AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 2392 notes

En m'attaquant à ce pavé, je m'imaginais connaître l'histoire de Robinson Crusoë: un type s'est échoué sur une île, où il a vécu seul jusqu'à gagner la compagnie d'un sauvage nommé Vendredi. Sauf que ça, ce n'est que la moitié du récit. Bien que déjà assez âgé pour l'époque, Robinson a encore pris le temps de voyager, beaucoup et loin et a même participé à l'établissement d'une colonie.

Tout le monde sait que ce roman est fondateur de tout en pan de la littérature d'aventure, des "huis-clos à ciel ouvert" et autres émission de téléréalité survivaliste. Et pour tout ça, cela en fait un ouvrage remarquable que je n'ai pas regretté de lire. Mais qu'est-ce que je me suis ennuyée, surtout durant la seconde partie. C'était lent, long, et ces bavardages autour de Dieu, de la chrétienté, de la punition divine... ça a failli m'achever.

Je peux imaginer qu'un condensé de ce récit adapté à la jeunesse en en n'extrayant que l'essence de l'aventure en fait un formidable bouquin. Mais là, le texte intégral sur 650 pages condensées, sans aucun chapitrage, c'était vraiment trop pour moi.
Commenter  J’apprécie          210
Livre classique avec une double lecture pour ma part.
Découvrir l'aventure et la société autour de l'époque racontée.
Mais aussi voir le parallèle sur l'aspect résilience et écologique actuel, avec l'aventure de Robinson Crusoe.
Dans tous les cas, c'est un classique à avoir lu en ce siècle.
Commenter  J’apprécie          00
Crusoé décrit comment, en tant que jeune homme entêté, il a ignoré les conseils de sa famille et a quitté sa confortable maison de classe moyenne en Angleterre pour prendre la mer. Sa première expérience sur un navire a failli le tuer, mais il persévère, et un voyage en Guinée « a fait de moi à la fois un marin et un marchand », explique Crusoé. Désormais plus riche de plusieurs centaines de livres, il repart pour l'Afrique mais est capturé par des pirates et vendu comme esclave. Il s'échappe et se retrouve au Brésil, où il acquiert une plantation et prospère. Ambitieux de plus de richesse, Crusoé conclut un accord avec des marchands et d'autres propriétaires de plantations pour naviguer vers la Guinée, acheter des esclaves et retourner avec eux au Brésil. Mais il rencontre une tempête dans les Caraïbes et son navire est presque détruit. Crusoé est le seul survivant, échoué sur un rivage désolé. Il récupère ce qu'il peut de l'épave et établit une vie sur l'île qui consiste en une réflexion spirituelle et des mesures pratiques pour survivre. Il documente soigneusement dans un journal tout ce qu'il fait et ce qu'il vit.

Un roman sur l'individualisme, il dépeint l'autosuffisance et l'autonomie du principal protagoniste. Pendant la majeure partie des 28 années que Crusoé passe abandonné sur son île, il est entièrement seul. Il décide quoi faire et comment le faire. Grâce à son travail acharné et à ses compétences, il est capable de recréer de nombreux conforts de la vie civilisée. Même lorsqu'il en rencontre d'autres vers la fin de son séjour, Crusoé s'impose toujours en tant que maître d'esclaves ou chef des autres. L'histoire de l'aventure de Crusoé est un fantasme d'indépendance et de contrôle total.
Commenter  J’apprécie          100
Robinson Crusoé, un grand classique international.
Satisfaite de l'avoir lu car c'est un classique et je n'en connaissais que les grandes lignes.
Cependant je me suis ennuyée quasiment tout du long. Je trouve que c'est mal raconté, c'est très factuel et un peu décousu.
Commenter  J’apprécie          00
"Robinson Crusoé" fait partie des classiques jeunesse que je n'ai encore jamais lus. Je me l'étais programmé pour le début de l'année, sans cesse je le repousse non pas par manque d'envie mais plutôt à cause de ma pile à lire qui augmente plus vite que je ne lis (ce n'est plus une pile à proprement parler d'ailleurs mais davantage une montagne...). Quoiqu'il en soit, je prends enfin le temps de le découvrir.

Robinson Crusoé fait partie de ces héros mythiques qu'on ne présente plus. Il est un jeune homme en soif d'aventures. le premier navire sur lequel il embarque est pris par une terrible tempête et coule, il échappe de peu à la mort. le second est attaqué par les pirates, il y est fait prisonnier et esclave en Afrique. Et comme on dit jamais deux sans trois, le troisième est lui aussi aux prises d'une tempête et échoue au large d'une petite île déserte de l'océan Atlantique. Seul survivant, Robinson y séjournera 28 ans avant d'être enfin secouru.

