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EAN : 9782072741319
640 pages
Gallimard (24/08/2017)
3.61/5   23 notes
Résumé :
Le narrateur, Chaïm Rosenzweig, a publié sans grand succès quelques livres sous le pseudonyme de Vincent Delecroix. Pour gagner sa vie, il travaille dans la teinturerie de son père, à Paris. Inexplicablement, la NASA l'a désigné pour faire partie de l'équipage d'une navette spatiale qui doit partir dans la Station internationale pour sa dernière mission.
Après des mois d'entraînement émaillés d'incidents invraisemblables et de conversations délirantes, Chaïm ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique

Après avoir lu et apprécié le farfelu" La chaussure sur le toit", j'étais impatiente de recevoir ce nouveau roman, et je remercie Babelio et les éditions Gallimard pour cet envoi.

Gonflé, le livre, dans tous les sens du terme: 625 pages et l'auteur y ose tout!

Je vous présente d'abord le narrateur: Chaïm mais il est juif, romancier peu connu, écrivant sous un pseudo ( tiens! Grégoire Delecroix...), je cite:" sous un pseudonyme pas juif du tout, plutôt même catho". On reconnaît bien là le philosophe spécialiste des religions, qui s'amuse beaucoup et verse dans l'auto-dérision.

le titre ensuite est polysémique. L'ascension , c'est d'abord celle de la navette spatiale. Oui, je ne vous l'avais pas encore dit, le thème ( entre autres) du livre est la participation ( plutôt déconcertante ) du narrateur à une mission dans l'espace, avec tout un groupe de cosmonautes ( cachant bien leur jeu, d'ailleurs) . Et ascension est aussi à prendre dans un sens religieux.

Ajoutez à cela un passager clandestin qui sera découvert. J'ai bien ri quand le commandant de la navette interprète mal , au départ, qui il est.

Bon, quel ressenti face à cette-très longue- lecture? J'ai eu souvent le vertige car on atteint des sommets: le narrateur s'improvise conteur, et on se croirait dans les contes des mille et une nuits, les autres membres de l'équipage aussi s'expriment, le livre est tout en digressions, histoires, notamment de son ancêtre juif, clins d'oeil littéraires et cinématographiques, réflexions intenses à toutes les pages...

J'ai frôlé l'indigestion, car trop, c'était trop, j'avoue avoir survolé certains passages, car je n'en pouvais plus, je changeais parfois d'orbite, mon esprit était en ébullition permanente!

Donc j'ai aimé l'aspect loufoque, inattendu et très drôle du livre, les pensées philosophiques qui se glissaient sous les remarques acerbes, ironiques mais j'ai dû souvent m'accrocher à la navette pour ne pas tomber dans une vide sidéral ...
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Pourquoi la NASA envoie-t-elle un philosophe dans l'espace, se demande Vincent ? C'est lui l'écrivain cosmonaute, Vincent, écrivain gérant de pressing, juif par sa mère, doué ni pour la conquête spatiale, ni pour la conquête féminine. Mais comme Vincent est écrivain, il va essayer de comprendre et tout nous expliquer : la vie parmi les joyeux gagnants d'un aller (avec retour) dans une navette spatiale.

C'est comme une histoire drôle, un Français, un Américain, un Mexicain et une Femme se retrouvent dans une fusée. Bon début pour une bonne blague de cour de récréation, mais Vincent va mettre plus de six cents pages pour nous en livrer la chute, et quelle chute !

Entre temps nous parlera de son ancêtre qui erra de Damas à Paris du XVIIe au XXe siècle ( !!), du traumatisant départ de sa mère dont il fut témoin à l'âge de douze ans et de la saine émulation qu'il entretient avec son frère, l'un est un vrai philosophe, l'autre un rigolo, devinez lequel ? Sans compter qu'Harold, Antonio, Sergei, Beth et un célèbre voyageur clandestin, ses petits camarades de voyages ont été triés sur le volet question dinguerie. Prêt à vous plonger dans la plus longue histoire juive jamais contée ?

Attention c'est du lourd, imaginez une ambiance « Récrés du petit Nicolas » sur orbite, avec une vraie réflexion mélancolique sur le Monde qui va à sa perte. Imaginez un conte philosophique ironique expliqué à un pur et dur Républicain Américain. « Ascension » pourrait-être la lecture du récit d'Emmanuel Carrère « le Royaume » mais revu et corrigé par le gérant d'un pressing de Belleville, lequel gérant serait tout de même un écrivain plein de talent.

Roman énorme, roman gigogne, roman poupées Russes, roman roboratif, Vincent Delecroix embrasse le XXIe siècle, questionne ses valeurs, et se demande si dans l'espace quelqu'un a lu « La chaussure sur le toit » son roman le plus connu.

