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3,65

sur 6850 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que dire ! Encore une merveille de cet auteur que j'adore ! La plume est géniale, l'auteur est génial, l'histoire est géniale. Les retours en arrière sont bien maîtrisés par l'auteur, l'intrigue est fluide et bien menée. L'auteur nous embarque facilement dans son récit. Je recommande.
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Quelle réussite ! J'adore le style de l'auteur mais là je suis encore plus restée scotchée à l'histoire : ce meurtre de la chambre 622. Nous sommes baladés d'une époque à une autre (il faut donc rester bien accroché !), et fait original pendant plus de la moitié du livre on ne sait pas qui a été tué !
Sous un jeu de dupes, d'acteurs on rencontre des personnages variés :
Macaire : l'héritier de la banque
Levovitch : un homme à qui tout réussi ou presque
Anastasia : éprise de 2 hommes, une mère ne souhaitant qu'un mariage avec un homme riche
Tarnogol : un personnage de la banque, qui a un pouvoir
Mr Rose: le directeur du palace à Verbier qui regarde toute cette mascarade : qui sera le nouveau directeur de la banque, la cérémonie a lieu dans son hôtel.
Au milieu de cette belle enquête , J Dicker nous montre la face cachée du travail de l'écrivain et rend un magnifique hommage à B. de Fallois.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le dernier paragraphe (oui il faut bien tout lire jusqu'au bout car même à la fin il y a encore des révélations !!!
« La vie est un roman dont on sait déjà comment il se termine : à la fin, le héros meurt. le plus important n'est pas comment notre histoire s'achève, mais comment nous en remplissons les pages. Car la vie, comme un roman, doit être une aventure. Et les aventures, ce sont les vacances de la vie. »
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Direction la Suisse pour découvrir L'énigme de la chambre 622 de Joël Dicker paru en 2020 aux Éditions de Fallois. Un roman énigmatique et surprenant jusqu'à la dernière page.

Le livre s'ouvre sur la découverte d'un cadavre dans la chambre 622.
Joël, écrivain, se rend dans la chambre 623 du Palace de Verbier dans les Alpes suisses pour profiter de ses congés. C'est sans compter sa rencontre avec Scarlett Leonas, une Londonienne arrivée la veille, qui va chambouler le calme de ses vacances.

Un bel hommage à Bernard de Fallois et un roman qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Joël Dicker nous entraîne complètement dans le monde de l'écriture et de l'imagination avec le principe de la mise en abyme. le personnage de Joël écrit un roman sur l'enquête qu'il est en train de mener concernant un meurtre non élucidé des années plus tôt dans cet hôtel. Nous découvrons en même temps que lui chaque indice, chaque piste et le suspense est maîtrisé jusqu'à la fin. Dès les premières pages, nous sommes complètement happés par l'histoire. La galerie de personnages est intéressante et l'on doute de la culpabilité de chacun. le mystère plane tout du long et nous pousse à vouloir en savoir plus dès les premières pages.

