L'affaire Alaska Sanders

Des personnages que l'on découvre petit à petit, de très nombreux suspects qu'on innocente parfois puis qu'on soupçonne à nouveau, des indices et des mobiles solides mais trop évidents, une structure très cinématographique avec des flashbacks pas trop compliqués à suivre, de l'amitié, de l'amour, .... bref, tout ce qu'il faut pour rentrer dans le livre (ou dans le film) et ne plus vouloir en sortir avant la dernière page. J'admire la mécanique de haute précision de l'auteur qui nous évite de penser qu'il en fait parfois trop dans ce puzzle qui s'emboite si parfaitement.
Quelques pages sur les personnages récurrents qui n'apportent pas grand chose si ce n'est qu'elles donnent envie de lire les romans qui arriveront certainement dans l'avenir et quelques retours sur les romans précédents ... qui sont toujours en vente ... mais tout çà n'a pas terni mon plaisir de lire ce livre.

Quelques années après avoir élucider l'affaire Harry Quebert, l'écrivain Marcus Goldman et le sergent Perry Gahalowood reforment leur duo dinvestigateurs hors normes pour résoudre le mystère autour de la jeune femme Alaska Sanders...
Joël Dicker maîtrise l'art du flash-back comme personne, nous proposant avec ce 2ème volet de la trilogie Marcus le lien qu'il manquait entre ses 2 romans "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et "Le livre des Baltimore".

Un petit polar plaisant à lire.
C'est un cold case qui va occuper Marcus Goldman et Perry Gahalowood.
Il y a plein de rebondissements et de phrases chocs en fin de chapitres censées vous tenir en haleine mais cela reste mignonnet.
Le charme du roman tient essentiellement au duo romancier/flic.
Les pages se tournent vite, très vite.
Alors oui, l'intrigue se lit sans déplaisir mais le style scolaire de Joël Dicker est trop simple pour m'avoir totalement embarquée.
Un roman sympathique à l'image de son auteur.

Mon premier coup de coeur pour 2022. Je me souviens en novembre 2012 je suis partie en vacances avec "la vérité sur l'affaire Harry Quebert "dans la valise, en 3 jours je l'avais avalé. En commençant "l'Affaire Alaska Sanders" j'ai tenté de me le remémorer. Aucun doute, l'auteur a du génie, il esquisse des souvenirs du premier livre dans le début de celui-ci, sans obliger sa relecture, mais en plaçant juste la focale sous un autre aspect, cela porte à douter de ce que l'on se souvient, et comme je n'étais pas encore sur Babélio à l'époque, je n'ai pas écrit de chronique, je pense donc relire le premier, et "le livre des Baltimore" dans la foulée, juste pour compléter tout.
Je ne suis pas une férue de romans policiers, mais j'aime me sentir emportée par une histoire, envisager des coupables, me convaincre que 200 pages avant la fin, je pense savoir qui est le coupable et découvrir en terminant le livre que je me suis complètement trompée, que je n'ai rien vu venir. le style et le langage de Joel Dicker sont une part importante de cet envoutement. La composition de l'Affaire Alaska Sanders est particulière, déroutante au début, mais ensuite on l'apprécie. L'auteur avec brio retisse les liens avec le premier livre, et lance des pistes pour relier "le livre des Baltimore".
Quelques mots de l'histoire, avril 1999 dans une petite ville du New Hampshire, une jeune fille est retrouvée morte au bord d'un lac, une enquête rapide, des aveux, un complice, le dossier se ferme rapidement.
11 ans plus tard, une lettre anonyme fait comprendre au Sergent Perry Galalowood ( le même sergent de l'affaire Harry Québert) qu'il a peut-être suivi une fausse piste à l'époque, aidé par Marcus Goldman il décide de rouvrir l'affaire.
Je ne peux que vous inciter à plonger dans ce roman, un superbe moment de lecture.

Ce livre se veut être une suite de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, je dirai même plus, c'est une copie de la vérité sur l'affaire Harry Quebert en moins bien évidemment. On retrouve beaucoup d'éléments et d'évémements déjà vus ou aperçus dans ce précédent roman. C'est dommage car l'histoire n'est paa si mal en soi, elle est efficace, on a envie de connaître la suite et jusqu'à la fin... mais la fin sort un peu de nulle part et est très alambiquée.. bien dommage. Malgré une histoire efficace et pleine de suspense dans laquelle on se laisse facilement embarquer, l'écriture ce n'est pas vraiment ça, ceci dit on le savait avant de commencer. Des répétitions assez lourdes, des conjugaisons douteuses, mais qui sont peut-être correctes et c'est moi qui me plante 😂 de plus, la mise en page est assez désagréable pour ne pas dire autre chose... Je me réjouissais de retrouver Gahalowood, je ne fus pas déçu de ce point de vue.
En bref si on veut passer un bon moment, ce roman fera largement l'affaire, et je doute qu'il ait d'autres prétentions que celle-ci avec un tel livre.

Bien contente de retrouver le personnage de Marcus Goldman, que j'avais découvert dans La vérité, et que j'avais adoré dans le livre des Baltimore. Donc, encore une fois, il se retrouve plonger dans une enquête qui tourne autour de la mort d'Alaska Sanders. Elle est une jeune fille, reine de beauté, qui, après un mystérieux évènement, quitte son patelin pour venir s'installer dans un autre. Un homme est condamné. Mais des éléments, beaucoup d'années plus tard, viennent relancer l'enquête. Ça se lit bien. Et ça m'a conforté sur la qualité de l'écriture, après deux moyennes lectures (La disparition et L'Énigme de la chambre), ou je m'étais sincèrement ennuyée. Mais bon, bien que le personnage de Marcus me plaise, ce tome est très autocentré. Et sincèrement, il y a quelques raccourcis qui rendent un peu moins crédible l'enquête. Mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.

