AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 6854 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Joël Dicker pousse encore plus loin que d'habitude sa déstructuration du temps du récit. On avait déjà vu, avec Harry Quebert et le Livre des Baltimore, des récits faisant des allers-et-retours entre le passé et le présent, mais en prenant toutefois soin de situer les évènements dans le temps. Ici, rien d'aussi précis et c'est souvent au lecteur de se débrouiller pour se retrouver dans la chronologie des faits. C'est long, c'est foisonnant, et on est souvent tenté de décrocher.
Est-ce un roman policier ? Pas certain. Cet écrivain (encore une fois, il se surnomme "l'écrivain" et cette fois ci se prénomme Joël) enquête sur un "cold case" survenu dans un palace suisse. Mais est-ce vraiment une enquête ou juste une fiction qu'il met en abyme ? On reste sans vraie réponse.
On se force un peu pour finir ce roman aux trop nombreuses longueurs et aux invraisemblances grossières : la nature de Sinior Tarnagol est vraiment la plus énorme ficelle que j'aie vue depuis bien longtemps !
On finit ce livre (pour ceux qui le finissent) avec l'impression de s'être fait berner (non, rien à voir avec la Suisse) et d'avoir assisté à la représentation d'un prestidigitateur paresseux.
Décevant.
Commenter  J’apprécie          30
Mais qui a été tué dans la chambre 622 d'un palace prestigieux ? À la veille du Grand Week-end qui réunit tous les pontifes du monde de la finance et le gotha genevois, les suspects ne manquent pas. Il faut dire que l'enjeu est de taille. Lors de cette cérémonie qui a lieu chaque hiver, le président de la banque Ebezner est sous le feu des projecteurs. Or cette année, il est question de révéler qui succédera à Abel Ebezner. Son fils, Macaire, qui rêve de diriger la banque à son tour ? Lev Levovitch, un jeune homme charismatique qui a fait ses preuves ? Lorsque l'on a les dents longues, tous les coups bas sont permis… Nul doute que les cartes risquent d'être rapidement redistribuées.

L'énigme de la chambre 622 signe ma rencontre avec la plume de Joël Dicker. J'étais on ne peut plus impatiente de voyager au coeur des Alpes suisses, de mener mon enquête sur un meurtre encore non élucidé, et je m'attendais à un polar addictif. En refermant ce roman, je dois vous avouer que ce fut un fiasco total. J'ai trouvé les personnages froids, peu attachants. Si certains rebondissements sont intéressants et bien pensés, j'ai fini par frôler l'overdose (ça a fini par faire “trop” et donc peu crédible à mes yeux). J'ai eu beaucoup de mal à avancer, et à terminer ce livre. Bref, je n'ai pas été séduite. Je ressors déçue de ma lecture.

Pourtant, tout partait plutôt bien. On sent que l'auteur souhaite rendre hommage à son pays natal, la Suisse (je rêve d'ailleurs toujours autant de voir un jour le lac Léman) ainsi qu'à son ancien éditeur, Bernard de Fallois, décédé depuis peu. Côté intrigue, nous suivons un curieux triangle amoureux. Les trahisons, les coups bas, les plans sur la comète ne manquent pas pour ce qui est de protéger ses proches mais aussi d'accéder au siège de la banque Ebezner. Joël Dicker est même présent dans son roman, puisqu'il mène son enquête en compagnie d'une acolyte tombée du ciel (Scarlett). Ceci est propice à nous proposer de nombreux allers-retours dans le temps (période du meurtre versus quotidien du narrateur), et donc à rythmer le récit. Dommage que je me sois quelque peu perdue en cours de route.

Vous l'aurez compris, cette lecture est pour moi très loin d'être un coup de coeur. Trop d'invraisemblances. Des longueurs. Une écriture qui ne m'a pas emportée. J'espère avoir plus de chance lorsque je lirai La vérité sur l'affaire Harry Quebert, dont j'avais apprécié l'adaptation télévisée.
Lien : https://labibliothequedebene..
Commenter  J’apprécie          32
Non décidément je ne finirai pas ce livre, j'ai tenu jusqu'à 50 % mais je ne prends aucun plaisir, ça devient une corvée .
J'avais pourtant aimer ses autres livres .
Commenter  J’apprécie          30
Impossible pour moi de passer à côté d'un nouveau titre de Joël Dicker sans m'en emparer aussitôt pour le lire en un temps record.
Dès que j'ai su que L'Énigme de la Chambre 622, son tout nouveau roman, allait paraître, je l'ai donc donc impatiemment attendu, et l'ai lu dès son arrivée.