Même si l'auteur alterne entre plusieurs temporalités, jamais nous ne nous perdons. le cadre est bien posé et nous permet de mener notre enquête sans difficulté. Divisé en quatre parties, le roman nous en apprend plus sur chaque protagoniste avant le meurtre et après le meurtre ce qui rend la lecture fluide et efficace. J'ai beaucoup aimé les différentes histoires qui finissent par se lier les unes aux autres. En dépit des nombreux avis mitigés sur ce roman, j'ai apprécié ma lecture et le twist final. Je le recommande pour les amateur.trices d'énigmes à tiroirs. Un page-turner comme je les aime.
Lien : https://juliegorsky.wordpres..
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Dans ce roman, on plonge au coeur d'une enquête qui remonte à plusieurs années, en totale immersion dans la milieu de la banque et l'on suit en parallèle la vie d'un écrivain qui jongle entre fiction et réalité, de quoi nous offrir encore plus d'intrigue. La chambre 622 n'a pas encore dévoilé tous ses secrets et l'auteur, une fois n'est pas coutume, nous fait découvrir un bout de son pays, la Suisse...
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C'est un livre pour ceux qui ne peuvent lâcher les livres à suspense, les polars avec assez de personnages pour nous faire croire à chaque page qu'on a trouvé le meurtrier ! C'est un livre qu'on veut à la fois terminer et prendre le temps d'apprécier.
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Ma pensée en terminant le livre :
"C'était vraiment une bonne idée..."
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Bonne lecture...
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J'ai aimé ce livre.
J'ai aimé l'écriture, la construction, les histoires qui s'entremêlent, l'environnement, la déco, les histoires familiales.
Le narrateur est attachant, son accolyte aussi. J'ai même regretté de ne pas connaitre son éditeur.
C'est un livre qui donne envie d'écrire, de raconter, de s'isoler pour se plonger dans une histoire, pour la construire, la mettre en forme. C'est un livre qui va vous isoler du monde pendant quelques jours car vous aurez envie de connaître la fin.
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Joël Dicker nous balade en Suisse, à plusieurs époques (Dicker est un maître en la matière) avec un autre Joël que lui-même pour percer l'énigme de la chambre 622. Ici, monde de banquiers, de mondains, tout est apparence et il vous faudra avoir le soucis du détail pour comprendre ce qu'il s'est passé des années plus tôt dans le palace de Verbier. Car oui, vous pouvez trouver l'assassin. Mais qui est la victime alors ? Prenez le temps de mener cette enquête de 570 pages. Des vacances en Suisse, accompagné de personnages farfelus et mystérieux, ne se refusent pas.
Lien : http://blog.charlotteboyer.f..
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Dans les romans de Joël Dicker, il y a toujours : Mille histoires dans l'histoire, des rebondissements, des tiroirs et des portes à ouvrir, d'énormes surprises et des coups de théâtre stupéfiants auxquels on ne s'attend assurément pas. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ici : Un écrivain en vacances, un hôtel de luxe, un meurtre jamais élucidé, trois époques et des suspects potentiels qui cachent tous des zones d'ombre. Une intrigue époustouflante sur fond de triangle amoureux entre manigances, passions, secrets, mystères, quiproquos, imbroglios et révélations fracassantes. On ne sait plus qui manipule qui dans cette histoire d'amour qui allie polar et espionnage. La grande force de l'auteur, c'est que tout se tient, même si la trame semble un peu alambiquée au départ. Il faut être très concentré, tout est important, chaque pièce s'emboîte à la manière d'un puzzle. Les personnages sont intéressants, attachants, très travaillés, ils prennent vie devant nos yeux. Même si l'hommage très appuyé à son éditeur alourdit un peu l'ensemble, la plume de Joël Dicker reste vive, addictive, et ce dernier opus est une réussite !
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Un roman qui suscite la controverse mais que moi j'ai passionnément aimé!

À Genève, la banque Ebezner est le théâtre d'un incroyable jeu de dupes. L'enjeu ? Rien de moins que le siège de président, normalement dévolu à Macaire Ebezner, unique héritier de la famille. Mais ses mauvais résultats, doublé d'un tempérament désordonné et négligeant pourrait bien le mettre sur la touche, éclipsé par son flamboyant collègue, Lev Levovitch, véritable prodige de la finance. Dès le début, on comprend que l'un des pontes de la banque sera la victime d'un meurtre, commis dans la chambre 622 d'un palace de Verbier. Mais on ignore de qui il s'agit… (jusqu'à ce que débute la seconde partie!) Des années plus tard, l'auteur lui-même reprend le fil de cette énigme, bien décidé à faire la lumière sur cette étrange affaire et, pourquoi pas, trouver là matière à la rédaction d'un nouveau roman.

Un peu déçue par son précédent ouvrage « La disparition de Stéphanie Mailer« , j'ai enfin retrouvé ce suspens de folie et cette explosion d'émotion que j'avais ressenti en lisant le cultissime « La vérité sur l'affaire Harry Quebert« !

