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3,36

sur 631 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le nom d'Alain Damasio n'est pas auteur débutant dans le monde de la fiction. Il est celui à l'origine de La Horde du Contrevent, Alors les mots et la mise en ambiance, il connait sur le bout des doigts. Ce livre jeunesse sait aller à l'essentiel pour que le message passe. le téléphone portable prend plus de plus de place dans la vie de presque tout le monde. On ne retient plus les numéros de téléphone et rare ceux sont qui les notes dans un support papier. On se repère plus avec des cartes. Les gens passent plus de temps à toucher l'écran qu'échanger avec leur entourage. Jusqu'où cela peut aller? Si on se projette plus loin dans le temps, les IA peuvent facilement s'adapter et aller au devant des besoins des consommateurs. Ainsi l'outil analyse les envies, les besoins et les devancent pour proposer le nécessaire. Cette envie d'être assisté totalement est de plus en plus présente et les marques en profitent. Un roman saisissant qui veut bousculer pour réfléchir au monde de demain. Espérons que les adolescents comprendront l'intérêt et le sens.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Un roman ultra court dans lequel on plonge instantanément et qui nous pousse à réfléchir à un possible futur technologique qui fait froid dans le dos. Donc objectif rempli de ce point de vue. Par contre, le dénouement m'a semblé un peu contraint, comme s'il devait remplir une démonstration, et semble réaliste. Néanmoins, cela n'enlève pas le côté percutant de ce texte.
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Trop court. le sujet traité, pourtant très intéressant, est captivant, mais l'action qui se déroule m'a plutôt fait me demander "pourquoi il n'appelle pas la police ?"

On comprend assez vite ce que veut dénoncer l'auteur, le fait d'être accro aux nouvelles technologies, de ne plus prendre le temps de regarder autour de soi, de retenir les choses par nous-même et non grâce à notre smartphone...

Tout ça est bien, mais ça aurait pu être tellement intéressant d'avoir une histoire véritablement développée ! Il y avait matière à faire en plus !

Je suis donc un peu déçue car le sujet n'est traité qu'en surface et n'amène rien de plus que ce dont, je pense, nous sommes déjà tous conscients: oui, nous sommes en majorité accro aux technologies et parfois ça peut faire peur.

Dernier point qui m'a plus que dérangée: je trouve que le rapport "gay---potentiel violeur" est vraiment malvenu et totalement inutile. Ça n'apporte rien du tout à l'histoire. Déjà, que les protagonistes soient hétérosexuels ou gay, dans une nouvelle si courte, quelle importance ? Mais qu'en plus, on amène la sexualité d'un personnage à être une cause pour un potentiel viol, là non, c'est choquant.

De plus, "un raccourci " ou un sous-entendu (peut-être quelque chose de l'ordre de l'implicite mais que j'ai ressentie lors de ma lecture du texte) du style "tu es accro aux technologies, trop sur ton téléphone DONC tu attires les "violeurs" ce n'est pas bon non plus, on rend coupable la victime de son sort ? Vraiment, ce point ne passe pas pour moi...

On termine bien avec le poème...est-il de l'auteur de la nouvelle ? Car aucune indication n'est donnée...

En bref, le sujet était intéressant, mais la trop faible longueur de la réflexion et le fait d'inclure l'homosexualité en sous-entendant qu'elle est la cause de l'agression a entaché mon impression plutôt positive du récit à la base...Dommage.
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"Scarlett et Novak" est une nouvelle qui s'adresse à la jeunesse, dans laquelle Alain Damasio enfourche son cheval de bataille préféré : amener à la réflexion quant aux conséquences de l'ultra technologie sur notre intégrité cognitive et notre liberté. Pour ce faire, il immerge le lecteur dans un monde futuriste, mais qui résonne d'une angoissante familiarité.
L'intrigue peut être résumée en quelques mots : un jeune homme, Novak, tente d'échapper à deux poursuivants qui en ont après son Brightphone, qu'ils parviennent finalement à lui voler, après l'avoir agressé.

L'auteur tire prétexte de cet épisode pour aborder les effets de la dépendance aux smartphones et à l'ultra connexion, et extrapoler quant à ce qu'elle augure pour demain.

Dans l'univers qu'il dépeint, chaque instant de vie passe par le crible de la technologie, qui incite à l'auto-évaluation permanente, à la comptabilisation de ses performances, ainsi qu'à l'exposition et au partage sur les réseaux. le Brightphone, ici une véritable intelligence artificielle, est devenu une indispensable extension de l'individu, un deuxième cordon ombilical, son détenteur se persuadant qu'elle l'augmente et qu'il ne peut vivre sans elle, avec un effet pervers glaçant : celui de considérer cette I.A. comme une amie, qui vous connait par coeur, qui sait ce dont vous avez besoin, qui répond à toutes vos attentes.

