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Un petit bouquin bien sympa, même si la fin m'a laissée un peu amère.

L'idée de base est vraiment intéressante : une civilisation éclairée et avancée technologiquement, les Asriens, qui, pour préserver le monde des ténèbres, décide d'unifier et pacifier tous les autres peuples, se retrouve confrontée aux croyances qhmaris, peuple barbare auquel on entend bien faire entendre raison.

Less Asriens, au nom de leur idéal, son dotés de la meilleure volonté du monde. Une fois les peuples pacifiés, ils intègrent la culture étrangère à la leur, en retour, on propose à ces peuples de bénéficier des connaissances asriennes en matière de science des arcanes et de technologie.

C'est donc en conquérant sûr de sa victoire de Vasteth, généralissime de la Septième Légion, se présente au Qasul et à son second. Devant leur non-soumission, il décide de lancer l'offensive. C'est alors qu'il est invité à disputer, contre le Qasul, ce qui ressemble à une partie d'échec censée refléter et décider de l'issue de la bataille.

L'idée est vraiment pas mal, et la plume de Lionel Davoust est agréable. On navigue entre la lutte arrogante et conquérante des deux chefs de guerre, autant verbale que "ludique", et la bataille apparemment gagnée d'avance que les Asriens sûrs de leur supériorité vont mener. Entre monde "diplomatique" et batailles navales, puisque l'essentiel de l'armée asrienne consiste en de gigantesques navires alimentés par des cristaux vapeurs et à la puissance de feu remarquable. Parmi lesquels figure leur navire amiral, le Volonté-du-Dragon, et sur lequel le lecteur croisera les traces de Jael l'aspirant artechnicien, Krell, le Dokri musculeux, Syaldron, une maîtresse artechnicienne que la raison semble avoir désertée.

L'entrée dans le livre est un peu difficile, l'espace de quelques lignes, on est un peu perdu, le temps que la pose des éléments se fasse. Mais une fois entré dans le vif du sujet, difficile de lâcher le morceau. D'un bout à l'autre, on se demande de quel côté va basculer la victoire. En revanche, si elle est loin d'être décevante, la fin m'a laissée un peu froide. D'une part parce que je la trouve un peu attendue, d'autre part parce que d'un point de vue de principes, les gagnants n'étaient pas ceux que j'attendais, quoique Lionel Davoust prenne bien soin de ne montrer aucune des factions comme plus ou moins mauvaises que l'autre, mais comme défendant des convictions, une civilisation et une manière de vivre totalement à l'opposé de l'autre.

Dans tous les cas, un très bon petit bouquin, que je ne peux que conseiller.
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L'art de la guerre, façon Davoust. Une fable sur la guerre, ou plutôt sur les guerres d'aujourd'hui, quand les règles du "jeu" changent et que la force, le nombre, la technologie ne suffisent plus pour mettre à terre un adversaire qui compense ses lacunes par la ruse et le fanatisme. Fascinant.
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La Volonté du Dragon s'est l'histoire de l'affrontement de deux mondes, de deux civilisations, de deux croyances, de deux avenirs. Et comme tout combat il n'y aura qu'un seul vainqueur et un seul vaincu et malgré l'écrasante domination de l'Empire la partie va prendre une tout autre tournure.

Ce livre assez court est ainsi centré sur une seule chose la guerre-bataille entre Asreth et Qhmarr et ce que l'on peut dire c'est que le format de 160 pages rend la lecture dynamique, pratiquement en temps réel.

Venue chercher les conditions de reddition de Qhmarr, le général de L'Empire va se voir proposer de participer à une tradition religieuse, celle-ci consiste grosso modo en une partie d'échec mais ce que le général comprend à ses dépends dépasse ses propres croyances : ses pions, ses déplacements ne sont nul autre que ses propres hommes sur le champs de bataille !

Nous suivons ainsi les prises de positions, les feintes, les contres feintes et finalement un possible changement de l'équilibre des forces !

Je n'en dirais pas plus sur l'histoire mais le livre est donc très dynamique * bis repetita *, sans temps morts, on bascule d'un pion à l'autre avec le navire "Volonté du Dragon" comme pièce majeure avec des retour sur la partie d'échec véritable entre les deux leaders des forces opposées. Les personnages se succèdent dans le conflits et nombre d'entre d'eux tomberont comme de vulgaire pièces, petit point "sombre" d'ailleurs car les personnages sont assez nombreux et l'ont peut avoir du mal à retenir leurs prénoms assez complexes mais chacun d'entre eux a sa identité propre et parlé, ce qui rend la chose facile en contrepartie ^^

Au court du roman l'auteur trouve aussi le temps de se voir s'affronter la science à la religion, de la suffisance de la victoire face à l'expérience de la guerre, du fanatisme religieux face à celui des idées et de l'avenir.

