AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 104 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nicolas Delesalle est grand reporter. Il m'est arrivé de lire ses articles dans la presse et j'ai apprécié. J'étais donc prête pour ce récit mêlant voyage en cargo et souvenirs de reportages. L'auteur embarque à Anvers pour 9 jours en mer jusqu'à Istanbul. 9 jours hors du temps et du monde, sans internet, sans téléphone, une relative solitude choisie pour écrire.

Le récit alterne entre les descriptions de la vie sur le cargo, les échanges avec l'équipage philippin et le capitaine et les réminiscences marquantes des principaux reportages du journaliste. Les deux m'ont autant intéressée.

Les grands porte-conteneurs d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec les cargos d'antan. Les conteneurs sont entassés et déplacés comme des legos, souvent le capitaine ne sait même pas ce qu'ils contiennent. Les marins restent à bord, ils ne descendent plus dans les ports.

Les souvenirs de l'auteur sont semblables à ces conteneurs, il va les rechercher les uns après les autres ou ils remontent d'eux-mêmes. Il est allé sur tous les points chauds du globe, que ce soit pour des pays en guerre, des famines, des catastrophes naturelles. J'ai eu l'impression de nettement mieux comprendre certains conflits que dans bien des articles d'experts.

L'auteur apporte à son récit une bonne touche d'humour et d'auto-dérision, il n'est pas dupe de certaines attitudes bravaches et s'il est témoin de tant de drames, il n'en rend pas la lecture insupportable, loin de là.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai commencé ce roman par défaut, parce qu'il me restait une heure de voyage et que j'avais ma liseuse. Je ne me rappelle plus pourquoi je l'ai acheté. Mais il faut croire que j'ai été bien inspirée dans les deux cas !

Dans ce roman autobiographique, un voyage en cargo de neuf jours, d'Anvers à Istanbul, est l'occasion pour l'auteur de se remémorer les rencontres et expériences qu'il a vécues durant sa vie de reporter. Libye, Niger, Russie, Syrie et même 48h dans une grotte : des souvenirs et impressions pris au vol qu'il partage avec le lecteur.
L'actualité mondiale des années 2010 côtoie les instants de vie et les péripéties du journaliste : se perdre, risquer sa vie, discuter avec des autochtones ou des collègues, les relations avec les fixeurs, les chauffeurs... Et, dans plusieurs chapitres, l'émotion. On est tous touchés par des choses différentes et pour ma part ce sont les réfugiés qui ont eu mes larmes...

J'ai beaucoup aimé cet enchaînement de petites histoires. Pourtant en temps normal je n'aime pas lire en rapport avec l'actualité (par exemple je n'ai rien lu sur Bataclan), mais là, le point de vue du journaliste ajoute une note touchante et passionnante. Un livre surprise que je suis ravie d'avoir ouvert !
Commenter  J’apprécie          20
Après son roman captivant et envoûtant en Patagonie, Mille Soleils,Nicolas Delesalle nous emmène découvrir son « Goût du large ». Il revient à sa passion d'origine, le journalisme et nous fait partager quelques moments de ses reportages à travers les conflits régionaux. Alors qu'il a décidé de tout quitter pour dix jours à bord d'un cargo de porte-conteneurs qui relie la Belgique à la Turquie, en partant d'Anvers jusqu'à Istanbul avec un équipage essentiellement philippin. Cette solitude le contraint à prendre la plume et à nous livrer de belles anecdotes capturées de ses reportages. En effet, cette parenthèse qui l'éloigne de son rythme effréné habituel de travail nous réserve de belles histoires même au plus près de péripéties dangereuses, que ce soit en Afghanistan, au Mali ou encore sa rencontre avec le peuple des Pygmées !
Commenter  J’apprécie          20
Dans de nombreuses critiques faites sur Babelio pour le goût du large de Nicolas Delesalle, revient la notion de récit de voyage. Je ne trouve pas que le livre soit un récit de voyage.
Sylvain Tesson quand il se pose en Sibérie , quand il revient de Moscou en moto ou encore quand il traverse les chemins noirs de la France nous fait un récit de voyage.
Nicolas Delesalle lui nous donne des fragments , des souvenirs de sa vie journalistique , des instants de ces reportages.
Si il y a un récit de voyage c'est un récit interne.
Et quoi de mieux qu'un porte container pour nous parler de lui.
Le porte container symbole de notre armoire à souvenir et émotion.
Tous ces containers colorés anonymes, juste marqués par une référence chiffrée qui vont d'un océan à l'autre avant d'être débarqués.
Ce long porte container , ces différents ponts , son équipage Multi-ethnique voguant au gré des océans. Un environnement spartiate , pas très stable.
C'est sur l'un de ces porte containers , le MSC Cordoba que Nicolas Delesalle va embarquer à Anvers pour atteindre Istanbul 9 jours plus tard.
Pendant 9 jours il va découvrir le goût du large. Mais pas le goût du large vécu lors d'une croisière avec cocktails , soirées dansantes et excursions dans des lieux paradisiaques.
Non il va découvrir le goût du large quotidien d'une dizaine de marins ayant laissés familles et proches pour travailler sur un porte container dont ils ne connaissent pas le chargement, mais dont ce chargement représente le monde économique actuel.
Le goût du large lors d'une croisière vous éloigne du monde ,dans une bulle de frivolité et de luxe surfait.
Le goût du large dans un porte container vous raccroche au monde.
Alors que l'on pourrait croire que ce voyage dans les flancs de ce bateau de fer et de rouille soit un enfermement , un moment hors du monde , et bien c'est tout le contraire.
Nicolas Delesalle est présent au monde et la pérégrination du MSC Cordoba est pour lui le moyen d'ouvrir ses containers d'émotion et de souvenirs.
Et l'ouverture de ces containers nous offre une écriture simple , émue , humoristique . Une écriture qui nous fait humer les embruns de l'Océan ,mais aussi les effluves de l'Afrique , de l'Asie ou encore l'humidité prégnante d'un coin du Causse Noir vers Millau.
Cette écriture nous fait entendre les cris , les détresses, les espoirs de ces pays , de ces peuples bordant la Méditerranée.
Comment ne pas être profondément touché par ce passage du porte container entre Tunisie et Sicile , "surfant sur une mer de cadavres " alors qu'aujourd'hui l'Aquarius a toute les peines du monde pour trouver un port accueillant aux migrants.
Par tous les souvenirs de ces reportages , Nicolas Delesalle nous instille la réalité de notre monde contemporain.
Ce monde que nous ne souhaitons pas toujours voir . Un container anonyme , coloré, mais bien fermé dont nous voulons ignorer le contenu.

