Les clichés reprennent sens pour moi, les formules, oui, puisque sans métaphore je donnerais ma vie pour lui.
C'est la première fois que cette phrase est vraie, que j'entends sa vérité ; La première fois qu'elle est mienne.
Je continue à travailler. Combien d’amies, mentalement stérilisées par un « congé maternité » exclusivement féminin ; seules face à une créature inconnue, ralenties et amoindries par les biberons – couches, et n’aspirant qu’à retrouver le monde extérieur, le travail et les hommes ? Le baby blues, c'est le désespoir d’adultes engluées dans le rythme d’un nourrisson, ayant à affronter seules une telle réduction de la pensée. Certaines s’adaptent, résistent, nagent avec le courant et désirent encore – aimant parfois cette étrange fusion, cette fonte d’elles-mêmes. D’autres coulent entièrement, blessures d’enfance rouvertes : c’est un autre malheur, d’une autre nature.
Le bébé est la seule créature au monde à n'être doté, comme moyen de défense, que d'une sirène.
Je suis peut être la pire des mères, mais le père du bébé est amoureux de moi
Je suis peut être la pire des mères, mais le père du bébé est amoureux de moi.
Le bébé rend les femmes idiotes.
J'ai eu un enfant parce que je suis pour la reproduction des gens biens
Quand on s'est occupé de lui, et qu'il est endormi, il nous reste tout le reste : la maison, les courses , la nourriture, la table à mettre , le lave vaisselle à vider, la lessive à étendre, les draps à plier : ce n'st pas lui qui nous fatigue , c'est l'intendance perpétuelle .
C’était un amour dont je n’avais, littéralement, pas idée.
Il est gros.
Il est pâle.
Il est petit pour son age.
Il louche.
Sa tache, là, ça va partir ?
Il a un double menton.
Il n'a pas de nez.
Il vous ressemble.