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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
°°° Rentrée littéraire 2023 # 29 °°°

Voici le roman de la famille de Laura Sabatelli Guerrieri de Pretis, « une Romaine d'origine protégée » née en 1965 de deux lignées aux racines profondément ancrées dans la ville éternelle, l'une aristocrate, l'autre juive. Pour la raconter, Louis-Philippe Dalembert propose un récit extrêmement vivant réparti en trois parties qui se répondent et s'enrichissent mutuellement. La dernière est consacrée à Laura, les deux premières à deux formidables personnages de matriarche.

D'abord, la grand-mère maternelle, la contessa, qui veille farouchement à l'héritage moral et matériel de sa famille d'aristocrates désargentés, toute obnubilée par la nécessité de tenir son rang et sauver les apparences malgré les revers de fortune. Puis la grand-tante, mémoire vivante du coté paternel, recluse en ses appartements par un embonpoint qu'elle soigne à coups de dragées et gâteaux débordant de ses poches, en compagnie de son chat ainsi des grands écrivains et musiciens russes.

Ce sont elles les stars du roman, ainsi que la ville de Rome en elle-même, magnifiquement décrites. On se régale à la description des lieux, rive droite et rive gauche, ainsi qu'à l'évocation de l'histoire italienne : montée du fascisme, Seconde guerre mondiale et sort des Juifs italiens, Dolce Vita puis années de plomb. On se délecte des très nombreuses références à la culture italienne, notamment littéraire et cinématographique.

Lorsque Laura arrive en scène, elle semble bien palote à côté de ses deux figures tutélaires écrasantes. Mon intérêt a nettement piqué du nez dans la troisième partie. Les enjeux sont pourtant passionnants, Laura éprouvant des difficultés à se trouver une place, ni sur une rive du Tibre, ni sur l'autre, tiraillée par les contradictions de son double héritage aristocrato-juif.

Autant, j'ai aimé rire et voyager dans Rome grâce aux deux premières parties, autant dans la dernière j'avais besoin d'émotions et de vibrer pour cette jeune femme en quête d'identité. Mais, je n'ai rien ressenti pour elle, trouvant le récit beaucoup trop froid avec sa narration en surplomb qui crée une distance très cérébrale entre le personnage et moi, la lectrice.

Le vrai plaisir de lecture n'a pas résidé pour moi dans le déroulé du récit en triptyque mais dans la formidable écriture de Louis-Philippe Dalembert, déjà repérée dans ses précédents romans, et qui ici pétille de façon délicieuse en de sinueuses phrases qui révèlent la truculence des situations avec un sens du tempo comique particulièrement réjouissant.

