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EAN : 9782874262500
286 pages
Alice (26/02/2015)
3.04/5   13 notes
Résumé :
"Il y a eu ce garçon. Bleu. Bleue était son âme. Bleu était son coeur. Bleus étaient ses yeux, même si aux yeux des autres ils apparaissaient bruns. Mais moi, je les savais bleus car ils contenaient l'infini." A son arrivée au collège, le nouveau, tel un dieu que l'on ne peut nommer, devient vite le centre de toutes les attentions car il sort de six mois de coma durant lesquels il prétend avoir séjourné dans un monde où tout est bleu. Tous les jours, Léa l'attend po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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L'histoire :
Léa vit une vie de lycéenne, banale, avec des histoires de filles, banales. Elle a une meilleure amie, Mina, qui est tout son contraire ; Léa est timide, effacée, Mina est remuante et enjouée.
Un jour, débarque dans leur classe, Thaïg, un étrange garçon qui raconte qu'il a été dans le coma pendant plusieurs mois, et qu'il en est revenu différent, marqué à jamais par le Pays bleu, là où on se retrouve quand on est dans le coma ou .... mort.
Toutes les filles de la classe, toutes sans exception, tombent sous le charme du "garçon bleu". Léa est amoureuse de lui, et chaque attention qu'il lui accorde, chaque instant passé avec lui deviennent un événement à chérir.
Mais un jour tout bascule : le garçon bleu disparait et Léa se sent comme morte. Elle ne veut plus quitter sa chambre, et ne pense qu'à ses souvenirs avec lui et ne souhaite qu'une chose, le rejoindre au Pays bleu...
L'auteure, Aurélia Demarlier, 29 ans, est belge. C'est son premier livre. Son style est simple, très fleur bleue, très girly (on aime Twilight et No Doubt...), hyper aseptisé : ça sent la Soupline et le gloss à la fraise.
Les personnages et l'univers qu'elle décrit ne sont pas antipathiques, mais ils sont un peu plats. Seule Mina, caractère solaire, est vraiment attachante, mais son personnage n'est pas assez développé. Tous, à part Léa, ne sont là que pour remplir l'histoire... On n'a l'impression de lire un livre, pas de partager la vie de Léa. C'est consensuel.
Il y a aussi cette façon de penser, pleine de sophismes, de logique tronquée, comme pour refléter le mode de pensée des ados, mais qui sonne faux, et tellement débilitante : les jeunes filles en fleurs sont-elles réellement censées penser de telles âneries ? - Extrait : Cependant, aujourd'hui je m'ennuie profondément. L'ennui vous pousse parfois à commettre des choses absurdes qui violent vos principes fondamentaux. ça me fait penser que, peut-être, ces hommes qui commettent des meurtres ou des braquages sont en fait simplement des gens qui s'ennuient profondément dans leur existence. Il n'y a rien de bien à regarder à la télé, leur femme ne leur fait plus la conversation depuis longtemps, alors ils se disent : "Tiens, et si je faisais quelque chose de vraiment dingue !" Une façon de rendre sa vie aussi palpitante qu'un thriller. Bon d'accord, ce qui se passe dans la tête d'un criminel est sans doute plus complexe, mais je suis sûre que l'ennui joue un rôle. La preuve, c'est qu'en Chine, où les ouvriers sont contraints de travailler non stop, le taux de criminalité est très bas. Forcément, quand on est occupé dix-huit heures sur vingt-quatre à coudre des semelles, on n'a pas le temps de préméditer un meurtre. -
[A la toute fin, un événement vient tout remettre en question, malheureusement ce "twist" arrive un peu tard. de fait, il ajoute un aspect "fini à la hâte", précipité à l'histoire.]
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre (je remercie d'ailleurs les éditions 'Alice-Tertio pour leur envoi, ainsi que Babelio et l'opération Masse critique qui nous permettent chaque mois de découvrir de nouveaux auteurs et ouvrages), mais je ne peux pas dire que je l'ai aimé.
Je l'ai lu, curieuse de savoir si mon hypothèse au sujet du garçon bleu allait se révéler exacte, et puis les descriptions du Pays bleu étaient assez réussies, mais très vite je me suis ennuyée, ça tournait un peu en rond.
Je n'ai pas été particulièrement touchée par les personnages, je ne les ai pas trouvé attachants, et j'avais même envie de claquer cette pauvre Léa, et surtout l'auteure, pour assimiler toutes les jeunes filles à des niaises sans personnalité ni cervelle.
La lecture de ce livre arrive juste après celle de Lait de Tigre de Stefanie de Velasco, une autre histoire d'adolescentes, et le fossé entre les deux est immense : Stephanie décrivait un monde qui semblait vrai, des personnages qui semblaient vivants, et l'on ne doutait pas de la réalité de ces jeunes filles, elles étaient denses et intenses. Chaque personnage, même succinctement décrit, prenait vie. Chez Aurélia, tout est lisse, attendu, consensuel, trop affecté, trop "imaginé".
On peut ne pas être trash et être quand même intense. On peut être poétique sans sombrer dans le mielleux.
Cette lecture peut convenir à de très jeunes filles, ayant de préférence un goût prononcé pour le bleu holyday, No Doubt et Twilight.