Le goût du large est un beau roman de vie.

Lien : https://auventdesmots.wordpr..
Commenter  J’apprécie          120
Je suis tout de suite monté sur le cargo avec le narrateur. Ce roman se compose de plusieurs récits, le passé se mêle au présent. Au fil de l'eau le narrateur déroule sa mémoire. Voilà deux thèmes qui me sont chers l'eau et la mémoire.

Ce voyage en cargo avec tous ces containers mystérieux peuvent être vus comme une métaphore de l'esprit. C'est comme si le narrateur ouvrait des boîtes de souvenirs rangés dans sa mémoire. C'est comme s'il avait besoin d'ouvrir quelques boîtes à souvenirs pour mieux en engranger d'autres. Ce sentiment m'est venu en cours de lecture et j'en ai eu confirmation vers la fin de son voyage… j'étais contente d'avoir saisi cette idée.

On pourrait presque lire les histoires séparément. Je dis presque car il y a des liens qui se tissent entre ces contrées plus ou moins lointaines, ce qu'il y a vécu (dans l'espace et le temps) et ce voyage qu'il est en train de faire. Une image en appelle une autre. Les évènements de la vie sur le bateau sont des déclencheurs qui ouvrent les tiroirs émotionnels. C'est comme si le narrateur avait un trop plein d'images et d'émotions qu'il a besoin d'extérioriser. Son métier de reporter l'a mené sur divers lieux de la planète ou la paix et la tranquillité n'existe pas.

De magnifiques portraits de parfaits inconnus qui ont croisé sa route et qui l'on accompagné pendant ce voyage en cargo. Plus qu'une succession de rencontres, ce roman est pour le narrateur (auteur) comme un besoin impérieux de mettre en lumière ses êtres dont personne ne parle une fois le reportage terminé. Peut-être sont-ils morts d'ailleurs !

Ce roman fait appel à nos sens à travers ceux du narrateur. Les souvenirs sont aussi composés d'odeurs agréables ou nauséabondes, de goût (tiens on retrouve le titre), on en prend plein les mirettes (avec une aventure faite d'obscurité et une de cécité), le touché est moins évident à mettre en relief… quand à l'ouïe, on en prend plein les oreilles, que ce soit des cris, des explosions ou des rires… mais c'est la play list musicale que je veux retenir. En effet le narrateur se crée une bulle avec ses écouteurs et les chansons qu'il écoute, des chansons à texte et des chansons qui entrent en résonance avec ses souvenir. J'en ai écouté certaines que je ne connaissais pas. Dommage je n'ai pas pensé à les noter…

J'ai noté une récurrence dans presque tous les récits sont liés à des véhicules et surtout des 4x4, il y a aussi une prédominance de Toyota... quelle conclusion tirer de cette remarque ? C'est devenu un véhicule emblématique des pays aux nombreuses pistes ?

