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EAN : 9782021411980
336 pages
Seuil (14/08/2019)
3.24/5   54 notes
Résumé :
" Un premier roman incandescent qui évoque un jeune Cormac McCarthy. "


Philipp Meyer, auteur du Fils





Depuis la mort de leur père, Wyatt et Lucy vivent isolés sur le ranch familial de Box Elder, Utah. Jusqu'au matin où leur troupeau de bétail est décimé par une gamine sauvage au regard fiévreux, un semi-automatique dans une main, un fusil de chasse dans l'autre.


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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Très, très grand roman d'une jeune écrivaine, son premier! Puisse-t-elle écrire encore, encore et encore et avec tant de qualités!

C'est un roman de sang, de sauvagerie, de survie, de haine, de violence, d'amour fraternel, de mystère, dans un cadre naturel qu'il imprègne de tout le sang versé, nourrissant une terre hostile, avec de courtes et heureusement nombreuses descriptions de terre et ciel, étoiles et soleil, chaleur et froid.

Rae DelBianco installe son histoire dans le cadre désertique de l'Utah et entraîne ses lecteurs dans une fantastique poursuite d'un garçon après une fille qui a tué plusieurs animaux de son ranch. Il veut récupérer l'équivalent de cette perte financière qu'elle lui a causée, rien de plus.

A partir de ce thème qui peut paraître banal, une construction élaborée d'une histoire qui va s'emballer, où le suspense et l'action vont côtoyer la méditation sur la destinée humaine, les origines, l'aboutissement dans la mort, la gémellité, le parricide.

Ce que j'ai particulièrement aimé ce sont les zones d'ombre que Rae DelBianco laisse s'installer dans l'histoire, permettant au lecteur de peupler son imaginaire et son interprétation, sachant que le mystérieux ne peut jamais être expliqué, mais approché avec prudence ou violence, ainsi qu'en témoignent les deux, voire les trois, héros du livre.

La relation de poursuite va devenir une relation de survie, la fille et le garçon devant faire cause commune et boire le même sang. Rae DelBianco ne s'attarde pas sur les explications de détail, elle est dans le mouvement de cette histoire qu'elle porte dans une écriture où le rythme sait s'accorder avec le vécu : frénésie de l'action violente, calme et lenteur des temps d'échange sur le destin entre la fille et le garçon. Ces deux personnages en deviennent très attachants et ils conduisent le lecteur jusqu'au bout du livre, indispensables qu'ils sont jusqu'au terme de cette épopée.

La nature est bien sûr très présente à travers le désert, les coyotes, les chevaux, le vent, les odeurs du sang, de la sueur, des animaux, de la douleur et de l'espoir.

Un premier roman fabuleux!
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Sur les terres arides et incultivables de l'Utah, Wyatt et Lucy, jumeaux fusionnels tout juste sortis de l'adolescence, tentent de s'en sortir seuls depuis la mort de leur père. Tué. D'un coup de fusil. Par Lucy…

Quand « la fille », une gamine qui n'en est plus une débarque et abat froidement six de leurs bêtes, Wyatt sent le drame et la faillite arriver, et n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite pour récupérer son préjudice. de son départ à son retour, Wyatt ne rencontrera que le désert, les gangs, la drogue, la soif, la violence. Et le sang, celui qui coule, celui qui nourrit, celui qui est transmis.

Attendu avec impatience en raison des avis flatteurs lus pendant l'été, À sang perdu de Rae DelBianco traduit par Théophile Sersiron m'a finalement laissé sur une impression mitigée… Pourtant j'étais le bon client pour ce roman bien noir où la violence, physique et morale est omniprésente, conditionnant sous des angles différents les vies de Wyatt et de « la fille ». Mais aussi pour ces approches nature writing du désert ou des forêts de l'Utah. Et également pour ces portraits d'écorchés vifs confrontés au deal binaire de tuer ou d'être tués. Sans oublier cette atmosphère brûlante et étouffante que l'environnement désertique fait régner tout au long du livre.