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Comme je suis passionné par la peinture artistique, j'ai pensé aux monochromes d'Yves Klein en lisant avec ferveur le pitch du « Garçon bleu ».
« Il y a eu ce garçon. Bleu. Bleue était son âme. Bleu était son coeur. Bleus étaient ses yeux, même si aux yeux des autres ils apparaissaient bruns. Mais moi, je les savais bleus car ils contenaient l'infini. »

D'ailleurs, j'aurais presque préféré que l'histoire tourne autour d'une ado peintre amateur ou que la trame se noue autour d'un tableau célèbre d'Yves Klein. Malgré tout, le début commençait bien. Et l'auteur possède une belle écriture fluide et aérée qui nous facilite la lecture. Par contre, j'ai vite tourné en rond au bout d'une cinquantaine de pages en me demandant comment tout cela allait finir. le résumé a été bien décrit par verobleue et krys. Je n'en rajouterais pas sauf que le mystère autour du garçon n'a pas été exploité à fond et méritait peut-être plus de recherches. En résumé, je m'attendais à du fantastique et à une plongée dans une histoire particulièrement complexe avec l'élaboration d'un univers plus élaboré. Déception...

Je remercie, néanmoins, les Editions Alice de m'avoir donné la possibilité de découvrir ce premier roman d'Aurélia Demarlier qui reste une jolie histoire pour les adolescents (à partir de 12 ans)...
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J'ai lu ce livre pour la Masse Critique de Babelio du mois de Mai. Ce n'est pas vraiment mon genre de prédilection mais le résumé me faisait envie. J'aime aussi découvrir des auteurs de langues française. Je remercie donc Babelio et les éditions Alice pour m'avoir permis de découvrir ce livre à la fois assez particulier et interéssant.
Ce livre tourne principalement autour de deux personnages : Léa et Thaïg, le « garçon bleu ». Léa est une jeune fille banale qui est en classe de seconde. Sa vie va changer du tout au tout quand un garçon sensé être en terminale arrive dans sa classe en milieu d'année. Celui-ci dit avoir été dans le coma pendant six mois (ce qui explique son retard scolaire) et avoir voyagé dans un monde où tout était bleu : allant de la couleur de la peau jusqu'au soleil. Il conservera toujours une part de mystère qui rendra les filles folles amoureuses de lui et les garçons hyper jaloux. Léa fera le chemin de retour de l'école avec lui tous les jours et aura l'occasion de pouvoir parler du monde bleu avec lui. Mais, un jour Thaïg disparaît et Léa se rendra compte qu'il n'était pas forcément celui qu'il disait être.
L'auteure nous trace le portrait d'une jeune fille banale (qui pourrait vous ou moi) mais un peu naïve, qui tombe amoureuse d'un garçon « hors du commun » qui lui parle d'un monde ou tout est bleu et magnifique. Ils ne parlent quasiment que du monde bleu et Thaïg reste toujours évasif quand il doit parler de lui-même. En peu de mots : il la baratine et ça marche bien, Léa ne se rendant compte de rien.
Ce livre nous montre aussi comment une simple relation basée sur peu de choses peut facilement détruire une vie. En effet, le roman débute sur une héroïne dépressive qui se laisse mourir dans son lit et qui n'a plus rien à faire de tout. C'est à la suite de la visite d'une psychologue chez elle qu'elle nous racontera son histoire et ce qui la mise dans cet état végétatif.
La principale thématique de ce livre reste tout de même le coma et la manière dont une personne vit après une telle expérience. le récit est bien mené et on sent que cette expérience a profondément marqué Thaïg qui reste choqué de la vie réelle. Dans le monde bleu, il n'existait qu'une seule couleur sous toutes ses nuances mais aussi des signes distinctifs qui permettaient aux personnes de se reconnaître. La réalité est bien différente de cela.
