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Le dernier souffle (Mélanie Desfor... tome 1 sur 2
EAN : 9798670797863
569 pages
Auto édité (12/09/2020)
4.61/5   9 notes
Résumé :
Un tremblement de terre et la vie de Chris aura basculé. Jusqu'alors, elle n'avait été qu'une mère de famille sans histoire, mais désormais, elle devra se battre chaque jour pour protéger ses enfants du monde extérieur.

La nature qui se déchaine. Le monde qui s’effondre. La maladie qui s’invite dans les foyers. Ce brouillard et cet hiver qui n’en finissent plus. Et surtout, les « autres », ceux qui ne sont plus vraiment humains.

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
---Inspire - de quoi ça parle eu's t'affaire là ?---

C'est l'histoire de Chris, une femme et mère de famille, asthmatique. Elle vit avec Raphaël dans une petite maison tranquille à Niort (Centre-Ouest de la France). C'est surtout l'histoire de Chris en plein tourment interne et “mondial”. de Chris qui va devoir trouver de la force et avancer, coûte que coûte.
Quand tout commence, elle sort de chez l'docteur avec sa famille. Un chien, une alarme, un tremblement de terre et c'est parti mon kiki. On entre, haletant, dans le monde d'après…

***chut, leur dis pas tout wesh.***

---Un - Des débuts sombres et frustrants et la fin du monde.---

C'est pas négatif. Au contraire. Je trouve le rythme de l'histoire de la première partie vraiment maîtrisé et cohérent, un apéro, une entrée en matière qui fait que nous n'apprécierons que mieux la suite. Chris est une femme malmenée par la vie, déchirée même. L'auteure a su trouver les mots, les expressions, les attitudes pour le montrer. J'ai trouvé ça tellement authentique. A tel point que j'avais envie de rentrer dans le livre et de la ramener de force chez moi, en sécurité.

Chris elle va découvrir le monde d'après et en même temps, elle va s'découvrir une force. Pour elle, mais surtout, pour ses deux enfants qui vont devoir grandir dans un monde détruit.

On découvre la maladie de Chris, ses symptômes, sa façon de calmer les crises qui arrivent, la dépendance au traitement. Et tout ça, dans un monde enfumé. Dingue, vraiment, encore, maîtrisé à fond !

***j'ai trouvé aussi, vraiment bon tout ça.***

Ensuite on passe à l'Après. le monde brut, dur et sauvage. Avec des détails qui frisent l'insolence, Mélanie nous dépeint un monde noir, avec ses aléas, ses règles logiques, dont la science appuie tous les éléments des déchaînements. Dedans, Chris et sa famille vont essayer de s'adapter, d'abord dans le déni, puis enfin, enfin ! l'ouverture des yeux en grand, le choc et malgré tout, l'espoir - avec les camps, les survivants…

Mais… C'est pas aussi facile coco, ya pas que le monde qu'est foutu. Ya aussi les Autres. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Vous l'découvrirez en lisant le livre. (ha ha !) C'est un des éléments tripants du livre. La touche horrifique, fantastique trop badass (bien qu'ils ne le soient pas hein…)



---Deux - des messages durs et des persos à claquer au sol.---

Dans ce livre, ya de quoi s'taper la tête sur le carrelage marbré de la cuisine de Josianne, la voisine. Violence morale, physique, médicale. On rencontre des personnages (enfin un en particulier) qu'on a envie de baffer jusqu'à leur faire décrocher la tête du corps vraiment.

***ha ouais ? sérieusement ? t'as raison !***

On parle ici d'agression physique, mentale. D'emprise aussi (surtout même). J'ai lu dans un autre commentaire quelque chose sur Chris et sa réactivité. Venant d'une personne qui côtoie ce genre de personnes irl justement. J'crois qu'elle a pas capté. Pas capté que, comme Chris, quand on est sous une emprise pareille, suffit pas de se réveiller un beau matin en s'disant : allez, ça suffit, aujourd'hui j'fais des cookies. (ouais, parce que même ça, vous savez plus l'faire sans l'aval de votre “geôlier) Non, ici j'ai justement trouvé que Chris était normale dans son rôle. A mon grand regret ceci dit. J'ai éprouvé beaucoup de peine pour elle. Et j'ai été contente de la voir “revivre”, même si les raisons étaient pas valables, elle étaient compréhensibles. Ses enfants, ses trésors.

