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4,13

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous sommes à Rome, en 1870. L'Italie n'est pas encore une nation unifiée, mais elle pressent que la révolution est sur le point d'aboutir. Dans la ville éternelle, nous suivons trois orphelins : Pietro, la grandeur sous la misère, Nella, la duchesse débrouillarde, et Marta, la saltimbanque en quête de ses racines. Tous recherchent ou fuient quelque chose dans une ville où l'armée du pape ne veut pas d'eux. Tous les trois vivent une aventure passionnante, au cours de laquelle leur passé revient pour régler ses comptes. Ils sont secondés de personnages toujours plaisants et émouvants ou abjects, que ce soit Mamma Lucia ou Melo d'une part, ou l'Albanese. Évidemment, comme toujours dans les romans de Luca di Fulvio, il y a des truands, de la violence, de la cruauté, et malgré tout, de l'amour.

Lorsqu'on ouvre un roman de Luca di Fulvio, on est aspiré par l'histoire dès les premières lignes, et il est difficile de quitter le livre, même pour quelques heures. Ces romans, et Mamma Roma ne fait pas exception, se lisent comme on boit un grand verre d'eau fraîche lorsque l'on est assoiffé en plein été : d'une traite, avec toute l'avidité de ceux qui savent ce qu'ils vont y trouver, qui savent déjà qu'à la fin, ils en voudront encore.

Si j'ai lu tous les romans de l'auteur, celui-ci a une saveur particulière pour moi. Je l'ai fini cet été, à Rome, où je me suis mise en quête de quelques unes des rues mentionnées dans le roman. de quoi me plonger encore davantage dans l'histoire palpitante des personnages de l'auteur, auxquels, toujours, je m'attache.

Cette chronique, je l'écris aussi en hommage à cet écrivain talentueux qui nous a quittés le 31 mai 2023, et qui aura marqué mon coeur de lectrice de manière irréversible, et à jamais.
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�uleux

🇮Quatrième livre que je lis de cet auteur ... et troisième coup de coeur.

🇮Même si ces livres ont tendance à avoir le même rythme, le même déroulé, même s'il y a quelques facilités... je m'en contrefiche (royalement). Comme quoi...

�r ce livre ne repose pas dessus ... il repose sur les sentiments, les ressentis de ces personnages. Et ces derniers sont tellement (mais tellement tellement) humanisés qu'ils en deviennent réels et nous, on est avec eux, à leurs côtés.

🇮La je me suis teletransportée dans les rues de Rome en 1870, sur ces champs de bataille, dans ce cirque [...]. Je vivais avec et aux côtés d'eux, j'angoissais, aimais, détestais, espérais autant qu'eux, peut-être même plus.

🇮Impossible de parler de ce livre sans présenter ces êtres écorchés vifs qui se sont trouvés, apprivoisés et... plus si affinité.
Déjà, Mamma Lucia, cette Tati Daniel au coeur aussi gros comme ça... mais quelle bout de petite vieille.
Mon chouchou pour son tempérament ronchon, qui bougonne tout le temps: Melo.
Nella qui s'est construite une carapace et béton armé mais qui arrive la fissurer pour faire place à... une comtesse.
Pietro qui a son tempérament, mais qui se cache pour ne pas souffrir encore.
Marta, cette adolescente en plein crise identitaire qui soulève des montagnes grâce à sa volonté. Mais il y a aussi tous les autres. Même les méchants arrivent à nous émouvoir

🇮On pourrait aussi parler de tous ces messages véhiculés qui résonnent d'une autre manière de nos jours... même si ce livre se déroule en 1870 ... il est plus que jamais d'actualité 😓.

𧙎n conclusion, un livre fabuleux aussi beau que triste, mais triste grâce à sa beauté. Un livre qui nous chamboule, qui nous fait pleurer mais pas de tristesse. Des personnages hauts en couleur qui nous touchent en plein coeur. Il y a tellement d'espoir dans ces pages, tellement d'amour, tellement de justice, tellement de liberté, tellement de passions, tellement de rêves, que nous ne lisons pas un livre: nous vivons les aventures de toute notre âme.
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Luca di Fulvio, mon chouchou…. C'est avec délectation que je me suis plongée dans son dernier roman et avec tristesse que j'ai refermé la dernière page…. Il sait nous plonger à chaque fois dans des univers différents, ici dans le début de l'histoire de l'Italie, avec des personnages hauts en couleurs auxquels on s'attache et qu'on a pas envie de quitter…. Plongez y les yeux fermés, quand vous les rouvrirez, vous aurez des étoiles pleins les yeux!
Même si je dois avouer que ce n'est pas mon préféré, le gang des rêves arrive en tête mais je pense que c'est parce que c'est le premier que j'ai lu.
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La plume de Luca di Fulvio reste magique, de roman en roman. Il nous emmène loin, dans le temps et l'espace, à la conquête d'un idéal: l'Italie.

