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EAN : 9781492340041
640 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (12/09/2013)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Dans un monde très réaliste, proche du moyen âge réel, les Ordres de Chevaliers Noirs sont devenus la main dans l’ombre qui gouverne bien des trônes.

Vif-argent : un royaume dans les montagnes, dont s’est emparé le Duc Darius.
Darius a juré de reprendre le duché de son père. Il est prêt ; il va pouvoir frapper ; il fourbit ses armes depuis 9 ans. Mais d’abord il doit éliminer la rébellion qui se cache dans les montagnes, rébellion menée par l’h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Vif-argent est le premier tome d'une série de romans qui se déroulent dans un univers médiéval-fantastique avec un côté médiéviste d'un réalisme historique plus que crédible. L'auteur ne se contente pas de nous faire partager l'univers de ses héros, il décrit également la vie qui les entoure en nous faisant partager la vie quotidienne des différentes classes de la société au moyen-âge.

Dés les premières pages du roman le lecteur entre directement dans le vif de l'action avec une scène de poursuite équestre rondement menée, ainsi qu'ensuite une arrivée dans un duché plutôt mouvementée. Mais ensuite la dynamique du récit se fait moins bonne l'auteur nous entraînant dans un long, très long dialogue donnant éclaircissements sur les ordres de chevaliers noirs. S'il est certes intéressant de découvrit la genèse de ces ordres et leurs modes de fonctionnement trop d'informations sont fournies sans qu'il y ait la moindre once d'action et le lecteur est gagné par l'envie de sauter quelques paragraphes.

L'auteur nous entraîne dans un système féodal qui succède à une période impériale de type post romain. On a donc un univers plutôt classique dans lequel, pour seule originalité, l'auteur s'est simplement contenté de parsemer son récit de noms issus de multiples civilisations.

Le postulat de départ s'avère simple puisqu'il consiste à se venger d'un usurpateur en tentant de reprendre par la force le royaume qu'il a usurpé en assassinant le père du Duc Darius l'un des principaux protagonistes du récit. Les autres directions que prend l'intrigue se base exactement sur le même postulat à savoir la vengeance, donc rien de très original car c'est un thème récurrent dans le genre.

Les scènes d'actions sont fort bien réalisées, décrites avec minutie, le lecteur a l'impression de faire partie intégrante du récit, d'être plus un acteur de l'histoire qu'un simple spectateur. En effet les descriptions sont très précises, très visuelles, tout est décrit dans le moindre détail. Si le lecteur n'a aucun mal à s'immerger totalement dans le monde médiéviste décrit par l'auteur, mais l'intensité du récit à parfois tendance à souffrir de ces descriptifs. le lecteur a tendance à trop s'en tenir aux faits délaissant un peu trop la psychologie des personnages, mais l'auteur parvient toutefois à nous transporter de manière irrésistible dans son univers dont on comprend rapidement que les richesses et les subtilités ne nous seront dévoilées que par de petites touches successives.


On relève tout au long du récit quelques fautes d'impressions : répétitions d'articles, de verbes qui gênent quelque peu le lecteur et qui ont le don de l'irriter. Il est vraiment dommage que vu le prix du roman il ne lui soit par apporté plus d'attention, le tome deux n'étant publié qu'en e-book on peut craindre que ce point soit plus accentué.

Au final Chevaliers Noirs s'avèrent plus, notamment pour ce premier tome, comme un roman d'aventure moyenâgeuse que comme un roman de fantasy car on n'y trouve aucune once de magie ni de créatures particulières. Ce premier s'avère plutôt décevant, rien de surnaturel, pas de magie, on est nettement plus dans un genre de roman de cape et d'épées que dans une fantasy.

Et de surcroît...

