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3,78

sur 1568 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si l'on vous proposait d'habiter une somptueuse demeure, épurée mais ultra-contemporaine, à un prix défiant toute concurrence, accepteriez-vous en échange de respecter quelques règles... ?

" La fille d'avant " est le premier thriller psychologique de J.P. Delaney, publié cette année aux Editions Mazarine.

Emma et Simon, jeunes trentenaires, sont à la recherche d'un nouveau logement. En effet, depuis l'agression dont a été victime Emma lors d'un cambriolage, ils sont à la recherche d'un havre de paix, une occasion de repartir à zéro. Comprenant que le couple ne transigerait pas avec la sécurité, l'agence immobilière leur propose une maison un peu spéciale. One Folgate Street.
Jane est encore éprouvée par le chagrin de la perte de son bébé mort-né. Incapable de reprendre sa vie d'avant, elle a démissionné et son récent changement de revenus l'oblige à trouver un logement plus modeste. A fleur de peau et désintéressée par l'aspect matériel des choses, la conseillère immobilière y voit là une locataire potentielle parfaite pour le One Folgate Street.
Après avoir passé avec succès les conditions drastiques et somme toute atypiques d'attribution de ce logement, chacune - à quelques années d'intervalle -  se retrouve locataire de ce logement, sous assistante domestique contrôlée...
p. 154 : " C'est l'avenir, Jane, ajoute-t-il. La santé et le bien-être pris en charge par l'environnement domestique. En cas de problème grave, Housekeeper le décèlerait bien avant que tu songes à consulter un médecin. Ces statistiques te permettent de contrôler ta vie. "
Emma Matthews est la fille d'avant. Jane Cavendish est la fille de maintenant. Et leur ressemblance physique est frappante.
Par l'enchaînement de chapitres alternant simultanément la vie d'Emma et celle de Jane, l'auteur crée une tension intense et intimiste.
Le dénominateur commun est Edward Monkford, l'architecte à l'origine de la conception de cette maison, mais aussi de la longue liste des règles qui régissent le contrat de location.  Alors lorsque Jane va apprendre qu'Emma est morte tragiquement et prématurément dans cette même maison, troublée,  elle ne pourra s'empêcher de mener l'enquête.
Sous le charme du charismatique et inébranlable architecte, elle entame avec lui une relation, basée elle aussi sur un style tout à fait particulier.
p. 131 : " Je n'aime pas les relations conventionnelles, de même que je n'aime pas les maisons conventionnelles. "
Edward contrôle tout, et régit la vie de Jane, jusqu'à en prendre possession. Et cela n'est pas sans inquiéter la thérapeute que consultait Emma pour se défaire justement de cette même emprise.
p. 189 : " Emma jugeait le comportement d'Edward raisonnable aussi longtemps qu'elle a joué le jeu, c'est-à-dire aussi longtemps qu'elle s'est laissé contrôler, reprend Carol. Mais certaines choses auraient dû servir de signaux d'avertissement : l'étrange arrangement concernant la maison, le fait qu'il prenait des décisions à sa place, même pour des choses infimes, ou qu'il l'ait éloignée de ses amis et de sa famille, le comportement classique du sociopathe narcissique. "
Une relation dont aurait été victime Emma avant de mourir et qui l'avait conduite à rompre avec Simon quelques jours après leur emménagement au One Folgate Street. Jane réalise que sa rencontre avec Edward n'était donc pas le fruit du hasard. Il est apparu dans sa vie, curieusement, à un moment particulièrement douloureux de sa vie.
p. 192 : " Il est frappant de constater que vous étiez l'une et l'autre mal en point psychologiquement quand il vous a rencontrées. Les sociopathes sont attirés par les individus vulnérables. "
Le jour où elle apprend qu'elle est de nouveau enceinte, entre bonheur et effroi, elle se confie à Simon à propos du comportement étrange d'Edward...
Finalement... qui contrôle qui ?
p. 421 : " Certaines personnes, comme Emma, sont broyées par cette maison. Mais il y en a d'autres, comme toi, qu'elle rend plus fortes. "
Cette construction narrative basée sur l'alternance des chapitres sort de l'ordinaire mais n'est pas une innovation littéraire pour autant. le scénario est franchement alambiqué faisant perdre la dynamique du roman. L'intrigue, quant à elle, discrédite l'ensemble de ce thriller psychologique.
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J'ai enfin lu ce roman depuis sa sortie retentissante ! Très intrigué par le scénario, je me suis pourtant empêchée de le lire rapidement. Pourquoi ? Pour ses critiques unanimes. Rien de tel pour m'effrayer ! Et finalement ça a du bon d'attendre parfois... Car ce thriller psychologique malgré des qualités évidentes, n'est pour moi pas le meilleur du genre. Des personnages peu attachants, une intrigue longue à se mettre en place, une atmosphère froide... bref, une ambiance trop clinique comme cette maison dans laquelle s'installe Jane. Car au One Folagate Street, une maison au style particulier et au minimalisme assumé, se cache bien des drames comme la mort d'Emma la locataire précédente. Séduite par le propriétaire ainsi que par la demeure, Jane va peu à peu troquer le sentiment de sécurité offert par les lieux contre celle, plus mystérieuse, du sort réservé à Emma... 

