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sur 6854 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
On se retrouve aujourd'hui avec la chronique de L'énigme de la chambre 622, de Joël Dicker. J'avais été assez déçue par son roman précédent, dont les facilités m'avaient laissée pour le moins dubitative, pour ne pas dire carrément agacée. Autant dire que je l'attendais au tournant avec celui-ci, espérant malgré tout qu'il ait retrouvé l'inspiration de la vérité sur l'affaire Harry Quebert ou encore le livre des Baltimore. Bon, malheureusement, c'est raté, je suis à nouveau passée complètement à côté.

Pour commencer, je n'ai pas compris quel besoin avait eu l'auteur de se mettre lui-même en scène et de nous faire tout un sketch avec feu son éditeur, Bernard de Fallois. Certes, ce brave homme est décédé et c'est bien triste, soit, mais l'hommage est tellement appuyé que ça en devient lourd. Cela n'a aucun rapport avec l'intrigue et je m'en serais bien passée !

Nous avons donc Joël Dicker himself qui se rend dans un hôtel à Verbier, dans les Alpes suisses, passer quelques jours de vacances. Une fois sur place, il se rend compte que le numéro de la chambre 622 a été remplacé par le numéro 621 bis. Pourquoi ? Parce qu'il y a eu un meurtre dans la 622 ! Je vous passe mes réflexions sur l'originalité du truc et surtout l'imparable logique de la chose, sachant que c'était quand même le meilleur moyen pour attirer l'attention des clients sur cette fameuse chambre. Bref, sous l'impulsion d'une certaine Scarlett tombée du ciel, notre écrivain se met en tête d'écrire sur cette affaire.

Et cette affaire, c'est l'histoire d'un dénommé Macaire Ebezner, en théorie unique héritier de la banque du même nom, qui se voit spolié de ses droits par son propre père le jour où il décide de changer les règles de la succession. À sa mort, la présidence de la banque n'ira plus à son fils de manière automatique. le nouveau président sera élu au mérite par les quatre membres d'un conseil qui ne pourront s'élire eux-mêmes. Et bien sûr, en termes de mérite, Macaire est au ras des pâquerettes, contrairement à son principal rival, Lev, talentueux et bosseur.

La construction du roman est assez particulière, avec de nombreux flashbacks qui remontent à l'époque du meurtre et d'autres bien avant ça, dans le passé des différents personnages. Ce n'est pas très difficile à suivre, là n'est pas le problème, c'est juste que je me suis passablement ennuyée tant l'auteur tourne autour du pot. En dehors de Lev -et encore, pas sur la fin-, les personnages ne m'ont inspiré aucune empathie. Macaire est d'une naïveté qui frise la bêtise et on a bien du mal à croire à sa double vie. Les femmes ne sont là que pour servir de faire-valoir à tous ces financiers, ainsi qu'à monsieur l'écrivain. Sans parler de l'accent de la bonne à tout faire albanaise dont on se moque du début à la fin à grands coups de “Médème” et “Moussieu”.

Sérieusement ? Est-ce réellement là l'auteur dont le deuxième roman avait été récompensé par un prix de l'Académie française et par le Prix Goncourt des lycéens ?

Je vais avoir bien du mal à m'en remettre ! Cerise sur le gâteau, le dénouement est tellement tiré par les cheveux que c'en est presque risible. L'auteur n'en finit plus de donner dans la surenchère pour complexifier son intrigue qui, au final, n'a pas grand intérêt. Entre redondances, incohérences et facilités, le tout saupoudré d'une petite dose de racisme et de sexisme pour pimenter la chose, ce roman n'aura été pour moi qu'une gigantesque déception.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Difficile d'être passé à côté de la sortie du dernier Joël Dicker, sortie décalée de fin mars à fin mai à cause de la fermeture des librairies pendant l'épidémie de Covid-19. Dicker, j'en suis parfois moi-même surpris, est un auteur que certaines et certains n'ont jamais lu. Preuve qu'au delà du phénomène, des critiques et des avis aux antipodes, de l'auteur belle-gueule super banquable, il subsiste une forme de désintérêt de ceux qui se méfient des romans dont on parle trop. Pour ma part, j'avais lu les trois précédentes parutions, avec beaucoup de plaisir pour La Vérité sur l'affaire Harry Quebert et le Livre des Baltimore et un agacement certain, pour ne pas dire une déception inattendue à la lecture de la Disparition de Stephanie Mailer.