Difficile au final de dire qui est le véritable antagoniste du roman et ceci fait aussi la force de ce roman qui en quelques pages sera multiplier les rebondissement jusqu'au dénouement !

Aucun doute, Lionel Davoust m'a convaincu de son talent !
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Nous avons d'un côté l'Empire d'Asreth et sa flotte immense aux portes du prochain royaume à conquérir. le généralissime Vasteth est à sa tête, sa stratégie militaire basée sur une technologie à qui rien n'a résisté jusqu'alors. Nous avons de l'autre côté le Qhmarr et la sereine confiance de son enfant-roi. le Qhmarr est réputé imprenable. Les dés son jetés, la partie commence, que le meilleur gagne !

Le premier truc qui frappe quand on tient La volonté du Dragon entre ses mains, c'est sa légèreté. La moyenne du nombre de pages d'un bouquin de fantasy devant tourner dans les 600, les 170 pages de ce court roman le place définitivement dans la catégorie des poids plume. Et en 170 pages, Lionel Davoust arrive à nous prouver qu'il n'est pas nécessaire d'écrire des bouquins de l'épaisseur d'un dictionnaire pour convaincre son lectorat.

Les amateurs de batailles navales et de jeux du destin seront ravis. Ceux qui aiment l'écriture soignée et un vocabulaire riche également. le lecteur de fantasy trouvera de quoi alimenter son imaginaire sans limite car si le concept d'une puissance en affrontant une autre fait partie du déjà vu, l'auteur glisse de bonnes idées dans son récit - comme le lah et les cristaux-vapeur - le rendant unique et original.

Les personnages forgent l'histoire aussi, du généralissime dont l'orgueil n'a aucune mesure au jeune artechnicien qui joue le rôle du pion insignifiant, mais en fait pas tant que ça. Ce dernier est particulièrement attachant, car il est insignifiant justement, se demande ce qu'il fout là, redoute de ne pas être à la hauteur. Loin du héros sans peur et sans reproche à qui tout le monde voudrait ressembler mais n'est au final pas très réaliste.

Soulignons la couverture très réussie, en adéquation parfaite avec les thématiques du livre.

Un autre livre dans le même monde, un jour ?

POUR ALLER PLUS LOIN
Publié en 2010 chez Critic.
Illustrations de couverture par Cyrielle Alaphilippe.
Illustrations intérieures par Frédéric Navez.
170 pages.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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En Résumé : Je conseille vivement ce roman qui m'a fait passé un très bon moment et qui m'a surpris sur fond d'opposition entre la magie et la technologie. Un roman mené parfaitement où il est difficile de choisir qui mérite de gagner ou de perdre.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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La Volonté du Dragon se situe lors de l'apogée de l'Empire d'Asrethia et se déroule quelques décennies avant la novella de la Route de la Conquête. Nous retrouvons donc Stannir Korsova alors qu'elle secondait le Généralissime de l'époque. Elle est plus jeune, moins réfléchie, plus formatée par l'armée... tout comme l'est sa propre aide de camp dans La Route de la Conquête. On ne la voit finalement que très peu, c'est un personnage secondaire.

Dans ce court récit, nous suivons le Généralissime qui débarque avec toute sa force et son sentiment du supériorité. Pour connaître mon ressenti sur cet Empire et ses méthodes, je vous invite à lire mon avis sur La Route de la Conquête. L'homme se confronte donc à un dirigeant étrange, un enfant qui semble perdu dans son monde, épaulé par un gouverneur. L'invasion va se jouer autour d'une table, un peu à l'image d'un jeu d'échec. Une façon bien cruelle d'envisager les choses puisque sur le terrain, la bataille navale implique de véritables êtres humains qui meurent.

Justement, sur les bateaux, nous découvrons un aspirant artech attendrissant, dont on partage aisément la peur de se retrouver au combat et de devoir être responsable de tant de vie. Nous faisons connaissance avec l'amiral, un personnage qui inspire peu de sympathie, à l'inverse du capitaine, mais dont il faut reconnaître les compétences de stratège.

On pourrait croire qu'il ne se passe pas grand-chose et que l'histoire va être vite réglée, mais des rebondissements et les différents points de vue nous maintiennent en alerte. le vent tourne vite et il s'avère très difficile de deviner qui des asriens (envahisseurs) ou des Qhmarri vont l'emporter. Certaines scènes sont difficiles à supporter, c'est la guerre et c'est bien moche.