Chevaliers Noirs 2 n'est pas comme il est suggéré par la présentation effectuée le deuxième tome de la série mais la deuxième édition en version e-book du tome un Vif-argent. Cette manière de procéder changer le nom et le résumé dans le but de vendre le même opus en faisant croire à l'acheteur qu'il est en fait le deuxième volume est inadmissible de la part de l'auteur, c'est de l'arnaque pure et simple. Comment faire confiance à un auteur qui emploie un tel procédé. On a vraiment pas l'envie de poursuivre la suite des aventures ni de lire un autre ouvrage de l'auteur !!!
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Quel plaisir, voilà un livre qui est vraiment prenant et qu'on dévore d'une seule traite ! Dans un monde qui ressemble au moyen âge comme deux gouttes d'eau, mais qui n'est pas exactement le même, on le découvre ensuite, des chevaliers noirs tiennent les rênes du pouvoir en secret.
L'action commence par une poursuite en pleine nuit, des armures bien décrites, une confrontation mystérieuse, puis elle se déplace dans la cité médiévale de Vif-argent. Où tout change... Très bon suspense, bien ficelé et entraînant, c'est un excellent moment de lecture que je recommande chaudement.
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Remarquable et haletant !
Contrairement à beaucoup thrillers historiques, c'est moderne, très moderne, même si on sent de formidables recherches derrière. (On s'habitue vite à tous les termes du moyen age). On rentre dedans, on découvre des personnages passionants. Et on tourne les pages, on tourne les pages. Puis on est emporté jusqu'à la fin par une écriture et des images très vivantes, en se demandant qui va faire quoi, qui va se retourner contre qui, si les alliances vont changer.
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Vous trouverez quelques avis de lecteurs sur :
Lien : http://www.huguesdelalande.com
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Parfois elle lisait quelques lignes d’une colonne, formant des mots muets sur ses lèvres. De beaux bleus et rouges sombres en marges, parchemin blanc décoré d’entrelacs, lettrines d’or, têtes de chapitre onciales, et surtout des lignes de calligraphie soigneusement serrées, réparties en deux colonnes. Les miniatures étaient peintes en marge, parfois en pleine page. De temps à autre, elles reposaient dans de grandes initiales historiées, le corps de la lettre servant de cadre à une scène.
Miniatures aux couleurs vives, riches pigments, bleus superbes, verts d’eau, rouges éclatants. Et du noir.
Un personnage en armure noire, debout au pied de grands engins de siège. Au loin les murailles d’une cité. De rudes guerriers en cottes de mailles, tournés vers lui, guettant son expression, prêts à exécuter les ordres. Lui, le regard braqué sur la ville, concentration absolue, image du calme et de l’autorité. Le dessin, trop naïf pour deviner les traits du personnage. Tous les visages manquaient de détails, se ressemblaient par convention.
Elle tourna quelques pages.
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Maximillien vit la lumière s’assombrir et sa perspective se réduire en un point : celui de l’extrémité de la rue qui aboutissait à la grand place. Les rares personnes hostiles jetaient maintenant des fruits blets sur les condamnés, et les gardes les laissaient faire. Il y avait un contraste énorme entre les quelques meneurs à l’avant-plan, et la dignité des citoyens sur les côtés et dans les étages, qui le suivaient avec des regards lugubres et intenses.
Le silence se fit pour Maximillien Werner. Il n’entendait plus que les battements de son cœur et sa lente respiration. Les quelques jeunes gens avides de cruautés semblaient se ralentir autour de lui. Leurs mains battaient mollement. Leurs bouches s’ouvraient sur des vociférations imperceptibles. Le vieux guerrier regardait droit devant lui, vers l’épreuve à endurer, s’apprêtant à ignorer douleur et faiblesse. Il aurait voulu que ce soit déjà fini. Il ne se sentait plus de ce monde, ni encore dans l’autre.
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– « Vos soldats ont exigé mes armes. Ils voulaient se battre ; j’ai dû attaquer. »
– « Tu t’es cru menacé ? »
– « J’ai survécu longtemps, en ne livrant pas mes armes au premier venu », remarqua l’homme en noir. « Au combat, il y a une mince frontière entre la vie et la mort. Il faut décider vite. À un contre trois, je n’avais pas le choix. »
– « Et tu as attaqué… »
– « Je n’ai tué personne. »
– « Mais tu as transgressé la coutume, résisté à l’arrestation et attaqué mes hommes d’armes ?... »
– « Je ne me suis pas enfui. Quand j’ai pu faire valoir mon point de vue, j’ai livré mes armes. Je suis ici de mon plein gré. »
Darius consulta son Bailli.
– « Et les gardes, dans quel état sont-ils ? »
– « Il y a des bras cassés, » dit Balder, « des dents et un nez brisés, des plaies mineures. Je ne sais pas pour celui qui a eu le bras transpercé. »
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Les hommes du guet firent écho à leur chef.
– « Rentrez chez vous ! Allez, rentrez chez vous ! »
Dans la chambre, les épaules maillées du chevalier se découpaient à contre-jour. Il glissa l’arc dans l’étui renflé à son dos. Les fer vêtus préféraient apparemment attendre dans le couloir, guère pressés de venir le chercher.
L’Homme Sombre regarda la courtisane brune. Elle n’avait pas touché aux cinq pièces d’or sur le lit. Triste et inquiète, elle semblait sur le point de dire quelque chose, hésitait.
Il passa une main à sa taille et l’attira contre lui. Il posa un baiser sur ses lèvres. Puis, lui attachant un dernier regard, il se dirigea à grands pas vers le palier.
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Ils tournèrent et retournèrent, deux fois, trois fois. À la quatrième, ils étaient de nouveau perdus. À chaque nouvelle bifurcation, c’était une nouvelle décision à prendre, un nouveau pari en aveugle, sans savoir où le chemin les mènerait, ce qu’il y aurait après hors de vue, ce qui pourrait surgir au prochain tournant. Les boyaux se réduisirent à la largeur des épaules, contournèrent des bâtisses irrégulières, virèrent dans des renfoncements, plongèrent brusquement derrière des murs craquelés pour repartir juste après en sens contraire. Un cauchemar d’urbaniste. Ils avancèrent plus vite, au bord de la course éperdue.
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