L'histoire est donc racontée sur deux front mais toujours du point de vue de Léa : Pendant et Après la rencontre de Léa avec Thaïg. Les chapitres qui racontent la relation entre les deux personnages au lycée sont racontés au passé mais destinés à Thaïg, un peu comme si Léa lui écrivait une longue lettre. Les chapitres qui racontent la vie de Léa après qu'il ai disparu sont racontés au présent. Les première et troisième parties nous rancontent la vie de Léa « après » et la longue reconstruction de sa vie. La deuxième partie alterne entre les deux histoires un chapitre sur deux.
J'ai beaucoup aimé le fait de pouvoir lire l'état d'esprit pendant et après sa rencontre avec Thaïg : on peut bien voir son évolution mais aussi la naïveté des jeunes filles qui sont parfois trop crédules. Cependant, je n'ai pas vraiment aimé ce coté crédule et naïf de Léa, et de toutes les autres filles de la classe d'aillaurs, qui arrive beaucoup trop vite dans l'histoire à mon goût. Léa croit tout ce que Thaïg dit dès son premier jour de cours (je trouve que ça aurait pu attendre quand même un petit peu…).
En plus des deux personnages principaux, on découvre Mina, la meilleure amie de Léa. Cassandre, la fille branchée de sa classe qui sort avec Maxime, le plus beau garçon de la classe ; c'est aussi la peste de la classe. Roxanne, l'ancienne meilleure amie de Léa : elles reprennent contact au lycée. Il y a aussi Oanelle, chez qui aura lieu une soirée mémorable. Et Deborah, une jeune fille que connaît Thaïg, qui partage avec lui l'expérience du coma.
En conclusion, ce livre a été tout de même une très bonne découverte. C'est un livre assez spécial dont l'alternance entre les deux périodes peut un peu destabiliser au début. Mais c'est un très bon livre sur le premier amour et la reconstruction de soi. J'ai un seul point négatif à soulever encore une fois : la crédulité des jeunes filles qui vient beaucoup trop vite à mon goût (même si ça ne nuit pas à l'histoire). C'est un roman qui se lit très vite et une lecture vraiment interéssante ! Un livre à découvrir de toute urgence ! Je suis contente d'avoir découvert cette auteure ainsi que cette maison d'édition par le biais de Babelio. Je pense que je suivrais leurs publications de plus près !
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J'aime beaucoup la couleur bleue. Depuis longtemps.
Lorsque j'ai vu ce titre dans la masse Critique Jeunesse, je l'ai coché, le pitch était attrayant. « Il y a eu ce garçon. Bleu. Bleue était son âme. Bleu était son coeur. Bleus étaient ses yeux, même si aux yeux des autres ils apparaissaient bruns. Mais moi, je les savais bleus car ils contenaient l'infini. » Ca donne envie, non ? un amour d'ado, vive nos 16 ans !

Et bien, pas vraiment. Histoire d'amour oui, mais à sens unique. le récit est à une voix, celle de Léa, une ado qui se juge quelconque (comme beaucoup) et qui tombe amoureuse du nouveau, comme toutes les filles de son collège. Ce nouveau, auréolé d'un voile de mystère, fragilisé par 6 mois de coma et qui raconte son voyage de comateux dans un monde bleu. Il faut attendre les deux tiers du bouquin pour savoir que cet ado s'appelle Thaïg. Et quasiment pendant ces deux premiers tiers du livre, Léa raconte sa lente et douce tombée amoureuse alors qu'elle-même, reste au lit, malheureuse, cherchant à tomber dans le coma où le garçon bleu est reparti.

