Après
La couleur de la peau, voici donc
le deuxième voeu.
Et un auteur de polar à ranger définitivement aux côtés des meilleurs :
Indridason,
Nesbo, Mankell, ...
Avec en prime, ce petit côté chilien qui nous éloigne agréablement de la mode nordique.
Ce deuxième épisode possède le charme inégalé des bonnes séries : on connait mieux désormais le détective Heredia, orphelin, son chat
Simenon, bavard, leur ami Anselmo, bienveillant, ... nous voici en excellente compagnie, presqu'en famille.
On apprécie la lenteur nonchalante des enquêtes
De Heredia qui se lève rarement avant midi et se couche encore plus rarement avant minuit. Ses nombreuses picoles mémorables et ses plus rares conquêtes féminines.
Le deuxième voeu dont il est question ici c'est celui de retrouver un père.
Car Heredia va mener une double enquête : d'un côté, un client qui veut retrouver un père qui semble fuir mystérieusement de maison de retraite en maison de repos. de l'autre, Heredia qui découvre des vieilles photos qui le mettent sur la piste de son propre père.
Comme tout bon auteur de polar un peu désabusé,
Ramòn Dìaz Eterovic a entrepris d'explorer les zones d'ombre de la société contemporaine : après le racisme chilien mis en scène dans
La couleur de la peau, la double enquête du Deuxième voeu va nous mener sur les traces de ceux qui exploitent la misère du troisième âge, allant jusqu'à rançonner les petits vieux pour faire main basse sur leurs pensions.
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