Mais une certaine confusion dans l'écriture m'a malheureusement et souvent perdu, mélangeant dans un même paragraphe des phrases profondes à d'autres particulièrement torturées ; déversant une profusion d'adjectifs là où j'aurais aimé davantage de simplicité ; revenant trop souvent à l'étude psychologique et familiale de ces jumeaux, avec un désagréable sentiment de redites… Bref, un thème mais pas forcément un style pour moi, puisque l'auteure est une des plumes US contemporaines les plus prometteuses. Je réessaierai donc pour son prochain livre.
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Wyatt et Lucy, un frère et une soeur, jumeaux fusionnels, vivent seuls dans un ranch isolé du fin fond de l'Utah. La mère d'abord puis le père sont morts. A peine adulte, ils sont seuls à travailler la terre laissée par leurs ancêtres. La violence du monde extérieur les frappe de plein fouet lorsqu'une adolescente abat sans raison des têtes de bétail en blessant Wyatt. le jeune homme prend en chasse la sauvageonne.
Dans cette course poursuite, Wyatt va rencontrer l'Amérique profonde, l'Amérique de la marge, une Amérique inconnue, pourrissante et florissante, l'Amérique des cartels de la drogue. Un monde perdu entre Phoenix, Albuquerque et Vegas.

Fable initiatique, panthéiste et violente, récit d'apprentissage extrême, la prose de Rae Delbianco, saignante et poussiéreuse entraine le lecteur dans une ballade sauvage.

Jeune écrivaine (26 ans) et déjà à l'égale des vieux routiers, elle écrit sec et syncopé.

Un match de Free-Fight littéraire qui ne s'arrêtera pas au premier sang et qui laissera le lecteur groggy.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Voilà typiquement ce qui peut arriver lorsque vous participez en tant que jurée à un prix de lecteurs : vous recevez un livre sur lequel vous ne vous seriez pas précipitée, vous jetez un oeil sceptique à la quatrième de couverture - "western électrique", "cartels de drogue sanguinaires"... hum... -, vous grimacez ; mais vous vous êtes engagée alors. Alors, vous lisez. Au début vous vous forcez un peu mais vous vous trouvez prise par... un je ne sais quoi, une atmosphère, une tension, un rythme. Vous vous surprenez à avoir envie d'avancer. Vous êtes intriguée, et puis intéressée, et puis sacrément épatée. Et voilà. Vous venez de lire un truc qui n'est pas du tout votre tasse de thé - il est d'ailleurs peu probable que vous cherchiez à réitérer l'expérience - et de trouver ça sacrément bien balancé.

Tout commence par une scène terriblement cinématographique, dans la nuit noire. le calme et l'isolement dans lesquels vivent Wyatt et sa soeur Lucy sont brutalement troublés par l'intrusion d'une jeune femme armée jusqu'aux dents qui abat sans broncher le troupeau du ranch familial. Qui est-elle ? Que cherche-t-elle ? Fou de douleur et de rage, Wyatt se lance à sa poursuite dans le but de récupérer les quelques milliers de dollars que lui auraient rapporté la vente des bêtes et dont dépendent leur survie. le début d'une course poursuite sanglante et pleine de surprises dans des zones arides et désertes de l'Utah, des paysages à couper le souffle.

Le moins que l'on puisse dire c'est que Rae DelBianco sait installer une ambiance, planter un décor. On sent la poussière, la chaleur, la rudesse du désert. Façon western revisité par un Tarentino en grande forme, rapport à la dose d'hémoglobine. La violence est ultra-présente et pourtant, jamais gratuite. Derrière elle affleure un portrait de l'Amérique sauvage, loin des grandes villes policées (quoi que…) où règne encore la loi du plus fort sous l'influence de cartels et autres hors la loi. Ici, on cherche à survivre et pour cela, on n'hésite pas à donner la mort. de cette épopée sauvage émergent deux figures, l'une féminine, dont on ne connaîtra pas le nom, rompue aux rapports de force et passée maîtresse dans l'art de tuer. L'autre, Wyatt, plongé malgré lui dans un engrenage de violence qui va l'obliger à piocher au fond de lui des ressources insoupçonnées. Au centre, la question de la légitimité à tuer. A l'horizon, le point de bascule. L'instant qui vous empêche définitivement de revenir en arrière. Si le roman démarre lentement, le crescendo attache irrémédiablement le lecteur aux pas de Wyatt qui porte en lui le questionnement universel de l'homme qui ferraille pour ne pas perdre sa part d'humanité.

