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Une vie chinoise tome 1 sur 3
EAN : 9782505006084
240 pages
Kana (12/06/2009)
3.99/5   120 notes
Résumé :
La Chine racontée de l'intérieur, de la prise du pouvoir de Mao Zedong à aujourd'hui. Un témoignage unique en 3 tomes. L'histoire commence à l'extrême sud de la République populaire de Chine, dans la province du Yunnan, le 13 octobre 1950. Le Secrétaire Li enseigne les préceptes révolutionnaires. Dans un bourg où il s'arrête, on ne comprend pas tout ce qu'il dit, mais il charme la foule. C'est là qu'il est lui-même séduit par la belle Xiao Tao. Quelques années plus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Premier tome de la série Une vie chinoise, le temps du père témoigne des 21 premières années de la vie de Xiao Li à Kunming dans la province du Yunan (1955 - 1976). La jeune République de Chine proclamée par Mao Zedong en 1949 se lance à l'époque dans le Grand bond en avant (1958-1960) qui provoque la Grande famine de 1959-1961. Celle-ci s'ensuit du Mouvement d'éducation socialiste (1962-1965) et de la Révolution culturelle (1969-1976). le secrétaire du Parti Li et sa femme élèvent leurs enfants Xiao Li et Meimei en leur inculquant dès leur plus jeune âge, le culte du Grand Timonier (on leur enseigne à répéter Mao zhuxi wansui / 毛主席万年 qui signifie Que notre président Mao vive 10 000 ans). La propagande communiste porte ses fruits : la population se sacrifie pour la communauté, les 3 poisons (féodalisme, capitalisme et révisionnisme) doivent être anéantis et les 5 bêtes noires (propriétaires terriens, réactionnaires, droitistes, opposants et capitalistes) dénoncées et punies. Xiao Li profite de la vague des dazibaos pour donner libre cours à sa passion pour le dessin. de fil en aiguille, les dénonciations et les grandes campagnes d'autocritiques organisées par les autorités causent l'arrestation de nombreuses personnes dont le père de Xiao Li. Malgré tout, cet événement n'entâche pas la fidélité sans bornes au Parti du jeune garçon...

Le projet intialement proposé par P. Ôtié et Li Kunwu aux éditions Dargaud devait porter sur Marco Polo. A la demande des éditions qui trouvaient plus intéressante l'idée d'un album autobiographique, le dessinateur s'est lancé dans la production de cette série. Ce récit autobiographique de Li Kunwu ne se veut pas politique mais historique. le dessinateur chinois y raconte Une vie chinoise parmi tant d'autres. Pas de parti pris pour ce travail basé sur la mémoire et ponctué par les événements politiques marquants de l'histoire de la Chine. Avec sincérité (peut-on parler de naïveté ?), Li Kunwu livre une autobiographie presque détachée, un portrait documenté et parfois méconnu de la Chine de Mao. On y apprend entre autres exemples comment les chinois ont participé à l'effort du Grand bond en avant en brûlant le torchis des maisons ou en sacrifiant leurs cheveux pour fertiliser les terres. On y découvre aussi comment les enfants ont été sollicités pour la chasse aux 4 nuisibles pendant la Grande famine (ils devaient ramener des queues de rats à l'école pour prouver qu'à leur niveau, ils étaient capables de contribuer à l'effort national). Toute la population qui se vouait alors corps et âme à la cause révolutionnaire communiste manquait de recul. A travers ses yeux d'enfants puis son regard d'adolescent, Li Kunwu livre une histoire de la Chine en bâtissant un pont entre deux générations. C'est ça qui nous rend si précieux son témoignage inédit...