( A la mort de son volage de mari, la contessa préfère le confort du veuvage, malgré nombreuses propositions de remariage ) :
« Au-delà de la crainte de lier les dernières années que Dieu lui concédait de vivre à un tire-flanc libertin et de l'imposer, qui pis est, à ses enfants et petits-enfants, elle n'avait nulle envie d'exposer aux yeux d'un inconnu sa nudité chiffonnée – elle n'était pas si décatie non plus. En dernière analyse, si elle n'avait pas connu, bibliquement parlant, que le père de ses enfants, se faire secouer tel un prunier par un érotomane, au moment de se mettre au lit en quête d'un sommeil bien mérité, ne lui manquait pas le moins du monde, sauf à tisser une liaison qui viendrait l'aider à redorer les lustres ternis au fils des ans … On n'était jamais à l'abri d'une bonne surprise. »
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Louis-Philippe Dalembert connaît bien Rome pour y avoir vécu plusieurs années. Aussi, c'est une bonne chose qu'il nous en fasse profiter avec Une histoire romaine, roman qui permet de plonger dans la vie de deux familles plutôt aisées. C'est surtout l'occasion de ressentir au plus près les vicissitudes d'un pays qui connut le fascisme mussolinien allié de l'Allemagne nazie mais aussi « les années de plomb » quelques décennies plus tard.
Pour en arriver à Laura, son personnage principal, Louis-Philippe Dalembert, auteur très attachant rencontré à deux reprises aux Correspondances de Manosque, débute son histoire avec la grand-mère maternelle, nonna Adélaïde, la contessa. Elle vit bien dans un immeuble cossu de la rive droite du Tibre, quartier huppé du Prati. Son mari, un obsédé sexuel, lui a fait quatre enfants : trois garçons et une fille, Elena, avant de mourir.
L'humour discret mais efficace de l'auteur me permet de suivre cette veuve, une bigote qui ne manque jamais les vêpres avant de sacrifier au bridge et à l'apéritif.
Même s'il m'aurait fallu un plan de Rome pour profiter pleinement de cette double histoire familiale, je me laisse entraîner dans ce que vivent ces gens, une vie marquée par les tourments de la Seconde guerre mondiale.
Au passage, Louis-Philippe Dalembert fait référence à de fameux films italiens comme « Rome, ville ouverte » de Roberto Rossellini ou encore « Un Américain à Rome » de Steno avec Alberto Sordi, et cela donne envie de les voir ou de les revoir.
De l'autre côté du Tibre, vit la famille de Giuseppe qui fait connaissance avec Elena dans la station balnéaire de Sabaudia, à quelques encablures de Rome, en 1957. Tous les deux ont fait leurs études à l'Institut du Sacré-Coeur de la Trinité des Monts mais ont cinq ans de différence.
Je vous passe les détails qui amènent les deux tourtereaux au mariage après des fiançailles que la contessa aurait voulu plus grandioses. Même si Elena fait tout pour échapper aux désirs de sa mère, celle-ci parvient toujours à ses fins comme l'auteur le démontre très bien.
De l'autre côté du Tibre, avec vue sur le château Saint-Ange, je découvre zia Rachele, la mémoire vivante de l'immeuble de la famille de Giuseppe, qui a des origines juives. Ce dernier s'étant converti au catholicisme pour épouser Elena, l'auteur rappelle la confiscation de l'or des familles juives puis leur déportation après la rafle du 16 octobre 1943. Plus de 1000 personnes dont 200 enfants ont été déportés à Auschwitz.
Même si la famille de Giuseppe a changé de nom, Guerrini à la place de Sabatelli, elle est obligée d'utiliser un réseau de résistance pour échapper au pire.
Arrive enfin Laura la Romaine dont l'histoire occupe la dernière partie du livre. Fille de Giuseppe et Elena, elle affirme sa personnalité, n'hésitant pas à balayer les traditions mais a recours aux séances de psy alors que sa grand-mère lui conseille la confession : c'est moins cher et c'est gratuit !
Ses amours, ce fameux professeur qui lui vaudra de sérieux ennuis, l'héritage de zia Rachele, la tante Samanta partant vivre en Israël avec mari et enfants, la vie de Laura devient vite chaotique et passionnante.
Tout cela, Louis-Philippe Dalembert (Avant que les ombres s'effacent, Mur Méditerranée, Cantique du balbutiement et Milwaukee blues) le raconte avec précision et moult détails. Je constate qu'il connaît bien les meilleurs restaurants de Rome dont il faudrait noter l'adresse, s'ils ne sont pas trop chers. En tout cas, Une histoire romaine m'a rappelé de bons souvenirs mais m'a surtout donné envie de retourner là-bas pour marcher sur les pas de Laura et admirer une fois encore la Ville éternelle, de chaque côté du Tibre.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Une Histoire romaine ou plutôt comme le précise Louis-Philippe Dalemebert dans le préaambule:
" Ceci est le roman de la famille de Laura Sabatelli Guerrieri de Pretis"

Mais comment parler de cette famille sans faire la connaissance des figures emblématiques des deux lignées de la famille.
Côté maternel en premier lieu La Comtesse de Prati , vieille noblesse romaine, fervente catholique limite bigote, imbue de son statut, de son rôle dans la bonne société, avide du paraître et du respect de la tradition et des convenances comme il sied à la Rive droite.

Côté paternel, sur la Rive gauche, la famille Sabatelli Guerrieri, famille romaine de souche, de confession juive même si la laïcité est la seule de mise chez la Zia Rachele, femme aussi chaleureuse que la Contessa est guindée et réfrigérante, aussi généreuse que l'autre est économe par tradition mais surtout par nécessité.

Et Laura , me direz-vous? Laura essaye désespérément de trouver sa place dans ce monde en plein chambardement . Elle a vingt ans et l'Italie s'embrase toujours . Elle ne sait que rejeter ce qui l'entoure , rebelle dans l'âme , dans ses propos, dans les actes parfois mais plus timidement.

Louis-Philippe Dalembert , à travers l'histoire de cette famille nous brosse le portrait de l' Italie de l'arrivée du Duce à la chute du Mur de Berlin . C'est passionnant .
Je suis tombée sous le charme de son écriture.La plume est fluide, les pages se tournent toutes seules, ses personnages sont criants de vérité. A chacun de s'attacher à certains plus qu'à d'autres.