Delecroix : une vraie bête à Goncourt !

Merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Gallimard pour cette belle découverte!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce roman m'a scotchée !! Comment il s'appelle déjà ? "Devine qui vient d'embarquer ?" An non, c'est "Ascension". Tant pis pour le titre. Je l'ai adoré.

Le début a été difficile avec les allers et retours entre l'aïlleul Meïr Heschel et la préparation au décollage, le départ en lui-même, le passé proche. Je me suis sentie dans la peau de Queen Mallory à "slider" entre ces différentes époques. J'en ai eu le vertige, de plus, j'étais en mode vacances, affalée sur la plage, en période de canicule avec entre les mains ce gros pavé. Puis j'ai commencé à éclater de rire ... Une montpelliéraine en vacances qui éclate de rire en lisant un pavé de plus de 600 pages !! J'ai failli faire la une du Midi Libre. Et on a même tenté de me piquer le bouquin pendant la baignade ...

Et puis, on entre dans l'histoire et on commence à comprendre. Enfin, faut le dire vite car on commence à croire qu'on commence à comprendre. ça vous arrive à vous aussi, de lire un roman et d'anticiper la suite de l'histoire ? Mais là, c'est littéralement impossible et on abandonne vite le fait de vouloir anticiper quoi que ce soit. Toute la première partie, nous conditionne pour pouvoir mieux aborder la suite. le voyage. Et ça, on le comprend plus tard. J'ai adoré la partie dialogues. Les personnages sont là, on les voit, on les entend respirer. Sergeï, Antonio, Beth, le "Capitaine" et notre Chaïm. Je les ai tous adorés.

Et puis arrive le coup de théâtre final !! La découverte de J. Oui, on pense pendant plusieurs centaines de pages que c'est le coup de théâtre final mais non ...c'est juste un coup de théâtre tout court.

J'ai adoré cette histoire car elle ne se termine jamais. On croit que c'est fini mais non, ça continue et toujours avec une nouvelle surprise. Toujours avec beaucoup d'humour et d'originalité.
Et la presque fin avec le message de Chaïm, le retour brutal et sérieux à la réalité.
La terre vue de l'espace (et comme on a vu les photos de Thomas Pesquet durant ces quelques derniers mois, on a pu visualiser sans problème et entre autres, les seize levers et couchers du soleil), ça fait rêver.
Ce qui l'est moins, c'est l'évocation dramatique de notre terre avec sa misère, ses conflits, les Trump et Poutine, "les voyez-vous les millions de fourmis qui s'interrogent la tête tournée vers les cieux". Oui, retour émotionnel sur notre réalité. J'en ai eu les larmes aux yeux.

Et puis le coup de grâce final. Coup de grâce magistral. Une heureuse pirouette. Un éclat de rire.

C'est vrai que le monde part à vau l'eau, qu'on a envie de tout envoyer balader, de monter des barricades, de se révolter, de "partir". Mais malgré tout, notre vie sur terre est précieuse. Elle est comme ce roman : on se pose des questions existentielles, on se demande où on va, on comprend pas, on est lassé, on se souvient, on rit, on pleure, on est surpris, ébahi, attendri et on finit par vouloir s'accrocher à cette terre car la vie et l'amour sont plus forts que tout. Et sur les pages blanches laissées à la fin du livre, on peut poursuivre l'histoire ... car ce n'est jamais fini ...

PS : J'ai enregistré ce livre sur le site du Bookcrossing du livre voyageur (BCID n°893 14684144). Dans quelques mois, il partira en voyage lui aussi. Qui sait il pourra prendre la route, débarquer à Toulouse et prendre la prochaine navette ... (Il ne partira pas tout de suite, je le garde un peu, je vais le relire, j'ai toujours un peu de mal à lâcher mes bouquins). Mais, je lui souhaite un futur bon voyage ...

Un grand merci à Babelio pour cette découverte.
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Un roman découvert grâce au Explolecteurs de la Rentrée Littéraire 2017 de Lecteurs.com.

Mâtin, quel roman ! Et la lectrice que je suis de se trouver bien embarrassée au moment d'exprimer l'entièreté de son plaisir et de son admiration ! Par où commencer et surtout comment rendre compte de toutes les facettes de cet ouvrage foisonnant ? Essayons...

L'intrigue initiale pourrait en quelques mots être résumée : la navette spatiale Farewell 000 est sur le point d'effectuer sa dernière mission vers la station orbitale internationale. Sous les ordres du Commandant Harold Pointdexter, l'équipage suit l'entraînement nécessaire au bon déroulement des opérations avant de s'embarquer pour un voyage qui risque de le conduire bien au-delà de la destination attendue. Sauf qu'à ce scénario finalement assez simple viennent se greffer des histoires d'amour, des récits bibliques, un soupçon de polar, une larme d'éclats de rire, une ombre d'espionnage, le tout lié par une écriture qui se plie à toutes les bouffonneries et aux situations les plus rocambolesques...