D'un point de vue artistique, on est tenté à cette lecture de se demander comment Li Kunwu s'est frayé un chemin jusque nos contrées gauloises. Eh bien, c'est grâce à P. Ôtié que le dessinateur chinois est introduit dans l'univers de la BD à l'occidentale. Sa passion pour le dessin a ainsi trouvé grâce à cette opportunité, le moyen de s'exprimer différemment : habitué à illustrer des affiches de propagande ou à exécuter des commandes, l'inventivité de Li Kunwu trouve ici un terrain d'expérimentation idéal pour sa création artistique. On peut aimer ou non les dessins aux personnages grossiers ou le trait encore hésitant mais le propos est pertinent et le projet remarquable. Grâce à cette série, on se rend compte que la bande-dessinée chinoise a toute sa place dans le 9e art et qu'elle gagne à se développer et à se démocratiser. Bref, le temps du père appelle la lecture du second tome : le temps du parti. A bientôt donc pour la suite et surtout n'hésitez pas, partez à la découverte de cette belle série qui promet un avenir souriant au 9e art à la pékinoise ou à la cantonnaise, comme vous préférez...
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Je quitte un livre sur le génocide en Europe, pour lire qu'Une vie Chinoise, est le même genre.
J'avais déjà aperçu ce qu'avait vécue la Chine via des reportages et films sur Arte sans y prêter trop d'attention. Peut-être que je n'avais pas autant percuté par l'âge que j'avais, au fait que c'était trop loin d'ici, la différence de culture, d'idéologies. Même si je me souviens avoir été choqué par les idées stupides de Mao que la population suivait et faisait bêtement. Et récemment via Tracks, j'y ai découvert Li Kunwu. « Il dessine la Chine qui n'existe plus, celle de son enfance et des gardes rouges de la Révolution Culturelle... Il réalise que le récit de son existence, banal pour un Chinois, est un trésor pour les Occidentaux. Il réalise 3 tomes traduits en 15 langues ». Cela m'a titillé ma curiosité.



De 1958 à 1960 Mao Zedong, alias le « grand timonier », lance le « Grand Bond en avant », qui au lieu de faire avancer fera reculer dans la pauvreté sa population jusqu'à les adosser à la misère et que mort de famine s'ensuive.
Mais le Parti communiste jamais n'avouera son échec cuisant. Non le Parti n'a jamais tort, et reporte la faute sur autri : la nature. Et ça s'est choquant. Car ce fut un décapage de la terre et du peuple :
Tout le métal qu'avaient les citoyens, ils devaient les amener dans des fours spécialement créer pour les fondre pour en faire de l'acier, pour concurrencer l'Europe, les USA. Un gâchis total, car pour faire chauffer ces fours, ils ont déforesté les arbres pour en faire du charbon. Les arbres servaient aussi à faire barrage au vent, garder de la fraicheur dans leurs ombres, nourrir la terre... et sans cela les champs se sont dénudés, à cela se sont rajouté des récoltes mauvaises. Dans cette propagande ce n'était pas la faute aux Chinois, ni à leurs directives, mais aux nuisibles : les mouches, les moustiques, les rongeurs, et les moineaux. Les enfants avaient comme instruction par leurs professeurs de les éliminer. À coup de tapettes à mouches, puis via du DTT un puissant insecticide pour tuer les mouches. Les meilleurs élèves n'étaient plus ceux qui avaient de bonnes notes, mais ceux qui ramenaient le plus de queue de rat. Pendant ce temps-là des dizaines de millions d'élèves de cours moyens empêchaient les oiseaux de se poser au sol pour les tuer par épuisement.

Et par la suite, parce que le père de son père était propriétaire terrien, l'héritage de son père est considéré comme suspect, et il sera déporté à la campagne pour y travailler jour et nuits... Tandis que pour le jeune Li cet héritage comme pour de nombreux enfants, lui pèsera aussi car même lorsqu'il souhaite à 17 ans s'enrôler dans l'armée, on lui demande la profession de son père et de son grand-père.

Il y a des estimations, du nombre de morts durant cette période. le livre estime entre 5 à 10 millions.
Wikipédia dit : 15 à 36 millions de morts dûe à la grande famine en Chine durant 1958-1961. Voire un chiffre entre 20 et 43 millions si on prend entre 1949-1975, les réformes agraires, les déportations à la campagne , la guerre de Corée, le Grand bond en avant, la révolution culturelle.

