John l'enfer

Ce livre m'avait été chaudement recommandé par des amis et je l'ai lu peu après sa parution. Et… je n'ai pas compris pourquoi on me l'avait recommandé.
C'est un roman. Pas vraiment joyeux. Les personnages constituent un trio hétéroclite... L'idée du laveur de vitres comme observateur de la ville est excellente, mais les autres personnages ? On pourrait dire que le personnage central est la ville elle-même. Oui. Mais ce personnage n'est pas un personnage positif, attachant.
J'avais déjà vu NY peu de temps avant de lire le livre (1978, le livre étant paru en 1977) je l'ai revue dix ans plus tard, je devais la revoir encore deux ou trois fois par la suite, ville animée, diverse, bruyante (on n'y est jamais à plus de trente mètres d'un moteur, de climatiseur, de véhicule, de matériel de chantier...). Quarante-cinq ans après, NY est toujours là et NY exerce toujours la même fascination (envie, haine, les deux) sur la jeunesse du monde.

Oui, c'est bien écrit, oui, la décadence matérielle est richement décrite.

Mais ce livre fait trop dans le négatif, le "no future" pour être agréable à lire.

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Un roman de l'apocalypse.
Une New York où fermente la destruction, comme le Cheyenne John L'enfer, qui n'a pas perdu l'instinct de ses ancêtres, le pressent : l'un des derniers survivants de la Nature dans un univers bétonné…La femme qu'il aime, Dorothy Kayne, est aveugle, (symbole de tous les New Yorkais qui ne voient pas venir la chute) et son compagnon d'infortune, Ashton Mysha, a l'intention de se donner la mort…

Arrêté à la fin de la troisième partie. Ça n'a ni queue ni tête ce bouquin. Je comprends pas quel est le sujet. Je reconnais pas NY. Peut être parce que je l'ai découvert quinze ans plus tard et que la ville avait déjà complètement changé. Bref dès le début j'ai eu du mal et je n'ai jamais accroché. Bon pour revenir sur le prix, je comprends mal la récompense. La même année il y avait Boudard avec Les Combattants du petit bonheur qui lui le méritait. Mais il avait déjà le Renaudot.