J'ai donc débuté L'Énigme de la chambre 622 avec une forme de réserve, une crainte. Tristement, cette dernière s'est avérée fondée, et j'ai terminé ma lecture de ce roman avec le soulagement d'avoir tenu bon jusqu'au bout. On ne va pas refaire le débat du « peut-on dire que Joël Dicker est écrivain » car c'est une discussion stérile et germanopratine qui ne mériterait pas d'avoir lieu en dehors des rédactions des magazines parisiens qui se font une haute idée de leurs goûts littéraires. Je ne vous dirais pas non plus que c'est un mauvais livre, parce que mon avis n'est pas universel, mon ressenti n'a pas vocation à se faire force de conviction. Je n'ai pas aimé, mais je sais que d'autres ont adoré et ça n'empêchera pas le monde de tourner.

Dicker nous emmène en escapade au Palace de Verbier, situé en bord d'un lac des Alpes suisses (si vous rêvez de randonnées dans les montagnes ou de descriptions verdoyantes, oubliez), et dans une grande banque de Genève. Alors qu'il séjourne au Palace après une pseudo rupture amoureuse, il s'interroge sur l'absence de chambre 622 à son étage, les numérotations passant de 621 à 621 bis avant de poursuivre sur 623. Puisqu'il explique puiser son inspiration dans de petits détails qui charrient de grandes questions, il se met à nous en faire un roman.

L'histoire s'étale à plusieurs périodes de l'histoire, et l'on passe régulièrement de l'une à l'autre de manière impromptue. Dicker, c'est un style facile à lire, agréable, une plume pas vraiment littéraire mais qu'on lit vite sans reformuler trois fois une phrase pour en saisir la compréhension ou y chercher une quelconque subtilité. Mais Dicker, c'est aussi comme dans le précédent roman, l'utilisation à outrance du même mécanisme que j'ai souvent expliqué par « un pas en avant, un pas en arrière » . Un personnage doit faire quelque chose, ou obtenir quelque chose. Il s'apprête à le faire, mais soudain se ravise ou change d'avis, ou alors ce qu'il devait obtenir lui échappe soudainement. le chapitre suivant, tout repart dans l'autre sens, on se permet d'y croire. Et au chapitre suivant, c'est de nouveau compromis.

Après d'interminables atermoiements qui m'ont régulièrement arraché un « mais bon sang c'est pas possible, pas encore ! » , l'histoire passe de agaçante à ubuesque comme c'était déjà le cas dans le précédent titre avec une pirouette qui a transformé ma lecture en un mauvais Vaudeville, chaque personnage devenant ridicule à la caricature. Arrivé à la fin du récit page 569, j'ai soupiré en songeant que l'on ne m'y reprendrait pas.
Lien : https://www.hql.fr/lenigme-d..
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Je l'ai enfin terminé, ce pavé de plus de 500 pages, j'en suis venu à bout !

Un vrai « turning page » ce roman… Mais ne vous méprenez pas, si j'ai tourné compulsivement les pages, c'est pour mieux survoler les longueurs et les passages indigestes. Car j'en suis ressorti bien affligé de ce pensum…

Vous allez me dire : « mais pourquoi donc le lire jusqu'au bout ? ». Eh bien parce que je voulais connaître la fin, tiens, et mieux prendre la mesure des méandres narratifs qui y mènent. Car des méandres, il y en a ! le fleuve Amazone n'est qu'un ruisseau à côté… Ce sont surtout des méandres temporels : on ne cesse de sauter de période dans cette histoire à double niveau : une première trame contemporaine où l'auteur se met en scène dans une espèce d'amourette mâtinée d'un hommage vibrant à son éditeur (dont on en sait, malgré tout le respect que je lui dois, ce qu'il vient faire dans cette histoire déjà assez compliquée comme cela), et une seconde trame qui se place à l'époque du fameux mystère, et un mois, deux ans, trois mois, cinq ans, un jour, avant, après le « fameux jour ». À force d'être ballotté dans le temps, j'ai vraiment fini par en être indisposé.