D'ailleurs, même là, j'ai trouvé les émotions, les pensées, et l'histoire de la maternité de Chris extrêmement authentiques. Je m'y suis reconnue à bien des égards, c'était poignant, dur et beau à la fois. Chris est une mère courage, avec ses défauts et ses qualités. Ouais parce que Chris c'est pas juste la bonne femme qui va tout péter et tout gérer. Elle fait des erreurs, elle fait des choix, parfois des mauvais. Et j'ai trouvé ça tellement bon, contrairement à tellement de films ou autre qui traitent du sujet, c'est pas l'genre de héros qui sait tout faire, qui réagit à tout ça comme si elle s'était juste levé dans un autre monde. Ya une véritable transition entre les deux mondes, entre la Chris d'avant et celle de l‘Après. C'était artistiquement bien mené.

***Je l'ai toujours dis, mais elle me croit pas...***

Pour revenir au sujet des messages, j'en ai trouvé pas mal. On va limite parler de prévention au final. Parce que tout ce qu'il arrive aux persos, on peut facilement faire le parallèle avec la vie réelle, la nôtre et en tirer les conclusions qu'on veut. La maladie, la maltraitance, la médecine et son mépris, les maladies mentales aussi… Y a tellement à traiter…

---Trois - ce que j'ai aimé---

En dehors de tout ce que je viens de dire, j'ai vraiment aimé l'aspect du monde d'après. Les détails qui n'en finissent plus. Mélanie a vraiment pensé à tout, du moindre petit morceau de bouffe aux conditions météorologiques, des animaux aux routes… de la fréquence radio aux centrales nucléaires

Tout est contrôlé, tout est encore une fois bien maîtrisé.

***ouais, tu radotes ma vieille***

J'ai aimé Chris, les rencontres qu'elle a faites aussi. Malgré le côté dramatique de la chose, j'ai vraiment aimé la cohérence de la maladie qui fait son chemin parce que ça aurait pas pu être autrement dans le nouveau monde. C'est ce qui fait de ce livre un bon livre : pas de chichis, pas de sentimentalisme, Chris est malade, ça va pas changer pour le plaisir du lecteur. C'est horrible, on veut pas, mais c'est Normal au final. La lutte donc, contre et pour vivre dans le nouveau monde, la lutte contre la maladie, celle contre les Autres, celle encore pour sa Voix intérieure.

***quelle voix wesh ?***

Celle-ci même. Chris est sans arrêt alpaguée par quelqu'un dans sa tête, qu'on pense d'abord être sa conscience (j'en dis pas plus.) J'ai vraiment trouvé ce détail formidable. Il donne un ryhtme, comme si on faisait une seconde lecture en même temps, et parfois même, on peut pas s'empêcher de vouloir que Chris suive sa voix. C'est donc une lutte en elle-même en plus du reste. Fou hein ?!

J'ai aimé les amitiés au fil du livre, la méfiance réaliste, la perte de la peur aussi au fil des jours avec les autres survivants.

J'ai adoré les cauchemars de Chris (déso pour elle hein) qui sont effrayants à souhait, en plus du monde déjà bien stressant.

J'arrête là, je risquerais d'en dire trop…
Je rajoute : la fin. Elle a un sacré goût de revenez-y, et j'espère pouvoir la lire un jour, parce que le suspens est à son comble ! c'est brillant !

