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3,96

sur 1974 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Publié initialement en 2001 (donc avant la horde du contrevent) il a fait l'objet d'une nouvelle version en 2007 (après donc), celle lu ici.


2084. Un siècle après le célèbre livre d'Orwell auquel l'auteur fait référence toute les deux pages, nous sommes à Cerclon, une démocratie manipulée sur un satellite de Saturne, mais où tous semblent heureux, protégés de tous et surtout d'eux-mêmes. Tous ? Non, la Volte, emmené par Captp, des « révoltés » de pacotille, jusqu'à ce qu'ils se réveillent et commencent à entreprendre de véritables coups contre le système. Mais là où dans une tyrannie bien identifiée, le mot d'ordre est « Ferme-là », ici, dans cette sociale-démocratie au ventre mou, c'est « cause toujours ».
Leurs actions seront-elles à la hauteur ? Les risques de récupération, de trahison,d 'inefficacité sont là.


Loin de la noirceur de mes souvenirs de 1984, le ton global est ici finalement assez optimiste et léger. Si on accepte de se faire bassiner à toutes les pages par du Deleuze, du Foucault et du Nietzsche, dans le texte ou vu et revisité par l'auteur, on peut passer un bon moment.
Mais Dieu que ce livre est mou et lent. On voit ici et là de l'action et de la flamboyance. J'y ai surtout vu beaucoup, beaucoup trop de parlottes qui pour moi, n'apportaient pas grand-chose au récit. Amputé de 200 pages, il aurait, je pense, été plus vivant.


On passera (ou pas, surtout en ce moment) sur le traitement, limite apologie du terrorisme, mais on appréciera, en tout cas, la dénonciation du traitement médiatique et de la récupération que l'on peut en faire (toujours d'actualité, d'ailleurs) ainsi que la critique assez acerbe du système de nos démocraties modernes et sondagières (autre sujet abordé assez jouissif dans le cynisme et la manipulation).


Au final, un livre au ton léger, mais pas facile à lire, assez optimiste, plus dans le style meilleur des mondes que 1984, trop long et bavard à l'extrême mais qui laisse malgré tout une bonne impression générale (une fois fini).
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Je n'ai jamais aimé les gens préfabriqués(*).
C'est un livre détonant, antisystème, aux idées anars, qui se situe en 2084. L'humanité s'est déplacée autour de Saturne. Et, 100 ans après celle d'Orwell, elle est toujours privée de liberté.
La zone du dehors est un endroit aux limites du périphérique où il n'y a pas de caméras. C'est là que se retrouvent les êtres épris de justice et surtout de liberté. Ce ne sont pas des êtres conformes.

Tous les habitants, que l'on forme, ont leur identité basée sur un ordre alphabétique qui résulte d'un classement annuel par des pairs. Ce classement donne des droits et des privilèges. le président s'appelle donc A et le dernier des 7 millions d'habitants quelque chose comme ZZOPIYG. Les plus mal classés vivent dans une zone radioactive. Les plus aisés ont plus d'oxygène, plus de confort et ils ont surtout le pouvoir.
Mais une opposition souterraine de dresse, commettant des attentats aveugles ... On trouvera dans ce livre alors une résonance particulière par rapport à l'actualité récente. C'est un choc de lecture. Un malaise.
J'ai cependant adhéré à la réflexion de Damasio sur la privation rampante des libertés. Rien que pour cela, il vaut le détour.