Alors certes, il y'a des défauts – l'hommage à Bernard de Fallois qui vient parfois comme un cheveu sur la soupe, des personnages caricaturaux ou des rebondissements un peu rocambolesques – mais qu'importe tant j'ai pris plaisir à lire ce roman, littéralement scotchée par l'intrigue. C'est véritablement à la moitié que l'histoire s'emballe, devenant tellement dingue à mesure que la tension va crescendo : je n'ai pas pu le lâcher!

Joël Dicker livre ici un roman dense, complet, d'une richesse incroyable : à la fois polar, roman d'espionnage ou encore histoire d'amour. Servi par une trame scénaristique efficace, le roman nous plonge dans un incroyable jeu de dupes dans lequel on ne sait pas qui manipule qui ni qui mène vraiment le jeu. de fait, il y'a tellement de possibilités (qui est la victime puis qui est le meurtrier), qu'il est tout bonnement impossible de deviner la fin! Surtout, la solution de Joël Dicker est tellement inattendue – coup de chapeau pour l'incroyable révélation qui surgie au 2e tiers du roman et qui m'a littéralement fait tomber de ma chaise (je ne m'en suis pas encore remise!!) Une fois sa bombe lâchée, quel feu d'artifice!

La trame narrative est fluide, malgré de fréquents allers-retours dans le passé, il y'a suffisamment de repères temporaux pour ne pas perdre le fil. Tous les personnages sont importants et détiennent un élément clé du dénouement final. Leurs révélations progressives finissent ainsi par apporter la lumière sur cette affaire complexe, le passé venant éclairer le présent. La fin est à la hauteur des attentes, répondant à toutes les questions que l'on peut se poser à la lecture du roman, dispersant toutes les zones d'ombre.

L'écriture, très cinématographique, se prêterait bien à mon sens à une adaptation sur petit ou grand écran. En tout cas je croise les doigts!
Lien : https://unlivredanslapoche.h..
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Un roman dans le roman. Voici ce que nous propose Joël Dicker. Suite à un concours de circonstances, l'éloignement de son amie, l'envie de prendre du recul et des vacances, Dicker se retrouve dans la chambre 623 du Palace de Verbier. Son attention est attirée par la chambre d'à côté. La 621bis. Pourquoi ne pas avoir conservé une numérotation logique ? C'est ainsi que sa voisine de chambre, elle même intriguée, va l'emmener dans une enquête non dénuée de rebondissements. le mystère de la chambre 622.
En parallèle à l'enquête de Dicker et Scarlet en 2018, l'auteur dépeint les faits ayant eu lieu quelques années auparavant dans cet hôtel avec la mort, inexpliquée du président de la Banque Ebezner. Pourquoi avoir tué ce banquier ? Qui pouvait bien en vouloir à cet homme apparemment sans histoire ? L'enquête sur ce meurtre n'est pas terminée. Elle se poursuit en 2018 pour Dicker et 15 ans plus tôt au moment de la nomination de Macaire Ebezner comme futur président.
L'écriture est toujours agréable. Les intrigues sont bien séparées mais les recoupements sont nombreux. L'histoire dans l'histoire permet des jeux d'expressions ou de situations intéressants. On suit l'évolution des personnages avec plaisir. Même si certains passages sont un peu longs et descriptifs chacun permet de donner une nouvelle orientation à l'enquête. Les personnages sont bien pensés. Des faire valoir, des sournois, des enthousiastes. On en a pour tout le monde.
Les pages se tournent et on est impatient de découvrir ce qui a bien pu arriver à Macaire mais surtout pourquoi... Comment l'Ecrivain racontera cette histoire en est une autre. Cette double Énigme de la Chambre 622 est un petit plaisir de lecture jusqu'à la dernière page.
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Nous sommes peu de choses… Si peu de choses… Tellement peu de choses que lorsqu'un auteur utilise le prétexte d'un roman pour remercier son mentor, je ne peux qu'adhérer. La vie est faite de rencontres, de choix, de croisées des chemins. Parfois, elle met sur notre route une personne qui va tout changer, une personne qui nous fait (re) naître, grâce à laquelle nous devenons meilleurs : plus bienveillants, plus mesurés, plus compatissants. Parfois, cette rencontre nous fait devenir ce que nous sommes réellement en dénouant le noeud que nous avons au fond de nous, en mettant en lumière une aptitude, en nous donnant la petite impulsion dont nous avons besoin pour y croire, pour nous lancer, pour faire ce premier pas qui nous coûte tant. Regardez autour de vous : cette personne est proche de vous, ou toujours là quand vous tournez la tête, ou encore présente au bon moment, quand vous n'y croyez plus vous-même. Cette petite voix qui ne vous laisse pas en paix, qui vous réveille le matin, qui vous chuchote des encouragements le soir est souvent une invitation à voir plus loin. Je dédie cette chronique à René Manzor qui est ma petite voix stimulante des matins gris.