Grâce à ce petit roman, j'ai eu des réponses à certaines interrogations soulevées pendant ma lecture de la Route de la Conquête, en particulier sur l'état d'esprit des peuples confrontés à l'Empire. Les Qhmarri posent les mêmes questions que moi au sujet de la démarche abusive et violente de l'Empire sous couvert de pacifisme.

La fin est amère à bien des égards. Définitivement, je n'aime pas du tout cet Empire, même si je dois bien avouer qu'il est redoutable. Par contre, ne vous méprenez pas, j'ai aimé ma lecture !
Lien : http://dryade-intersiderale...
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Je me souviens de cette sensation au moment où j'ai compris la puissance du livre, ce qu'il renfermait et l'ingéniosité, l'imagination derrière tout ça. J'ai été quelque part hypnotisée par cette histoire, comprenant ses enjeux, redoutant la fin. On voit s'orchestrer l'histoire, la bataille. On ne sait pas grand chose des 2 peuples, si ce n'est qu'ils sont très différents, qu'ils ne partagent ni le même mode de vie, ni les mêmes coutumes, ni la même façon de voir les choses... encore que... Et puis ici, point de manichéisme. On suit plus un camp qu'un autre, mais chacun des deux a ses torts et ses qualités, alors même en s'attachant à certains des protagonistes, on ne peut pas s'empêcher de ne pas envier le camp d'en face pour les dégâts qu'ils subissent, voire d'avoir de l'affection pour eux également.

[...]
Lien : http://listesratures.over-bl..
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Le pays Qhmarr ne veut pas passer sous le pavillon de l'empire d'Asreth. Que chacun reste à sa place selon la volonté du lâh, et de son représentant, le Quasul. de son côté, le généralissime D'eolus Vasteth, essaie de mener à bien sa mission diplomatique, alors que l'armada est aux portes de la capitale.
C'est alors que le gouverneur et le Quasul lui proposent de jouer la bataille via un jeu de plateau. Celui qui le remportera, gagnera la bataille.


Récit d'une centaine de pages, La volonté du dragon raconte l'affrontement d'un David contre Goliath. Mais Lionel Davoust s'amuse avec les personnages et les situations. Ainsi, la résolution du combat est toujours incertaine, le suspense est haletant, et l'histoire, captivante.
Ce court roman se place dans une oeuvre plus grande, celle d'Evanégyre. Tous les récits faisant allusion à ce monde sont indépendants. Chaque histoire est éclairée d'une façon précise. Son auteur, Lionel Davoust, développe cet univers. Il l'a déjà mis en scène dans l'anthologie Identités (Editions Glyphes).

Ici, la narration oscille entre le navire amiral, La Volonté du Dragon et le jeu de plateau, dans la capitale Qhmarr. Deux lieux, deux récits, une bataille.

L'auteur réussit très bien à nous faire sentir l'absurdité de la guerre, la soif de puissance des dirigeants, mais aussi la peur de chaque soldat, ainsi que la fidélité aux royaumes, qu'il soit Qhmarr ou Asreth. Différents personnages vont émerger du récit, et à travers eux, nous sauront ce qui se passe dans les différentes parties du navire. Là aussi, la connaissance du monde marin de Lionel Davoust est un atout pour le lecteur. Chaque pièce, chaque machine est à sa place, ce monde est palpable, réaliste.
Si les scènes de navires sont une partie du récit, il faut souligner l'ambiance qu'insuffle l'auteur à l'autre lieu de narration. L'affrontement psychologique entre deux empires, via des pions, des idéologies. Une tension qui se ressentira jusqu'à la dernière ligne.

Après Thomas Geha, Lionel Davoust est le second auteur édité par les éditions Critic. Un choix éclairé,vu le travail de narration, de l'univers et des personnages. Vivement septembre pour le troisième auteur : David S Khara.
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Je suis complètement sous le charme. C'est court, mais ça va droit au but, c'est juste hyper efficace ! Et finalement, 165 pages de pur bonheur ne valent-elles pas mieux qu'un roman de 700 pages étalant son intrigue jusqu'à n'en plus finir ?

En tout cas, j'ai adoré cette intrigue prenante, dès le début on sent une sorte d'atmosphère mystique qui nous porte à croire que tout ne se passera pas aussi facilement. Ensuite, le roman est très bien segmenté, entre la partie d'échec, et les combats navals (avec de sympathiques personnages, parfois très humains), ces derniers étant d'ailleurs particulièrement bien décrits.

J'ai aussi apprécié les réflexions sur le sacrifice des vies, ou la liberté des peuples. Bravo aussi à Lionel Davoust pour avoir réussi à jongler avec le manichéisme. Tout n'est pas aussi noir/blanc qu'on l'imagine, et l'on en vient à se demander qui sont les "gentils". Tout ça ne fait que rendre La Volonté du Dragon encore plus intéressant.