(*) extrait d'une chanson de Trust
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Déception... après La Horde du Contrevent et les Furtifs, que j'ai tous les deux adorés, me voici face à ce roman commencé dans les années 90 puis repris entre les deux cités précédemment.
Ca commençait bien pourtant, tout de suite dans la dynamique, Capt et Boule dans la zone du dehors, risquant leur vie, se cherchant. On est en 2084, loin de la Terre, sur cette planète artificielle appelée le Cube. Capt et Boule sont des dissidents, des membres de la Volte, prête à tous les coups d'éclat pour réveiller les habitants du Cube. Dans ce nouveau monde aux contours cotonneux et aseptisés, où la nature a été reproduite sans ses excès terrestres, où le danger est prévenu, chaque habitant est fiché, surveillé, identifié selon un système de lettres permettant d'immédiatement les ranger selon leur importance pour le Cube.
La Volte, dont le gros des membres est né sur Terre et se souvient de l'ancien monde, prépare le grand coup qui réveillera les consciences.
Et c'est là que le bât blesse: on arrive vite aux réunions de la Volte où Damasio s'éclate dans tous les sens du terme, autant du point de vue de ses opinions et revendications à peine déguisées (dont il ne se cache pas dans la postface) que dans le style qui lui est propre, quand il fait parler ses personnages. Il invente, provoque, poétise à tout va, ce qui est une force dans certains romans mais qui m'a prodigieusement agacée ici, puis ennuyée.
Ce que je reproche à ce roman, c'est qu'il y a beaucoup trop de blablas, des personnages - et un auteur?- qui s'écoutent parler, que c'est démagogique, que ça manque de simplicité, d'humilité.
Bref, rendez-vous manqué avec un auteur dont j'ai recommandé je ne sais combien de fois ces deux autres romans qui m'ont profondément marquée.

Ps: est-ce moi ou ce roman a vraiment été inspiré des Justes de Camus? Il se trouve que je l'ai lu très récemment et les deux suivent le même fil.
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Suis-je la seule à avoir trouvé ce livre plutôt sexiste?
Au démarrage de ce livre d'anticipation, la "gauchiste" que je suis a très vite été emballée par le discours. Les 5 étoiles étaient d'ors et déjà assurées. Et puis au fil des chapitres, il y a eu comme un malaise. Comment un livre comme celui-là, qui se triture autant les méninges, se pose comme une critique de nos sociétés modernes peut-il traiter la gente féminine de manière aussi réductrice?
Car le seul personnage féminin de premier plan, c'est Boule de Chat et elle ne participe pas vraiment à la Volte, c'est l'incarnation du repos du guerrier. Certes, il y en a des femmes à la Volte, mais on ne les voit jamais,
Quel rôle les femmes jouent-elles à Cerclon? Aucun. Ce sont des maîtresses, des séductrices, des liftées et reliftées, ... et puis c'est tout.
On serait tentée de se dire que le principe de la Sf c'est d'exagérer tous les défauts de notre société actuelle et que l'auteur a la même démarche avec la place de femmes. Sauf que j'ai eu l'impression de revenir à l'époque de ma grand-mère et c'est un peu gênant pour un livre de SF dit "intellectuel".

Je ne cherche pas de discours féministes quand j'ouvre un livre de ce genre, ou d'un autre d'ailleurs. Mais j'ai besoin de pouvoir m'attacher aux personnages, hommes et femmes, et là, je suis restée totalement à côté.
Quand on prétend comme Alain Damasio faire une critique de notre système démocratique, à longueur de pages, quitte à en devenir lourd même parfois, on ne peut pas écarter cet aspect d'un revers de main en en faisant un "non problème", un "non sujet".
Au final, j'ai trouvé l'exercice plus prétentieux que totalement réussi. D'où mes 3 étoiles (au lieu des 5)
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100 ans séparent le 1984 de Georges Orwell au 2084 d'Alain Damasio. Et l'avenir n'est pas plus joyeux. le monde totalitaire connu chez Orwell s'est simplement déplacé sur une autre galaxie, et s'est intensifié sous un autre nom. Mais qui apporte les mêmes problématiques.