Car l'équipe que Pointdexter tente de diriger est une sorte de Tour de Babel en réduction qui réunit des spationautes professionnels comme Sergei, colonel de l'armée russe à tendance dépressive, Beth, jeune astronaute américaine au rôle hésitant, Antonio, mexicain amoureux de la précédente, et Chaïm Rosenzweig, candide spatial, juif, français, écrivain de seconde zone sous le pseudonyme de Vincent Delecroix, philosophe de pressing et inénarrable narrateur de ces aventures intersidérales et métaphysiques.

Pourquoi la NASA a-t-elle jugé bon d'intégrer Chaïm à cette mission de la plus haute importance ? Est-ce parce qu'il est juif ? Ecrivain ? Français ? Incompétent en matière d'astrophysique ? Frère d'un philosophe de renom nommé Abel ? Peut-être pour toutes ces raisons à la fois, car, endossant le rôle d'une Shéhérazade moderne, Chaïm manipule l'histoire à son gré et utilise sa virtuosité de conteur pour tenir captifs ses partenaires, les temporalités, la navette elle-même... et ses lecteurs ! Et c'est vertigineux !

Vincent Delecroix se permet tout et réussit tout dans ce roman, qui, pour moi, est une extraordinaire leçon de théorie littéraire et de philosophie. En jouant avec les conventions et les codes romanesques, il met en évidence leur fonctionnement et instaure avec le lecteur une complicité espiègle et ironique fort réjouissante. Tout fait sens dans cette richesse formelle, qui marie récits enchâssés, pastiches, intertextualité, éclatement des frontières génériques et un échantillon impressionnant de procédés narratifs ! La construction même fonctionne comme une fusée en pleine ascension dont les étages se séparent progressivement jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la structure essentielle : celle qui mène à la destination finale.

En lisant "Ascension", j'ai eu l'impression d'être dans la "centrifugeuse" de la base d'entraînement : bousculée, ballotée, débordée, emportée dans une dimension inouïe où tout est prétexte à rire en réfléchissant et à s'enrichir sans se prendre au sérieux. Un voyage si étourdissant, si éblouissant, que je suis prête à le recommencer pour en apprécier encore davantage tous les charmes et en goûter tous les sucs !
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J'avais lu le recueil de nouvelles de Vincent Delecroix, Une chaussure sur un toit, publié en 2007. Comme vous le savez, les nouvelles et moi, ça fait deux, et pourtant, il avait su m'emporter en gardant cette chaussure comme fil conducteur. Mais depuis, il n'avait pas écrit de fiction, ce qui explique peut-être qu'il ait eu besoin d'écrire plus de 600 pages cette fois-ci. Si vous aimez les livres déjantés, ce roman est pour vous. L'auteur parvient même à parler de son précédent titre en faisant passer son narrateur juif pour un écrivain ayant choisi un pseudo goy. Certains passages m'ont agacée mais le génie de Delecroix, c'est qu'ils sont faits pour agacer puisque c'est Chaïm, le narrateur, qui tient à jouer son rôle de raconteur d'histoires et nous transmet l'histoire de son aïeul, dont tout le monde se moque. Il y a par contre des moments de grâce loufoque et/ou lyrique comme la scène du musée (l'amour d'Antonio pour Beth nous embarque) ou celui sur la critique littéraire de la Bible. Marc Lévy est régulièrement écorché au passage. Bref, Vincent Delecroix, malgré sa tête de premier de la classe, est complètement fou et j'ai globalement aimé ça.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le commandant Harold Pointdexter fait tout comme dans les films. Je veux dire : comme dans les productions hollywoodiennes, qu’il connaît manifestement par cœur, où il est question de l’espace, de la conquête spatiale, de Houston-on-a-un-problème, genre qui entretient une subtile mais décisive frontière avec la science-fiction pure et simple, fantaisies pour le coup ridicules avec des extraterrestres dont on voit bien qu’ils ne connaissent rien à l’espace, ces cons, ni n’ont même jamais piloté de leur vie une vraie navette spatiale. Il a fait son miel des répliques les plus fameuses, mais aussi de toute une rhétorique qui l’aide à investir son rôle en toute circonstance. Surtout – ce qui fait notre délice – il s’y est nourri abondamment des attitudes nécessaires, postures, mimiques, regards, mains sur les hanches, froncements de sourcils, et même sans doute, il faut le reconnaître, de toutes les vertus concomitantes à ces gestes. Remarquable exemple de l’apprentissage réel de la vertu par simple imitation, qui dans ce cas offrait enfin, avais-je dit à Sergei, la solution qu’on cherchait depuis vingt-cinq siècles au problème soulevé par Platon de savoir si la vertu pouvait s’enseigner (et comment elle pouvait s’acquérir). Parce que Tom Hanks ou Ed Harris avaient manifesté dans le rôle un sens héroïque du sacrifice ou développé une véritable science de la décision spontanée ou de l’énergie volontariste, on pouvait être sûr que le commandant Harold Pointdexter était par imitation le commandant qu’il nous fallait pour cette mission. Surtout, vu son aptitude au mimétisme tant moral que physionomique, on pouvait se réjouir (avais-je dit à Sergei) qu’il eût préféré L’Étoffe des héros à L’Empire contre-attaque : nous n’avions évidemment aucune envie d’être commandés par Dark Vador.
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Tu comprends , il ne suffit pas d'avoir une légère tendance à l'affabulation et l'air perpétuellement dans la lune ( et le lecteur goûtera bien sûr tout le sel prophétique mais involontaire, d'une telle remarque) pour avoir le droit, je dis bien le droit, la légitimité,l'autorisation d'écrire de la littérature et des romans en particulier.
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LE COMMANDANT HP : Vous voyez, Seigneur, avec quelle équipe je suis obligé de remplir cette mission ? Même le Mexicain est susceptible. Mais ce n’est pas représentatif de l’humanité. L’humanité ne se compose pas que de Russes, de Français, et de Mexicains, Dieu merci. Sinon il y aurait longtemps que l’humanité se serait tiré une balle.