Alors qu'en dire ?
Déjà, qu'il est très différent de ses précédents livres, et ce à plus d'un titre.

La mise en abime propre à un roman qui parle d'un auteur écrivant un roman, on connaît bien ce principe maintenant, et s'il fonctionne toujours aussi bien, force est de constater que ce n'est pas le point fort ici.

Le fait que l'auteur se soit mis lui-même « en scène », puisque son personnage n'est autre que...lui-même, peut, au premier abord, faire penser à une preuve d'égo assez démesuré.

Pourtant je ne pense sincèrement pas que ce soit la raison de son choix.

Au-delà même de l'intrigue, ce roman est surtout un hommage de Joël Dicker à son éditeur, Bernard de Fallois, décédé il y a maintenant deux ans, et dont il parle d'ailleurs longuement dans ce nouveau polar.

Si l'on me demandait de résumer ce roman en un seul mot, je choisirais celui de « transmission ».

Celle de la famille, celle du coeur, celle du nom, celle des biens, celle des valeurs, et celle de l'Histoire bien entendu.

La transmission est partout dans ces pages, au sein de l'intrigue du meurtre, de l'histoire de l'auteur qui mène l'enquête, et bien évidemment dans le lien qui unit Dicker à son éditeur. La transmission est probablement le coeur même du livre.

Et ça rend ce titre terriblement émouvant.

Pour tout le côté polar, par contre, nombre de fans de l'auteur ne retrouveront clairement pas sa patte habituelle ici.

Le choix du style employé crée un décalage peu courant, qui m'a souvent fait penser à un pièce de Feydeau pendant ma lecture. le côté caricatural des personnages prend très rapidement le pas sur l'intrigue, qui, même si elle reste intéressante, n'a guère de profondeur.

C'est donc un roman à lire pour l'hommage magnifique qu'il représente, et pour la bonne humeur qu'il dégage, mais où les lecteurs ne retrouveront pas le suspens et le style même de l'intrigue qui faisaient la force du fameux Harry Quebert.
Commenter  J’apprécie          30
Je ne pensais pas dire ça un jour mais, je dois avouer que j'ai été un peu déçue par le nouveau roman de Joël Dicker. J'ai tellement aimé "La vérité sur l'affaire Harry Québert" et "Le livre de Baltimore" que j'en attendais sans doute davantage..

Le roman parle de Joël, un auteur à succès qui, après une peine de coeur et le décès de son éditeur, décide de partir se reposer au Palace de Verdier. Au cours de son séjour, il va faire la rencontre de Scarlett et, ensemble, ils vont découvrir qu'au sein du Palace, il n'y pas de chambre 622, seulement une chambre 621 bis. En commençant à poser des questions au personnel du Palace, Scarlett et Joël apprennent que des années auparavant, il y a eu un meurtre dans la mystérieuse chambre 622.

Il y a beaucoup trop d'allers-retours entre le passé et le présent et ils ont fini par me faire perdre le fil de l'histoire. Et selon moi, les personnages sont trop caricaturaux, extrêmement naïfs et prévisibles. Et puis il y a l'enquête policière.. un peu tordue et grotesque. Cependant, les passages ou Joël Dicker parle de Bernard de Fallois, son éditeur, étaient plutôt sympathique et j'ai trouvé que cela apportait un petit plus à l'histoire. Mais pour finir, quand je suis arrivée au dernier chapitre, ma réflexion a été : "Quoi ? Tout ça pour ça ?"...

Bref, j'ai trouvé ce roman un peu chaotique dans l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          30
Que ce livre est mauvais...
Ça m'a enlevé le goût de lire du Dicker!
Pourtant j'ai adoré Harry Quebert et nos pères.

Du grand n'importe quoi.
Intrigue poche.
L'auteur se met lui-même en scène, pas son meilleur move selon moi !
Grosse perte de temps, cette lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Alors que j'avais lu d'une traite les premiers romans de Joel Dicker, celui-ci semble interminable. Je me suis demandé qui pouvait bien l'avoir écrit tant cela frôle le roman de gare.

Les situations regorgent de redondances, (les rapports entre les personnages sont répétés des dizaines de fois au premier degré, une situation est reformulée parfois trois fois dans un même paragraphe puis sera ré-évoquée ultérieurement quasiment dans les mêmes termes.... ) et les personnages manquent cruellement de consistance, en particulier les personnages principaux (2-ou 3 personnages secondaires tirant leur épingle du jeu).