Bienvenue à Cerclon I. Après une attaque biochimique, une quatrième Guerre Mondiale et un monde détruit, la population a commencé à se déplacer dans une société où il fait bon vivre. On ne travaille que 4 heures par jour, on est à la pointe de la technologie, on ne vieillit plus avant 70 ans, la publicité gère notre vie. En un mot, voici un monde parfait !
Mais quand tout semble si bien géré, la population n'arrive plus à savoir vivre. Bourré de micro-technologies pour simplement ressentir sa vie. le monde semble bien malheureux. C'est pour cela qu'un groupe s'est formé : La Volte, afin de faire évoluer la société. Lui donner à nouveau un sens !

Dans ce roman de SF, le genre n'est qu'un support pour amorcer le réel sujet du livre. Ici, on traite de la politique. Des engagements politiques qu'une société fait pour le soi disant bien-être de sa population. Ce roman très impliqué nous raconte un monde qui pourrait être le notre. Un monde où les hommes ne sont plus que la matière première pour créer des machines. Vidé de leurs viscères ils deviennent des carapaces. En utilisant le corps du peuple, on permet de le maintenir là où l'on veut. On le contrôle de l'intérieur. Ici pas de malveillance, un simple contrôle de la totalité de notre vie.

Mais la Volte est là, pour créer cette étincelle nécessaire dans tous les romans qui traitent d'un sujet aussi complexe que la liberté. Se réveiller pour pouvoir vivre une vie que l'on a choisi, que l'on a décidé et que personne ne va « valider » pour nous.

Ce roman est d'une richesse très intense. Ce monde, cette bulle qu'on a créé nous permet une immersion totale dans un univers qui nous fait frémir. La plume de l'auteur nous entremêle. Car elle prête sa voix à de nombreux personnages, tous différents pour qu'on puisse se rendre compte d‘une même situation sous différents angles.

J'ai vraiment été soufflée par cette écriture, cette puissance et la complexité du récit. Car loin de nous dérouter, elle renforce notre voyage initiatique dans cet univers. Mais … Et c'est là que le bas-blesse, je trouve que cette lecture est fastidieuse. Il m'a fallu près de 200 pages pour pouvoir trouver un véritable intérêt à l'histoire. Pour ma part, j'ai eu du mal à me plonger dans le livre. Et je trouve que ça conditionne le reste du récit. Je finis donc ce roman en étant mitigé sur mon ressenti.

Mais la plume, comme la profondeur de l'histoire me dit que ce n'est qu'une erreur. Et pour la réparer, je vais m'empresser d'aller lire « La horde du contrevent ».
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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5 étoiles pour les idées mais 3 pour l'aspect littéraire. J'ai vraiment peiné à le lire ; mais ayant lu les Furtifs et la Horde du contrevent - à la recherche d'un nouveau Damasio dont j'estime l'engagement - j'ai acheté celui-ci. On y retrouve l'univers de Damasio mais que c'est long !

Sur terre après la quatrième guerre mondiale qui a commencé par l'anéantissement de l'Ukraine (mais oui, il a écrit ça en 2000), les armes chimiques, les bactéries, le nucléaire ont rendu l'existence sur terre quasi impossible. Une partie de l'humanité a migré sur Saturne au sein de Cerclon. L'ordre, la hiérarchie, la surveillance de tous par tous, les greffes transhumanistes, la consommation de masse et au final les castes y règnent en maître au sein d'un univers de manipulation qui se prétend le summum de la démocratie.

Dans un monde totalement minéral et métallique, les humains vivent sous un cube radioactif qui centralise toutes les informations sur leurs vies. Chaque année, chacun reçoit une note (synthèse de tous les avis des autres sur Iui ou elle) qui le reclasse au sein de la société. Selon sa place un digicode gravé sur son ongle lui autorise l'accès ou pas de certains espaces. Tous semble l'accepter si cela doit garantir leur « tranquillité ».