Sauf que, rien n'est vrai. Dans le troisième tiers, on apprend la manipulation, le miroir aux alouettes et la désillusion de Léa. Moche....

Une histoire réservée à la jeunesse, à partir de 13 ans. Bien écrit, agréable à lire. Mais ce récit ne m'a pas transportée. Je m'attendais à du fantastique, du merveilleux, au moins un peu.
Merci aux Editions Alice de m'avoir donné la possibilité de découvrir « le garçon bleu » ce premier roman d'une jeune auteure belge Aurélia Demarlier
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Merci à babelio et Alice pour l'envoi de ce livre.
Petit topo: Séduite par le charme solaire du "nouveau", Léa, lycéenne de seconde est comme envoutée, bercée par les récits de son expérience alors qu'il était dans le coma.
A sa disparition, une seule solution semble s'offrir à elle: vivre à son tour cette expérience afin de rejoindre celui qu'elle aime dans son monde bleu...

Alors que le résumé pourrait faire penser à un roman tendant vers le fantastique, il est en fait plutôt axé sur le sentiment amoureux, le désespoir, la manipulation également. En effet la fin de l'histoire reste ouverte et chaque lecteur peut donc se faire son propre avis : mythomanie ou réelle expérience?

J'ai par ailleurs apprécié le style de l'auteure, assez poétique parfois, mais l'histoire ne m'a pas complètement "embarquée" et je suis donc restée un peu sur ma faim.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C'est toujours la même chose avec les adultes. Ils n'ont qu'une obsession : oublier, passer à autre chose. Pour eux, la vie est un livre dont il faudrait pouvoir arracher les pages abîmées ou coller ensemble toutes celles qui appartiennent au passé, ainsi chaque jour serait comme une page neuve. Les adultes sont désespérants. Est-ce-que je vais devenir comme eux ? Est-ce que je vais troquer ma mémoire contre une passoire ? Moi, je ne veux pas oublier. A quoi ça sert d'avoir une révélation dans la vie si c'est pour l'oublier ? A quoi ça sert de trouver un sens, une direction à sa vie, si c'est pour aussitôt y renoncer ? Moi, je crois que quand on veut quelque chose, il ne faut pas le lâcher. Question de principe. Il faut aller jusqu'au bout de ses rêves, sinon ça ne sert à rien de rêver.
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Cependant, aujourd'hui je m'ennuie profondément. L'ennui vous pousse parfois à commettre des choses absurdes qui violent vos principes fondamentaux. ça me fait penser que, peut-être, ces hommes qui commettent des meurtres ou des braquages sont en fait simplement des gens qui s'ennuient profondément dans leur existence. Il n'y a rien de bien à regarder à la télé, leur femme ne leur fait plus la conversation depuis longtemps, alors ils se disent : "Tiens, et si je faisais quelque chose de vraiment dingue !" Une façon de rendre sa vie aussi palpitante qu'un thriller. Bon d'accord, ce qui se passe dans la tête d'un criminel est sans doute plus complexe, mais je suis sûre que l'ennui joue un rôle. La preuve, c'est qu'en Chine, où les ouvriers sont contraints de travailler non stop, le taux de criminalité est très bas. Forcément, quand on est occupé dix-huit heures sur vingt-quatre à coudre des semelles, on n'a pas le temps de préméditer un meurtre.
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- Je n'aime pas me dire que tout est écrit d'avance. Toi, si?
- Ça dépend comment c'est écrit. Si c'est écrit dans le style Stephen King ou dans le style Marc Levy.
Tu as laissé échapper un éclat de rire.
- Alors, je prendrais le roman de Stephen King. J'aime bien les défis. Et toi?
Entre un avenir peuplé de haches et de meurtriers psychopathes et un avenir dégoulinant de bons sentiments, le choix pour moi était vite fait. Mais je n'avais pas envie de passer pour une midinette timorée.
- Tant que l'avenir n'est pas écrit comme un roman de Proust, ça me va.
- Oui mais, avec Proust, on aurait l'éternité devant nous.
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L'attirance n'est pas quelque chose de contagieux.
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Si tu te sens trop sombre, il te suffit de trouver une âme plus claire que la tienne. Et tu la trouves rapidement parce que tu es attiré instinctivement par elle et elle par toi.
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