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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans un banlieue très ordinaire, une jeune fille aux traits un peu grossiers, au caractère bourru, semble tout le temps seule, dans la cour de l'école, chez elle où sa mère finit ses journée très tard, elle erre dans le supermarché après l'école, une vie pauvre, un peu triste et monotone. Son gabarit lui évite les brimades, mais seul Raja son voisin lui accorde un peu de sympathie. Elle subit quelques moments durs lorsqu'elle se retrouve accusée à tort d'un drame survenu à l'école, le récit n'appuie pas sur l'injustice, pas de surenchère, mais il suffit d'un dérapage, un instituteur qui prend parti des accusateurs, pour déclencher le drame. le discours final est très positif, ce n'est pas une grande tragédie romanesque, c'est juste un drame ordinaire, sans lyrisme, qui se conclut sur un message positif. le dessin se met au niveau du récit, sans emphase, mais avec une justesse dans les différentes atmosphères, les scène de banlieues la nuit, dans le supermarché, le long de la quatre-voies. C'est avant tout un récit sur l'ostracisation, sur les comportements, les préjugés, une histoire pudique et touchante.
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Une BD jeunesse où nous suivons Nejma, une jeune écolière un peu en retrait.
Elle vit dans une cité, sans père, et une mère absente, travaillant de nuit.
Avec un physique imposant, elle se replie sur elle-même, n'hésitant pas à faire régner la peur autour d'elle.
Un manque terrible de confiance en soi, elle aura besoin de rencontrer les bonnes personnes qui la remettront d'aplomb.

Une belle histoire avec une belle morale.
Ma fille de dix ans a bien apprécié, même si certains passages sont dures.
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Illus très chouette qui traduisent bien l'ambiance peu chaleureuse des lieux. Tranche de vie de banlieue. Thèmes importants abordés sans trop d'emphase ni moralisme. Personnages "multi-culturels" intéressants et dessinés sans caricature. le seul bémol : j'ai pas compris la toute fin.
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Les éditions Rue de Sèvre adaptent fréquemment des romans de l'école des loisirs (après tout, ce sont des maisons soeurs), certaines avec plus de succès que d'autres. Ici, on est dans le premier cas, Olivier Balez signant une adaptation très sensible du récit de Marie Desplechin. C'est sûr que c'est plus court que le roman, les personnages apparaissent plus vite, les émotions sont plus brutes puisqu'on n'a pas le temps de les laisser éclore en douceur, mais ça reste une histoire très puissante qui fait réfléchir, notamment à nos aprioris sur celleux qui nous entourent, plus particulièrement les plus isolé.e.s qui se construisent une carapace pour survivre.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Babyface est l'adaptation graphique du roman éponyme de Marie Desplechin. « Baby face » c'est le nom que l'on donne aux gentils lors des matchs de catch, un sport qui passionne bon nombre d'élèves de l'école de Nejma.

Nejma, c'est la souffre douleur de l'école et de la classe, prise en grippe par les pions, celle que personne n'aime, que tout le monde évite. On la dénigre, on lui rabâche sans cesse qu'elle est nulle, méchante, grosse…

Nejma est toujours seule à la maison car sa mère qui l'élève seule, travaille dur le soir. Son voisin Freddy, qu'elle rançonne pour son goûter, l'apprécie et veille sur elle, c'est son seul ami. Il voudrait l'aider davantage, ses parents aussi, mais elle refuse toute aide.

Un jour à l'école, Jonathan est retrouvé inconscient, Nejma donne l'alerte et bien entendu devient la coupable idéale pour les surveillants, enseignants et la direction de l'école mais il n'en est rien bien entendu.

Heureusement, Nejma rencontre Isidore, le nouveau gardien du supermarché qui la prend sous son aile et qui lui révêle qu'elle n'est pas grosse, elle est puissante. Cette petite phrase va aider Nejma à changer sa perception d'elle-même, à prendre confiance.

Un album intelligent qui parle de harcèlement scolaire, de la différence, d'intégration, de perception des autres, d'injustice, d'amitié mais aussi du sport et de ses vertus.

J'ai trouvé le graphisme très chouette, il y a une belle utilisation des couleurs, des graphs pour mettre en avant la violence et l'agressivité sans la montrer réellement.

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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La bande dessinée s'ouvre sur une confrontation, celle d'un homme frôlant le danger en traversant une voie rapide, deux enfants dont les visages reflètent une certaine innocence face à ce spectacle. Freddy et Nejma sont amis. Pourtant Nejma lui prend son goûter. Mais cela semble être un jeu, un rôle. Celui-ci va enfermer le personnage de Nejma qui sera vite accablé par ce qu'elle engendre comme préjugés. En parallèle de l'histoire, l'auteur prend le temps de capter les décors, l'atmosphère dans laquelle évoluent les personnages. L'école d'abord. Ce monde où les enfants baissent beaucoup la tête, où les adultes campent parfois les shérifs sans jamais toujours assumés leurs paroles et leurs actes. Et il y a l'immeuble où Freddy et Nejma sont voisins. Olivier Balez n'appuie jamais sur le réalisme pour décrire les situations du quotidien. Les couleurs n'ont pas besoin d'illustrer le propos très clair de la bd, d'ajouter en sinistre. Elles apportent un dynamisme à l'histoire, lui donnant une tonalité d'enquête, de recherche. Les dessins vifs sont peuplés de quelques détails, bien choisis pour comprendre les situations personnelles.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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