Rae DelBianco est une toute jeune femme au visage d'ange, A sang perdu est son premier roman et tout ceci est très très impressionnant dans sa façon de mêler classique et modernité pour nous parler de l'Amérique. Puissant.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Il faut dire que la couverture ne pouvait pas me rater, bisonophile en puissance tolérante sur les autres bêtes à cornes... il faut dire aussi que le titre claquait au vent, que le nom de l'auteur était euphonique, que le Seuil est l'éditeur de Sabato. Il y avait marqué Cormac McCarthy en petit, comme pour souligner quelque chose de maudit.
Derrière, les mots de la promotion indiquaient un western électrique et ultra-violent, la bio de l'écrivain, plaquée à côté de la photo d'une blonde au regard hanté, échappée d'American Horror Story, annonçait que Rae DelBianco avait abandonné l'élevage de bovins pour s'enfermer avec sa grand-mère de 88 ans afin d'écrire, enfin, vous voyez, le paquet Violente Rurale Amérique fascinante, offre à tes anciens dieux européens fatigués une nouvelle voix à dévorer...
Mais la promesse du moteur tonitruant n'a pas pu tenir la route et, à mi-chemin, je lâchai le morceau, bolide en panne.
Un morceau sanglant, poussiéreux et terreux, poisseux et brutal dès la scène d'entrée où le troupeau de Wyatt est décimé (du nom exact, puisqu'une bonne dizaine de têtes tombent dans la nuit, sous les balles d'un ennemi invisible). Celui-ci, vivant seul avec sa jumelle après des circonstances tragiques qui nous seront révélées au compte-goutte, part en chasse contre son agresseur à travers un Utah désertique et halluciné, pour tenter quelque chose plutôt que l'impuissance de devoir quitter les terres familiales à la suite d'un massacre qui les laisse, lui et sa soeur, exsangues à tout point de vue.
Mais si tout le détail de la chair coulante, suppurante, maculée, noircie, ensablée nous est déployé le long de laborieuses descriptions souvent confuses, il me semble que le couteau peine à passer sous le cartilage. On sent Rae DelBianco obstinée (en survol, lisant à partir de la page 140 une poignée de pages toutes les 20 pages jusqu'au final, pour comprendre sa construction et son choix romanesque), acharnée même à tourner autour de la plaie, de la mise à mort, de la survie en de sinistres conditions physiques, jusqu'au bout de l'épopée, essouflée à tirer sur tout ce qui bouge et faire souffrir convenablement ses tristes sires, mais de sa fosse sceptique, de son ventre pourri à elle, rien, je n'ai pas trouvé un seul son vibrant dans ce fracas, un son qui ne soit déjà désossé, à qui on aurait donné une chance de vivre. Les descriptions même, morceaux de phrases apposées avec des "et, ..., et...." à n'en plus finir, ne trouvent que de brefs envols aussitôt retombés, et l'effet viscéral ne fonctionne pas, les entrailles étant déjà sèches, à peine sorties. Bien sûr que la comparaison à McCarthy s'imposait, mais certes pas dans le sens de l'éloge. Plutôt dans le sens d'une cible qu'on a raté, à trop vouloir mimer un enfer qui ne peut pas simplement se travailler : le rythme, la musique de la phrase, surtout si tu dois filer à 180 km/h dans un pickup, ou encastrer ta moto dans un poney sauvage, la beauté d'une vision même - surtout - de violence infinie, c'est cette grâce injuste dont tu es dotée ou non et qui me semble, à moins que cela ne soit un problème de traduction (je ne suis pas compétente pour en juger), absente de ces pages. Décidément, je peine à trouver le livre total que j'affectionne particulièrement, dans cette rentrée littéraire : fond, forme, surprise et insolence.
Sans passion mais sans rejet, mais n'ayant pas le coeur d'y passer plusieurs heures encore, je rends À sang perdu à son destin, ne lui souhaite pas de mal mais ne peux rien pour lui.
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critiques presse (2)
Bibliobs
25 septembre 2019
La qualité du cauchemar est à la mesure du talent de l’auteur : Rae DelBianco, 26 ans, a été éleveuse de bétail, modèle à Bali, étudiante à Londres. De ses diverses expériences, elle a tiré un livre brutal et élégant, avec une sourde tonalité biblique.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
05 septembre 2019
Prose âpre, dialogues au couteau, descriptions frottées au papier de verre... Cette odyssée a quelque chose de grand, de tragique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Une des motos fit un écart pour prendre la fille par le coté et le motard sauta de son engin pour s’élancer à pied vers elle, hurlant en espagnol. L’homme avait sorti son arme mais ne tirait pas et sans rien lui répondre elle se retourna et lui fonça dessus, ils tombèrent enchevêtrés au sol. Ce fut elle qui se libéra en premier, roulant dans le sable et le plaquant au sol, lui écrasant les épaules de ses genoux. Le coup de l’homme se plia en se brisant et quelques secondes plus tard elle était à nouveau debout et courait, le fusil de l’homme à la main.