Après un drame personnel, Jane postule pour vivre dans une maison ultra moderne au One Folgate Street à Londres. Demeure truffée de technologies, Edward Monkford, propriétaire et architecte, impose à tous les aspirant locataires une série de questions personnelles et intrusifs pour avoir l'honneur de vivre dans le lieu. Passant l'épreuve avec succès comme Emma, la précédente locataire, Jane emménage dans la luxueuse maison dont il faut impérativement suivre les règles : pas d'objets personnels, pas de désordre... En apprenant la mort d'Emma dans des circonstances étranges et après avoir succombé, elle aussi, au charme de l'architecte, Jane perçoit le danger potentiel qui entoure cette maison. Sur les traces d'Emma, Jane se confond dans le personnage qui ressemble bizarrement à la femme défunte d'Edward Monkford... 

De ce thriller, dont la manipulation et la paranoïa s'emparent, ressors un sentiment d'inachevé. Outre un scénario intéressant, j'ai comme eu la désagréable sensation que l'auteur ne savait pas comment clôturer cette histoire malgré une thématique maîtrisée. A créer une ambiance polaire, je suis restée de marbre face à des personnages inaccessibles. Comme une impression de rester en dehors et d'observer par le prisme des facultés de cette maison intuitive, des groupes sociaux évoluer. 

Malgré tout, grâce aux courts chapitres alternant les voix d'Emma et de Jane, j'ai pu enfin entrer dans ce récit qui fait tout pour confondre les deux personnages. Et c'est ici que la manoeuvre de l'auteur devient intéressante. Car si les deux jeunes femmes se ressemblent physiquement, elles ne le sont pas tout à fait psychologiquement jusqu'à leur entrée dans cette maison technologique. Je me suis aperçue à l'avancement de la lecture, ne plus savoir laquelle d'Emma et de Jane, j'étais en train de lire ! C'est en remarquant le nom des personnages précisé sur chacune des pages du maniement ingénieux du romancier. Manipulation des personnages, mais surtout du lecteur !

Au-delà de cette intrigue tortueuse et d'une psychologie élaborée, le One Folgate Street est bel et bien le personnage principal de ce récit. En traitant le rôle de l'architecture sur le corps et du rapport entre bâtiment et humain, l'auteur apporte des réflexions pertinentes sur les répercussions de l'environnement sur ses habitants.

Bien que J.P. Delaney offre une intrigue alléchante avec des personnages complexes, une trop grande distance m'a écarté d'une lecture plaisante. Tant pis ! C'est donc naturellement que j'ai laissé traîner mes affaires toute une journée comme un pied de nez à cette bâtisse intrusive, et toc ! (bon, j'ai rapidement rangé le désordre parce qu'il ne faut pas déconner non plus...)

Je me suis donc rabattu sur le thé blanc mangue / passion de la collection Lov de Kusmi Tea ainsi qu'une série de crêpes pour évacuer ma frustration ! 
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Une maison inquiétante, un architecte fantasque et exigeant, plusieurs femmes, plusieurs morts suspectes. Une bonne intrigue tient-elle sur un ticket de métro ?

D'abord l'histoire : deux femmes, Emma et Jane, à des intervalles de temps séparés, cherchent à Londres un logement. Devant la pénurie de l'offre, elles se rabattent par défaut sur la même maison située au 1, Folgate Street proposée par l'agence immobilière. Avant elles certains candidats ont décliné ce bien ou n'ont pas réussi à être retenus. En effet, rien n'y parait normal : d'abord un questionnaire comportemental et intrusif communiqué par l'agence de location ; ensuite des règles de vie imposées par un étrange propriétaire, l'architecte Edward Monkford ; le lieu lui-même, ultra moderne, à la décoration minimaliste et commandé par un système d'information destiné à transformer ses habitants ; enfin l'histoire du lieu entaché par des morts brutales. le récit suit les deux femmes à deux époques différentes. Toutes deux se ressemblent de façon étrange. Seulement Emma est décédée quelques mois avant l'arrivée de Jane. Son destin est-il scellé ?