Que dire des personnages ? J'ai parlé d'amourette, le reste est à l'avenant. Les portraits des principaux protagonistes sont taillés à la tronçonneuse, sans aucun espoir d'une quelconque empathie de la part du lecteur que je fus. Leur psychologie est primaire, un banquier ambitieux et naïf (une performance), un surdoué issu du peuple et qui se hisse aux sommets (une autre performance), une jeune beauté fille d'émigrée russe et désargentée qui aime un pauvre et épouse un riche (ça c'est déjà plus commun:-) et j'en passe. Les décors sont de carton-pâte : Genève ville de banques et de luxe (dont les noms de rues forment des litanies au fil des pages, à presque se doter d'un plan de la ville pour mieux s'y retrouver), un palace au bout du lac Léman, une île grecque paradisiaque, voire une petite incursion à Madrid près du musée du Prado.

Quant à l'intrigue… Il faut rendre hommage à l'auteur (dont j'avais plutôt mieux apprécié son roman le plus connu) qui connait les ficelles de son métier : on met quelques centaines de pages à découvrir qui est la victime, et le reste à enfin connaître le coupable, une chute presque sans intérêt d'ailleurs, d'abord parce qu'on se doute bien que le coupable n'est pas celui/celle qu'on pourrait nous faire croire, et ensuite parce qu'à nouveau, le motivation dudit coupable est à peine crédible, surtout avec ce qui s'ensuit pour lui. Oui, les ficelles sont bien là, avec ses cliffhangers en fin de chapitre et les non-dits qui en disent long, sans parler de quelques rebondissements dignes d'une balle de ping-pong.

Je ne regrette pas d'être allé jusqu'au bout de cette histoire (grâce à mes pages tournées :-), et je suis sûr que ce pavé à la sauce vinaigrette saura ravir un certain lectorat, disons juste alors que je n'en suis pas. Dommage pour le temps passé… Maintenant, pour me réconcilier avec les mystère de Genève, je vais (re)lire "Complot à Genève" de Eric Ambler. À suivre, donc !
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L'histoire de déroule entre Genève et Verbier, une station de ski célèbre en Suisse. L'enquête sur une mystérieuse chambre d'hôtel m'a énormément intrigué. Mais, autant être franche avec vous. Je n'ai pas aimé ce roman. L'écriture est relativement fastidieuse et dense. L'histoire porte sur la jalousie, la trahison, l'adultère dont un triangle amoureux. Les personnages sont farfelus et peu crédibles. Les nombreux retours en arrière à différentes époques donne le vertige. L'intrigue est bien présente mais l'histoire est rocambolesque. J'ai aussi trouvé que l'auteur mettait trop en avant sa personne dans l'histoire. Je n'ai pas reconnu ici le génie de Joël Dicker que j'avais lu dans « La vérité sur l'affaire Harry Quebert ». La description des lieux emblématiques de la Suisse apporte malgré tout un visuel très agréable.
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Bien découpé, le roman à énigme de Joël Dicker s'apparente à la comedia del arte ou à Fantomas, par le burlesque du style, et à Agatha Christie ou au Cluedo, pour le type d'enquête menée. Son protagoniste, Macaire Ebezner, issu d'une éminente famille de banquiers, a tout du naïf un peu niais au dépend de qui l'auteur déploie son humour - le petit personnel possède en revanche une bien meilleure connaissance de ce qui se trame. L'intrigue, un peu compliquée, se déroule sur une période indéterminée, la fin des années 90? quelques jours avant le Grand Week-end annuel de la banque Ebezner à Verbier. Elle est entrecoupée d'incursions en 2018, alors que "l'écrivain", l'auteur lui-même, se rend précisément au Palace de Verdier, dans les Alpes suisses, lieu du crime, et enquête malgré lui, accompagné de Scarlett, sa voisine de chambre. de nombreux retours en arrière rendent la narration difficile à suivre.
Macaire Ebezner est un anti héros, plutôt frustré, trop gentil et manipulable toutefois pour convenir au profil de criminel. Il faudra chercher ailleurs.