Avec des personnages toujours aussi forts et attachants, l'auteur nous dévoile Rome, entre ombre et lumière. Rome la magnifique et Rome la cruelle.

Un roman puissant, un roman magique, un immense coup de coeur.
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Je l'attendais depuis plusieurs mois car, et je sais ne pas être la seule, je suis fan inconditionnelle des écrits de Luca di Fulvio.

Chacun de ses livres propose de grandes aventures, des personnages attachants, des décors dépaysant.

Avec "Mamma Roma", je n'ai pas été déçu.

Ce cinquième opus offre un roman historique mettant en scène la magnifique ville éternelle de Rome.

Le récit se déroule sur une période charnière dans l'unification de l'Italie entre mars et septembre 1870 à l'aube de la naissance de l'actuelle Italie.

Et on en apprend des choses à travers ces 680 pages !!! Passionnée d'histoire, j'ai été gâtée.

Luca di Fulvio a trouvé les mots pour me faire vibrer à travers les aventures de ses protagonistes.

Ils sont humains, attachants et éprouvent des sentiments opposés tout comme cela peut nous arriver.

La construction de ce livre est d'une grande intensité et porte l'émotion à son comble, au fil des pages je me suis retrouvé face à des sentiments forts comme la vengeance, la trahison, et aussi moult aventures, sans omettre une pointe de romance.

J'ai parcouru les rues et ruelles romaines en évitant le sang versé des patriotes, en suivant de prés les batailles intérieures, le tout sur le terrain de Pietro, Marta et d'un grand nombre de personnages haut en couleur.

J'ai croisé des propriétaires terriens, des artistes de cirques, des ministres, des nobles, des hommes qui n'ont plus rien d'hommes à l'allure de bête, des hommes bons, des hommes qui cachent leurs failles derrière leur médaille ou un autre déguisement.

J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre l'auteur dans sa ville natale.

Merci Monsieur, la visite était pointue.

"Mamma Roma" est un roman bien ficelé comme je les aime.

On ne peut qu'apprécier le talent de conteur de l'auteur toujours prompt à imaginer des histoires qui retournent le coeur et s'avèrent inoubliables.

J'espère avoir su vous convaincre, embarquez, l'aventure vous attend
Lien : https://catbouquinade.wixsit..
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Ah Rome... Ses Romains...
Même si, je l'avoue ce roman m'a moins enthousiasmé que le gang des rêves ou Les enfants de Venise, j'ai retrouvé la fougue des italiens avec délices.
Nous suivons donc des héros qui ont libéré Rome en 1870 du carcan des français et de la papauté pour que cette belle ville devienne italienne.
J'ai beaucoup appris de cet épisode historique.
Très intéressant.
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Un titre cinématographique n'est-ce-pas ? le livre l'est tout autant.

Cette histoire commence en mars 1970, l'Italie est un royaume et Rome appartient au Pape. C'est sur un fond de réunification que va se poser l'intrigue.

Jeunes républicains fougueux secondés par les Loups, vétérans qui n'ont rien perdu de leurs idéaux, vont affronter le joug papal afin de rendre Rome à l'Italie.
Un fil romanesque qui va rejoindre l'Histoire et tenir dans la rencontre de trois destins, trois amochés de la vie qui vont se choisir. Pour le meilleur et pour le pire.
Nella, la comtesse désargentée, Pietro, jeune rebelle idéaliste et Marta enfant de la balle dont le cirque sera la pierre angulaire du roman. Avec eux, nous traversons le faste et les bas-fonds de la ville éternelle.