---Expire - et savoure ce livre. Un véritable page turner !---
Lien : https://www.horror-stories.fr
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Même si ce livre peut avoir un écho particulier en ces temps de pandémie mondiale, il s'en détache rapidement. Il ne faudrait pas le réduire au seul thème qu'est « la fin du monde ».
Il est beaucoup plus psychologique qu'on ne pense.
Un parallèle peut être fait dès le début puisque l'introduction nous présente l'asthme afin qu'on comprenne mieux la protagoniste, Christiane oups Chris, pardon ! Elle en souffre et ce n'est pas pour rien qu'on évoque la suffocation(avant une certaine inspiration). Elle a un mari (détestable, violent tant au niveau psychologique que physique) des enfants (Iris et Eliott) et une vie qu'elle subit. Arrivent les événements catastrophiques, après une visite chez le médecin qui nous plonge dans les relations entre persos, et no spoil c'est écrit dans le résumé. Que va-t-elle faire ? Suivre « la voix » et se battre pour protéger ses enfants ? Rester aux côtés de ce Raphaël… ? D'ailleurs, qui est cette Voix ? Est-elle issue de son imagination ou, réelle ?
Bon, Chris j'ai eu du mal.
J'ai souvent eu envie de la secouer, et je sais pour avoir aidé des femmes qui ont subi le même sort que c'est pas facile, mais là il y avait cette voix beaucoup plus lucide, forte, badass même et… rien ne se passait ! Quelle frustration !
Le rythme au début est assez effréné et en plus on découvre plein d'éléments de l'univers, en revanche il se ralentit vite et si comme moi, vous appréciez le speed ça peut paraître long, surtout la partie 1. La partie 2 apporte un peu plus d'action, de rebondissements, et aussi de marche arrière 😑, de « ah oui encore… » qui peuvent décontenancer certains lecteurs.
Dans la partie 1, on pose les événements catastrophes et on dresse le décor : la maison. Dans la partie 2, l'idée de rejoindre les camps s'impose, « qui sont les autres ? » sera notre interrogation. En plus de savoir ce qu'on fait de Raph, ouais. Les mômes ? Ah… je ne vous dirai rien, faudra lire pour savoir s'ils vont survivre ou pas !
Je n'en dirai pas plus, à l'exception de la fin qui nous laisse entrevoir une suite plus fantastique... (oui ce mot est important).
Pas mal de thèmes abordés, qui peuvent heurter la sensibilité de certain'e's lecteur'trices : violences conjugales, maltraitance animale, déni de grossesse et j'en passe…
C'est une bonne entrée en matière, à confirmer avec la suite.
Voir la suite de ma chronique sur ma page.
Lien : https://www.facebook.com/la...
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On commence à se plonger dans ce monde proche de notre réalité à travers les yeux de Chris, épouse et mère de famille. Extirpée de sa vie banale et sans histoire (ou presque) pour être lâchée dans une catastrophe qui va la mettre à l'épreuve.
Alors Chris est une mère ultra-protectrice qui s'inquiète toujours pour la sécurité de ses enfants, mais qui manque grandement d'assurance. Je l'ai souvent comparée à une lionne quand il s'agit de les protéger. C'est aussi cet amour infini qui la pousse à se battre et à survivre. Sauf qu'elle n'est pas seule. Elle est prisonnière de son mari « l'homme » dont sa vie en dépend. Je n'ai jamais autant détesté un personnage de fiction et je voulais tellement le voir crever !
Bien sûr, ce nouveau monde, cet hiver volcanique, rend leur relation encore plus compliquée et fait ressortir leurs personnalités. Sans parler seulement de l'aspect apocalyptique, il y a aussi une grande notion d'enfermement et d'emprise psychologique. Des expériences et traumatismes douloureux auxquels Chris est confrontée depuis toujours. Si bien qu'elle se repose sur un autre intervenant : « la voix ». Cette voix dans sa tête qui la pousse à se défendre et la guide. Elle m'a fait beaucoup rire avec ses interventions vives et cinglantes, même si je sais que le contexte est plutôt sérieux. On se pose de nombreuses questions sur cette présence mystérieuse qui n'abandonne jamais Chris.
Parfois, il y a aussi quelques instants de légèreté avec les enfants qui rendent leur mère et la situation toujours plus humaine, et ça fait du bien de souffler entre deux drames, ils sont les bienvenus.
Alors qu'ils sont en sureté, à l'abri, avec d'autres survivants, Chris souhaite toujours partir et trouver d'autres refuges. Je n'ai pas bien compris sa logique et ses décisions quelques fois déroutantes, mais c'est aussi ce qui la pousse dans son combat pour sa vie : ses enfants.
J'ai adoré l'ambiance dystopique, l'univers dramatique, les « autres », et l'histoire aussi tordue qu'angoissante. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite :)
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J'ai délaissé un peu l'écriture et les médias sociaux depuis samedi parce que j'étais plongé dans la lecture de ce roman de Mélanie Desforges.

