Black Crow, tome 6 : L'Eldorado

Black Crow se retrouve perdu dans la forêt vierge en compagnie de quelques compagnons d'infortune. Mais ils ne sont pas seuls, le long de la rivière passe un étrange équipage fou de dieu.

Une chasse aux trésors dans la forêt qui tourne court. On aurait pu avoir un scénario qui regagne en intérêt et c'est tout le contraire qui se produit. Ce n'est pas déplaisant à lire mais on s'ennuie un peu il faut bien l'avouer. Ca manque de piquant, d'énergie,... On ressent pas beaucoup d'émotion.
Vous l'aurez compris, c'est sans grand enthousiasme que je referme cette bande dessinée, qui plus est présente encore et toujours les mêmes erreurs graphiques même si conclure par une pleine page montrant un voilier prendre le large dans toute sa splendeur reste le point fort de Delitte.

Contraint de s'enfoncer dans la jungle pour échapper aux français, le capitaine Black Crow et ses hommes ne s'attendaient pas à tomber sur des villages indigènes mis à sac et incendiés alors que leurs habitants gisaient au sol, abattu à l'aide de balles de mousquets, ou crucifiés quand ils n'avaient pas été brûlés sur un bûcher.
De toute évidence d'autres hommes les précèdent dans les profondeurs de cette amazonie, qu'ils traversent depuis des jours entiers.
Mais bientôt, notre petite troupe va aussi rencontrer ces fous de Dieu qui les précédaient, et les ennuis vint se rappeler à leur bon souvenir.

Un sixième tome qui nous plonge au beau milieu de l'amazonie, dont on peut ressentir la chaleur et l'humidité étouffantes au fil des pages, quand ce n'est pas la poudre qui se rappelle à notre bon souvenir.

Piochée à ma bibliothèque préférée en prévision d'un week-end caniculaire (autant que solitaire en l'absence de mon épouse préférée), rajoutée au dernier moment à deux autres livres à cause de sa belle gueule qui m'a rappelé mes chers "Passagers du vent", cette BD me laisse un peu sur ma faim.
Qu'est-ce qui pousse un piéton résolu comme moi, plus féru d'équitation que de navigation, à vouloir rêvasser devant cette belle imagerie ? Peut-être ma modeste pratique occasionnelle de l'aquarelle, et donc la connaissance de ce qu'elle suppose comme maîtrise ?
C'est sûr, j'aime les harmonies de couleurs, les marines, le beau dessin et l'esthétique d'un voilier. Et avec Delitte ("peintre officiel de la marine" puisqu'il se présente ainsi), secondé par son épouse pour les couleurs si j'ai bien tout compris, on est servi.
Je ne suis pas spécialiste des bateaux et ne peux juger de la justesse des gréements ou des accastillages, mais j'ai été sous le charme. Pour ce qui est du dessin, des tonalités et de la mise en page donc, trop rien à dire, ça fleure bon les embruns, le grand large et l'exotisme.

Reste la narration, l'ambiance, le scénar et là, euh... pas sûr que j'ai envie de me plonger dans toute la série ! J'ai trouvé quand même tout ça assez schématique, stéréotypé, sans grosse surprise ni vraie mise en tension.

Je mets la moyenne pour les qualités d'esthétique réaliste mais bon, bref, v'la tout, quoi...

J'étais partie à la recherche d'un trésor, mais finalement j'en ai trouvé un autre un peu par hasard..... Ce scénario manque un peu de cohérence. En fait il se laisse porter par le courant un peu comme ces marins perdus dans la forêt amazonienne.
J'ai fini la lecture de cette série, et je n'en suis pas mécontente. Tout comme pour ce dernier tome, je n'ai pas compris la cohérence de l'ensemble. Chacun peut-être indépendant des autres, puisque à chaque fois l'histoire repart dans une nouvelle direction, et pourtant il faut avoir lu les précédents pour comprendre.
Grosse déception

Il n'y a vraiment pas grand chose à dire sur cette BD. le scénario tient en quelques lignes. Black Crow et ce qui reste de son équipage pérégrinent en pleine Amazonie dans le but de trouver l'Eldorado. En chemin, ils tombent sur un équipage d'illuminés qui massacre et détruit tous les villages qu'il rencontre. Mais ces fous gardent en fait un sacré tas d'or. Black Crow va prendre possession de cet or. Cela va lui permettre d'acheter un nouveau voilier qui le conduira vers le lieu de sa vengeance, l'Angleterre.
Le déroulement de l'histoire est peu passionnant et on ne craint rien pour le héros.

Je parlerai peu des dessins. Les critiques sont toujours les mêmes (encore...) : de superbes doubles pages et des cases où les expressions et les actions sont laides...

Plus qu'à attendre (ou non), le tome 7...