C'était plutôt bien parti, le début du récit étant riche en aventures et mésaventures. C'est devenu quelque peu plombant à partir du moment où Robinson se retrouve seul sur "l'île du désespoir", comme il aime à la nommer. Et ce n'est pas le manque d'action qui m'a gênée. Je connaissais déjà l'histoire dans ses grandes lignes et j'étais donc préparée à cette vie en solitaire. D'ailleurs, j'ai aimé la façon dont Robinson nous raconte son quotidien, de son "installation" à la vie de "château" qu'il mène à la fin. J'ai aimé le voir évoluer, changer, se remettre en question tout du long. J'ai aimé ses ingéniosités et inventions. La narration étant à la première personne, j'ai aimé être au plus près de ses ressentis, de ses réflexions, méditations et raisonnements. J'ai aimé la façon dont il dépeint son quotidien, la façon dont il s'organise, dont il décrit l'agencement de l'île, ou encore sa faune et sa flore.

Non ce qui m'a gênée, c'est tout d'abord la mise en forme. Pas de chapitres déjà, tout est à la suite avec seulement un saut de ligne de temps à autre. le style d'écriture, très classique évidemment, est quand même sacrément répétitif. C'est lourd et très long par moments... Et le fait que tout soit ramené à la justice et à la parole divines devient à force pas mal redondant. J'ai pris sur moi pour ne pas sauter certains passages tellement j'en avais marre.

Mais je suis quand même allée jusqu'au bout. J'y ai mis bien plus de temps que ce que j'avais cru au premier abord mais j'y suis arrivée, d'autant que la dernière partie est aussi alléchante que la première et se lit avec beaucoup plus d'entrain que celle du milieu.

Je n'en ressors pas totalement conquise. J'avoue que je m'attendais à bien plus prenant et à un récit qui bouge un peu plus quand même. Et même si j'ai souvent soufflé, je ne regrette pas l'avoir lu, enfin. Mais je pense que je prendrai davantage plaisir à en découvrir les différentes adaptations, telles que les BD et livres jeunesse, ou encore celles à l'écran (du moins celles que je n'ai pas encore vues et lues).
Commenter  J’apprécie          6628
Le titre complet, traduit en français, de l'ouvrage est « La Vie et les Aventures étranges et surprenantes de Robinson Crusoé de York, marin, qui vécut vingt-huit ans sur une île inhabitée sur la côte de l'Amérique, près de l'embouchure du grand fleuve Orénoque, à la suite d'un naufrage où tous périrent à l'exception de lui-même, et comment il fut délivré d'une manière tout aussi étrange par des pirates. Écrit par lui-même ».
Commenter  J’apprécie          00
Au commencement…
Alors que son père le destine à une carrière d'avocat et le prédispose à mener une vie tranquille en Angleterre, Robinson Crusoé préfère prendre le large, vers la liberté et le vagabondage. Néanmoins, à la suite d'un naufrage, son destin se résume à se retrouver seul rescapé sur une île apparemment déserte. Epreuve divine ou simple hasard, Crusoé se construira quoi qu'il en soit dans cet état de nature une nouvelle vie, un nouveau monde, entre survie physique et renaissance spirituelle…

Ce que j'en retiens...
Classique où l'on navigue entre récits d'aventures, souvenirs commerciaux et réflexions spirituelles. Divers sujets de cette oeuvre tricentenaire restent d'actualité : l'émancipation familiale, l'individu-Roi, le rapport au religieux, la rencontre de l'étranger, l'impérialisme, l'esprit d'entreprise et, surtout… la psyché de l'individu en situation d'isolement forcé. La traduction effectuée en 1833 par le poète Pétrus Borel rend la lecture assez exigeante mais confère un charme certain à cette oeuvre intemporelle.