MOI : Et c’est sans doute un Américain qui lui aurait vendu le flingue pour le faire. »
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MOI : Je ne commence rien du tout, je vous l’ai dit. J’ai une dispense à vie : je suis juif – même si je vous ferai remarquer, n’en déplaise au commandant, que c’est nous qui avons inventé le repentir et la confession des péchés, bande d’ignares. Mais c’est un exercice collectif pour nous, pas individuel. Bien sûr le commandant pense que les Juifs ne reconnaissent jamais leurs péchés. Bien trop orgueilleux, n’est-ce pas ? À force, ils exaspèrent tout le monde et du coup il leur arrive des bricoles, c’est ça ?
LE COMMANDANT HP : Je n’ai jamais dit une chose pareille, vous m’êtes témoins. C’est une insinuation insupportable. Ah pour ça, vous êtes vraiment des spécialistes. Mais vous ne m’aurez pas.
MOI : Et ça, c’est pas une remarque antisémite, peut-être : Vous êtes vraiment des spécialistes ?
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Ce n'était pas en allant plus haut qu'on se rapprochait du Très-Haut, m'avait-il dit d'un ton définitif. Chose à laquelle je n'avais pas pensé une minute, vu que le Très-Haut était pour moi et depuis longtemps vraiment très haut , c'est-à-dire hors de portée.
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Videos de Vincent Delecroix (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vincent Delecroix
CONVERSATION Présentée par Raphael Zagury-Orly Avec Vincent Delecroix, philosophe Camille Riquier, philosophe Corine Pelluchon, philosophe
Ce n'est jamais l'espoir qui fait vivre: ce sont les aléas de la vie qui donnent à l'espoir ses ailes ou, au contraire, les lui coupent. On le sait bien d'ailleurs: l'espoir, on le «nourrit», on le «caresse», on le «fait naître», on le «soulève», on le «suscite» - comme si, en lui-même, il n'était qu'immobile attente, tantôt confiante, tantôt naïve, de l'avènement d'un Bien, d'un événement favorable, gratifiant, bénéfique. D'ailleurs, une langue telle que l'espagnol, n'a qu'un seul verbe pour dire attendre et espérer. Aussi une vie qui ne se s'alimenterait que d'espoirs serait-elle aussi anémique qu'un amour qui ne vivrait que d'eau fraîche - car bien tenue est la limite qui les sépare des illusions, des douces tromperies (ameni inganni) dont parlait Leopardi. Certes, dans l'Ancien Testament, Dieu lui-même est nommé Espoir ou Confiance, les Pères de l'Eglise en ont fait une vertu théologale, et du «principe espérance» de Ernst Bloch la philosophie contemporaine s'est nourrie. Mais lorsqu'on dit que l'espoir fait vivre - ou que l'espoir est toujours le dernier à mourir - il faudrait entendre que pour faire vivre l'espoir, il faut d'abord commencer soi-même, autrement dit «faire le premier pas» de l'action, le mettre en mouvement en faisant «un pas en avant», en s'engageant, en allant si l'on veut vers Dieu, par la foi, en allant vers l'autre, par l'amour et l'amitié, en allant vers autrui, par la bienveillance, l'hospitalité, la solidarité.
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