On y rencontre entre autres, un prince gouailleur, une crapule répugnante, un franciscain du diable, un peu d'ombre et de lumière, de la soie et de la boue, et bien sûr la terra cota propre aux rues de la ville, cette couleur ocre si spéciale et si caractéristiques à l'Italie.

C'est ma première rencontre livresque avec Luca di Fulvio, on me l'a tant recommandé par ici ! Rome en a été le prétexte et j'ai adoré. Il coule dans son encre l'érudition, il y souffle un vent d'aventure et l'amour rode bien entendu.
Conter est un art que l'auteur maitrise.

J'ai promené ce livre le long d'une rue dont il est souvent question dans le bouquin la via dei Coronari où jadis les marchands de cuir se la disputaient aux marchands de rosaires, aujourd'hui il y reste des antiquaires, des brocanteurs et des fast Foods nichés au creux d'antiques palazzos, l'ancienne via Recta qui menait tout droit au Vatican ( ou presque). le livre a dormi Casa Bonaventura et a fait halte via del Panico mais c'est au Pincio qu'il a été pris en photo, entre deux starlettes russes et c'est de retour à la maison que je l'ai dévoré !
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En cette année 1870, si le royaume d'Italie a déjà étendu son emprise, Rome fait toujours partie des états pontificaux et semble plutôt imprenable.

Pour nous raconter son basculement, Luca di Fulvio choisit de nous faire suivre le destin de plusieurs personnages, qui vont permettre de donner plusieurs points de vue à ces événements historiques.

Se croisent alors une comtesse, les artistes d'un cirque, un orphelin passionné de photographie, des voyous des rues, un prince et son fils, une vieille aveugle… tous aussi attachants et touchants les uns que les autres.

Ils n'auront pas beaucoup de répit au fil du roman, ils nous feront trembler, espérer, vibrer, et même verser une petite larme au fil de leurs aventures. J'ai été totalement conquise par ce roman, tant pour la grande histoire que pour les multiples petites, les valeurs portées par les personnages, et cette ville de Rome si bien dépeinte, dans toute sa diversité, je n'ai vraiment qu'une chose à dire : lisez-le sans hésiter!
Lien : https://toursetculture.com/2..
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Encore une fois, j'ai été totalement conquise par Luca di Fulvio. Cet homme est un des meilleurs conteurs que j'aie jamais lus. Dans la veine de Victor Hugo, Charles Dickens ou Mark Twain pour la dimension sociale, l'histoire des petites gens -et notamment celle des enfants- dans la grande Histoire. de celle des Dumas, Stevenson ou Jules Verne pour le côté aventure en plus.

Certains pourraient reprocher à ses romans leur côté manichéen. A la fin, les méchants sont punis et les gentils gagnent. Eh bien moi, j'aime ça. Car on n'est pas dans la vraie vie, on est dans un roman, justement. Et ça fait tellement de bien quand tout est bien qui finit bien...

Et puis ce n'est pas aussi simple. Les personnages ont tous leur part d'ombre et de lumière, ont tous une psychologie très fouillée et crédible, ce qui les rend quasiment tous très attachants (mention spéciale à l'Albanese dans ce "Mamma Roma") Après, il y a aussi de vraies crevures qu'on adore détester !!!

Et puis finalement, peu importe la destination, car avec Luca di Fulvio, c'est le voyage qui compte, et les rencontres qu'il occasionne. A chaque roman, je vis le même dilemme : envie de dévorer le livre pour connaître la fin, et envie de faire traîner ma lecture tellement c'est un déchirement de quitter ses personnages auxquels je m'attache profondément.

Ca a encore été le cas avec "Mamma Roma", qui possède un personnage supplémentaire : la ville de Rome elle-même, qui pulse, qui vibre, qui bruisse, qui sent, qui pue...
qui VIT. Et dans laquelle nos héros, eux, se débattent, mais surtout rêvent, ce qui leur permet aussi de vivre.

Et bien, moi je dis merci à Luca de nous permettre d'en faire autant.
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Que dire de ce roman d'un de mes auteurs préférés : GRANDIOSE.
On lit un roman de Luca di Fulvio, on part découvrir un autre monde, une histoire, des personnages tous aussi attachants les uns que les autres.
C'est une très belle fresque historique qui nous raconte l'Italie qui se réunifier.
Vraiment de la très belle littérature écrite avec beaucoup d'amour.
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