Une femme examine sa vie avec minutie, tout comme une araignée tisse sa toile, jour après jour. Ce lent cheminement à travers le récit du quotidien lui est nécessaire pour se réconcilier avec elle-même, avec son compagnon, avec ses enfants, avec sa mort. Les mots du destin cohabitent avec les mots des la vie de tous les jours, dessinent tranquillement une mosaïque de l’intime dans ses replis souvent inavoués.
Il me caresse les pieds, et je comprends soudain les passages de livres que je ne comprenais pas. Personne ne m’avait caressé les pieds auparavant. Pas comme ça en tout cas.