Sur Cerclon un groupe uni comme les doigts de ma main baptisé le Bosquet à partir de leurs initiales Brihxt, Obffs, Slift, Captp, Kamio et Boule de chat sont le coeur d'un mouvement : la Volte qui essaie de combattre et réveiller les habitants de la société ultra sécuritaire et hyper normée de Cerclon. Diruptif, transgressif, les membres du Bosquet aiment sentir les limites, sortir de la zone sous oxygène, tester les grands dehors plein de tempêtes de pierres et sables, refuser le monde préfabriqué où on veut qu'ils tiennent une place qu'ils n'ont pas choisie.

Dénonçant tous les travers de notre civilisation, Damasio nous exhorte de retrouver notre liberté d'agir. Très inspiré par Nietzsche, Foucault, il démontre (avec de trop longues digressions) que nos sociétés capitalistes dont le seul but est de vendre des produits organisent la vie de l'ensemble des citoyens dans le seul but de voir persister ce modèle économique que prédation qui ne profite qu'à quelques uns. Pour rendre cela possible, les dirigeants de Cerclons (et les nôtres) garantissent un certain niveau de vie et de loisirs à la plus grande majorité - (les autres : rebelles, créatifs hors cadre, improductifs… étant considérés comme dangereux pour leurs concitoyens). En gros, pour conserver le pouvoir et les privilèges qui l'accompagnent les élites autoproclamées endorment les capacités des citoyens à vivre pleinement leur propre vie. Pris dans le ronronnement du flux constant des promotions, réseaux d'informations, fêtes …les habitants de Cerclon ont perdus tout esprit critique.

Retrouver sa liberté d'agir, rêver, contester, ne plus se soumettre, recréer un monde vivable pour tous c'est le combat de la Volte. Rien de naïf, cependant' dans les propositions de Damasio tout est argumenté intelligemment et même les nouvelles cités construites par les voltés se trouvent confrontées à des problématiques sérieuses.

Ce récit d'un combat réjouissant est captivant malgré, je me répète, de terribles longueurs et des pages entières que j'ai survolé incapable de les lire avec intérêt.

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Ce roman est inclassable, il dépasse largement l'anticipation et le monde qu'il décrit, si proche du notre, fait souvent peur. Toutefois, j'ai été largué politiquement dès la page 75 : je ne suis plus proche de la Molte que de la Volte. Churchill disait que la démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres ; la démocratie présentée n'en est pas vraiment une et le discours critique est complètement biaisé. J'ai trouvé la plupart des arguments très proches des gauchistes révolutionnaires et le catéchisme parfois un peu longuet (comme tous les catéchismes). Ce gros pavé aurait pu être élagué mais il donne une bonne histoire avec une belle énergie.

