Toujours fâchée Aurore, en effet, contre tout et tout le monde. Aussi bougonne, maussade et pénible qu'on l'avait laissée en refermant le premier opus. Les parents jettent l'éponge et l'envoient voir ailleurs si l'herbe est plus
verte.
Même régal qu'à la lecture du premier volet de la trilogie : Aurore a beau être perpétuellement de mauvais poil, on l'adore, et on deviendrait même presque bienveillant face aux comportements identiques de sa propre progéniture. L'auteur trouve le ton juste pour nous rendre le personnage aussi insupportable qu'attachant. Ceci notamment grâce à une bonne dose d'humour, car la peste est vive, rigolote et a un solide sens de la repartie.
Une série à découvrir dès 11-12 ans. Car même si Aurore a quinze ans et en fait voir de toutes les couleurs à son entourage, elle est quand même bien mignonne et sage pour cet âge - ni sex, ni drug, ni rock'n roll.