Les sujets sont assez lourds, cependant parfois les rires viennent ponctuer les récits… parfois doux et parfois pour ne pas pleurer.

Un roman très riche en sujets de réflexion mais qu'on peut simplement lire comme un carnet de voyage physique et intérieur.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          10
Je m'attendais à un livre racontant un type de voyage que je rêve de faire depuis longtemps. Tout larguer pendant six mois et partir sur un cargo faire le tour du monde et visiter des villes portuaires toutes plus exotiques les unes que les autres. Ce n'est malheureusement pas ce dont il s'agit. L'auteur est plutôt monté à bord d'un cargo voyageant entre la Belgique et la Turquie pendant un total de neuf jours, sans même faire d'arrêts le long de la Méditerranée. Déception, donc.

Déception vite ravalée lorsque j'ai compris qu'on allait quand même me bombarder de toutes sortes de souvenirs de voyages. Souvenirs fugaces, mais ô combien puissants ! le principe du livre est le suivant. Au fur et à la mesure que son voyage à bord du cargo avance, l'auteur, un journaliste ayant beaucoup voyagé, ouvre les tiroirs de sa mémoire comme si c'étaient des conteneurs pour nous présenter ses souvenirs de voyages. Des souvenirs tant heureux que tragiques.

J'ai particulièrement aimé ses souvenirs d'Afrique, pour laquelle Delesalle semble porter une affection particulière. J'ai eu l'impression de m'y retrouver avec lui, car mes propres souvenirs se juxtaposaient aux siens.

Nicolas Delesalle ne nous parle donc pas de voyages à la Club Med, mais de voyages de journalisme, souvent dans des pays en guerre. La vision du monde de l'auteur en est par le fait même fort intéressante, et sa plume est très imagée.

J'ai donc passé de très beaux moments en sa compagnie que j'espère voir renouvelés dans le futur.

Une chose est certaine, c'est que le virus du voyage ne m'a pas laissée en paix bien longtemps !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
Commenter  J’apprécie          30
Chaque années 3000 ou 4000 originaux s'embarquent sur un porte-containers pour voyager.
Parmi ceux-ci, le journaliste de Télérama : Nicolas Delesalle.
Son voyage est l'occasion de revenir sur certains de ses grands reportages à travers le monde, Russie, Afrique, Moyen-Orient...
L'originalité du récit est double. Tout d'abord, une habile imbrication de voyages qui se répondent mutuellement.
Seconde particularité, l'auteur ne raconte pas vraiment ses reportages, qui ont déjà fait l'objet d'articles, mais l'ambiance et les aventures liées à la préparation de ces derniers.
Le style est agréable et empreint d'un humour qui désamorce certaines descriptions d'un monde parfois atroce.
Un récit, des récits de voyages qui transportent loin et qui donnent envie de pendre le large.
Commenter  J’apprécie          00
Si vous avez envie de prendre la mer, de sentir les embruns sans forcément souffrir du mal de mer, de changer d'air sans quitter votre petit coin, ce livre est pour vous. Mais il emmène bien ailleurs que sur la mer. Ce sont des chroniques que l'auteur ouvre une à une comme il chercherait parmi le contenu des containers empilés sur le cargo qui le transporte des Flandres à Istanbul.

Au début du voyage, il se contente de regarder les docks, la côte, le vieil homme assis seul sur le rivage, mais très vite, plus de trace de terres nulle part, il peut laisser libre court à ses souvenirs de reportages, à Mourmansk, au coeur de l'Afghanistan, dans un petit village du Niger, dans une grotte du Causse noir, sur la place Tahrir du Caire… Et par la magie du conteur, on quitte un temps le navire sans s'en détacher vraiment, car lui seul peut faire affluer et mettre en mots, des mots qui coulent et bercent, des mots qui réveillent ou apaisent, les mots des histoires marquées du sceau de la sincérité, donnant à voir une image du monde pas dépourvue de tendresse, même dans les endroits les plus difficiles.
Je ne connaissais pas le premier livre de Nicolas Delesalle, Un parfum d'herbe coupé, j'ai découvert avec grand plaisir un ton, une voix, une écriture, et je le remercie pour ce voyage !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          260

le goût du large, un titre simple et beau. Une invitation au voyage, mais aussi, comme tout voyage qui se respecte, une invitation à l'introspection. Nicolas Delesalle, grand reporter à Télérama et déjà auteur du très beau parfum d'herbe coupée qu'on avait adoré l'an passé,, va passer neuf jours dans les entrailles d'un cargo, d'Anvers à Istanbul, neuf jours où le temps s'arrête, neuf jours à buller, neuf jours à penser.