Les romans de Joël Dicker sont de plus en plus décevants...

Déjà, l'énigme de la chambre 622 avait été une plaie à terminer...

Celui-ci malheureusement n'échappe pas à la règle...

Des rebondissements et une fin que je ne dévoilerai pas invraisemblables...

Dommage pour un auteur qui s'avérait si prometteur...

Mount Pleasant, New Hampshire, printemps 1999. La jeune Alaska Sanders, aimée de tous dans la bourgade, est retrouvée sauvagement assassinée sur la plage. Les policiers en concluent assez vite, au vu de leur rupture récente et des indices, que c'est son petit ami Will qui est coupable, bien qu'il clame son innocence. Onze ans plus tard, l'écrivain Marcus Goldman recroise le chemin du sergent Gahalowood, qui a reçu une lettre anonyme sur l affaire, et tous deux vont se mettre à enquêter de nouveau, quitte à déterrer certains secrets bien enfouis...

Déjà, parlons de cette magnifique couverture d'Hopper, très à propos pour illustrer le roman. J'ai trouvé qu'il y avait un vrai confort de lecture, avec une typographie claire et aérée, une belle présentation des chapitres et du papier de qualité. Je découvre la plume de Joël Dicker avec cet ouvrage, et j'ai été complètement happée par les 200 premières pages. Découpé en 3 parties, le roman est très bon sur la première et la dernière, alors que la 2e "ronronne" un peu, on a le sentiment de faire du surplace, et surtout le rythme entre les époques passées et présentes s'accélère un peu trop, j'étais parfois perdue. de même je n'ai pas trouvé très utile de s'intéresser autant aux romances de l'écrivain (et c'est une midinette qui vous parle!), ou à la disparition d'Harry Quebert, puisque ce roman est supposé être la suite de la vérité sur l'affaire Harry Quebert (que je n'ai pas lu, mais ce n'est pas gênant ici). Cela dilue, peut être à dessein, les informations et la progression de l'enquête principale qui nous occupe. Celle ci reprend très agréablement en fin d ouvrage, avec des rebondissements et pistes auxquels on ne s'attend pas toujours, et qui rendent l'ensemble bien ficelé, même si vous l'avez compris, on aurait pu faire quelques coupes! J'ai par ailleurs beaucoup apprécié la manière de décrire la côte Est, ou encore certaines réflexions de l'auteur sur la nostalgie ou l'amitié, qui parleront à d'autres lecteurs.

Un Cold Case qui se situe entre la vérité sur l'affaire Harry Quebert et le livre des Baltimore, puisque l'on y retrouve le personnage de Marcus Goldman, écrivain, et le sergent Perry Gahalowood. Une suite sans en être une, car pour moi les romans peuvent se lire de façon indépendante.
Le 3 juin 1990, Alaska Sanders est retrouvée morte dans le New Hampshire. L'enquête semble vite close avec un coupable et des aveux. Mais 11 ans plus tard de nouveaux éléments apparaissent, l'affaire rebondit.
En tant que lecteur, nous suivons l'enquête à travers le personnage de Marcus Goldman. Un personnage avec ses tourments et ses questionnements. Il est associé au sergent Perry Gahalowood qui est un ami, mais qui avait aussi mener l'enquête 11 ans plus tôt. Plus on avance dans l'enquête plus des secrets sont dévoilés. L'auteur nous plonge dans l'ambiance des petites villes où tout le monde se connaît et où tout le monde à ses secrets.
L'écriture est fluide. L'alternance entre passé et présent donne du rythme à l'intrigue. Il y a des rebondissements, des fausses pistes. L'intrigue est bien construite, le suspense est maintenu jusqu'au dénouement final. Pour moi cela a été une lecture addictive. Un pavé vite lu. Une lecture très agréable.

On retrouve avec plaisir Marcus Goldman ! Cette histoire se passe après « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » mais avant « Le livre des Baltimore ».

J'adore cet auteur comme vous commencez à le savoir. Et quel plaisir de le retrouver ! Il suffit juste de 2-3 pages pour se rappeler pourquoi j'aime tellement ses histoires. Marcus raconte l'histoire et s'adresse totalement à nous : on ne peut pas faire plus immersif !

Comme dans les autres livres de l'auteur, on sent qu'on est complètement… baladés ! le rythme est hyper rapide. Il n'y a pas de temps mort dans l'histoire et en plus, l'auteur s'amuse à nous faire voyager dans le temps : en quelques pages, on passe du présent à 10 ans en arrière, d'un lieu à un autre. On est tellement pris par tout ça qu'on en oublie presque de chercher le dénouement. Ce rythme est aussi là pour nous embrouiller, c'est l'une des caractéristiques des livres de cet auteur : ça marche et on en redemande !

Ce livre a été un plaisir du début à la fin. J'ai adoré retrouver les personnages et notamment la relation entre Marcus et Perry Gahalowood. Ce livre fait totalement le lien entre les 2 autres histoires de Marcus sans les spoiler.

Que ça fait du bien de retrouver cet auteur. J'ai déjà hâte de lire le suivant mais il faudra attendre !