Petit regret: ne parlant pas italien, nul n'est parfait, il m'aurait plu de trouver en bas de page la traduction de certains mots, expressions ou phrases.
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Ce deuxième ouvrage de Dalembert que je découvre confirme tout le bien que je pensais déjà de cet écrivain. de son pays natal, la belle et douloureuse Haïti, où l'on sait si bien écrire, peindre ou chanter, il possède cet ADN où se mêlent les couleurs, la précision, l'humour et la poésie. Il y a bien tous ces ingrédients dans ce roman né de la passion que l'écrivain, grand voyageur éprouve pour la ville éternelle, lieu d'un de ses nombreux séjours. Toutes les saveurs de cette inoubliable cité sont mises en valeur dans « une histoire romaine » : sa cuisine, son patrimoine, sa langue, sa culture. Dalembert excelle également dans l'art de dépeindre l'articulation entre les événements historiques et les individus. L'histoire de cette ville, sans avoir besoin de remonter à l'Antiquité, est riche et parfois, hélas, tragique comme lors de l'époque mussolienne où le moins que l'on puisse dire est que la papauté ne fit rien pour enrayer la défiance à son encontre. Les passages consacrés aux persécutions fascistes sont d'une grande puissance.
Cette saga très féminine, voire féministe, est un régal à lire. La Contessa, Zia Rachele, Elena et Laura offrent à l'écrivain l'occasion d'égratigner les institutions, la noblesse désargentée et au contraire de prôner la tolérance et l'ouverture aux autres. Afin de rehausser tout de même le taux de testostérone, signalons la présence de Giuseppe, à l'élégance et la discrétion rares, qui sauve un tant soit peu l'honneur perdu de la masculine engeance. Pour être tout à fait sincère, je formulerai un très léger bémol. Dans ce carré de reines qui se succèdent, la dernière, Laura, est celle qui, malgré son nom, brille le moins. Les incroyables Contessa et surtout la tante Rachel font ombrage à leur descendante. Sans doute, l'écriture très flamboyante, ce ton « folle époque » ou cinéma des années Risi Scola, convenait moins bien à la (re)belle Laura des années de plomb puis celles de la chute du Mur ? Ce regret d'avoir eu le sentiment que le souffle incroyable des trois quarts du livre retombe un peu ne gâche cependant ni mon enthousiasme pour « Une histoire romaine », ni mon envie de dénicher d'autres pépites de ce malicieux orpailleur, Louis-Philippe Dalembert, qui rappelle que cette nation caribéenne n'est pas seulement une terre marquée par la désolation mais un des plus beaux phares littéraires de la francophonie.
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Nous suivons ici sur trois générations une famille romaine, du début du XXe siècle aux années 70. le récit est centré sur la grand-mère la "contessa" Adelaïde, sa fille Elena et sa petite fille Laura. La "contessa", toute imbue de sa lignée aristo, règne d'une main de fer sur la famille, et n'a qu'une obsession : perpétuer les valeurs traditionnelles catholiques. Elena ruera dans les brancards, allant jusqu'à épouser Giuseppe issu d'une famille juive, mais heureusement garçon très arrangeant. Elle finira par rentrer dans le rang et adopter les valeurs familiales. Quant à Laura elle s'inscrira naturellement dans le mouvement libertaire des années 60. Nous quitterons ce personnage attachant à la fin du livre, amoureuse de sa ville, "pas convaincue par le modèle de la sainte famille bourgeoise, c'est le moins qu'on puisse dire".
C'est toute l'Italie de ce siècle que nous vivrons avec cette famille, c'est un beau portrait d'une Rome pleine de vie et de diversité. C'est écrit dans un style classique, imagé, rythmé et non dénué d'humour en particulier dans les portraits des uns et des autres.
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Un portrait de famille haut en couleur, vivant, souvent drôle, entre aristocratie soucieuse des conventions et gauche plutôt caviar, plus ou moins rebelle. Les personnages sont bien campés (celui de la comtesse est jubilatoire) l'auteur arrive à les cerner en un rien de mots et à montrer leur évolution, jouet des influences familiales et de la société. Et c'est l'histoire sociale et politique d'une ville et d'un pays qui se dessine en filigrane. On y parle mariage, résistance, judaïté et adolescence.

Un livre plein de charme et d'énergie, même si l'on aimerait s'attacher plus à certains personnages.
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Après « Avant que le sombres s'effacent » , voici ma deuxième rencontre avec cet auteur. Et ce récit a été encore un vrai plaisir de lecture, au moins pour les trois quart, j'avoue avoir été moins intéressée par le personnage de Laura qui termine l'histoire de cette étonnante famille italienne, romaine, plus exactement. D'un côté la famille maternelle représentée par une comtesse qui est la quintessence de la noblesse catholique italienne. le talent de l'auteur c'est de nous la rendre drôle même quand elle tyrannise toute sa famille ; il faut dire qu'elle a eu beaucoup de mérite de garder à flot cette famille car son mari qui ne pense qu'à ses maîtresses a dilapidé toute la fortune la sienne et presque toute celle de sa femme. Il fallait « paraître » et organiser des réceptions pour le gotha romains et cela « la comtesse » sait le faire mieux que tout le monde à Rome. Sa fille, Elena va épouser Giuseppe, un enfant d'une vieille famille juive romaine, le pendant de la comtesse, c'est Zia Rachele qui est la bonté même . Grâce à Giuseppe on découvrira le sort des juifs sous le fascisme et leurs difficultés, même s'ils ont survécu, à oublier leur peur. Dans cette grande maison vit aussi un concierge tout dévoué à Rachele et toute la famille. Ce sont des juifs non pratiquants, mais la soeur de Giuseppe partira vivre en Israël, même si toute sa famille cherche à l'en dissuader, elle partira quand même mais deux ans après l'avoir annoncé.