Bernard de Fallois était cet homme-là pour Joël Dicker. L'homme qui l'a fait naître, un homme qui méritait au moins cet hommage-là : le minimum qu'un écrivain reconnaissant puisse accorder à son guide, une ultime marque de respect, d'amitié et de considération. Tout au long de « l'énigme de la chambre 622 » et sous couvert d'une intrigue immersive dont je dirai volontairement peu de choses parce que ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus ici, l'auteur disserte autour de ce métier devenu le sien après sa rencontre avec Bernard de Fallois. « Les gens considèrent souvent que l'écriture d'un roman commence par une idée. Alors qu'un roman commence avant tout par une envie : celle d'écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout. Ce désir perpétuel d'écrire, j'appelle ça la maladie des écrivains. Vous pouvez avoir la meilleure des intrigues de roman, si vous n'avez pas l'envie d'écrire, vous n'en ferez rien. » Après la rencontre du narrateur avec Scarlett, venu à Verbier pour se remettre d'un chagrin d'amour et se régénérer, et au détour de souvenirs vécus avec son éditeur qui ne cessent de le hanter, le narrateur du roman explore non seulement sa propre condition, mais crée aussi un roman pour mieux l'expliciter. Une façon de faire originale qui comble plusieurs envies du lecteur : de la réflexion, de l'analyse, du divertissement, des réminiscences. « C'est là où le romancier entre en action : pour qu'un roman existe, il doit repousser un peu les murs de la rationalité, se défaire de la réalité et surtout créer un enjeu là où il n'y en a pas. » Au fur et à mesure du récit, les lignes deviennent plus floues entre ce qui s'est réellement passé dans cette chambre 622 tels que le relatent des témoins trouvés sur place et l'écriture même du roman… Les deux se confondent parfois. Les espaces temps fusionnent et surprennent. le lecteur est embarqué, emporté tantôt dans les faits, tantôt dans le roman qui s'écrit. le résultat est remarquable puisqu'en valsant entre les situations et les mots, le plaisir de lecture est intense.

Alors oui, certains pourront trouver des tournures de phrases un peu faciles, des lieux communs, quelquefois un manque d'originalité peut-être dans le pouls de l'écriture. Ce n'est pas ce que je retiens ici et cela ne m'aura pas gênée. Nous ne sommes pas dans un thriller « classique », mais dans quelque chose de plus profond, qui se lit parfois entre les lignes. Mon exemplaire est truffé de passages soulignés, d'annotations personnelles, de sourires et d'émotions. En le rouvrant, trois semaines après l'avoir lu, toutes mes émotions sont revenues d'un seul coup et je me souviendrai longtemps de ce texte avec tendresse. Vous y trouverez aussi de remarquables réflexions sur le couple. J'en dis trop déjà, à vous de tenter votre chance !

Il n'y a pas d'auteur sans grand éditeur. Je laisse donc à Joël Dicker le mot de la fin « Bernard était de ces grands hommes d'un autre siècle, faits dans un bois qui n'existe plus aujourd'hui. Dans la forêt des êtres humains, il était un arbre plus beau, plus fort, plus grand. Une essence unique, qui ne repoussera plus. »

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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