Mais j'espère y découvrir par la suite comment toutes ses actions tirant la Chine vers le bas, à pus l'amener aujourd'hui à ce qu'elle est aujourd'hui.
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Une vie chinoise est une BD qui se déroule sur une période allant du grand bond en avant (vers le milieu des années 55 ) à la mort de Mao en 76. Elle raconte la vie d'un petit garçon à Kunming dans le Yunnan , province du Sud Ouest de la Chine.
Il n'y a rien à reprocher à l'histoire qui montre la misère et les difficultés de la paysannerie chinoise, qui traduit parfaitement la propagande , mais aussi la "crétinerie" des mesures appliquées qui engendreront des centaines de milliers de morts.
il n'y a rien à dire non plus sur les allusions au mythe du communisme de Mao et la soumission du peuple attenante ( Mao avait décrété les mouches nuisibles , alors tous les villageois passent leur temps à chasser les mouches ) ou encore la mise en exergue de Lei Feng , qui est à l'empire du milieu ce que Stakhanov était à l'URSS.

Par contre, et c'est un peu embêtant en lisant une BD, je ne me suis pas adapté aux dessins, noir et blanc, que j'ai trouvé très agressifs. Cela a rendu ma lecture pénible longue , espacée dans le temps et finalement un goût d'inachevé et de déception me restera.
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En 1950, alors que Mao Zedong est au pouvoir depuis un an, le secrétaire Li charme, avec son discours révolutionnaire, la foule de la province du Yunnan. La camarade Tao aussi est charmée, il l‘emmène en ville « faire la révolution ». En 1955, de leur union, naît Xiao Li, « petit Li ».
Ce premier tome raconte le temps du père, le temps de Mao Zedong, grande figure paternelle pour tout le peuple chinoise à travers les souvenirs de Li Kunwu. L'histoire se découpe en 3 chapitres rouges comme le règne qu'imposa Mao Zedong : l'enfance de Xiao Li pendant le grand bond en avant suivi de la grande famine, son adolescence avec le Petit Livre Rouge et enfin son entrée dans l'armée.
J'ai été partagée par la particularité des dessins, tantôt faisant superbement passer les émotions comme l'autorité du père ou la douceur de sa mère. Tantôt avec des traits épais et très grossiers qui manquent de détails et empêchent la compréhension de l'image. On remarque que le président Mao est le seul personnage dessiné avec beaucoup de précisions.
J'ai vraiment été touchée par l'histoire de Li Kunwu (aidé dans le scénario par P. Otié) parce qu'il la raconte sincèrement, avec beaucoup de justesse et un regard critique sur les événements passées. On découvre à travers la vie de Xiao Li, la fascination de tout un peuple pour le Grand Timonier, les applications draconiennes par une bande d'adolescents des citations du Petit Livre Rouge, les Gardes Rouges…
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Appartenant à la même génération que l'auteur, bien sûr, je croyais savoir un certain nombre d'événements qui ont bouleversé ce grand pays. Je ne comprenais ni le pourquoi, ni le comment ils avaient eux-même piétiné une culture si ancienne et si riche.

Dans ce premier tome d'"Une vie chinoise", les auteurs décrivent en un prologue et trois chapitres la vie et l'éducation d'un enfant de cette course folle.
Si le dessin est quelque peu frustre à mon goût, je me suis laissée captivée par ce récit, qui parle aussi un peu de ma vie, du monde dans lequel j'ai vécu et dont je ne captais que quelques bribes venant de ce lointain orient.

Ce récit s'enracine dans la réalite aussi par la première page de chacun des trois chapitres :
Chapitre 1 : Rouge. Pur. Illustré par une photo familiale, une photo d'idendité de l'auteur à 7 ans (?) et le texte d'une chanson de son école primaire.
Chapitre 2 : le Petit Livre Rouge. Illustré par une photo en pied de l'auteur en costume de Garde Rouge et le texte d'une chanson de Gardes Rouges.
Chapitre 3 : Armée Rouge. Deux photos...en soldat et le texte d'une chanson militaire.
Chacun d'eux sont d'excellents raccourcis.

Ce premier tome est sous-titré "le temps du père" , et bien sûr, le terme "père" comprend aussi Mao Zédong dont l'influence sur l'esprit de ce gamin dépasse de loin l'influence du père réel. le père réel devenant de plus en plus fantomatique, passant d'un rôle de contre-poids à celui qu'exerce Mao, jusqu'à disparaître dans une lointaine campagne.

