Naufrage

L'héroïne est tellement fade et inintéressante qu'il en devient compliqué d'adhérer aux objectifs de l'auteur.

Certes, il parle de l'inaction, de la banalisation du mal, de la facilité à juger.
M'enfin c'est tellement mal fait que la lecture est juste redondante et lourde.

Suivant.

Le personnage principal a une psychologie tellement invraisemblable qu'il est difficile de se mettre pleinement dans le livre. La première partie est la plus longue et on passe son temps à lire des paragraphes qui se répètent, qui tournent en rond. On comprend que c'est fait exprès mais pour un livre d'une centaine de pages c'est vachement long.
La deuxieme partie est un peu mieux, plus littéraire, c'est celle qui se lit le mieux. C'est plutot bien écrit. L'auteur a bien réussi à capter la détresse du moment.
La troisième partie est elle aussi vraiment répétitive. Malgré tout, elle permet de comprendre le récit.

On note également un exotisme dans la typographie du livre. Encore une fois, on comprend que c'est fait exprès mais ça ne rend pas tellement bien, j'ai trouvé que ça donnait juste une impression brouillonne non pas du côté du personnage mais bien de l'auteur. C'est peut être parce qu'on arrive justement pas à croire le personnage.

Plongée dans les pensées de l'opératrice responsable de la surveillance de la mer, cette nuit où 29 migrants sont morts lors de la traversée de la Manche. le livre débute au cours de l'interrogatoire qui vise à chercher sa possible responsabilité. Peu sympathique, émotionnellement détachée, elle offre le visage parfait de la coupable idéale...

Je me suis perdu plusieurs fois ; l'écriture, à la structure non académique (phrases longues comme une nuit d'hiver) n'aide pas à la compréhension, aucun point d'ancrage dans la page pour se repérer.

Il faut noter qu'au milieu du livre, quelques pages, très bien écrites, narrent le drame vécu sur l'eau. Immersion totale. Malheureusement, elles n'ont pas suffi à sauver la lecture de ce livre qui n'était vraiment pas pour moi.

Pour moi, ce livre mérite bien son titre......c'est un vrai naufrage.
Même s'il est évident que, lorsque l'héroîne pense, elle ne met pas de ponctuation, les phrases sont d'une longueur indigeste. La deuxième partie, plus construite, m'a plus intéressée.