Voici un thriller qui répond à de nombreux critères qui peuvent en faire un succès de librairie :

Déroutant : Ce qui commence comme un récit fantastique bascule dans un thriller plus conventionnel mais qui captive le lecteur par ses héroïnes à la personnalité complexe et attachante.
Captivant : l'auteur joue sur plusieurs cordes ; une maison mystérieuse, la répétition de l'histoire entre les deux femmes, des personnalités à tiroir, un soupçon de sexe et de perversion.
Efficace : les chapitres courts en font un page turner addictif. Les retournements de situation sont nombreux et font perdre pied au lecteur, relançant son intérêt avec habileté.
Marketing : avec un soupçon de perversité sexuelle qui fait penser (même sans l'avoir lu) à 50 Nuances de Grey. Malheureusement l'utilisation de ce ressort narratif est poussée de façon artificielle avec l'intention évidente d'attirer le chaland.
Emouvant : avec un twist émotionnel au terme du récit qui fait échos à la vie de l'auteur lui-même (cf.interview au Bookreporter).
L'auteur, JP Delaney, est inconnu au bataillon. Pas d'information sur le Net. S'agit-il d'un femme ou d'un homme ? Voilà une intrigue supplémentaire. En fouillant un peu, je comprends que Delaney est en fait le pseudonyme d'un auteur anglais, Tony Strong (cf. article du New York Times). Facétie de cet auteur, habile narrateur des états d'âme de ces deux héroïnes.

Au final, la mécanique précise de cette intrigue, menée rondement et sans prétention, donne un livre qui se lit somme toute avec plaisir.
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J'ai adoré lire ce roman. La fille d'avant est une histoire diabolique, qui vous happe complètement, jusqu'à la dernière page. Cette lecture a été presque addictive, je n'ai pas vu le temps passé. JP Delaney use et abuse de l'ascenseur émotionnel, il balade le lecteur qui croit naïvement tenir une piste et puis une autre, et encore une autre...
C'est bien écrit, efficace, le récit est construit pour entretenir le mystère qui entoure le personnage d'Edward.
C'est aussi très psychologique, cela change des thrillers traditionnels.
Avec le recul, je me rends compte qu'il ne me reste pas grand chose de l'histoire, ce roman m'a apporté sur le moment. C'est une lecture émotionnelle, comme un grand huit au parc d'attraction. On en ressort sonné avec l'envie de recommencer ou pas...
Ce fut une chouette découverte.
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Lecture 2020 #32
Livre lu au cours du challenge Tour du monde organisé par le petit pingouin vert.
Cet auteur est britannique, mais est né en Ouganda. Ce livre m'a donc permis de cocher une destination assez rare.

C'est un roman qui se lit vite, même fatiguée. J'ai dû le lire en deux jours, ce qui m'arrive rarement.
Par contre, tout ne m'a pas plu.

C'est l'histoire d'une femme, Jane, qui a vécu le traumatisme de la perte de son enfant quelques jours avant son accouchement. Changement radical de vie : elle quitte son boulot et emménage dans une maison atypique élaborée par un architecte aux exigences indiscutables. En effet, pour y vivre, il faut respecter un certain nombre de règles, parfois improbables comme pas de bibelots, pas de meubles prêts à assembler, interdiction de fumer, pas de dessous de verre, pas de corde à linge... Il y en a une centaine. La dernière clause est que l'architecte en personne vous rencontre et vous accepte en tant que locataire.
En parallèle, nous suivons la vie d'Emma, la femme qui vivait dans cette maison juste avant Jane.
Au fur et à mesure de la lecture, on se rend vite compte qu'il y a anguille sous roche.

L'histoire en elle-même est originale et j'aimais bien le concept de cette maison qui essayait de par son fonctionnement d'aider les gens à se détacher de « certaines futilités » et de se concentrer sur l'essentiel.
Toutefois, certaines scènes sont trop mielleuses pour moi, voire s'approchant de trop près à Cinquante nuances de Grey dont je ne suis absolument pas fan.

Les rebondissements se produisant à la fin de l'histoire me laissent un avis plutôt favorable à cette lecture que j'aurais pu vite ranger dans de la romance ponctuée de suspense plutôt que du thriller.
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Mouais .... bof .... Voilà ma première réaction après avoir refermé ce livre.