Auusi important que "Maus". A lire absolument.
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critiques presse (2)
BDGest
25 août 2015
Assurément un chef d'œuvre du manw=hua, à recommander pour découvrir les œuvres d'un grand pays et d'un grand dessinateur encore méconnus dans nos contrées.
Lire la critique sur le site : BDGest
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°132 - décembre 2009 - Li Kunwu est né en 1955 de parents militants, totalement engagés dans la construction de la Chine communiste. Ce premier tome évoque donc ce parcours jusqu'à l'annonce de la mort du président Mao en 1976, qui plonge une partie de la population dans la douleur et le désarroi. L'auteur, graphiste de formation, témoigne avec force et vigueur de l'endoctrinement de tout un peuple au service de la révolution, des idéaux qui l'ont formé et qu'il ne renie pas puisqu'il appartient toujours au parti communiste. Mais c'est au travers de son regard d'enfant puis d'adolescent, sur sa propre famille, ou sur ses amis, que le lecteur découvre les effets dévastateurs des directives révolutionnaires : « Le Grand bond en avant », les ravages sur l'environnement, l'horrible famine qu'il engendra avec ses millions de morts, « la Révolution culturelle » et ses mots d'ordre destructeurs. Le grand mérite de cet ouvrage, c'est de donner à voir combien il est difficile pour un enfant élevé dans ce contexte, d'échapper à l'endoctrinement, même si cela paraît invraisemblable pour un lecteur occidental. Pour preuve de l'authenticité de ce récit, des photos de famille, des citations de Mao scandent la bande dessinée nous rappelant qu'il ne s'agit pas d'une fiction. Ce livre est à conseiller à des lecteurs avertis et curieux. Colette Broutin
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
p.91.
Les êtres humains aussi se firent beaucoup moins nombreux : pendant 3 ans, de 1959 à 1961, la chine subit une des pires famines de son histoire, pourtant longue.

Dans ma proche famille, un oncle mourut d'un coup de corne que lui donna une vache à laquelle il disputait son fourrage. Un autre oncle tenta de se nourrir en ingurgitant de la terre. Constipé à en mourir, il ne dut son salut qu'à mon arrière-grand-mère, qui passa des jours et des jours à lui curer les fesses. Avec son doigt. Elle gratta, cura jusqu'à sauver son petit-fils. Épuisée et affamée. C'est finalement elle qui s'éteignit peu de temps après.

Combien de millions de personnes périrent ainsi ? Aujourd'hui encore, les historiens ne parviennent à s'accorder sur un chiffre : 5, 8, 10 millions de morts ? Ou bien plus encore ? Ils ne savent, non plus, comment définitivement désigner cette période noire : " L'étranglement suite au retrait de l'aide soviétique" ? "Les 3 années de catastrophes naturelles" ?.... Ou, plus prosaïquement "L'époque du grand bond en avant de 58" ?

Une seule chose de sûre est qu'en 1962 un terme fut mis au grand bond en avant.

Du même coup les "catastrophes naturelles" cessèrent.
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p.147.
Ahhh... Quel plaisir de se laisser ainsi aller à la folie !

Nous étions hier des millions de misérables gouttes d'eau qui alimentions aujourd'hui un torrent tumultueux auquel rien ne résistait. Ni l'ancien, ni le puissant, ni le sacré.

Tout ce que, de génération en génération, nous nous étions patiemment transmis au cours des millénaires, tous ces biens précieux entre tous, finissaient là, en suspension, éparpillés dans l'atmosphère, dans les fumées et les cendres dont nous emplissions nous jeunes poumons.
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Comme beaucoup, j'essaie d'éviter de trop regarder en arrière, de laisser la mémoire m'entrainer sur la pente du remords. Mais en vérité, celui qui, jadis, détruisit dans l'insouciance de la jeunesse tant et tant de merveilles donnerait tellement aujourd'hui pour retrouver quelques uns seulement de ces objets merveilleux qui portaient notre histoire.
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Voilà. Nous étions parvenus à faire de la Chine une terre stérile, sans arbres, sans insectes, sans rongeurs, sans oiseaux.
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- Proviseur Li, avoue que tu nous as dit que nous étions à l'école pour tout simplement étudier ! Allez ! Avoue !
- Euh... oui, oui, je vous l'ai bien dit...
- As-tu conscience que c'est contraire à ce que nous demande le président Mao lorsqu'il dit "il faut mettre la politique aux commandes" ?
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