Une citation soulignée...
« Quelles absurdes résolutions prend un homme quand il est possédé par la peur ! Elle lui ôte l'usage des moyens de salut que lui offre la raison (…) La crainte du danger est dix mille fois plus effrayante que le danger lui-même, et nous trouvons le poids de l'anxiété plus lourd de beaucoup que le mal que nous redoutons »
Commenter  J’apprécie          30
Ce classique ne m'a pas plu du tout, je dirais même que je m'y suis ennuyé. À un point tel que si cela n'avait été dans le cadre d'une lecture commune je l'aurais laissé tomber. Les états d'âme du narrateur m'ont laissé de marbre, ses élans religieux m'ont agacé tellement ils semblaient opportunistes, sa condescendance envers Vendredi m'ont fait grincer des dents. Les divers apprentissages sur l'île ne m'ont pas vraiment intéressé non plus, pas plus que ses “exploits” face aux visiteurs de l'île. L'écriture m'a semblé ampoulée, même pour l'époque. Je ne m'attendais pas bien sûr à un thriller mais j'ai trouvé le rythme lent, les scènes d'action mal exploitées. E quelle suffisance du sujet britannique se croyant supérieur au reste de l'humanité ! Bref c'est évident que ce livre ne tombe pas dans mes goûts . . .
Commenter  J’apprécie          90
C'était un classique que j'avais peur de découvrir ; cependant, les premières pages m'ont immédiatement rassurées. Daniel Defoe ambitionne en effet dès le départ de proposer un roman d'aventure mettant en exergue le sens pratique d'un jeune anglais de son époque incapable de savoir ce qu'il a vraiment envie de faire de sa vie. Ainsi, quoi de mieux que se perdre pour se trouver ?
Je ne me suis pas ennuyée une seconde en découvrant ce roman culte, même si j'aurais aimé davantage de profondeur quant à l'exploration de la psychée de Robinson sur son île, face à la solitude.
Lien : https://unpalaisdepapier.ove..
Commenter  J’apprécie          00
Cette traduction du roman commence par un problème de chronologie dans la vie du héros.


On y apprend ensuite que Robinson est le nom de famille de sa mère; son paternel, natif de Brême, a pour nom Kreutznaer, rapidement transformé en Crusoé. Sur le bateau, on découvre qu'il a pour prénom quelque chose qui, passé à la moulinette du diminutif, est Bob. Robert? Dans la famille, il y a encore un 2e frère et deux soeurs, mais celles-ci n'apparaissent qu'en fin de volume.

Bref, passé ces détails, ce bouquin est un petit guide de religion: seul sur son île, Crusoé devient chrétien quand il s'agit de ne pas sombrer dans la folie. Il tente ensuite de convertir Vendredi en bon protestant et y parvient. En fin d'ouvrage, il se fait tolérant et accepte parmi ses compagnons d'infortune un papiste et un animiste, le géniteur de Vendredi.

Ouvrage de référence pour un lectorat jeune, il dissimule des principes de vie sous un vernis qui décrit le non-retour à la sauvagerie pour l'humain croyant.

Mes (+):
- le fait que l'histoire de Robinson Crusoé soit encadrée par des scènes de famille et de conseils paternels, des aventures en Afrique, une plantation au Brésil (avant les années de solitude) et par le retour à la vie occidentale, à la richesse et à la descendance (après son évasion de l'île).
- l'application du traducteur à reprendre le style très guindé de l'auteur, à grands coups de subjonctif. Cela donne un certain charme désuet à l'écriture, surtout pour un lecteur de 2023.

Mes (-):
- l'absence totale de découpage: pas de chapitre, rien, alors qu'il y aurait largement de quoi placer des titres.
- le fait que les enfants du héros ne soient que mentionnées en deux lignes. Et si les enfants écoutaient l'histoire de leur père plutôt que de juste apparaître rapidement puis de disparaître aussi sec? La construction du roman me fait dire que la rédaction de Defoe s'est faite sans plan global: on sent un peu trop l'improvisation.
- le happy end! Malgré 28 ans d'absence, ses amis lui ont gardé ses richesses et les ont fait fructifier. Quels chouettes amis il a! Pourquoi tant d'amour pour ce type qui disparaît, qu'on croit peut-être mort? J'aurais aimé que Defoe montre des gens profiteurs et malsains, mais tout le monde est gentil et bon et honnête, car chrétien d'Angleterre! Les seuls mauvais sont les sauvages et les Africains (musulmans ou animistes): de nos jour, on appelle cela du racisme. Mais nous sommes au XVIIIe s et c'est ainsi qu'on pensait dans la bonne société de l'époque.

Finalement, je me demande ce que contiennent les deux suites donnés à ce monument par Defoe, "The farter aventures" et "Serious reflections" ...


Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (12868) Voir plus



Quiz Voir plus

robinson crusoé(facile)

Quel est le pays d’origine de Robinson Crusoé ?

France
Chine
Mongolie
Angleterre

10 questions
119 lecteurs ont répondu
Thème : Robinson Crusoé de Daniel DefoeCréer un quiz sur ce livre

{* *}