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Olivier Balez (Autre)
EAN : 9782810200290
120 pages
Rue de Sèvres (16/02/2022)
3.76/5   57 notes
Résumé :
A l'école, personne n'aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu'il ne faut pas pousser à bout une personne qui n'a rien à perdre. Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c'est Nejma qu'on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Mais Nejma n'est pas aussi seu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Dans un banlieue très ordinaire, une jeune fille aux traits un peu grossiers, au caractère bourru, semble tout le temps seule, dans la cour de l'école, chez elle où sa mère finit ses journée très tard, elle erre dans le supermarché après l'école, une vie pauvre, un peu triste et monotone. Son gabarit lui évite les brimades, mais seul Raja son voisin lui accorde un peu de sympathie. Elle subit quelques moments durs lorsqu'elle se retrouve accusée à tort d'un drame survenu à l'école, le récit n'appuie pas sur l'injustice, pas de surenchère, mais il suffit d'un dérapage, un instituteur qui prend parti des accusateurs, pour déclencher le drame. le discours final est très positif, ce n'est pas une grande tragédie romanesque, c'est juste un drame ordinaire, sans lyrisme, qui se conclut sur un message positif. le dessin se met au niveau du récit, sans emphase, mais avec une justesse dans les différentes atmosphères, les scène de banlieues la nuit, dans le supermarché, le long de la quatre-voies. C'est avant tout un récit sur l'ostracisation, sur les comportements, les préjugés, une histoire pudique et touchante.
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Nejma, une enfant décalée, à l'apparence garçon manqué… qui ne sourit pas, vie dans la cité, rejetée et à pour ami Freddy qui habite le même immeuble. Voilà le décor est planté.
A l'école c'est compliqué, dehors il ne se passe rien et le soir sa mère travaille de nuit.
Elle rencontre au supermarché un adulte sympa Isidore le vigile, qui lui démontre que la vie à d'autre valeur, le courage,la bravoure et la ténacité.
Sur un fond de catch qui reste un support à l'histoire, ce roman jeunesse est très bien construit. Exclusion et intolérance pour enfin connaître l'innocence.
Le dessin graphique d'Olivier Balez est sans chichis, comme les couleurs très contrastées qui donnent à ce roman de la puissance. Un clin d'oeil à son chien, un petit format et un excellent moment de lecture.
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J'avais gagné cette BD après un zoom très intéressant en février dernier avec la maison d'édition au sujet des nouveautés. Olivier Balez avait parlé longuement de l'élaboration de cet album, de la manière d'installer le décor, et même des choix de couleur pour la couverture et c'était très chouette ! Et il s'avère, après réception, et lecture, que j'ai été extrêmement touchée par cette adaptation du roman éponyme de Marie Desplechin… A l'école, personne ne semble aimer Nejma, mis à part son meilleur ami Freddy, son voisin d'immeuble. Il faut dire qu'elle se cache derrière ses vêtements, une stature imposante et un caractère bien trempé. Bref, Nejma, il ne faut pas l'embêter. Quand Isidore, qui travaille au supermarché, lui dit un jour qu'elle est « puissante », c'est comme si il avait trouvé la clé qui explique tout. Nejma prend ce mot pour un cadeau. Mais malheureusement, quelques jours plus tard, un camarade d'école se fait bousculer par deux amis, certainement influencés par l'école de catch qui vient de se monter, et Nejma, qui se trouvait là, au mauvais endroit au mauvais moment, est désignée naturellement comme la coupable idéale. Elle pense être seule, avec cette mère absente qui travaille tard, et son impuissance à se défendre, mais la jeune fille peut en réalité compter sur ses deux amis… Vous l'aurez compris, Baby face, qui en catch désigne celui qui joue le bon dans un duel, traite de différence et d'exclusion. Derrière l'apparence et l'attitude de Nejma, se cachent une grande sensibilité et pas mal de solitude. Isidore et Freddy ont su déceler en elle tout cela. le graphisme est superbe. J'ai aimé particulièrement la manière dont Olivier Balez a croqué la banlieue à la tombée de la nuit et retranscris les pensées de Nejma.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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C'est l'adaptation du roman jeunesse "Babyfaces" de Marie Desplechin que nous propose Olivier Balez.

"Baby face" c'est le nom que l'on donne au gentil lors des matchs de catch, un sport qui tente beaucoup de jeunes de l'école de Nejma.

Nejma, c'est la souffre douleur en classe, celle que personne n'aime, que tout le monde évite. On lui dit qu'elle est nulle, mal habillée, grosse... Jusqu'au jour où Nejma rencontre Isidore, le nouveau gardien du supermarché qui l'apprivoise et lui dit "Tu n'es pas grosse. Tu es puissante".