Novak, le héros de la nouvelle, sait rationnellement que Scarlett est une I.A., mais il y est néanmoins attaché, ses émotions se laissant tromper par la sophistication de la machine, capable de reproduire fidèlement la chaleur d'une voix, la tonalité de sentiments. Et puis l'I.A. ne vous contredit jamais, fonctionnant sur des algorithmes dont le but est de procurer une (auto)satisfaction qui devient addictive, et prive l'individu de la confrontation avec l'altérité.

On voit bien ici la triste absurdité du cercle vicieux qui consiste à compenser par la technologie ce que l'on a perdu parce qu'on l'a confié à cette même technologie : la capacité à s'orienter dans l'espace, à prendre des décisions face à une situation de danger, l'aptitude à la solitude et à l'autonomie…

La dépendance pathologique au Brightphone rend ainsi pour celui qui en est privé toute démarche compliquée voire impossible, car le recours à cette technologie est dorénavant la norme, chaque acte de la vie courante réclame l'assistance de l'I.A., l'individu qui en est dépourvu devenant un marginal, un homme comme nu, inspirant la méfiance.

L'autre dérive de l'ultra technologie mise en évidence par Alain Damasio dans cette nouvelle (comme dans le reste de son oeuvre), est celui de l'omniscience du réseau, outil de traçage et de contrôle des individus qui -comble de l'ironie- s'empressent d'y adhérer, sans réaliser qu'ils renoncent ainsi, à terme, à la protection de leur vie privée et à leur libre arbitre.

Mais pour l'heure, ce viol de leur intimité les préoccupe bien moins que l'éventualité de se faire voler leur Brightphone…

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Se lit en moins d une heure, un peut trash au début pour des enfants mais l'histoire d une simplicité folle est bien un conte qui suggère la prudence vis à vis de la dépendance à la technologie qui conviendra aux ados qui en sont clairement la cible. Sans être moralisateur Damasio conclue avec un appel à la modération et à la méfiance.
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Roman reçu en spécimen pour le CDI, mais on se rapproche plus de la nouvelle tant le texte est court. Pour en faire une qualité, je pensais du coup pouvoir proposer ce texte en lecture orale à une classe de 3e, dans le cadre de la séquence « Progrès et rêves scientifiques » en Français. Malheureusement, je ne pense pas concrétiser. le thème est extrêmement alléchant, et le message facile à comprendre (dépendance à nos portables) mais je n'ai pas accroché au vocabulaire employé (vulgarités pour imiter la jeunesse, franglais pour symboliser le futur) et 2 éléments m'ont dérangés : faire le parallèle entre un vol et un viol parce que l'un des agresseurs serait homosexuel (amalgame dans la tête des élèves !) et l'hypersexualisation de l'IA, entité féminine. La fin est aussi un peu facile et ne démontre pas assez à mon goût les symptômes de l'hyperdépendance.
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Une rapide lecture qui dénonce l'addiction au écran !!! On fait tellement de chose avec nos tels… c'est à la fois pratique mais cela devient un peu envahissant !!! Et je l'avoue je suis perdue sans mon tel … ce roman nous invite à nous questionner en suivant l'aventure de Novak… un roman pour les ados et les adultes !!!!
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Bof ! J'ai lu cette courte nouvelle juste après avoir refermé Les furtifs que j'avais adoré. Alors forcément, c'est trop court, pas assez élaboré, voire simpliste. Mais peut-être que des ados trouveront matière à réfléchir sur leur addiction à leur portable ?
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Novak, jeune homme obnubilé par son brightphone et l'IA appelée Scarlett qui y règne voit son attachement à son smartphone bouleversé car il est poursuivi par deux hommes nommés Boris et Davor. Novak, au péril de sa vie car il se fait agresser, ne veut point leur céder son téléphone. Les intrus le brusquent, l'injurent, le violentent.
Novak parviendra-t-il à conserver son téléphone ?
Quelle leçon prendra-t-il de cette agression ?

L'oeuvre est courte et cela est dommage car le sujet est majeur dans la vie actuelle. Malgré cela, je félicite cet homme de traiter ce sujet.

Je recommande ce livre à tous ceux qui aiment les textes courts et traitant un problème d'actualité.
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Un récit vraiment très court. C'est plus une nouvelle.
Il y a un peu de suspense et un retournement de situation qui surprend.
La lecture peut être intéressante pour aborder lethème du numérique en 4e ou 3e car le texte est accessible aussi aux petits lecteurs.
Ce travail serait complémentaire car à la lecture seule, je ne sais pas si les jeunes sauront analyser plus loin et réfléchir plus en profondeur sur les thèmes abordés dans le texte.
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