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Je suis très embêté pour rédiger cette critique. En effet, je suis assez fan de Damasio depuis ma lecture de la horde (comme beaucoup de monde, il me semble). de plus, j'adore les dystopies alors une dystopie de Damasio ne pouvait que me combler. Cependant, j'ai eu du mal à adhérer à l'histoire et surtout aux motivations du et des personnages principaux !
Là où 1984 construisait un monde froid et vide qui supprimait les individus, Damasio a construit un monde socialo-totalitaire dans lequel, l'être humain est géré mais est géré dans son intérêt et son bien-être. Pour ne citer qu'un exemple, les portes des magasins étaient fermés pour ceux n'ayant plus les moyens de dépenser et leurs éviter l'endettement. Ce n'est qu'un exemple mais je trouve qu'il est assez parlant.
Malgré la perte certaines libertés, je ne parvenais pas à voir dans cette société, l'ennemi redoutable et implacable qu'il faut absolument renverser. Et ceci, d'autant plus, lorsque l'on sait que cette société a été créée suite à la fuite d'êtres humains d'une Terre ravagée par des guerres intestines incessantes.
Dans le cerclon, il a été créé une société quasiment parfaite limitant le plus possible les frustrations et les inégalités pour supprimer les conflits destructeurs. Alors certes, le système n'est pas parfait, il y a toujours quelques exclus et quelques privilégiés, la perte de certaines libertés nous fait perdre une part de notre humanité mais n'est ce pas ce dont l'être humain a besoin ?
Tout enfant cherche les limites et toute bonne éducation commence par poser ses limites. Or une fois adulte qui les maintiennent en place ces limites ? Les autres, possible ; les lois, sûrement mais qu'en est il pour ces personnages ou ces groupes se trouvant au dessus de tout ? Il ne reste que la morale mais visiblement l'amoralité est bien plus profitable… enfin à court terme.
Je n'ai pas d'idéaux totalitaires mais je pense que certaines décisions devraient être imposées dans l'intérêt de tous pour comme le disait Gandhi : « vivre simplement pour que tous puissent simplement vivre ».
Finalement, ce livre n'a pas été d'une lecture très agréable. J'ai mis d'ailleurs beaucoup de temps pour le finir, cependant il pose énormément de questions sur notre condition humaine, sur nos gestions gouvernementales… Il s'agit plus pour moi, d'un livre de réflexion qu'un véritable roman.
Pour finir avec cette critique, je paraphraserai Meryl Streep dans The Giver : « Lorsque l'être humain a la liberté de choisir, il choisit mal ».
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Il y a peu, j'ai tenté la Zone du dehors, premier roman d'Alain Damasio dont j'avais adoré La Horde du Contrevent. Bon, mon emballement n'est pas le même, j'ai même mis plus d'une semaine pour le lire, ce qui est très rare chez moi !

La Zone du Dehors est un hommage à 1984 puisqu'on est en 2084. La plupart des habitants ont quitté la Terre et vivent sur Cerclon, dans une société idéale… ou presque. Tout est aseptisé, contrôlé, les gens ont des suites de lettres pour nom, plus on monte dans la hiérarchie, moins on a de lettres et toujours plus haut dans l'alphabet.

La Volte est un mouvement de rébellion (quoique rébellion doit être deux fois bellion, comme la révolte deux fois la volte), de penseurs réunis autour d'un petit noyau d'activiste. CAPTP, dit Capt ou Captain, en fait partie. Professeur en université, il a toujours été contre le système en place et avec la Volte met plusieurs actions en place, non pas pour renverser le gouvernement et prendre le pouvoir, mais pour éveiller la conscience des citoyens.

Malgré ce pitch intéressant, plusieurs défauts majeurs émergent du livre. Premièrement une situation initiale un peu difficile à comprendre entre les préceptes, les mots nouveaux de cet univers et le vocabulaire qui oscille entre le soutenu et l'argot. de plus, dans la Horde du Contrevent les changements de personnages étaient annoncés par un symbole propre à chaque personnage, ce qui après un temps d'adaptation était pratique. Là, ce n'est pas le cas, il y a parfois un >, parfois rien pour annoncer le changement de point de vue. Lorsqu'il y a deux personnages, ok, lorsqu'il y en a quatre ou cinq, dans les discours politiques ou les scènes d'action, cela devient bien plus ardu !

En gros, j'ai trouvé le roman long à se mettre en place, souvent compliqué, avec une multitude de concept et précepte, parfois un peu enfilé comme des perles. Pas inintéressant, mais trop dense, trop complexe pour en faire une lecture vraiment passionnante et haletante !

Néanmoins, je vous conseille de vous faire vous-même votre avis et n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Un bon Damasio même si pointent déjà ses écueils ultérieurs.
Une sorte de dialogue avec Orwell dans un monde dystopique en 2084, un récit qui prend son temps (et c'est appréciable et suffisamment rare en SF). J'ai apprécié l'ambiance générale, la description de ce monde oppressant et aussi l'étrange (et paradoxale) légèreté qui se dégage de tout ça.
Je n'ai pas aimé : les références trop appuyées à 1984 et le recours maladif aux philosophes, comme pour dire "je fais de la SF intellectuelle".
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