Cette petite phrase va aider Nejma à changer sa perception d'elle-même, à prendre confiance.

Nejma est toujours seule à la maison car sa mère qui l'élève seule, travaille dur le soir. Son voisin Freddy, qu'elle rançonne pour son goûter, l'apprécie et veille sur elle, c'est son seul ami.

Un jour à l'école, Jonathan est retrouvé inconscient, Nejma donne l'alerte et bien entendu devient la coupable idéale pour les surveillants, enseignants et la direction de l'école mais il n'en est rien bien entendu.

Un album qui parle de différences, d'intégration, de perception des autres, d'injustice mais aussi de sport et de ce que celui-ci peut apporter.

C'est la vie, c'est difficile mais il y a aussi l'amitié, la bienveillance qui sauvent.

Un graphisme très agréable. J'ai aimé les couleurs et l'utilisation de celles-ci pour mettre en avant la violence et l'agressivité sans la montrer réellement.

Un album jeunesse qui permet de changer le regard et la perception de l'autre et démontre également les vertus du sport.

Album à mettre entre toutes les mains.

Ma note : 9/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Adaptation du roman du même nom de Marie Desplechin, Babyfaces nous plonge dans le quotidien difficile de Nejma, une jeune fille confrontée à la brutalité, aux a priori et aux regards souvent emplis de clichés, des autres. Accusée à tord d'avoir plongé dans le coma un de ses camarades, elle va devoir porter un nouveau poids sur ses épaules mais cette fois elle ne sera pas aussi seule qu'elle ne le croit…

Babyfaces dégage de prime abord une atmosphère pesante et sans joie de vivre qui symbolise bien les émotions que ressent Nejma au quotidien et encore plus après l'injustice dont elle va devenir la victime. le trait tout comme les couleurs utilisées par Olivier Balez sont, au demeurant parfaits pour illustrer cette histoire.

Le récit est dur et l'action que se déroule dans une cité au bord d'une route nationale, dans un décor envahi par les graffitis et le béton, loin d'être propice au bonheur. C'est à travers le point de vue de Freddy, quasiment le seul ami de Nejma que l'on va découvrir Nejma. C'est une jeune fille touchante qui s'est forgée au fil du temps une solide carapace. Mais grâce aux quelques rencontres que Nejma va faire, on va peu à peu voir la jeune fille évoluer.

Babyfaces, rude et sombre au départ, s'humanise et s'illumine peu à peu , à mesure que Nejma trouve une oreille attentive auprès de ceux qui la défendent et rejettent les a priori. J'aurais néanmoins aimé que l'histoire soit un peu plus dense. La conclusion, elle, est pleine d‘optimisme.
Lien : https://www.lirado.fr/babyfa..
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critiques presse (6)
BoDoi
14 septembre 2022
Il compose à la fois un tendre portrait d’une enfance pas facile, et une histoire positive mais pas mielleuse à destination des jeunes lecteurs, soutenue par un dessin chaleureux.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LigneClaire
13 septembre 2022
On s’attache à Nejma, le dessin et le format choisi par Balez porte tout l’espoir que contient cette histoire, on y croit. Un bel album tout public.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Ricochet
05 mai 2022
Parce que le suspense est prenant et parce que la mise en page est très graphique, la bande dessinée se dévore d’une traite et incite les jeunes lecteurs à s’interroger. Encore une fois, les éditions Rue de Sèvres proposent une adaptation très réussie d’un célèbre roman.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Auracan
04 mai 2022
Adaptant l’excellent roman Babyfaces écrit par Marie Desplechin aux éditions de L’école des loisirs, l’auteur Olivier Balez met en scénario et en images de fort belle manière un récit qui relate bien le quotidien de jeunes ados. Ils ne sont pas toujours tendres entre eux, rejetant celles ou ceux qui ne sont pas comme eux, mais heureusement le sujet se révèle plein d’espoir avec des moments forts d’amitié et de compréhension de l’autre.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
04 mai 2022
Une jolie histoire au sujet sociétal qui dépeint le quotidien finalement ordinaire de nombreux pré-ados. La trajectoire positive de ce one-shot se révèle rafraîchissante, une leçon d'espoir.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
29 avril 2022
Babyface est une adaptation très intéressante, qu’on peut tout à fait lire sans connaitre le roman ! Le fait que les personnages soient des ados facilitera l'identification à cette situation de harcèlement, malheureusement trop courante au collège et au lycée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tu n'es pas grosse, tu es puissante.
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"Le journal d'Aurore", Marie Desplechin, Agnès Maupré, éditions Rue de Sèvres
Conseil lecture d'un livre jeunesse par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (Département de Seine-Maritime)
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