Que cachent donc la somptueuse et ultra-moderne maison du One Folgate Street et son mystérieux propriétaire, l'architecte Edward Monkford ?
La psychologie des personnages est au coeur de cet ouvrage qui nous parle d'obsession et de perfectionnisme.
Hélas, c'est justement à cette psychologie que je n'ai pas réussi à croire.
Et je trouve que certains moments sont passés sous silence de manière fort commode. Ca enlève alors un intérêt à ce roman qui se veut hitchcockien.
Vous ajoutez à cela la volonté de l'auteur de chercher à manipuler le lecteur afin de brouiller les pistes. Il y parvient, c'est certain mais en manquant de subtilité .

Bref, je suis allée au bout désireuse de connaitre le fin mot de l'histoire sans en ressortir avec la satisfaction de l'avoir lue.
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1.Si vous pouviez revenir dans le passé, liriez-vous à nouveau ce roman ?

-Oui, certainement.

-J'ai besoin d'y réfléchir.

-Non, pas question !

La réflexion me ressemble peu, mon impulsivité aurait plutôt tendance à prendre le dessus et grand mal m'en fasse parfois. Voilà un thriller psychologique qui, de part son sujet, devait immanquablement me contenter. le style tente l'originalité avec une double narration fort bien menée qui ne perd pas le lecteur, l'écriture est fluide et ne s'embarrasse pas de circonvolutions inutiles et même l'effet huis-clos qui aurait plutôt tendance à ne pas me convenir y trouve ici mon indulgence grâce surtout à cette alternance de points de vue. Mais…

Je me suis rapidement retrouvée devant une succession de personnages qui m'ont semblé presque caricaturaux, mon esprit s'est alors fermé comme une huître et la trame de fond m'a paru si peu crédible que l'histoire n'a pas franchie la barrière de mes réticences. Il m'a alors été impossible un seul instant, de faire preuve d'empathie envers ces créatures de papier dont le sort m'importait peu.

La maison, qui est au centre du récit a confirmé ma déception, somme toute une simple bâtisse trop moderne qui ne m'aura déclenché aucune passion. Il semble que j'en attendais un peu trop d'un roman très correctement écrit et d'une histoire malgré tout originale.

Paradoxalement, et c'est cela qui confirme l'esprit de flottement et d'indécision qui domine cet avis, il y a du contrôle et de la manipulation dans ce roman. Il y a des faux semblants qui perturbent et qui perdent parfois. Il y a de l'ambiguïté qui laisse perplexe et des relations malsaines qui mettent à mal. Il y a un suspens latent qui plaira aux amateurs du genre. de nombreux points qui font de ce roman une lecture agréable sans pour autant qu'il ait su se rendre inoubliable.

2.Si vous deviez conseiller ce roman, le feriez-vous ?

-Évidemment.

-Oui mais avec quelques réserves.

– Jamais!
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Comme dans « La femme parfaite », J.P. Delanay, s'exerce à une intrigue psychologique à partir d'un genre d'anticipation. La donnée première de ce thriller domestique tourne autour d'une villa à l'architecture futuriste. Sa conception originelle empreinte de génie devait abriter sa propre famille mais depuis, un mystère l'entoure. La maison est censée influencer l'équilibre psychologique de ses occupants en vue d'optimiser un bien-être ou un mieux-être au risque de faire abstraction de leur intimité.

Des confidences de Jane et d'Emma, des occupantes successives de One Folgate Street s'égrainent au fil des chapitres. Elles cherchaient toutes les deux à panser des souffrances psychologiques encore fraiches dans la sérénité de ce nouveau foyer. Et dans cette quiétude, Edward, le propriétaire, va y insuffler une sensualité troublante et une sexualité torride. Cependant, la vie (des mensonges déjoués, des grossesses compliquées) va contrecarrer des calculs rigoureux de l'architecte.

UN THRILLER DOMESTIQUE
L'intrigue tourne autour des occupantes d'une même maison. Au début, on s'interroge sur les critères pour mériter d'habiter cette maison. Puis, avec quelques questions les plus improbables insérées en tête de chapitres, on se demande quelle est la réponse attendue.

Peu à peu, un mystère qui plane autour de la mort de la famille d'Edward, puis celle d'Emma éveille Jane. Beaucoup de questions taraudent Jane… et nous aussi, donc ! Surtout quand celle-ci s'aperçoit qu'Edward reproduit le même schéma avec les femmes. Sa relation avec s'apparente-t-elle à celle qu'il entretenait avec Emma ? Mais au fait, comment Emma a disparu ?

