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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le thème de cette BD est le fameux naufrage de la frégate française et royaliste La Méduse au large du Sénégal en juillet 1816 du fait de l'incompétence notoire d'un commandant de bord qui s'est révélé également assez lâche.

Le célèbre peintre Théodore Géricault en a fait un immense tableau qui est exposé aujourd'hui au Louvre. Cela fait partie des toiles les plus emblématiques de ce musée.

Pour autant, derrière la toile, il y a toute une histoire tragique de naufragés et cela n'est pas bien beau puisque les survivants ont eu recours au cannibalisme pour pouvoir survivre. Les scènes d'horreur ne nous seront d'ailleurs pas épargnés afin qu'on puisse mesurer l'ampleur de ce désastre qui a terni les premières années du règne du gros et certes un peu gras bourbon Louis XVIII qui a été mis en place par les anglais suite à l'exil de l'empereur Napoléon.

Je n'ai pas trop aimé les allers retour en juillet 1816 et novembre 1817, bref entre le moment du naufrage et l'après. Il y a également une sombre histoire d'inceste familiaux concernant ce jeune peintre idéaliste. Bref, ce n'est pas bien engageant mais bon. On sait que Géricault n'a pas bien vécu longtemps.
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On connait tous le fameux tableau le radeau de la Méduse de Géricault. Mais connait-on vraiment l'histoire qui se cache derrière ? C'est ce que nous raconte cette bande dessinée.

Nous suivons deux "fils temporels" : d'un côté l'histoire de la Méduse en 1816, qui nous montre l'Histoire de ce bateau et comment on en est arrivé à la catastrophe et de l'autre le moment où Géricault fait ses recherches pour son tableau en 1819. L'Histoire de la Méduse est, à l'époque, relativement méconnue. Je veux dire, L Histoire vraie, ce qu'il s'est réellement passé sur ce bateau puis, plus tard, sur le radeau. Nous y voyons l'imbécilité du commandant du navire qui, tellement imbu de sa personne, ne sait absolument pas ce qu'il fait. Son incompétence est flagrante et ne peut que nous révolter. Contre l'avis de ses hommes, cet officier de la Marine décide suivre sa propre route, en dépit du bon sens, ce qui mènera à la perte du navire. Et puis, avec le naufrage et la nécessité de quitter le bateau, vient l'horreur. L'horreur vécue par ces hommes, seuls sur un radeau en pleine mer, sans nourriture, sans eau, et sans aucun moyen de diriger leur embarcation. Les voilà devenus les jouets du destin. Ceux qui survivront à cette tragédie ne seront plus jamais les mêmes.

C'est assez impressionnant, comme histoire, et ça fait froid dans le dos. Voir le tableau est une chose, savoir que cette histoire a réellement existé en est une autre. Les auteurs de la bande dessinée ont réussi le pari de nous en apprendre davantage sur cette catastrophe maritime. Cependant, je dois avouer que je reste sur ma réserve. Si j'ai apprécié le fil de 1816, j'ai en revanche eu plus de mal pour celui de 1819. Autant je trouvais intéressant de connaître les démarches et les interrogations de Géricault qui veut absolument peindre la réalité, autant je n'ai pas réussi à apprécier le récit de sa vie à lui, de ce qu'il lui arrivait en parallèle, ses problèmes de coeur, ses amis... Cette partie de la bande dessinée m'a moins plu.

Concernant les dessins, ce n'est pas un style que j'aime particulièrement. Un peu trop "flou" à mon goût. J'avais du mal à distinguer les personnages les un des autres, surtout en 1819. J'avais l'impression que tous les hommes se ressemblaient. En revanche, j'ai apprécié le jeu des couleurs (plus lumineuses en 1816, plus ternes en 1819).

Cette une bande dessinée que j'ai eu envie de lire après avoir vu l'avis d'Audrey du Souffle des mots Je ne regrette pas ma lecture, mais je ne pense pas qu'elle me laisse un souvenir impérissable.
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Tout le monde connaît la toile de Géricault mais cette BD adulte nous en apprend beaucoup sur l'échouage de la Méduse, sur la responsabilité du capitaine incompétent, sur l'injuste traitement inégalitaire lors de l'évacuation du navire et sur les épreuves effroyables pour tous ceux du radeau.

Le livre faisant le va-et-vient entre le drame de la Méduse d'un côté et de l'autre sur la vie tourmentée de Géricault, on en apprend aussi beaucoup sur le peintre, épris de vérité, prenant la peine d'aller voir les survivants, allant aussi à l'hôpital ou à la morgue pour observer les détails des corps abîmés par la maladie, la souffrance et même la mort.

La partie historique est très fouillée, avec même un peu trop de détails à mon avis. Elle est aussi très manichéenne, avec des méchants 100% méchants, caricaturaux d'un bout à l'autre… C'est probablement mérité mais juste un peu lourd. J'aurais bien aimé avoir une belle illustration du tableau quelque part dans le livre, par exemple au moment du succès enfin rencontré par l'artiste, après toutes les pressions et rejets qu'il a subis.

Livre intéressant mais pas gai. Vous vous en doutiez, je pense.
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