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15 pages
journaldeslibertes.fr (20/03/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
L'édition de printemps 2020, N° 8 de Les Fondements, édité par journaldeslibertes.fr sur l'incroyable sinologue belge qui adorant la culture chinoise, a été le premier à dénoncer le petit livre rouge de Mao !
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Que lire après Simon Leys avait raison ! Il incarne l’honneur des intellectuels dans un océan de Maolâtres myopes et cruels.Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est récemment que j'ai découvert Symon Leys, grâce à un documentaire qui est passé à la télévision, mais que j'ai pu vraiment voir sur le net, car à la télévision... des problèmes technique m'on empêcher de le voir! Ainsi j'ai pu connaître se courageux Belge, parti sans connaissance à la découverte de la culture chinoise qu'il connaissait mais pas la langue sous la Chine de Mao... sa déception quand il a vu comment vivait les gens, vivant comme un va nu pied dangereusement, apprenant la langue pour savoir ce que pensait vraiment les pauvres sans le sou habitant le pays ! Car la vérité ne pouvait vraiment sortir qu'en Chinois... quelle déception quand revenant de Chine, il fut accueillit par des Maoïstes acharnés.... qui n'était pour lui que des Maoïstes de salon, des intellectuels de salon...
Alors les deux universitaires auteurs de ces 15 pages, reviennent sur l'époque... et bien sûr ils ne disent pas grand bien de Jean Paul Sartre... mais là, je ne suis pas surprise... par intérêt parce que ses oeuvres ont été traduit en Russe... après un début de dénonciation, Sartre s'est coulé dans le moule de l'excuse et de la propagande... dans ma famille, très tôt on me l'a dit...
Ne vous étonne pas... ils ont aussi excuser des purges staliniennes pendant la guerre d'Espagne dans les rangs des combattants! Hélas ! Alors oui, nos deux universitaires nous dressent d'abord le tableau de l'époque avant de nous parler de cet humaniste belge amoureux de l'art chinois, dont le premier écrit sur la Chine était sur un peintre chinois, qui, c'est rare pour une thèse a été édité, pour ensuite écrire un livre sur Mao.... qui a fait scandale... car personne d'autre n'avait été en Chine, dans les campagnes ( comme plus tôt Gareth Jones était allé en Ukraine pour voir de ses yeux l'Holodomor en catimini pour être contesté par les mensonge de celui qui a encore le prix Pulitzer pour ses mensonges, c'est bien dommage !) alors oui, aimons la Chine, mais parfois pleurons-là ! Et Sartre a entraîné une Simone de Beauvoir... qui a bien eut tord d'écrire quelque chose... alors qu'on lui a fait voir ce que Mao voulait bien qu'elle vit... au moins Sartre a abandonné l'idée ! On nous parle de l'horreur de la famine dont il est question dans le livre les Cygnes sauvages, best seller d'une exilée en Grande Bretagne ! Et même si ce livre nous explique pourquoi les Chinois reprennent courraient en suivant Mao.... et bien il est conté dans cette biographie toute l'horreur de cette famine où certains parents pris d'une crise de folie par la famine, tuaient leur propre enfant pour survivre ! Ils n'en veulent pas à Mao... alors soyez prudent dans vos discours, et là la seule différence avec l'Holodomor c'est que cette famine n'était pas prémédité... mais elle a fait mourir tellement de gens dans les campagnes, que oui, il faut prendre conscience de l'importance d'une telle famine ! C'est en 1971 que fut publié les Habits neufs de Mao... titre qui me fait à chaque fois penser au conte les Habits Neufs de l'Empereur... et quand on sait l'hypocrisie qui résignait à cette époque sur les faux rendements, on peut penser que Simons Leys a sans doute fait exprès! Alors s'il vous plait, faîtes connaître cet homme courageux qui a fini sa vie en Australie, terre d'accueil qui lui a donner le poste qu'il méritait, à sa grande surprise ! Comme Gareth Jones ( voir le film Moissons Sanglantes, mais attention aux jeunes impressionnables par la réalité des faits, même si le film est fait d'image d'archive en noir et blanc et du carnet de voyages du journaliste britannique, cela peu les parquer !), n'oublions pas Simon Leys ni Annah Harendt, des gens qui nous expliquent, comme le regrette opposant Navalny, comment le totalitarisme s'exprime ou s'insinue dans notre monde !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Parmi des milliers d’idéologues anesthésiés par leur orgueil
et leur égoïsme se dressent fort heureusement des esprits lucides
et courageux, malheureusement souvent bien seuls, qui
défendent à la fois la liberté et l’honneur des intellectuels. Ils se
nomment George Orwell, Alexandre Soljenitsyne ou Simon Leys.
C’est au magnifique rôle de ce dernier que nous consacrons les
lignes suivantes. Elles s’emploient notamment à poser une
question déterminante pour l’avenir de l’économie mondiale : la
Chine peut-elle continuer à mentir sur son passé et son présent
tout en occupant une place centrale dans le monde ?
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D’abord celui de Jean-François Revel exprimé en ces termes :
« le courage de Simon Leys, au milieu de l’océan de bêtises et d’escroqueries intellectuelles qui baignait les côtes poissonneuses de la Maolâtrie intéressée de l’Occident, nous a un jour fait parvenir le message de la lucidité et de la moralité. Sa trilogie, Les Habits neufs du président Mao, Ombres chinoises, Images brisées, est bien « l’acquis à jamais » dont parle Thucydide pour définir le résultat du travail de l’historien. »
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Néanmoins c’est une véritable escroquerie
intellectuelle que d’en confier le gardiennage à un parti unique et à ses dirigeants jouissant d’un pouvoir tyrannique dispensé de tout contrôle. Ce n’était du reste pas l’idée de Hegel. Il est étonnant que Sartre et Simone de Beauvoir aient pu cautionner une telle aberration en invoquant un modèle mis en place par Lénine en 1918
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Ainsi, par le mariage improbable de l’économie de marché et du totalitarisme communiste, la Chine est devenue la deuxième économie mondiale. Qui peut aujourd’hui, quelques années après la mort de Simon Leys, rappeler à la face du monde la belle phrase de l’historien chinois Sima Qian : « les oui-oui de la foule ne valent pas le non-non d’un seul homme » ?
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La figure de Simon Leys n’est pas seulement celle d’un intellectuel qui a dénoncé les égarements maoïstes, mais d’un écrivain persécuté dans nos pays libres pour avoir dit la vérité. Ensuite nous nous interrogerons sur la sortie incomplète ou imparfaite du totalitarisme.
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