Dommage que le récit se délaye à n'en plus finir, avec des passages dignes de romans Harlequin. Et pourquoi avoir choisi de situer l'action dans un site magnifique des Alpes suisses si c'est pour en occulter la beauté? L'écriture de Joël Dicker est fluide mais n'a rien d'extraordinaire. Son méchant Tarnogol est doté d'un nom étrange qui rime avec guignol ... Aucun des personnages ne suscite la sympathie. En résumé, la lecture du roman de Joël Dicker, beaucoup trop long, ne me vaut pas le plaisir escompté.
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Loooooong et tellement répétitif.

- C'est toi qui seras président de la banque!
- chouette alors!
- oh non untel va donner sa voix à quelqu'un d'autre ...
- bon il a changé d'avis, tu seras président.
- ah zut, raté, on ne sait plus pour qui voter

etcetc

dommage. J'ai beaucoup apprécié les livres "la disparition de Stephanie Mailer" et "l'affaire quebert"; mais là, j'ai ramé pour le terminer, en finissant par sauter des passages entiers.
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Si vous avez lu «  la vérité sur l'affaire Harry Québert » et que vous l'avez aimé, changez de trottoir si vous ne voulez pas ternir l'image que vous vous êtes faite de l'auteur.
Dans l'énigme de la chambre 622, nous tombons dans une fadaise, convenue, pleine de clichés qui remplissent les pages....la pauvre Héroïne, Anastasia, partagée entre le très riche banquier et le très pauvre banquier, si beau, si intelligent...tout cela sur fond d'embrouilles bancaires douteuses, voire foireuses. Ne cherchez ni le style, ni l'histoire, ni une étude de personnages. Non, c'est un mauvais livre, vendu sur les traces d'un bon livre.
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L'écrivain, déprimé par une rupture amoureuse, décide de prendre des vacances au Palace de Verbier dans les Alpes suisses. Intrigué par une incongruité dans les numéros de chambre, il décide, à la demande de Scarlett, une jeune femme rencontrée à l'hôtel, de mener l'enquête.
Très vite, le duo apprend qu'un meurtre a été commis des années plus tôt dans la chambre 622 et que l'enquête n'a jamais abouti. Un bon départ pour un nouveau roman…

Alors là « l'écrivain », il m'a déçu, vraiment très déçu. Cette critique ne va pas être sympa.

Comme beaucoup de monde, j'attendais avec beaucoup d'impatience la sortie « du nouveau Joel Dicker ».
Quelle n'a pas été ma déception...

Comment après avoir écrit « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » peut-on en arriver à écrire un roman aussi peu qualitatif, mièvre et niais ?
Sponsorisé par la vodka Belluga, Dicker nous sert un roman d'enquête pour adolescents aux personnages plus insipides et plus caricaturaux les uns que les autres qui aurait pu être rogné d'une centaine de pages sans rien perdre de l'intrigue.
J'en suis même venue à me demander si ce roman avait réellement été écrit par Dicker… pour vous dire !

Heureusement, le dernier quart du livre relève le niveau mais il en faut du courage pour en arriver jusque là…

Bref, une immense déception.
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Je me rappelle de cette découverte fulgurante de Joel Dicker, récente, alors que je voulais me faire un "week-end à mille". Week-end pluvieux lors duquel j'avais jeté mon dévolu sur "L'affaire Harry Québert" qu'on m'avait prêté et qui m'évoquait un simple "pourquoi pas?". Et j'avais globalement bien aimé ce que j'y avais trouvé: une histoire simple et une écriture agréable pour huit cent pages lues en une journée. Ce n'était pas dépourvu de défauts, bien sûr, mais c'était largement relégué derrière le plaisir honnête de lire un livre motivant.