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C’était Awan. Il s’avançait en titubant sous la formation rocheuse, le bras levé, un trou saignant dans la cuisse, son pistolet dans une main et la bouche ouverte s’apprêtant à crier quelque chose. De l’autre côté de l’arche un bras apparut et lui plongea une hache en travers du crâne. Il tomba à genoux puis s’effondra, visage contre terre, et son sang se répandit, translucide sur la lame d’acier.
La fille passa devant Smith et s’élança vers le vieil homme, elle se passa le fusil en bandoulière et bondit par-dessus un rocher avant de s’accroupir, elle lui souleva alors la tête et la posa sur son genou, et l’espace d’un court instant son geste sembla comme empreint d’affection, avant qu’elle appuie son coude contre la tempe d’Awan et arrache la hache de son crâne, saisissant au passage le pistolet dans sa main.
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Le sang rouge, désormais violet et tirant vers le noir après être passé par le filtre de sa chaussette en laine et s'être mélangé à la sueur du cuir de sa chaussure, coulait en noircissant une fleur brodée sur le côté de sa botte de cow-boy. Une goutte s'y accrochait et le reste s'écoulait, coulant et coulant et formant une flaque dans le désert comme de l'encre fraîche jetée sur le sable. En se répandant et s'imprégnant ainsi, il ramollissait un sable qui n'avait pas vu d'eau depuis six mois, excitant les larves de créatures microscopiques restées jusque-là endormies dans l'attente de son retour. Ce liquide chaud, plus frais pourtant que le désert lui-même, s'infiltra en formant des pétales ou des cicatrices dans les profondeurs du sable, jusqu'à atteindre les nids remplis d'oeufs de papillons de nuit et de puces de sable sous la surface, les faisant alors éclore collectivement et absorber cette eau avant qu'elle s'évapore de nouveau, aussi vite qu'elle était arrivée, les papillons mourant avant de disparaître à leur tour, un instant seulement après avoir été créés par le sang et la sueur échappés de la botte d'un vieil homme.
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La porte n'avait pas de seuil et la poussière du désert se déversait dan la pièce pour s'y tasser en un sol de terre compacte. A l'intérieur, les vitres jaunies étaient maculées de crottes de mouches. Les murs étaient couverts de paniers tressés empilés jusqu'au plafond bas, et des bouts de rubans ternis pendaient accrochés sur le mur du fond. Un comptoir en formica décoloré par le soleil était marbré de taches brunes comme les mains d'un vieux.
Commenter  J’apprécie          50
Les pierres restent pendant si longtemps au même endroit, elles endurent tant de chaleur, de pluie et de siècles, montant et descendant au gré du niveau du sol, et elles résistent, intactes, seulement pour qu'enfin on les ramasse et se les mette dans les poches.
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Videos de Rae Delbianco (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rae Delbianco
Depuis la mort de leur père, Wyatt et Lucy vivent isolés sur le ranch familial de Box Elder, Utah. Jusqu'au matin où leur troupeau de bétail est décimé par une gamine sauvage au regard fiévreux, un semi-automatique dans une main, un fusil de chasse dans l'autre.
Rendu fou par la perspective de perdre la terre de ses ancêtres, Wyatt s'engage dans une course-poursuite effrénée : douze jours à parcourir sans relâche un monde cauchemardesque, peuplé de motards junkies, de cartels de drogue sanguinaires et de coyotes affamés, au risque de s'éloigner à jamais de la seule personne qu'il ait jamais aimée.
Western d'apprentissage électrique au coeur de paysages grandioses et inhospitaliers, odyssée mythique où chacun lutte pour sa vie, haletant du premier coup de feu à la dernière insolation, À sang perdu est la révélation d'une voix puissante de la littérature américaine.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Théophile Sersiron
Rae DelBianco a grandi en Pennsylvanie. À l'âge de 14 ans, elle s'est lancée dans l'élevage de bétail. Après avoir obtenu son diplôme à l'université de Duke en 2014, elle a suivi des cours d'écriture à Londres. Elle s'est ensuite installée dans le New Jersey avec sa grand-mère de 88 ans pour pouvoir écrire. À Sang perdu est son premier roman.
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