dabos :-)

Commenter  J’apprécie          205
Je me pose beaucoup de question concernant ce quatrième opus dont la première est pourquoi?

Pour quelle raison continuer une saga si c'est pour faire un quatrième tome de cet acabit, c'est long, plat, ennuyeux au possible on y retrouve aucune profondeur ou des précisions sur les personnages.

Quelle dommage car au lieu de prendre du plaisir à la la lecture de cet opus on se sent frustrée au lieu de prendre du plaisir à la lecture comme lors des tomes précédents.

Pourquoi tirer en longueur quelque chose dont tout ou presque a déjà été écrit, on y trouve certes les personnages qui ont fait le succès de la saga mais sans plus.

Et pourtant j'ai laissé passer exprès du temps depuis sa sortie pour ne pas être influencé par les avis mais la je ne peux qu'être d'accord avec les mauvais avis sur ce dernier tome.
Commenter  J’apprécie          203
Je garderai un très bon souvenir des aventures d'Ophélie, petite Passe-Miroir atypique et attachante. J'étais intriguée : comment Christelle Dabos allait-elle résoudre la difficile équation de clore en beauté une intrigue complexe qui appartenait au moins autant à ses lecteurs qu'à son imagination ?
Contrainte et forcée d'attendre, d'abord que l'auteur mitonne la fin des aventures de son héroïne à son rythme ; ensuite que ma fille daigne me prêter son roman *.
Dans ce quatrième tome, évidemment, je n'ai plus profité de cette sensation d'émerveillement de découvertes de nouvelles arches. Il y a dans le récit une noirceur plus prégnante que dans les tomes précédents. L'heure est à l'effondrement des arches, et la société a pris un net tournant dictatorial. Dans un contexte de fin de monde, Ophélie, consentante, se soumet aux manipulations de l'Observatoire des déviations : éprouvante, cette séquence m'a laissé une impression de lenteur, presque de malaise physique. Mon esprit cartésien a pris un coup au moral : en échec continu, cherchant à comprendre ce qui sera finalement résolu dans une scène finale très cinématographique.
Je garde de ce dernier tome une impression ésotérique. Et, finalement, après quelques semaines de digestion avant de rédiger cette chronique, je ne peux que souligner l'imagination débordante et talentueuse de l'auteur, son courage, aussi, de proposer cette fin qui, et on peut le comprendre, peut se révéler insatisfaisante pour de nombreux lecteurs. Pour ma part, ce final m'a paru cohérent avec la complexité du monde qui nous entoure .
Et j'ai une petite pensée pour l'auteur quant aux réactions de lecteurs déçus : Robin Hobb a très bien décrit la sensation ressentie lors de la parution du dernier tome de L'assassin Royal, avec des critiques similaires qui l'ont blessée. Réactions peut-être un peu excessives mais qui traduisent bien qu'Ophélie et ses comparses leur appartiennent maintenant autant qu'à l'auteur. C'est suffisamment rare pour être souligné !

*peine perdue, j'ai fini par l'emprunter à la bibliothèque municipale 😊 …
Commenter  J’apprécie          201




Lecteurs (10637) Voir plus



Quiz Voir plus

La Passe-miroir (tome 4: la tempete des échos)

Quelle est la particularité de Seconde?

Elle a 5 paires d'yeux
Elle peut voir les échos en avance
Elle est célibataire
Elle peut marcher sur l'eau

15 questions
75 lecteurs ont répondu
Thème : La passe-miroir, tome 4 : La tempête des échos de Christelle DabosCréer un quiz sur ce livre

{* *}