C'était loin, très loin d'être le cas avec "L'Enigme de la chambre 622". le premier problème, qui me vient à l'esprit naturellement après cette introduction, c'est la ressemblance avec "La Vérité sur l'affaire Harry Québert". C'est toujours l'affaire d'un écrivain qui s'interroge (finalement peu) sur son écriture, d'un meurtre ancien faisant resurgir de vieilles tensions communautaires, d'histoires d'amour impossibles et de deus ex machina à la pelle. Car si ce nouveau roman vient calquer le précédent sur bien des sujets, ce sont surtout ses défauts qu'il pompe et recrache dopés.
Déjà, si le monde des finances peut être intéressant, il en demeure très chiant. Rapidement, ces histoires de banque et d'aristocrates m'ont excédé. Ses personnages sont toujours affamés de succès, et les éloges de simplicité glissées ici ou là ne tiennent pas dans le dégueulis de palace et de bienséance. Et d'ailleurs, on retrouve cet aspect caricatural de certains personnages. La palme revient cette fois-ci à la mère d'Anastasia, personnage immonde et complètement raté, au dénouement encore plus désespérant.
Alors honnêtement, j'ai assez accroché au début. Mais tout s'est tellement distordu en avançant dans le roman... Laissez-moi vous livrer quelques réflexions, dans le désordre:
- La chronologie du romancier, et de Scarlett, est absolument sans intérêt. Vague hommage gênant et un peu fade à son éditeur, on ne comprend finalement pas bien ce que ça fout là. La "pseudo-enquête" n'existe pas, ils ne sont qu'une excuse pour complexifier inutilement le récit et perdre un peu plus le lecteur. Si la conclusion finale de ce récit-ci est plutôt sympathique à lire, ça ne justifie pas tout le livre...
- L'avalanche de chronologie est probablement un des traits les plus agaçant de Dicker. "Deux jour avant le meurtre", puis "Quatre jours après le meurtre", "Aujourd'hui", "Il y a 15 ans", "6 ans avant le meurtre", "10 mois après le meurtre"... On s'y retrouve puisque Dicker est assez clair dans son exécution, mais ça noie le lecteur sous des tonnes d'informations inutiles au possible... On pourrait abréger ce livre, comme ses prédécesseurs, d'au moins deux cent pages allègrement.
- le dénouement de ce livre est quand même sacrément tiré par les cheveux, voire désolant... On va dire qu'un petit élément de surprise existe et fait plaisir au début, puis on se rend vite compte de tout ce que cela amène en "rebondissement" et on finit vraiment effaré par cette intrigue qui tient difficilement la route...

"L'Enigme de la Chambre 622" n'est donc pas un bon livre, loin s'en faut. Il n'empêche que Joel Dicker m'est un personnage assez sympathique et que ses livres sont assez agréables à lire. Mais là, en l'occurrence, il est trop difficile d'omettre les défauts plombant le roman à chaque page. Dicker veut trop en faire, et fait à l'arrache... Quel dommage.
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Raté...Cinq cent soixante seize pages pour pas grand chose ! !! Des allers - retours incessants dans le temps et dans l'espace qui finissent par égarer le lecteur et même, semble-t-il, le narrateur, des rebondissements qui vous donnent l ' impression d'avoir acheté un trampoline, des personnages caricaturaux, solides banquiers Suisses bêlant d'amour dans un style digne de "La veillée des chaumières " ou de la collection Harlequin tout en commettant les pires des vilenies, une intrigue (!) policière qui ferait rougir Gaston Leroux, et tout à l'avenant (tout à lavement comme dirait notre regretté Alexandre Benoît Bérurier)...On a même droit, vers la fin (enfin ) à une vague resucée de Belle du Seigneur, c'est dire !!! Seul surnage l'hommage à son éditeur Bernard de Fallois.
Pour le reste, pastiche ? plaisanterie ? RTT ? panne ? découvert ? à vous de voir.
NB : volez le ou empruntez le, ne l'achetez pas.
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