Rencontre et échange avec l'équipage et souvenirs de grand-reporter. En attendant d'apercevoir le rayon vert au coucher de soleil, longeant le Golf de Gascogne, Nicolas Delesalle se souvient d'un match de foot au pôle Nord et d'un constat nostalgique : il y a beaucoup de jolies filles en Russie.

Au large du Portugal, c'est une douce rencontre, au coeur de l'Afghanistan, avec des étudiants Hazaras qui revient à sa mémoire.

L'ombre du rocher de Gibraltar plane sur la petite vie précaire d'Asma et Asmara.

Plus loin, un petit enfant Pygmée pleure son chien mort. Au long des côtes algériennes, au large de la Sicile, Nicolas Delesalle se souvient de Riad le James Bond tunisien et dans la mer de Marmara la douloureuse et merveilleuse Odyssée de Sari le réfugié Syrien nous met les larmes aux yeux.

En peu de mots, très rapidement nous sommes au large. Au large, quel joli mot, remercions l'auteur de ce beau livre, grave, drôle et poétique, il nous emporte si loin de nos vies parfois si étroites.

Alors, ca vous a plu cette petite virée au large pour ce milieu de semaine?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          250
En général, lorsqu'on songe à une croisière, ce n'est pas l'image du cargo replet de conteneurs qui nous vient à l'esprit. Non, ce serait plutôt le paquebot grand luxe avec sa piscine sur le pont, ses joyeux animateurs et son brouhaha étourdissant. Pas l'idéal pour nous retrouver face à notre reflet, pour prendre le temps de la réflexion. Il ne me serait d'ailleurs jamais venu à l'idée de partir en voyage sur un cargo, cruelle erreur de ma part, parce que ce type de périple me conviendrait bien plus qu'une croisière classique. Avoir le luxe de voir défiler les secondes, le luxe de pouvoir se remémorer, le luxe de savourer les choses infimes, les rencontres, tout ce que le tumulte de la vie ne permet pas.

J'ai donc embarqué avec Nicolas Delesalle sur le cargo MSC Cordoba, « petit » porte conteneurs de juste 1269 boîtes hermétiquement fermées dont l'équipage bigarré ignore tout du contenu. Sa mission, amener sa cargaison à bon port, vivre la mer, la cohabitation avec les diverses nationalités et attendre avant de rentrer chez soi. Rien de plus. Mais tout cela malgré tout.

Au gré des flots, de ces voix qui s'élèvent sur le pont, dans la soute, de ces échanges avec des personnalités improbables, l'auteur va plonger dans son propre esprit pour ouvrir les conteneurs de sa mémoire.

L'image est belle, et ô combien vraie. Et c'est ainsi que, suivant le fil de ces boîtes que l'on ouvre, Nicolas Delesalle nous entraîne, dans ces courts récits qui ressemblent à des nouvelles, dans son vécu de journaliste. La plume est sûre, le mot est juste et l'émotion omniprésente.

Armé d'un humour qui évite tout pathos, l'auteur se remémore tantôt certains aspects marquants de son expérience, tantôt des anecdotes qui lui ont été racontées. le regard est lucide sur les drames humanitaires, politiques qui l'ont envoyé fouler de sol de la Côte d'Ivoire, de l'Ukraine ou de la Syrie et laisse au lecteur entrevoir ce qu'il veut y voir. Je suis convaincue que ce que j'ai entraperçu pendant la partie d'échecs ne sera pas la même chose que ce qu'aura vu un autre lecteur. Et nos deux lectures seront complémentaires, tout simplement parce qu'elles seront portées par les émotions ressenties.

Ce n'est pas un pamphlet politisé, un de plus, qui s'offusquerait de la pauvreté ou de la violence. C'est le regard d'un homme, profondément humain, qui se rend compte qu'il n'est que bien peu de choses face à un monde en branle, où la politique, le journalisme si rapide avec les nouvelles technologies, oublient parfois que derrière les drames, ils y a des hommes que la misère frappe de plein fouet.

J'avais déjà eu un aperçu du talent de Nicolas Delesalle dans Un parfum d'herbe coupée que j'avais adoré, et ce talent se confirme après cette lecture. J'ai suivi le fil d'Ariane des conteneurs avec un plaisir infini, chaque chapitre refermé en appelait un autre, différent, mais tout aussi intimiste. Les mots sont simples, sans fioriture, mais font mouche.

C'est décidément un auteur que je vais suivre...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          340




Lecteurs (229) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1725 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}