UN ARCHITECTE, MODELEUR D'UN CADRE DE VIE
La technique d'Edward pour mettre les femmes dans son lit (je vous laisse la découvrir) m'a fait tiquer. L'aspect brutal et amoral déconcerte, certes, mais difficile d'admettre le succès d'un tel procédé. Ce plan « drague » (si on peut ainsi dire) dérange. Apparemment l'auteur l'a fait fonctionner avec des femmes meurtries psychologiquement, ou elle les fait passer pour des femmes faciles, ou des paumées rassurées quand ce genre de cupidon s'intéresse à elles. Un calcul de l'auteur pour renforcer l'idée d'une certaine perversité ne m'a pas plu.

Le charisme extrême de cet homme talentueux lui permet d'exercer une emprise phénoménale sur les femmes qu'il désire. Sa réussite et son talent professionnels expliquent son assurance avec les femmes, mais son art de séduire m'a carrément déplu et pas du tout convaincue : son attitude cavalière avec les femmes me paraît outrancièrement exagérée.

LA MAISON, CADRE DE VIE
L'architecture suggérée soulève de jolies réflexions sur son cadre de vie : peut-elle influencer notre état d'esprit ? Notre conscience s'encombrent-elle de meubles décoratifs, ou d'objets auxquels on accorde une valeur sentimentale ? Quelle place occupe le superficiel chez nous ? L'imagination de l'auteur pour la conception de la maison décrite dans le roman m'a subjuguée.

Une belle intrigue autour d'une maison, de la psychologie avec le thème de la répétition et de nos erreurs inconscientes qui nous animent. La psychologie prend une bonne part dans cet univers.

En bonus de l'intrigue que je qualifierais d'assez captivante, outre la crise du logement, de nombreux thèmes sont abordés : le deuil, les conséquences d'un mensonge, le viol, le choix de la maternité, le choix de la non-paternité, la perte d'un enfant, les choix de la vie, avorter d'un enfant malade ou pas, l'emprise amoureuse, le choix du conjoint, l'adultère, la violence conjugale sous toutes ses formes.

Mais le style d'écriture agréable des 450 pages env. permet une lecture facile avec une intrigue bien menée et un dénouement bien amené.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Une lecture agréable, rien de transcendant mais j'ai passé un bon moment. L'écriture de l'auteur est fluide et le style est addictif. Les chapitres sont courts, ce qui donne plus de rythme au récit. On suit en parallèle l'histoire d'Emma et l'histoire de Jane. Au fur et à mesure du récit, on a envie de savoir le fin mot de l'histoire même si on se doute du dénouement final. Un bon livre
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Je ne peux pas dire que j'ai trouvé cette lecture désagréable, ni qu'elle soit mauvaise en soit pour moi, mais je n'ai pas complètement adhéré à l'histoire, du moins à la manière dont elle est écrite et je n'ai pas eu forcément de "bonnes sensations".
Juste après avoir fini ce roman, je ne parvenais pas à déterminer le pourquoi de cette sensation qui me dérangeait tant, car comme je le disais en préambule, je ne peux pas dire que ce livre soit mauvais.
Après avoir pris un peu de recul et après avoir essayé de comprendre le pourquoi du comment du qu'est-ce que, j'en suis venu à la conclusion que cette histoire ne m'avait pas donné de fil conducteur précis. J'entends par là que ce que j'aime à travers mes lectures, c'est aussi d'avoir des points de vues différents des miens, ou de découvrir des pensées qui ne me seraient pas venu à l'esprit instinctivement. Mais dans ce scénario, rien est fixé, tout est en demi-teinte et rien est bien net, précis : les menteurs sont décriés mais ils ont leurs raisons donc on ne peut rien faire. Les pervers narcissiques sont à fuir mais est-ce qu'on essaie de comprendre pourquoi ils sont comme ça. Les victimes le sont bien mais en est-on bien sûr? etc...
En fait ce qui m'a dérangé dans ce livre, c'est que rien est vraiment clair, tout est blanc et noir, mal et bien, etc... Pour moi, l'auteur ne prend pas assez parti à travers ses écrits et mon ressenti s'est traduit par ces sensations de lecture que je n'ai pas apprécié. Je préfère lire des avis plus tranchés, même s'ils ne sont pas les mêmes que les miens. Et ça, je ne l'ai pas eu.
Le terme n'est pas forcément des plus approprié, mais c'est ce qui traduit le mieux mon ressenti : j'ai trouvé ce roman trop mielleux!!!
Après, j'ai conscience qu'il s'agit là d'un premier roman et de ce fait, je ne bouderai pas mon plaisir de lire son prochain livre s'il en écrit un autre.
Mars -
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