Dans ce roman, on vit une catastrophe planétaire dans les yeux de Chris. En fait, imaginez que YellowStone explose finalement et vous aller vous retrouver dans l'ambiance du roman.

La vie sur Terre vire à l'apocalypse à cause d'explosions simultanées de volcan rendant la France (et sûrement le reste du monde hin, on suppose) dans un hiver volcanique.

Pour les amateurs de Walking Dead, vous aimerez la lecture : à travers ces 468 pages, on dirait vraiment suivre plein d'épisode de la série dans le sens qu'il arrive tellement de truc à Chris et ses enfants qu'on se demande toujours quelle sera la prochaine "badluck".

Et il y a "les autres" presque plus inquiétant que les zombies de Walking Dead.

Ceci dit, j'ai un gros bémol à faire à l'auteur : ça manque de romance! lolll
Non sans blague, évidemment, ce n'est pas une romance, mais ça reste quand même que j'ai vraiment été avalée par ma lecture.

On aime Chris. On veut l'aider, la pousser, être "sa voix" pour l'aider à réussir à s'en sortir. On lui veut du bien à cette femme et c'est le point fort du roman. On s'attache à Chris qui ferait n'importe quoi pour permettre à ses enfants de garder l'espoir d'une vie meilleure après l'apocalypse.

Évidemment, je vous recommande chaudement la lecture. En plus y'a un tome 2!!!!
Bonne lecture!
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J'ai eu difficile de commencer l'histoire qui me renvoyait directement dans mon passé personnel. Donc c'est une qualité, l'auteure décrit tellement bien son personnage masculin et la situation que mes poils se hérissaient sur ma peau.
Rapidement, j'ai fini par oublier Raphaël pour me concentrer sur Chris, un fameux petit bout de femme qui traverse les épreuves sans jamais baisser les bras et qui se relève toujours plus forte.

Presque 600pages que je n'ai pas vu, on se laisse happer par l'histoire, on tourne les pages pour savoir si Chris va s'en sortir, va sauver ses enfants, va trouver des solutions.

Des personnages attachants qu'on a très difficile de laisser même si je sais que je vais les retrouver dans le volume 2.

La survie très bien décrite également même si je me suis demandé longtemps pourquoi les chats n'ont pas survécu plus en nombres au séisme.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ils eurent tout juste le temps de se retourner vers leurs enfants désormais éveillés, avant qu'un tremblement ne se fasse sentir. La voiture tremblait et le paysage alentour leur indiqua que toute la ville ressentait la même chose qu'eux. Un bourdonnement sourd accompagnait l'alarme et couvrait les cris. Tout vibrait dans la rue, des tables se renversèrent, des pots de fleurs chutèrent de leur balcon. La route se fissura légèrement par endroit. Les bâtiments tenaient bon, mais tout ce qui n'était pas fait de dur souffrait des secousses.
Un poteau électrique s'effondra sous la presse et chuta à quelques centimètres du capot de leur voiture. [...]
Le tremblement de terre ne dura pas plus de quelques secondes et pourtant cela lui paraissait interminable.
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