J'ai moins aimé le personnage de Laura la fille d'Elena et de Giuseppe qui va d'errance en errance sans que l'on sache bien pourquoi, elle permet à l'auteur de décrire les années noires de l'Italie , celles des attentats et des engagements politiques hasardeux. Laura risquera même d'y être mêlée de plus près qu'elle ne l'imaginait en fréquentant son professeur spécialiste de la littérature russe. Elle ne rêvait que d'une aventure sexuelle et sera fort déçue de ne pas parvenir à ses fins. Les rapports de Laura et de sa famille en particulier sa jalousie vis à vis de sa soeur m'ont carrément ennuyée. Dommage, car j'étais bien avec tous les autres membres de sa famille.

Ce qui fait le charme de cet auteur c'est son style et son humour et c'est sans doute plus facile d'avoir de l'humour sur des événements moins tragiques où plus lointains que les attentats qui ont endeuillé l'Italie des années de jeunesse de Laura .
Lien : https://luocine.fr/?p=17746
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L'auteur nous emporte cette fois à Rome au fil du temps, vingtième siècle chaotique d'un ville éternelle habituée aux soubresauts de l'Histoire. Une famille vit dans le faste des souvenirs de son glorieux passé qui fut à n'en pas douter d'une immense richesse dont il ne reste que des vestiges. Certes, beaucoup se contenteraient des miettes du festin. le descriptif minutieux teinté d'humour nous montre un auteur qui n'est pas dupe des mines et fausses indignations de la comtesse devant les évolutions d'une société, des coups de boutoir politiques avec lesquels elle s'arrange. La rencontre de deux êtres, l'amour fou met en parallèle deux univers qui , s'ils ont des conceptions différentes des conventions, n'en défendent pas moins leurs privilèges avec une égale pugnacité. L'irruption d'un élément rebelle bouscule quelque peu, sans la remise en question fondamentale, avant de faire taire l'adolescente définitivement lucide sur les privilèges dont elle dispose. Laura se procurera quelques frissons à peu de frais, à défaut du grand spasme initiatique de l'amour physique premier. Il y a un peu du "Guépard" dans ce livre-là, dans une Italie aux contours indécis, avançant, les yeux louchant vers le rétroviseur.
"Pour que rien ne change, il faut que tout change" disait Burt Lancaster dans le film de Visconti, d'un air las, en regardanr son neveu Tancréde danser avec une Claudia Cardinale éblouissante.
Merci à Monsieur Dalembert de nous faire passer, d'un roman à l'autre, par des mondes si différents aux marqueurs historiques déterminants.
A lire.
L'élégance de l'écriture rajoute au plaisir de la lecture.
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Quelle belle découverte que celle de cet auteur, au travers de son choix de situer trois générations de femmes dans la Rome du vingtième siècle.

Les histoires romaines, ça fait souvent référence à l'antiquité.

Alors idée séduisante que cette histoire dans la Rome contemporaine où deux familles nous racontent la traversée d'un siècle.
Heureux puis tragique sous le personnage haut en couleur de Zia Rachel.
Aristo-catholique jusqu'au bout au travers de la contessa.
Introduisant du métissage social et religieux dans l'histoire de Léna.
Pour finir, desabusé sous les traits de Laura, petite bourgeoise aux velléités de changer le monde au sein d'un milieu qu'elle abhorre mais dont le confort la paralyse.

Particulièrement digne d'intérêt également, le traitement de la question de la judéité dans la belle-famille de Lena.

Et Rome bien sûr, « Caput mundi » dessinée et parcourue avec amour, qui plus est dans deux ambiances musicales fort distinctes, le piano des compositeurs russes de zia Rachele et les orchestres de jazz de Giuseppe.

Roman dans l'ensemble joyeux, écrit avec un attachement à nous signifier l'intérêt des langues en général (l'italien souvent mis à l'honneur dans ce texte) et de la langue en particulier dont Louis-Philippe Dalembert sait si bien se servir.
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