Et n'oublions pas de dire un petit mot sur l'objet-livre, avec une belle illustration de couverture, cette dernière étant faite avec une belle matière douce au toucher. Mention bien également pour les illustrations intérieures, que du coup, gourmand comme je suis, j'aurais souhaité plus nombreuses...

En tout cas, chapeau bas l'artiste pour cette partie d'échec mystique !
J'ai grand hâte de découvrir un nouvel épisode d'un évènement se déroulant sur Evanégyre ! Je rêve déjà de voir ce monde prendre forme à travers différents romans et nouvelles, à la manière du Vieux Royaume de Jaworski !
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Jusqu'ici, je n'ai pas été déçue avec les écrits de Lionel Davoust. Sauf que les histoires centrées sur des batailles, ça a tendance à me barber, et ce roman est très court, alors que j'affectionne les longs cycles. Raisons pour lesquelles ce roman était dans ma Wishlist depuis une éternité, mais que je ne l'avais pas encore transféré dans la PAL. Jusqu'à ce que Critic propose une offre promotionnelle pour le confinement. C'était l'occasion ou jamais.



Tout bien considéré, je ne regrette pas de ne pas l'avoir lu avant, car il correspond à ce que je veux lire en ce moment : du court, mais du riche. Et c'est bien ce qu'il est. Moi qui m'attendait à une bataille s'étirant sur 160 pages…. Bon, il y a un peu de ça, mais quelle bataille !

Pour ce qui est de la bataille, sans vous spoiler, le principe est à la fois simple, mais super intéressant, d'autant que le généralissime Vasteth n'a aucun moyen de savoir si ce qu'on lui affirme est vrai ou pas. Car, la bataille se joue sur la mer, avec beaucoup de tactique, mais pas seulement. Il s'agit aussi d'un duel de croyances, de personnalités, et d'un duel contre soi-même, avec une certaine critique de la guerre.

La guerre, ce n'est pas seulement des charges sur de la musique épique. La guerre, ce n'est pas joli, et le général est censé garder à l'esprit que la moindre de ses décisions va avoir un lourd impact sur la vie et le moral de ses hommes, et que les considérer comme des pions sans âme est une erreur. La conclusion d'une bataille ne dépend pas seulement des généraux ou des armes employées, mais également des soldats. En plus, malgré le côté à priori manichéiste (un envahisseur qui cherche à coloniser un peuple libre pour le « sauver »), c'est un peu plus compliqué que ça. Vasteth se soucie de ses hommes, et on ne sait pas trop dans quelle mesure ce que prétend l'Empire est vrai ou pas (le « Dragon » est censé prédire l'avenir, donc…). D'un autre côté, on a donc Qhmarr, qui ne fait que se défendre, mais qui prend ses soldats pour des pions sans grande valeur, avec un fanatisme qui fait presque peur. Bref, une situation pas aussi simple qu'on pourrait le croire de prime abord.

A côté de ça, le personnage du généralissime Vasteth est super intéressant à suivre, et notamment son évolution entre les « négociations » et la fin de la bataille. J'étais prête à le détester dès le départ, instinctivement du côté de Qhmarr, et pourtant… Ce n'est pas un cliché de film d'action américain, il essaie de gagner vite pour éviter le maximum de perte, mais son assurance devant un adversaire aussi fragile le rend paresseux (comme dirait Béterlgeuse Romanée Conti). Il est tellement persuadé de sa victoire qu'il ne cherche même pas à comprendre pourquoi ses adversaires ne craignent absolument pas sa formidable armée, partant du principe qu'ils doivent être un peu idiots, quant aux soldats, eux aussi persuadés de leur force, ils laissent un temps leurs compétences et leur réflexion au placard. Il va pourtant falloir faire amende honorable pour espérer renverser le cours de la bataille. Et quand en plus le mysticisme s'en mêle…

Dernier bon point et pas des moindres : l'univers. J'y ai découvert l'Empire d'Asreth, dont on parle dans les Dieux Sauvages (je suis bien contente d'avoir commencé par les romans, du coup), et j'ai eu un bon aperçu de leur technologie avancée basée sur la magie, dont il ne reste que d'anciens artefacts dans le cycle. A côté de cet Empire avancé, on a Qhmarr, plutôt centré sur la spiritualité et la magie « sauvage », non domestiquée en quelque sorte. Je regrette juste de ne pas en avoir appris plus sur la culture et le savoir de Qhmarr, mais bon, on ne peut pas tout avoir^^.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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