Pour résumer, il y a la belle et intelligente (ce qui n'arrête pas d'être répété mais que contredit absolument son actif répugnant pour le lecteur - insipide, influençable, vénale, passive, oisive -), le gentil (parce qu'il l'est avec sa femme ?), et d'autres personnages principaux qui sont absolument "incernables" si ce n'est que l'un est décrit comme beau (et d'origine pauvre) et un autre méchant. Sans rien pour étayer leurs portraits.Bref, voici pour la caricature.

J'arrive laborieusement à la fin du roman sans avoir l'impression d'avoir avancé d'une virgule. J'attends un miracle sur les dernières pages.... qui ne pourra effacer ma peine à le lire. Et à m'éloigner de ce romancier (ou de ceux qui écrivent désormais pour lui).
Commenter  J’apprécie          20
Ce fut mon premier Dicker et j'en sors très mitigée. A travers, l'énigme de la chambre 622, l'auteur rend un bel hommage a feu son éditeur. J'y vois là LE point positif de ce roman. Que dire du reste? Je trouve les personnages extrêmement caricaturaux et sans profondeur. Les nombreux aller/retour dans le temps sont extrêmement "lourds", pas de quoi perdre le lecteur mais beaucoup, beaucoup trop nombreux. Petite note positive cependant l'exploitation des liens transgénérationnel. Je pense que ce n'est pas son meilleur roman et je vais m'atteler tout de même à son premier Best Seller.
Commenter  J’apprécie          20
déception. livre bien écrit et bien construit. on jongle entre le présent avec l'enquête menée par l'écrivain et le passé au moment du meurtre . cependant le roman manque cruellement de rythme ce qui au final nous fait poser la question : ai je vraiment envie de savoir ce qui se passe dans la chambre 622?
Commenter  J’apprécie          20
21 novembre 2021, 15h
Depuis ma fenêtre, au loin, les hauteurs enneigées de Verbier m'appellent…
Je viens de terminer la lecture de cette fiction interminable, ouf ! J'ai mis du temps et par deux fois j'ai failli abandonner, mais finalement j'ai tenu bon. La dernière partie de ce trop grand pavé, articulée autour du dénouement et de l'enquête policière, était la meilleure.

Ce que j'en pense ?

-Less is more !

-Avec ce GPS « littéraire » Dicker, on peut prendre le volant les yeux fermés entre Genève et Verbier

-Prenons ce roman au 2ème, voire 3ème degré ! C'est quand-même une sacrée parodie du monde de la banque privée, la jet-set genevoise et internationale, et pourquoi pas, du milieu de l'édition.

-Tous les ingrédients sont là pour vous transporter dans une opérette, une pièce de théâtre, un vaudeville, ou une fable à l'ancienne. Les vices de l'homme bien camouflés sous des apparences variées. Les portes qui claquent, les maîtres et les servantes, les amants et les maitresses cachés, les rendez-vous manqués ; rebondissements lassants mais aussi, surprises et trouvailles narratives originales. Et…. les masques. Malheureusement l'auteur en fait trop, à se poser la question ; pourquoi vouloir fatiguer le lecteur à tel point ?

-Malgré le scénario souvent improbable et les critiques estimant que les personnages manquent de profondeur, que penser des caractères assez bien campés et des dialogues finalement comiques car exagérés de Olga la mère possessive de Anastasia, de la stupidité du banquier Macaire, de la naïveté de la femme de ménage Arma, de l'ingéniosité et de la créativité du clan Levovitch ?

-Et le lien père-fils ? Ah, un fil rouge intéressant. A creuser avec le Dr. Kazan ! Distante, possessive, conflictuelle ou affective, cette relation peut se lire plus en profondeur et concerne les personnages masculins principaux, y compris « l'écrivain » qui se sent relié à son éditeur, décédé récemment.
C'est un fil rouge assez touchant, qui mérite une certaine considération.

Avec de l'imagination, de la patience et de la bonne volonté, on trouve des moments de « plaisir à lire » dans ce livre : toutefois, son contenu ressemble trop souvent à une bulle vide, telle la mousse abondante et enveloppante dans le bain d'Anastasia…


21 Novembre 2021, 15h47
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (14271) Voir plus



Quiz Voir plus

Savez-vous la vérité sur l'affaire Harry Quebert ?

Que sont Harry et Marcus ?

père et fils
frères
amis
collègues de travail

24 questions
2493 lecteurs ont répondu
Thème : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël DickerCréer un quiz sur ce livre

{* *}